Carton plein pour le groupe Swiss Life en 2018. A commencer par Swiss Life Asset Managers, sa filiale de gestion d’actifs, qui a enregistré l’an dernier une collecte nette de 8,4 milliards de francs dans ses activités pour compte de tiers contre 7,1 milliards de francs au titre de l’exercice précédent, a indiqué ce matin le groupe suisse à l’occasion de la publication de ses résultats annuels. Au 31 décembre 2018, les actifs gérés pour le compte de tiers atteignaient ainsi 71,2 milliards de francs, soit une progression de 16% par rapport à l’exercice précédent. Swiss Life Asset Managers gérait au total 233 milliards de francs d’actifs à fin décembre 2018. Les produits totaux de Swiss Life Asset Managers ont augmenté de 6% l’an dernier, à 734 millions de francs. Les activités pour compte de tiers y ont contribué à hauteur de 413 millions de francs contre 389 millions de francs l’année précédente. Au niveau du groupe, tous les voyants sont également au vert. Swiss Life est ainsi parvenu l’an dernier à augmenter son bénéfice net de 7%, de 1013 à 1080 millions de francs. Le bénéfice d’exploitation corrigé a gagné 4% et s’est établi à 1553 millions de francs. Le résultat lié aux frais et commissions a enregistré une croissance de 8%, à 488 millions de francs contre 452 millions de francs précédemment. Dans les activités d’assurance, Swiss Life a pu augmenter les produits directs des placements à 4,4 milliards de francs contre 4,3 milliards de francs. Cela correspond à un rendement direct des placements de 2,9% contre 2,8% l’année précédente. Le rendement net des placements s’est établi fin 2018 à 3% contre 2,5% précédemment. « Les solides chiffres de l’exercice 2018 témoignent aussi de la clôture extrêmement réussie de notre programme d’entreprise “ Swiss Life 2018 ”. Nous avons pu réaliser tous les objectifs de notre programme, et même dépasser la plupart d’entre eux. Cela indique que nous établissons les bons axes stratégiques et que nous mettons en œuvre nos plans de manière systématique. Je suis très fier de ce que nos collaborateurs ont accompli une fois de plus. Ce succès est la meilleure condition pour maintenir Swiss Life sur la voie d’une croissance rentable durant les prochaines années», a commenté Patrick Frost, CEO du groupe Swiss Life, cité dans un communiqué. Pour ce qui concerne le dépassement des objectifs, Swiss Life souligne notamment que le résultat lié aux frais et commissions de 488 millions de francs se compare à un objectif affiché de 400 à 450 millions de francs. A l’origine de cette bonne performance, l’augmentation des revenus issus de frais et commission de 6% en monnaie locale, à 1615 millions de francs. Cette croissance s’explique par la contribution accrue des canaux de conseil propres à Swiss Life (+10%), mais aussi de Swiss Life Asset Managers (+6%). Compte tenu du développement très positif des activités, le conseil d’administration proposera aux actionnaires, lors de l’assemblée générale du 30 avril 2019, une augmentation du dividende à 16,50 francs par action (exercice précédent : 13,50 francs), dont 2,50 francs sous la forme d’une distribution exonérée de l’impôt anticipé à partir de la réserve issue d’apports de capital. Le taux de distribution s’élève ainsi à 51%. Tous les membres du conseil d’administration se portent candidats à leur réélection. Comme annoncé, Thomas Buess, actuel CFO du groupe, sera proposé aux actionnaires pour l’élection au conseil d’administration. EJ
La société de gestion Jupiter vient d'annoncer le départ de sa chief financial officer (CFO) Charlotte Jones. L'intéressée a informé le conseil d'administration de la société de sa volonté de partir afin de rejoindre l'assureur britannique RSA Insurance Group, où elle occupera également les fonctions de CFO.
