Le Comité national Sepa, qui s’est réuni le 6 décembre pour faire le point sur l'état d’avancement de la migration à Sepa en France, sonne une nouvelle fois l’alerte. Alors que le nouveau cadre doit entrer en vigueur le 1er février 2014, à ce jour, seuls 66,5% des virements et 9,7% des prélèvements échangés sur les systèmes de paiement sont au format SEPA. «(...) Le Comité national s’alarme que de nombreux acteurs économiques français, notamment parmi les PME, les TPE et les associations, ne sont toujours pas prêts et encourent ainsi le risque de voir leurs paiements bloqués», souligne-t-il hier dans un communiqué. Pour les entreprises et administrations qui utilisent ce moyen de paiement, le Comité note que les conditions d’exécution de leurs ordres sont satisfaisantes et constate également un taux de rejet plus faible que lorsque les moyens de paiement au format national sont utilisés.