Bruno Le Maire a lancé hier un appel à la mobilisation des Européens pour conclure un accord d’ici la fin de l’année sur la taxation des géants du numérique tels que Google, Amazon, Facebook et Apple (Gafa), alors que plusieurs Etats membres de l’Union sont encore réticents vis-à -vis d’un projet qui requiert l’unanimité. La France, à l’origine du projet de taxation, souhaite qu’un accord soit trouvé d’ici la fin de la présidence autrichienne de l’Union, si possible lors du sommet des ministres des Finances du 2 novembre, et avant les élections européennes de mai 2019. Ce projet prévoit une taxe transitoire de 3% sur le chiffre d’affaires des entreprises du numérique au chiffre d’affaires annuel supérieur à 750 millions d’euros au niveau mondial.
Les deux groupes britanniques ont signé un double accord qui renforce le poids de Schroders dans l’asset management et celui de Lloyds dans la gestion privée.
Engagement actionnarial, exclusion, vote, lobbying institutionnel... Dans le cadre de sa participation aux Couronnes Instit Invest, Matthias Seewald, directeur des investissements d'Allianz France détaille les actions de la compagnie d'assurance en matière de prise en compte des critères ESG. L'occasion également de faire un état des lieux sur la position de l'institution en matière d'impact investing.
L’Asset Owners Disclosure Project (AODP) révèle que seulement 13% de l'épargne gérée collectivement par les 100 plus grands fonds de pension publics du monde fait l’objet d’une évaluation officielle de son exposition aux risques liés au climat. Par conséquent, quelque 9 800 milliards de dollars (8 600 milliards d’euros) sont non protégés des chocs économiques du réchauffement climatique. «Compte tenu de la pertinence financière des risques et opportunités liés au climat, comme indiqué clairement dans la récente alerte au climat des scientifiques des Nations Unies, cela expose près de 90% des actifs gérés pour le compte de millions d'épargnants dans le monde à des pertes potentielles à long terme», souligne l’AODP. Selon l’ONG, membre de l’organisation d’investissement responsable ShareAction, les fonds de pension sont les investisseurs les plus conscients des risques associés aux investissements dans les combustibles fossiles. Cependant, cette prise de conscience ne semble pas encore s'être traduite en action, puisque 85% des fonds n’ont toujours pas de politique formelle d’exclusion du charbon thermique. Parmi les engagements formels pris par les fonds de pension, ceux liés aux combustibles fossiles sont parmi les moins populaires, contrairement à l’engagement dans les entreprises,qui occupe la premier place des engagements. Un engagement insuffisant Il a été constaté que 50% des fonds de pension s’engageaient sous différentes formes avec des entreprises dont l’activité était fortement liée au carbone. Cependant, malgré la reconnaissance du risque réglementaire et de transition que représentent les investissements dans les énergies fossiles, ces efforts se concentrent principalement sur l’amélioration de la divulgation, plutôt que sur l’action. En outre, les résultats indiquent un «écart d’escalade», avec seulement une minorité de fonds de pension (18%) renforçant leurs engagements en cas d'échec, par exemple en utilisant des votes lors des assemblées générale, en coparentant des résolutions clés sur le climat ou en fixant des objectifs limités dans le temps . Avec près de 200 pays ayant ratifié l’Accord de Paris, 10% seulement des plus grandes caisses de retraite publiques se sont officiellement engagées à aligner leurs portefeuilles sur les objectifs de l’Accord de Paris, y compris l’AP7 suédois et le Varma finlandais. 25% des fonds ont développé diverses formes de politiques officielles liées au climat, tandis que 65% d’entre eux n’ont pas de politique, ni une politique ESG ou d’investissement responsable qui ne contient aucune référence spécifique au changement climatique. «Il est encourageant de constater que près d’un cinquième des fonds de pension réalisent déjà une analyse de scénario climatique dans leurs portefeuilles d’investissement, devançant les recommandations de la TCFD publiées l’année dernière, et 10% supplémentaires réfléchissent à mettre en oeuvre leur approche», note l’AODP. Le groupe d’investissement responsable a récemment publié un classement mondial de ces fonds de pension publics sur leurs performances climatiques globales et a constaté que les fonds européens menaient le peloton tandis que trois fonds britanniques obtenaient des résultats décevants. AB.