Le parcours professionnel de Constance de Poncins, 49 ans et actuelle déléguée générale de l’association Agipi, pourrait se résumer par un mot : fidélité. Fidélité à un secteur, celui de l’assurance ; fidélité à une entreprise et fidélité à un état d’esprit : servir le bien commun.
Les frais de gestion pour les investisseurs institutionnels ne cessent de baisser, rapporte le quotidien Les Echos sur la base d’une enquête menée fin 2018 par le consultant Amadeis auprès de 25 sociétés de gestion (dont Amundi, Candriam, La Française AM, LBPAM, Natixis IM). L'étude d’Amadeis établit que pour la gestion d’un mandat institutionnel «actions euro», les frais de gestionnaires d’actifs oscillaient entre 0,18 % (frais médians pour des encours de 500 millions d’euros) et 0,53 % (pour 25 millions) en 2017. Les Echos précisent qu’en 2016, l'échelle de frais s'étendait de 0,23% à 0,60%. D’après la recherche d’Amadeis, les stratégies « taux euro » sont tombés à 0,10 % (frais médians) dans le cas des mandats de 800 millions d’euros (contre 0,12 % en 2016) et à 0,24 % (contre 0,30 % en 2016) pour les mandats de 50 millions d’euros. Frédéric Petiniot, directeur général d’Amadeis, explique que trois facteurs doivent être pris en compte dans la baisse des frais de gestion, à savoir la pression concurrentielle, le niveau très bas des taux et la concurrence de la gestion passive, dont Frédéric Petiniot dit que «seuls les plus gros investisseurs institutionnels y ont couramment recours».
La piste d’un impôt universel sur le revenu, proposée par la ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault dans une interview au Journal du dimanche, n’est pas à l'étude, a recadré le ministère de l’Economie et des Finances. «Les Français payent déjà l’impôt dès le premier euro avec la CSG (contribution sociale généralisée). Tous payent la TVA», rappelle-t-on à Bercy. La fiscalité est l’un des premiers sujets de mécontentement soulevés depuis trois mois par les «Gilets jaunes» et fait partie des thèmes au programme du «grand débat national».
A la tête de la mutuelle Garance (ancienne MNRA) depuis plus de 20 ans, Marie-Jeanne Amata est décédée brutalement ce 17 février. «C’est avec une immense tristesse que Serge Crouin, président, et les membres du conseil d’administration ainsi que l’ensemble des collaborateurs de la mutuelle ont appris le décès de Marie-Jeanne Amata, (...) à l'âge de 64 ans», nous apprend en effet Garance dans un communiqué de presse. Les obsèques se dérouleront le lundi 25 février à 13 h 30, au crématorium du Père Lachaise, avenue du Père Lachaise, 71 rue des Rondeaux, 75020 PARIS, salle de la Coupole. Marie-Jeanne Amata a été à l’initiative de nombreux projets de la mutuelle. La structuration du réseau, le passage réussi à Solvabilité II, le développement de la nouvelle identité de la mutuelle, la mise en place d’une démarche qualité puis d’une politique RSE ambitieuse ne sont que quelques-unes de ses réussites marquantes... jusqu'à annoncer il y a quelques jours lors de la journée de l’entreprise du 1er février le dépassement des objectifs fixés pour l’année écoulée avec une progression du chiffre d’affaires de 6%. Au-delà des beaux résultats, ce qui lui tenait le plus à cœur était de faire grandir et accompagner les forces vives de l’entreprise : ses collaborateurs. «Ma responsabilité est de porter l’entreprise au plus haut. L’entreprise et surtout l’avenir professionnel de chacun d’entre vous...sans votre adhésion collective et individuelle, sans votre participation créative, notre petite PME, ne pourrait se développer dans un secteur aussi concurrentiel que celui de l’assurance de personnes...», rappelait-elle le 1er février 2019 au Studio Gabriel. Attachée à un management transversal, elle avait