Le hedge fund suédois Nektar Asset Management a annoncé qu’il allait cesser son activité, à la suite du retrait de son principal investisseur Brummer & Partners. Ce dernier représentait environ à lui-seul les deux tiers des 10 milliards de couronnes (935 millions d’euros) d’actifs gérés par Nektar AM.
Peter Mosbaek, who left Maj Invest in November last year, has resurfaced at Aros Capital Partners, AM Watch has learnt. The former head of bonds is now chief investment officer at the independent asset management firm, which has four employees. Aros Capital Partners has about DKK2bn (€270m) in assets under management for 20 clients.
Peter Mosbaek, qui avait quitté Maj Invest en novembre dernier, refait surface chez Aros Capital Partners, a appris AM Watch. L’ancien responsable obligataire est désormais directeur des investissements de la société de gestion indépendante, qui compte 4 salariés. Aros Capital Partners gère environ 2 milliards de couronnes danoises (270 millions d’euros) pour une vingtaine de clients.
Raymond James, filiale canadienne de la sociéténord-américaineRaymond James Financial, a annoncé jeudi 2 mai la nomination deMicol Haimson en tant quevice-présidente principale et directrice de sa succursale de gestion privée à Montréal.Elle aura commeobjectif d’intensifier la présence de la succursale en soutenant les conseillers en placement et en attirant les meilleurs professionnels en gestion de patrimoine dans la firme. Micol Haimson se joint àRaymond James en provenance de Scotiabank, où elle a occupé plusieurspostes à responsabilités en gestion de patrimoinedepuis plus de 17 ans.
Private equity firm Cinven announced the close of ist seventh fund at its hard cap of €10 billion. " The fund reached its hard cap in less than four months and was oversubscribed» said a press release. It follows fundraise for the sixth fund, which reached its hard cap of €7 billion in four months in 2016. The investor base comprises of more than 180 investors representing more than 30 countries globally. «We have raised a fund that is right-sized for the market opportunity» said Stuart McAlpine, Managing Partner of Cinven. To date, Cinven has raised funds totalling €37 billion and has invested in 135 companies across Europe and in North America. It became independent from the British Coal pension scheme in 1995 and raised its first independent fund in 1996.
La société de capital-investissement Cinven a annoncé ce jeudi 2 mai la clôture de son septième fonds. La société britannique a récolté 10 milliards d’euros, soit 3 milliards de plus que son précédent véhicule. « Le fonds a atteint son hard-cap en moins de quatre mois et a été sursouscrit », a souligné le groupe de private equity dans un communiqué. « Nous avons levé un fonds de taille appropriée aux opportunités du marché », a ajouté Stuart McAlpine, managing partner chez Cinven. La base d’investisseurs comprend environ 180 institutions situées dans plus de 30 pays. La société a levé 37 milliards d’euros depuis son indépendance, acquise vis-à-vis du fonds de pension du charbon britannique, en 1995.
Australian asset manager First State Investments has set and published a tobacco exclusion policy that took effect on1 May and also applies to Colonial First State Global Asset Management. First State Investments will not invest anymore in securities - capital or debt - ofmanufacturers of cigarettes or tobacco products. All funds and asset classes covered by FSI will be subject to the application of the policy and all current holdings in the tobacco sector will be divested by 31 December 2019. The exclusion policy is overseen by the global responsible investment steering group of FSI and will be regularly reviewed by the firm’s ESG commitee. The list of excluded companies will be reviewed an annual basis and published in the annual responsible investment report provided by FSI. A number of 14 companies remain on the list currently among which Philip Morris and British American Tobacco. FSI fully supports the World Health Organisation Framework on Tobacco Control adopted by the World Health Assembly and signed by 180 countries.
BNP Paribas AM va demander à la Securities and Futures Commission de Hong Kong le retrait de l’agrément pour deux fonds d’ici la fin du mois, a appris Citywire Asia. Il s’agit des fonds Parvest Bond World et Parvest Equity Japan Classic Cap. S’ils ne seront plus disponibles pour les particuliers, les professionnels de Hong Kong pourront encore investir dans ces produits. La gestion du fonds Parvest Equity Japan va par ailleurs être déléguée à une entité japonaise, a précisé un porte-parole au média. Dans le même temps, le Parvest Bond World va implémenter une nouvelle stratégie qui aura un plus grand recours aux dérivés.