Le fonds d’investissement public saoudien (PIF) a acheté des actions par le biais d’institutions locales, pour empêcher un krach de la Bourse de Riyad, ont indiqué à Reuters des sources au fait de la situation. Les investisseurs étrangers ont vendu 1,07 milliard d’actions saoudiennes la semaine dernière, soit l’un des plus importants mouvements vendeurs depuis que le marché boursier local s’est ouvert aux achats directs de non-résidents en 2015.
Schroders, le deuxième gestionnaire d’actifs britannique, et Lloyds Banking Group, la première banque des particuliers au Royaume-Uni, ont annoncé cet après-midi un double accord commercial et capitalistique. Il prévoit la création d’une coentreprise de gestion de fortune et le transfert à Schroders d’un mandat de 80 milliards de livres (90 milliards d’euros) d’actifs géré jusqu’à maintenant par Standard Life Aberdeen pour le compte de Lloyds Banking Group.
Carmignac a annoncé ce matin l’enregistrement du fonds Carmignac Portfolio Patrimoine Europe qui vient élargir son offre de produits destinés aux épargnants de long terme. Ce nouveau compartiment de la Sicav luxembourgeoise Carmignac Portfolio «s’appuie sur la philosophie d’investissement flexible, multi-actifs et décorrélée des indicateurs de référence, commune aux fonds de la gamme Patrimoine», précise le communiqué de la société de gestion.
Axa Investment Managers (IM) va mettre en place un plan de départs volontaires (PDV) après avoir obtenu hier l’accord de la CFDT, syndicat majoritaire au sein de la société de gestion, a appris L’Agefi de sources concordantes. «La CFDT a fait part de son intention de signer, confirme une porte-parole d’Axa IM. Les négociations en comité d’entreprise se termineront ce jeudi».
BlackRock a l’intention de devenir un leader mondial dans l’investissement durable, a indiqué son patron Larry Fink, alors que le groupe a lancé une gamme d’ETF aux Etats-Unis et en Europe qui intègrent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. « L’investissement durable sera une composante cœur de la manière dont chacun investit à l’avenir », a déclaré le président directeur général de BlackRock dans une interview au FT. « Nous n’en sommes qu’au début ». Larry Fink estime que les actifs dans les ETF intégrant ces facteurs ESG vont croître de 25 milliards de dollars à plus de 400 milliards en 10 ans. BlackRock détient actuellement près de 25 % de ce segment de marché avec 7 milliards de dollars d’actifs.
Chez BlackRock, l’heure est venue de s’intéresser sérieusement aux grands pays d’Europe continentale, tels que la France, l’Italie et l’Allemagne, écrit le quotidien Les Echos. « En France, en Allemagne et en Italie, la part de marché de BlackRock est relativement faible, note Jean-François Cirelli, président de BlackRock France, Belgique et Luxembourg, cité par le quotidien économique. Or ces pays sont des bassins d’épargne importants, principalement orientés vers les produits sans risque » Pour accélérer son développement sur ces marchés, les équipes ont été étoffées : ces cinq dernières années, les effectifs ont doublé en Allemagne, en Suisse, en Italie et en France. Larry Fink a par ailleurs développé des relations privilégiées avec les dirigeants européens, a l’image d’Emmanuel Macron qu’il a rencontré à plusieurs reprises. Les chiffres sont là. L’encours de dette française détenue par BlackRock a atteint 32 milliards de dollars en août 2018, un montant qui a plus que doublé en un an. Le géant américain est également exposé à hauteur de 98 milliards de dollars aux actions françaises et l’un des principaux actionnaires du CAC40. La création d’une société de gestion à Paris, cet automne, constitue à cet égard une étape essentielle. « L’échéance du Brexit a joué un rôle d’accélérateur, explique Jean-François Cirelli. Il y a eu une prise de conscience : le développement européen de BlackRock ne se fera pas à partir de Londres. » Désormais, « Paris devient le hub de BlackRock en Europe pour l’investissement alternatif, comme l’Irlande héberge l’une des plates-formes d’investissement de BlackRock pour les gestions indicielles et quantitatives », illustre Jean-François Cirelli.