placé cette journée sous le signe du dialogue et des échanges en invitant l’ensemble des collaborateurs à s’exprimer au travers de tables rondes revendiquant des échanges sans filtre. Une femme engagée Derrière une frêle silhouette, Marie-Jeanne Amata aimait être en prise directe avec tous les sujets de la mutuelle et en percevait immédiatement les enjeux. «A l'écoute de ses collègues, de ses collaborateurs, des partenaires de la mutuelle, elle devait sa réussite à sa grande capacité de travail, sa ténacité et son infaillible engagement pour la mutuelle», souligne Garance. Marie-Jeanne Amata a consacré la quasi-totalité de sa carrière à la protection sociale des artisans, que ce soit au sein des caisses AVA ou à la mutuelle. Et si la mutuelle, pour poursuivre son développement s’est ouverte à tous les publics, Marie-Jeanne Amata continuait à voir en l’artisanat un secteur d’excellence qui permet l’ascension social, ce qu’elle aimait à rappeler en illustrant l’objet de la Fondation Garance. Elle a notamment fait son cheval de bataille de la protection et la reconnaissance des conjointes dans l’artisanat et la santé des chefs d’entreprise du secteur. «Je savais pouvoir compter sur Marie-Jeanne Amata à tout instant, le monde de la mutualité perd une figure discrète mais marquante... Avec l’ensemble des élus, du comité de direction, des collaborateurs, nous poursuivrons le chemin qu’elle avait tracé. Elle a porté la mutuelle à un niveau d’excellence qui était conforme à ses exigences et militait pour une réussite collective. C’est sans elle à nos côtés, mais avec elle dans nos pensées et en hommage à Marie-Jeanne Amata que tous ensemble nous dépasserons ses objectifs pour Garance», exprime Serge Crouin, président du conseil d’administration de Garance. Un conseil d’administration extraordinaire s’est tenu ce jeudi 21 février à la mutuelle. L’un des points de l’ordre du jour a été consacré à la nomination d’un directeur général en intérim. AB.
Au terme d’une enquête réalisée par Neuflize Vie en 2018 montrant que 85 % des souscripteurs considèrent que les enjeux du développement durable doivent être intégrés à la gestion du fonds Hoche Retraite, la compagnie d’assurance du groupe ABN-AMRO a décidé d’implémenter une stratégie ISR sur ce fonds qui dispose d’un encours de 4,4 milliards d’euros, représentant plus de 87 % des fonds en euros chez Neuflize Vie. Pour mettre en place cette stratégie, Neuflize Vie a tout d’abord confié à Candriam, depuis le 1er juillet 2018, un mandat de gestion portant sur environ 75 % des actifs du fonds Hoche Retraite, et intégrant systématiquement des critères ISR. Dans le même temps, la compagnie met en place progressivement une gestion s’appuyant sur l’utilisation de critères ESG sur le périmètre non coté, dont les investissements en private equity ou en immobilier. «Cette approche ISR globale positionne Neuflize Vie parmi les assureurs leaders dans ce domaine et s’inscrit dans la stratégie du groupe ABN-AMRO visant à faire croître fortement ses encours d’actifs ISR», fait valoir la société dans un communiqué. Le taux de rendement 2018 du fonds Hoche Retraite, s’établit à 1,75%2 pour la clientèle privée, en progression de 0,15% par rapport à celui de l’année dernière. Pour la clientèle de personnes morales, le taux de rendement se situe cette année entre 1,60% et 1,70%. «Dans un environnement durable de taux bas, Neuflize Vie réussit à compenser la baisse des rendements obligataires par des revenus croissants sur ses allocations en immobilier et en private equity, expliquant cette progression de 0,15 %», a expliqué Arnaud de Dumast directeur de Neuflize Vie. Au 31 décembre 2018, Neuflize Vie gère plus de 10 Mds d’euros d’encours dont 51 % en unités de compte. AB.