Tikehau Capital on Thursday, 2 May announced that it is continuing its development in Asia. The firm is opening a new office in Tokyo, and is reinforcing its offices in Singapore and Seoul. The opening of the Tokyo office comes as part of an internationalisation strategy announced at the time of Tikehau Capital’s initial public offering. The office will be directed by Serrgei Diakov, who has over 10 years of experience in Japan. In Singapore, the group, which says it already has two licensed asset management firms and a team of 16 people, is teaming up with City Developments Limited (CDL) as part of IREIT Global Group Pte. Ltd, the asset management firm from IREIT Global. CDL is one of the largest real estate firms listed in Singapore, Tikehau says. It has 103 offices in 29 countries. Millennium & Copthorne Hotels plc, one of the largest hotel chains in the world with over 135 hotels, is owned by CDL. IREIT Global is a realty firm listed in Singapore, which aims to invest in real estate properties located in Europe, in which Tikehau Capital made an investment in November 2016. CDL is acquiring a 50.0% stake in the capital of IREIT Global Group Pte. Ltd, and a 12.4% stake in IREIT Global. The stakes held by Tikehau Capital in IREIT Global Group and IREIT Global will become 50.0% and 16.4%, down from 86.4% an 8.4% previously. “In Seoul, the opening of a representative office in 2017 made it possible to develop solid relationships with several major Korean financial institutions and institutional investors, which led to growth for local teams to continue its development,” Tikehau Capital explains in a statement. “Over the past five years, we have established and developed new contacts in Asia. By teaming up with IREIT Global Group, CDL, an established player, benefits from an excellent reputation among Asian investors, and by developing our presences in Seoul and Tokyo, we are increasing the footprint of Tikehau Capital in the region,” says Bruno de Pampelonne, chairman of Tikehau Investment Management and head for the Asian region.
La société Tikehau Capital a annoncé jeudi 2 mai lapoursuite de son développement en Asie. La société ouvre un nouveau bureau à Tokyo et renforceses bureaux deSingapour et Séoul. L’inauguration dubureau deTokyo, s’inscrit dans la stratégie d’internationalisation annoncée lors de l’introduction en bourse de Tikehau Capital.Le bureau sera dirigé par Sergei Diakov, qui dispose de plus de 10 ans d’expérience au Japon. A Singapour, le groupe, qui indique compter déjàdeux sociétés de gestion régulées et une équipe de 16 personnes, s’associe àCity Developments Limited (CDL)dans IREIT Global Group Pte. Ltd, la société de gestion d’IREIT Global.CDL estl’une des principales sociétés immobilières cotées à Singapour, précise Tikehau. Elledispose de 103 bureaux répartis dans 29 pays. Millennium & Copthorne Hotels plc, l’une des plus grandes chaînes hôtelières du monde avec plus de 135 hôtels, appartient à CDL. IREIT Global est une foncière cotée à Singapour ayant comme stratégie d’investir dans des actifs immobiliers situés en Europe, et dans laquelle Tikehau Capital a investi en novembre 2016. CDL acquiert une participation de 50,0% dans le capital d’IREIT Global Group Pte. Ltd et de 12,4% dans IREIT Global. La participation de Tikehau Capital dans IREIT Global Group et IREIT Global passe à 50,0% et 16,4% contre 86,4% et 8,4% précédemment. «A Séoul, l’ouverture d’un bureau de représentation en 2017, a permis de développer de solides relations avec plusieurs grandes institutions financières et investisseurs institutionnels coréens, ce qui a conduit au renforcement des équipes locales afin de poursuivre son développement», explique Tikehau Capital dans un communiqué. «Au cours des 5 dernières années, nous avons établi et développé de nouveaux contacts en Asie. En nous associant dans IREIT Global Group, à CDL, un acteur établi, jouissant d’une excellente réputation auprès des investisseurs asiatiques et en développant nos bureaux de Séoul et de Tokyo, nous renforçons l’empreinte de Tikehau Capital dans la région», résumeBruno de Pampelonne, président de Tikehau Investment Management et responsable de la région Asie.
Le hedge fund suédois Nektar Asset Management a annoncé qu’il allait cesser son activité, à la suite du retrait de son principal investisseur Brummer & Partners. Ce dernier représentait environ à lui-seul les deux tiers des 10 milliards de couronnes (935 millions d’euros) d’actifs gérés par Nektar AM.
La banque privée suisse J. Safra Sarasin a obtenu une licence de conseil pour opérer sur le marché argentin, rapporte Citywire Americas. Un affilié de J. Safra Sarasin, SNB Servicios (Argentina), a obtenu une licenceAAGI le 20 mars dernier de la part du régulateur argentin CNV. Licence qui permet aux sociétés de conseil en investissements de conseiller leurs clients sur leurs actifs onshore et offshore. SNB Servicios (Argentina) est rattaché à Safra National Bank of New York pour ses activités de broker-dealer. Selon des documents consultés par Citywire Americas, SNB dispose désormais d’un bureau à Buenos Aires qui demeure le premier ouvert par J. Safra Sarasin en Argentine.