Le groupe britannique Alliance Trust a annoncé, ce 20 octobre, la signature d’un accord en vue de la cession de sa filiale Alliance Trust Savings à Interactive Investor, la deuxième plus grande plateforme d’investissement au Royaume-Uni. Le montant de l’opération s’élève à 40 millions de livres, indique Alliance Trust dans un communiqué. Interactive Investor reprendra également l’immeuble d’Alliance Trust Savings basé à Dundee, en Ecosse, où est installée la société. Le nouvel ensemble affichera, à terme, 35 milliards de livres d’actifs sous gestion et sous administration. Il totalisera également 400.000 clients.
Investec Asset Management (Investec AM) vient de recruter Nidhi Mahurkar en qualité de directrice d’investissement au sein de son équipe dédiée aux actions des marchés émergents, rapporte Citywire Selector. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, l’intéressée se concentrera plus particulièrement sur les offres axées sur l’Asie, la Chine et les pays émergents et elle officiera au sein de l’équipe d’investissement 4Factor Equity d’Investec AM. Dans ce cadre, elle sera rattachée à Greg Kuhnert, gérant de portefeuille en charge des stratégies Investec All China et Asian Equity.Nidhi Mahurkar rejoint Investec AM quatre ans après avoir quitté Pictet Asset Management où elle a officié pendant 13 ans et a joué un rôle majeur dans le développement de l’expertise sur les actions asiatiques et marchés émergents. Au sein de Pictet AM, elle a notamment officié en qualité de co-responsable des actions pour les marchés émergents à l’échelle mondiale et de responsable de l’Asie hors Japon.
AXA Investment Managers a annoncé ce 22 octobre le regroupement de ses différentes équipes basées Londres au sein d’un même bâtiment en cours de construction, la tour Twentytwo (22 Bishopsgate), probablement dans le courant du premier semestre 2020. «C’est un déménagement très excitant pour notre personnel de Londres, un centre d’investissement crucial pour les clients d’AXA IM dans le monde. Le déménagement permettra de rassembler nos équipes basées à Londres sous un même toit, ce qui permettra d’améliorer et d’actualiser les outils technologiques qui accompagnent nos collaborateurs tout en vivant et respirant notre philosophie d’investissement responsable compte tenu des caractéristiques durable de l’immeuble», a commenté Andreas Rossi, directeur général d’AXA Investment Managers, cité dans un communiqué.Les équipes londoniennes se trouvent actuellement au 7 Newgate Street et au 155 Bishopsgate. La tour Twentywo, qui développe sur 62 étages plus de 9.000 mètres carrés de différentes surfaces, pourra accueillir jusqu'à 12.000 occupants et visiteurs. Elle affiche les plus hauts standards en termes de technologies et de certification durable. Cet immeuble sera notamment le premier au Royaume-Uni à mettre en oeuvre le Delos Well Building Standard, expérimenté par Delos et administré par la société d’utilité publique International Well Building Institute (IWBI), et qui a été certifié par une tierce partie grâce à la collaboration entre IWBI et Green Business Certification Inc, l’organisme de certification du système de notation des bâtiments vers LEED (Leadership in Energy and Environmental Design).
BNP Paribas Asset Management vient de nommer Adam Kanzer au poste nouvellement créé de responsable Corporate Governance pour la zone Amériques au sein du Sustainability Centre. Basé à New York, Adam a rejoint BNPP AM le 19 octobre et est rattaché à Helena Viñes Fiestas, global head of sustainability research and policy.Adam Kanzer était précédemment managing director of corporate engagement au sein de Domini Impact Investments, à New York. Il a débuté sa carrière comme Litigation Associate au cabinet d’avocats Cahill, Gordon & Reindel à New York. Dans ses nouvelles fonctions, Adam Kanzer pilotera les activités de corporate governance et d’engagement auprès des entreprises. Ces activités comprennent notamment l’identification des grands enjeux liés à la gouvernance d’entreprise, l’engagement et le dialogue avec les entreprises, ainsi que le travail conjoint avec les instances de décision sur les questions clés liées à la finance et à l’investissement durables.