Lars Dijkstra, directeur des investissements de Kempen Capital Management, nous précise le positionnement de sa société de gestion en matière d’investissement socialement responsable, basé sur la prise en compte de certains Objectifs de développement durable (ODD) définis par les Nations-Unies. Elle a trouvé également différents chemins pour faire pression sur les entreprises, grandes ou petites. Un entretien réalisé en amont de la Journée Nationale des Investisseurs 2018.
Le nouveau directeur des services de placements sera chargé de placer les produits de la vente de la filiale de l'Association médicale canadienne (AMC) dédiée aux services financiers.
Emmanuel Verdenet, 42 ans, a rejoint MIEL Mutuelle début février en tant que directeur général, à la suite de sa nomination par le conseil d’administration de la mutuelle. Il occupait jusqu’à ce jour le poste de directeur du fonds d’investissement innovation et start-up au sein du groupe de protection sociale paritaire et mutualiste Malakoff Médéric Humanis. Diplômé de l’Ecole Nationale d’Assurances en 2002, il a réalisé toute sa carrière professionnelle au sein du groupe Malakoff Médéric Humanis. Il fait ses premières armes en tant que manager commercial à Saint-Etienne (42) avant d’exercer les fonctions de délégué régional pendant 4 ans à Lyon. Il devient ensuite directeur du développement des services afin de déployer une offre de services autour de la prévention en matière de santé au travail, de l’innovation et de la transformation digitale. Huit ans plus tard, il devient directeur du fonds d’investissement innovation et start-up. « C’est avec grand plaisir que je retrouve la ville où j’ai débuté ma carrière professionnelle et c’est un nouveau challenge qui s’ouvre pour moi. Je vais mettre à profit mon expérience pour permettre à MIEL Mutuelle de rejoindre le groupe Malakoff Médéric Humanis avec sérénité tout en continuant son développement pour maintenir son autonomie », déclare-t-il. Membre du groupe APICIL depuis 2014, MIEL Mutuelle change de cap et rejoindra prochainement le groupe Malakoff Médéric Humanis comme l’ont décidé les délégués à l’Assemblée générale du 19 décembre dernier. Avec une expérience de plus de 110 ans, MIEL Mutuelle est spécialisée en assurance et gestion de produits complémentaire santé et s’adresse à toutes les entreprises. MIEL Mutuelle couvre, au 31 décembre 2017, plus de 108 000 affiliés pour un chiffre d’affaires de 105.453 euros.
Ÿnsect, entreprise française innovante spécialisée dans l’élevage d’insectes et leur transformation en ingrédients destinés aux marchés de l’alimentation animale (animaux domestiques et poissons) et des engrais organiques signe le plus important tour de table sur le marché mondial des protéines alternatives. Les investisseurs historiques d’Ÿnsect (le fonds Ecotechnologies géré par Bpifrance, Quadia, Demeter et Vis Vires New Protein Ventures), rejoints par le fonds Large Venture de Bpifrance, le Crédit Agricole Brie Picardie et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France, ainsi qu’Astanor Ventures, IdInvest Partners, Picardie Investissement, Talis Capital (UK), Finasucre et Compagnie du Bois Sauvage (Belgique), Happiness Capital (Hong Kong) et un family office singapourien participent à la levée de fonds de 125 millions de dollars (110 millions d’euros). Ce nouveau tour de table qui porte à 175 millions de dollars les fonds déjà levés depuis la création de l’entreprise il y a 7 ans, va permettre à Ÿnsect d’accélérer son développement avec la construction d’Ÿnfarm, son nouveau site de production, à Poulainville (Hauts-de-France). La mission d’Ÿnsect est d’utiliser les qualités naturelles des insectes à grande échelle pour participer à la création d’une filière agroalimentaire durable et répondre à la demande mondiale croissante de consommation de protéines. Le marché mondial de la nourriture animale est en croissance rapide et estimé à 500 milliards de dollars, alors que le marché des fertilisants représente environ 200 milliards de dollars. Ÿnsect dispose d’un carnet de commandes de 70 millions de dollars de chiffre d’affaires sur les quatre prochaines années. TV
A fin 2018, le Groupe a dépassé son objectif de 3Md€ d’encours en investissements verts (green bonds, infrastructures, private equity), annonce le groupe lors de la présentation de ses résultats annuels. L’objectif de réalisation de 5Md€ de nouveaux investissements en faveur de la TEE sur la période 2018-2021 est réalisé à 61% et a permis d’atteindre un encours de plus de 10Md€ à fin 2018. «CNP Assurances a poursuivi son engagement en faveur de la transition énergétique et écologique (TEE) et est en bonne voie pour atteindre ses objectifs à horizon 2021", indique-t-il. L’objectif de réduction de l’empreinte carbone du portefeuille actions à 0,25 teqCO/K€ investi à fin 2021 est atteint à 91%, à 0,27 teqCO/K€ investi.
Allianz appuie sur l’accélérateur pour investir dans les start-up digitales. Allianz X, son fonds interne dédié au digital, voit sa capacité d’investissement augmenter à 1 milliard d’euros contre 430 millions lors de sa création en 2016. A ce jour, Allianz X a réalisé plus de 15 investissements directs dont 96,6 millions d’euros dans le micro-assureur BIMA sur téléphone mobile à destination des pays émergents ou encore 30 millions d’euros dans C2FO, plateforme d’optimisation de fonds de roulement, située à Kansas City. Allianz X cherche à développer des partenariats stratégiques avec les start-up financées. Ainsi, Allianz Ghana a créé un produit d’assurance à destination des clients de BIMA. Euler Hermès, assureur-crédit d’Allianz, a travaillé avec la plateforme C2FO pour créer un produit d’assurance crédit à facture unique. Allianz X se félicite de ces partenariats et investissements fructueux. « Depuis notre changement de stratégie, nous avons construit un excellent portefeuille dans lequel de nombreuses sociétés ont déjà développé des partenariats à succès avec les business units d’Allianz », déclare le Dr. Nazim Cetin, directeur général d’Allianz X, cité dans un communiqué. « Nous sommes très heureux des progrès réalisés par Allianz X jusqu'à présent et nous nous engageons à investir davantage dans le dévelop-pement de la prochaine génération d’entreprises digitales en croissance liées au cœur de l’activité d’Allianz », ajoute Iván de la Sota, le directeur de la transformation des activités d’Allianz SE. TV
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a annoncé ce 20 février un investissement dans Allied Universal (la Compagnie), le spécialiste nord-américain des services de sécurité, aux côtés de l’équipe de direction de l’entreprise, de Warburg Pincus et de Wendel, ses partenaires financiers actuels. La transaction évalue Allied Universal à plus de 7 milliards de dollars US. Cet investissement de la Caisse soutient la stratégie de croissance à long terme du plus important fournisseur de services intégrés de personnel de sécurité en Amérique du Nord. Une partie de l’investissement de la Caisse consistera en un engagement de capital primaire d’environ 400 millions de dollars qui sera utilisé par la Compagnie pour poursuivre sa stratégie de croissance et réaliser des acquisitions d’entreprises attrayantes. La Compagnie compte plus de 210 000 employés répartis parmi plus de 38 000 sites clients, est le plus important fournisseur de solutions de sécurité en Amérique du Nord, et celui qui connaît la plus forte croissance. EJ.