Un engin explosif a été retrouvé lundi dans une boîte aux lettres au domicile du milliardaire George Soros à Katonah, dans l’Etat de New York, rapporte le New York Times. «Un employé de la résidence a ouvert un colis qui s’est avéré être un engin explosif», dit un policier, cité par la quotidien new yorkais.L’employé a déposé le colis dans une zone forestière et a appelé la police. Les démineurs sont arrivés et l’ont fait explosé, indique le journal, précisant que George Soros n'était pas à son domicile. George Soros, né en Hongrie, a fait fortune en gérant un hedge fund et est à présent un philanthrope et un activiste politique à plein temps. Il fait souvent des dons à des candidats démocrates et à des causes progressistes et a versé au moins 18 milliards de dollars à ses fondations Open Society pour promouvoir la démocratie et les droits de l’homme dans le monde.Son activisme a fait de lui une cible pour les groupes conservateurs et il est régulièrement l’objet de diffamations antisémites. Roseanne Barr l’a traité de nazi dans une tempête de tweet et, ce mois-ci, le représentant Matt Gaetz, républicain de Floride, a faussement spéculé sur le fait que M. Soros avait financé une caravane de migrants se dirigeant vers le Mexique.
La société de gestion norvégienne Skagen souhaite développer ses activités en Allemagne avec la nomination de Josef Scarfone en qualité de managing director, selon un communiqué publié ce 22 octobre. Dans ses nouvelles fonctions, l’intéressé doit développer les activités de Skagen Funds ainsi que les solutions et produits associés de Storebrand Funds auprès des clientèles institutionnelle et wholesale. Josef Scarfone compte notamment surfer la demande croissante des investisseurs allemands pour des solutions ESG, Skagen et Storebrand Funds, Skagen et Storebrand Funds ayant plus de 20 ans d’expérience dans ce domaine.Avant de rejoindre Skagen, Josef Scarfone était depuis 2014 chez Lazard Asset Management, responsable, en tant que patron de la distribution externe, des activités wholesale en Allemagne et en Autriche. Auparavant, il a dirigé pendant une bonne dizaine d’années la distribution wholesale de Frankfurt Trust Investment.
Le groupe franco-allemand Oddo BHF va céder Oddo Seydler Bank à la société d’investissement Obotritia Capital, basée à Potsdam, rapporte le site spécialisé Das Investment. La nouvelle entité, dénommée Seydler Bank, sera détenue à hauteur de 25% par l’actuel patron de la banque, René Parmantier. La banque spécialisée dans les services financiers aux PME était à vendre depuis un peu plus d’un an ( NewsManagers du 11 août 2017).Créée en 2014, Obotritia investit dans des sociétés cotées en Bourse et dans des entreprises privées. Son portefeuille comprend de l’immobilier, du venture capital et des sociétés de services financiers.
Le gestionnaire d’actifs espagnol Renta 4 Gestora, filiale du groupe bancaire Renta 4 Banco, a recruté Paula Sampedro en qualité d’analyste « buy-side », rapporte le site spécialisé Funds People. L’intéressé sera plus particulièrement en charge des obligations et autres titres à revenu fixe. Paula Sampedro compte 20 ans d’expérience professionnelle. Elle a effectué l’essentiel de sa carrière au sein de la société Link Securities, où elle officiait depuis plus de 18 ans en tant qu’analyste actions senior, spécialisée sur les petites et moyennes capitalisations espagnoles.
Le gestionnaire d’actifs américain BlackRock a nommé Ivan Pascual au poste de responsable commercial pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA) pour l’activité ETF de iShares et de fonds indiciels, rapporte le site Funds People. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, l’intéressé sera en charge de tous les canaux de distribution – particuliers, institutionnels et distributeurs – pour l’ensemble de la région EMEA. Il sera basé à Londres. Au cours des quatre dernières années, Ivan Pascual a été responsable de la distribution pour l’Amérique latine et la péninsule ibérique de BlackRock.