Le groupe Sham, groupe mutualiste spécialiste de la responsabilité civile médicale, change de nom et devient Relyens. Ce changement d’identité accompagne son plan stratégique 2021. « Avec Relyens, nous entamons une nouvelle dynamique dans la vie du groupe avec un projet ambitieux pour consolider nos positions en Europe avec un portefeuille d’activités diversifiées et nous affirmer comme un groupe européen de référence en assurance et management des risques », indique Dominique Godet, directeur général du groupe. Relyens compte aujourd’hui 1.000 collaborateurs répartis dans 4 pays (France, Espagne, Italie, Allemagne), 32.000 clients et sociétaires et 900.000 personnes couvertes. Le groupe construit une approche européenne du risque médical en développant ses activités en Italie, Espagne et Allemagne, prenant la position de premier assureur du risque médical en Espagne et en Italie du Nord. Le groupe a collecté 850 M€ de primes pour 463 M€ de chiffre d’affaires en 2018. Le groupe conserve cependant la marque Sham intervenant auprès des acteurs de la santé en étant opérateur de responsabilité civile médicale. TV
Philippe Desfossés a quitté en fin d'année 2018 l’Erafp, Établissement de retraite additionnelle de la fonction publique, après dix années passées en tant que directeur. Il revient sur le bilan du seul fonds de pension en France, évoquant ses motifs de satisfaction sur l'ISR, la soutenabilité et l'équité du régime, mais aussi ses regrets.
Alors qu’il a confirmé ce matin la fermeture en 2021 de son unique usine britannique, à Swindon, Honda a précisé, comme l’indiquait hier soir le député de la circonscription Justin Tomlison, que cette décision est liée aux bouleversements que connaît le secteur, et non pas au Brexit - qui doit intervenir le 29 mars. La production, actuellement à hauteur de 160.000 véhicules par an, s’arrêtera à la fin du cycle actuel, qui concerne les modèles Civic et CV-R. «Cette proposition [sic] intervient alors que Honda renforce son engagement en faveur des voitures électriques, en réponse aux évolutions sans précédent qui animent l’industrie automobile mondiale. Les défis importants qu’impose l'électrification va conduire Honda à revoir ses activités de fabrication à travers le monde et à concentrer son activité dans des zones où il s’attend à avoir des volumes de production importants», indique le constructeur japonais dans son communiqué.
Le Fonds de Garantie qui réunit le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de dommages (FGAO) et le Fonds de Garantie des victimes des actes de Terrorisme et d’autres Infractions (FGTI) est en pleine transformation pour mieux répondre à ses missions mais aussi pour se positionner comme un investisseur de long terme de référence. Des nouveaux mandats de gestion devraient notamment être lancés par voie d’appels d’offres publics et comporter une approche ISR.
Le nouveau directeur financier du Fonds de Garantie a multiplié les expériences de direction dans la finance et l'audit. Mais aussi dans sa vie personnelle, dans l'écriture d'un roman historique, des activités sportives et des voyages. Ce curieux, à l'esprit d'architecte, aime autant construire des modèles ALM que comprendre des hiéroglyphes.
Standard Life Aberdeen se renforce en Asie en acquérant une société de gestion immobilière locale, Orion Partners, représentant un encours de 900 millions de dollars, rapporte le Financial Times fund management. Cela intervient plusieurs jours après que le japonais Mitsubishi UFJ Trust and Banking Corporation, son principal actionnaire, a vendu l’intégralité de sa participation dans la société écossaise. Cette cession signifie que SLA a perdu deux de ses principaux actionnaires en moins d’un an, suite à la décision de Lloyds Banking Group de vendre sa participation l’été dernier. Mitsubishi et Llods représentaient près d’un tiers du capital d’Aberdeen Asset Managemnet au moment de sa fusion avec Standard Life ne 2017. SLA souligne que son accord de distribution avec Mitsubishi reste intact. Orion, sa nouvelle acquisition, a des bureaux à Hong Kong, Tokyo, Séoul et Singapour.
Joachim Azan, président fondateur de Novaxia, met en lumière les différents projets liés au Grand Paris. Il explique comment les investisseurs peuvent satisfaire leur appétit pour des actifs attractifs en termes de rentabilité mais aussi d’impact positif au niveau environnemental et social.