La société de gestion espagnole Dunas Capital prépare le lancement de son premier fonds de capital-risque, baptisé Rainforest Dunas Iberia, rapporte le site Cinco Dias. Il s’agit du premier fonds de fonds espagnol dont l’univers d’investissement se limite aux marchés espagnol et portugais. L’objectif de Dunas Capital est de lever environ 100 millions d’euros, selon des sources proches du dossier citées par Cinco Dias. Le nouveau véhicule sera lancé via Inverseguros Gestion, société acquise par Dunas Capital en 2016.
Dans notre revue de presse de vendredi, une erreur s’est glissée dans l’article intitulé «Julius Baer veut changer de braquet en Russie» et repris du site suisse finews. Il fallait bien lire dans le corps du texte qu’il s’agissait de Julius Baer et non pas de Pictet. Nous présentons toutes nos excuses au groupe Pictet.L’article correct est le suivant: La banque privée suisse Julius Baer souhaite se développer sur le marché russe, rapporte le site spécialisé finews. Julius Baer envisage ainsi de transformer son bureau de représentation en une société de conseil en gestion de fortune. Le groupe espère obtenir le feu vert des autorités de tutelle d’ici à la fin de l’année, précise-t-on. Cette montée en grade permettrait à Julius Baer de servir plus facilement la clientèle russe sur place.Seul petit problème que Julius Baer estime toutefois avoir réglé. Le patron du bureau de Moscou a fait la une de la presse locale pour son implication dans un trafic d’armes. Suspendu de ses fonctions en avril dernier, l’intéressé a depuis été remercié. Julius Baer n’a pas pour autant enterré ses projets de développement sur le marché russe...
Très mauvais trimestre pour le suisse GAM. La liquidation des stratégies ARBF (absolute return bond fund) a lourdement pesé sur les résultats du troisième trimestre. Les actifs sous gestion du groupe ont ainsi chuté à 146,1 milliards de francs suisses au 30 septembre 2018 contre 163,8 milliards de francs à fin juin 2018, a annoncé ce matin la société de gestion. La liquidation des stratégies ARBF a contribué à cette baisse de 17,7 milliards de francs d’un trimestre sur l’autre pour un montant de 10,8 milliards de francs, précise un communiqué.Dans le détail, le pôle «Investment Management», qui regroupe les fonds maison, affiche des sorties nettes de 5,3 milliards de francs suisses au troisième trimestre dans les fonds autres que les stratégies ARBF ainsi qu’un impact marché négatif de 1,5 milliard de francs, qui viennent s’ajouter à la liquidation des stratégies ARBF. Résultat, les actifs sous gestion dupôle chutent à 66,8 milliards de francs à fin septembre contre 84,4 milliards de francs trois mois plus tôt. Le communiqué relève que le mouvement de décollecte s’est ralenti au mois d’octobre.Parallèlement, la division «Private Labelling», spécialisée dans les produits en marque blanche, a réalisé une collecte nette de 0,4 milliard de francs alors que la bonne tenue des marchés a été effacée par des mouvements négatifs sur les devises. Les actifs sous gestion sont demeurés stables à 79,3 milliards de francs à fin septembre contre 79,4 milliards de francs trois mois plus tôt.
Vontobel, qui annonçait en fin de semaine dernière l’acquisition du portefeuille de clients privés internationaux de Lombard domiciliés aux Etats-Unis, veut accélérer son développement outre-Atlantique. L’activité de Vontobel Swiss Wealth Advisors (VSWA), détenue à 100% par le groupe suisse et qui couvre la clientèle nord-américaine, est déjà rentable mais cette acquisition devrait permettre d’accélérer le rythme de croissance des activités. Dans un entretien au site spécialisé finews, Patrice Humbel, responsable de VSWA depuis mars dernier, indique que l’objectif est de porter les encours de la gestion de fortune en Amérique du Nord à 5 milliards de francs d’ici à 2020, contre environ 3 milliards actuellement.