L'économie japonaise a affiché au quatrième trimestre 2018 une croissance de son PIB de 1,4% en rythme annualisé, conforme aux attentes du consensus, et de 0,3% par rapport au troisième trimestre 2018. Cette croissance intervient à la suite d’une contraction de 2,6% du PIB au cours du trimestre précédent, selon les statistiques officielles publiées jeudi. La demande intérieure a apporté une contribution positive de 0,6 point à la croissance trimestrielle japonaise, alors que le commerce lui a retiré 0,3 point et la variation des stocks 0,2 point.
Avec le rapprochement entre AG2R La Mondiale et Matmut effectif depuis le 1er janvier 2019, la possibilité de souscription de certificats mutualistes est désormais étendue à tous les assurés de la Matmut.
Axa a annoncé la finalisation de la cession de ses entités d’assurance dommages (AXA Insurance) et d’assurance vie, épargne, retraite (AXA Insurance Life) en Ukraine à Fairfax Financial Holdings Limited. Le groupe avait annoncé en octobre dernier vouloir quitter le marché ukrainien. Le montant de l’opération n’a pas été précisé.
Le groupe Generali, qui était exposé à près de 2 milliards d’euros au secteur du charbon début 2018 a réduit son exposition de 310M€ à fin septembre 2018, révèlent deux dirigeants du groupe dans une interview accordée à Next Finance. De ce fait, Generali estime être aligné avec la Trajectoire 2°C sur le secteur du charbon. L’impact de cette stratégie de décarbonation sera par ailleurs mesuré dans le temps au travers de l’empreinte carbone, calculée depuis deux ans par un prestataire externe pour les portefeuilles actions et obligations de Generali France. «Nous prévoyons d’élargir cette mesure à nos actifs immobiliers en 2019", prévoit toutefois Bruno Servant, directeur des investissements de la compagnie. Côté projets, Generali France compte aller vers «plus d’actifs verts, moins de titres carbonés» et «plus d’infrastructures», annonce Bruno Servant. L’assureur va également poursuivre ses investissements en green bonds : «Pour la France nous avons investi plus de 240M€ en 2018, pour un encours obligataire de 620M€. Pour le groupe cela représente sur 2018 un investissement net de 1,2Md€ en green bonds et 200M€ en dette infrastructure, avec un objectif de 3,5Mds€ à fin 2020 et 4,5Mds€ à fin 2021", poursuit le responsable.
Cost management is a priority at DWS, now more than ever. The asset management affiliate of Deutsche Bank intends to show a lot of discipline in this area, Citywire reports, based on statements by Asoka Wöhrmann, CEO of DWS, in an interview in the newspaper Handelsblatt. Wöhrmann confirms that the targets stated at the DWS IPO remain valid, including a reduction of the cost/income ratio to less than 65%. “These margins vary within a market cycle. And when margins fall, you need to be more ambitious about costs,” the head says. If opportunities to improve efficiency should present themselves, the CEO says there may be outsourcing of administration of all active funds, but he adds that the path of outsourcing is littered with those who took it errantly. The growing needs of clients and employees need to be taken into account, and clients and products must be treated with flexibility, he says.
Ivanhoé Cambridge, la filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec, nourrit de fortes ambitions en Europe où elle compte doubler ses investissements de 8 à 16 milliards d’euros d’ici trois à cinq ans. La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont ses marchés clés. Le groupe s'intéresse particulièrement au Grand Paris où elle compte notamment investir plus de 750M€ dans un nouveau fonds immobilier vert.
Après un parcours sans faute dans la gestion immobilière, Karim Habra a rejoint Ivanhoé Cambridge en juillet 2018, en tant que directeur Europe. Ayant autant le goût du terrain que celui des chiffres, ce globe trotter d'origine libanaise, a réalisé ses études en France avant de partir 15 ans dans divers pays d'Europe centrale et de partager son temps entre l'Europe, le Canada et ses multiples passions.