L’assureur italien Generali a conclu avec le groupe allemand Union Asset Management Holding AG un accord portant sur l’acquisition d’une participation de 100% dans la société de gestion d’actifs polonaise Union Investment TFI S.A. La transaction est soumise à l’approbation des autorités de régulation. Union Investment TFI revendique la sixième place par la taille des sociétés de gestion en Pologne avec 3,3 milliards d’euros d’actifs sous gestion, pour 135.000 clients particuliers et 550 clients institutionnels. Generali est implantée depuis 1998 en Pologne et y compte 1.300 salariés."Outre notre stratégie multiboutique pour l’Europe annoncée en mai 2017, nous cherchons à tirer parti des possibilités de croissance de l’Europe centrale et orientale, en particulier en Pologne, le plus grand marché de la région ”, commente dans un communiqué Timothy Ryan, CEO de Generali Asset Management."Nous partageons la vision stratégique de notre groupe. La région Autriche, CEE et Russie avance avec le développement d’activités associant des lignes d’assurance et de gestion d’actifs. Nous avons déjà vu ce processus en Slovénie. Nous apportons tout notre soutien au développement de cette opportunité d’affaires stratégique unique en Pologne. La société sera supervisée par notre bureau régional à Prague dans le cadre de la ligne de gestion d’actifs. Grâce à la contribution de l’équipe actuelle de la société, rien de significatif ne changera pour ses clients. À l’avenir, nous allons combiner les compétences et le savoir-faire du groupe Generali et de la société pour proposer à ses clients et partenaires commerciaux des produits et services d’assurance et financiers de la meilleure qualité qui soit. ", ajoute Luciano Cirinà, Austria, CEE & Russia Regional Officer et CEO de Generali CEE Holding B.V.
Dans un entretien à Affari & Finanza, le supplément économique et financier de la Repubblica, Yves Perrier, le directeur général d’Amundi, affirme avoir confiance en l’Italie. Il pense que Rome n’abandonnera pas l’euro et il voit Milan croître comme centre financier européen, dans le sillage du Brexit. Aujourd’hui, la capitale lombarde est déjà pour Amundi l’un des principaux centres de gestion du groupe avec Paris, Boston, Londres, Tokyo et Dublin.
Citibank Private Bank s’apprête à s’installer à Milan, rapporte Bluerating, citant des indiscrétions de la presse. Actuellement, l’Italie est servie depuis Londres par une équipe dirigée par Francesco Lombardo di San Chirico, autrefois managing director Italia de Credit Suisse.
La collecte des fonds éligibles au plan d’épargne individuel italien (PIR) se maintient, mais les performances plongent, constate Plus, le supplément argent de Il Sole – 24 Ore. Sur 50 produits analysés, celui qui s’est comporté le mieux, AcomeA Patrimonio Esente P2, a perdu 2,91 % depuis le début de l’année au 12 octobre. Le fonds le moins bon, Consultinvest Risparmio Italia, a quant à lui abandonné 13,34 %. Aucun des fonds n’a donc affiché une performance positive, ce qui n’est pas étonnant vu que tous les indices de la Bourse de Milan sont orientés à la baisse sur la période. Malgré cela, les fonds ont collecté en septembre 95,6 millions d’euros.
La société de gestion italienne Azimut va acquérir l’intégralité du capital de la société australienne McKinley Plowman Group (MP) par le biais de sa filiale locale AZ Next Generation Advisory pour un montant de 9,2 millions d’euros. MP a été fondée en 1997 par Nigel Plowman et Murray McKinley à Joondalup, dans la périphérie nord de Perth. Lancée comme une société de comptabilité générale, elle s’est affirmée comme l’une des principales sociétés de services financiers en Australie occidentale, relate un communiqué. Aujourd’hui, l’équipe comprend des experts comptables et spécialistes de la fiscalité, des professionnels des entreprises, de la gestion de fortune, de l’immobilier, du transfert des retraites, du marketing et de la finance.L’accord prévoit, pour 49 % du capital, un échange d’actions MP contre des actions AZ NGA et un rachat progressif de ces actions sur les 10 prochaines années. Les 51 % qui restent seront payés en numéraire aux actionnaires sur deux ans. Cette nouvelle acquisition en Australie permet à Azimut d’atteindre un encours de 4,6 milliards d’euros d’encours gérés sur le continent.