Le groupe financier espagnol Santander a publié ses résultats pour le premier trimestre 2019. Dans sa division gestion de fortune (Wealth Management), qui regroupe les activités de gestion d’actifs (Santander AM) et de banque privée, les encours atteignaient 348 milliards d’euros fin mars 2019, en hausse de 3% sur un an glissant. La contribution totale de Santander WM aux résultats de Santander était estimée à260 millions d’euros fin mars 2019, soit une hausse de 6% par rapport à mars 2018. La division a enregistré un profit de 142 millions d’euros au premier trimestre 2019. Les fonds de Santander AM géraient 178 milliards d’euros au 31 mars 2019 (+1% sur un an) et ceux de la banque privée 59 milliards d’euros à la même date (-1% sur un an). Côté banque privée, une croissance de 13% sur un an glissant a été enregistrée au Brésil et de 11% sur un an glissantau Mexique. La croissance de Santander AM a été en partie tirée par son activité en Amérique latine, qui a crû de 5% au Brésilet de 6% au Chili par rapport à mars 2018. Sur le marché espagnol, les encours des fonds de Santander ont augmenté de 0,3% par rapport à mars 2018, atteignant plus de65,2 milliards d’euros. Quelque 14,3 milliards d’euros étaient gérés dans des produits de pension fin mars 2019, soit une baisse de 3,6% sur un an glissant.Le négoce de fonds et de pensions de Santander en Espagne a généré 179 millions d’euros de commissions nettes, soit une chute de 7,2% par rapport à mars 2018.
Le groupe suisse Syz, qui poursuit une réorganisation de sa gouvernance, a présenté ce mercredi 1er mai ses résultats annuels pour 2018. Le résultat net est ressorti à 2,5 millions de francs suisses, en baisse de 40% par rapport à l’exercice précédent. Parmi les chiffres notables, le groupe a déclaré avoir vu ses actifs sous gestion décliner de 22% à 28,8milliards de CHF au 31 décembre 2018, en raison du déclin global des marchés au dernier trimestre 2018.
Le groupe BNP Paribas a fait état d’une collecte nette négative de 500 millions d’euros en Asset Management au premier trimestre 2019, à l’occasion de la publication de ses résultats. L’an dernier, le pôle avait collecté 5,6 milliards. L’activité de Wealth Management a collecté de son côté 1,1 milliard d’euros au premier trimestre contre 4,6 milliards pour les trois premiers mois de 2018, et celle de Real Estate 300 millions (vs 400 millions au 1T18). Les actifs sous gestion des métiers Assurance et Gestion Institutionnelle et Privée atteignent 1 075 milliards d’euros au 31 mars 2019. Ils augmentent de 4,6% par rapport au 31 décembre 2018 du fait notamment d’un effet de performance fortement positif (+42,5 milliards d’euros) en lien avec le rebond des marchés financiers ce trimestre, d’une collecte nette de 3,0 milliards d’euros (collecte nette de Wealth Management en France, Allemagne, et en Asie ; légère décollecte en Asset Management malgré une collecte sur les fonds monétaires ; bonne collecte de l’Assurance notamment sur les unités de comptes ; et bonne collecte de Real Estate en France et en Allemagne) et d’un effet de change de +5,7 milliards d’euros. Au 31 mars 2019, les actifs sous gestion se répartissent entre : 421 milliards d’euros pour l’Asset Management, 377 milliards d’euros pour Wealth Management, 248 milliards d’euros pour l’Assurance et 29 milliards d’euros pour Real Estate. La banque précise que les revenus de la Gestion Institutionnelle et Privée (766 millions d’euros) baissent cependant de 3,7% par rapport au premier trimestre 2018 du fait de l’impact encore ce trimestre de la forte baisse des marchés au quatrième trimestre 2018 (faible activité transactionnelle notamment des clients d’Asset Management et Wealth Management malgré une reprise progressive de l’activité en fin de période) et d’une base élevée pour Real Estate qui avait enregistré un très bon niveau de commissions d’intermédiation au même trimestre de l’année dernière. Les frais de gestion s’élèvent à 641 millions d’euros et augmentent de 4,4% par rapport au premier trimestre 2018 (+3,7% hors impact d’IFRIC 21) en lien notamment avec le développement de Wealth Management en Allemagne et les coûts d’industrialisation dans l’Asset Management. Le résultat avant impôt de la Gestion Institutionnelle et Privée, après prise en compte d’un tiers des résultats de la banque privée dans les marchés domestiques, en Turquie et aux Etats-Unis, est ainsi, à 132 millions d’euros, en baisse de 29,0% par rapport au premier trimestre 2018, reflétant l’impact du contexte de marché très défavorable en début de trimestre. Au niveau global, BNP Paribas a fait état d’un produit net bancaire de 11,144 milliards d’euros en hausse de 3,2% par rapport au premier trimestre 2018 (+3,9% à périmètre et change constants). Le bénéfice net est de 1,918 milliards d’euros en hausse de 22,4% à la faveur d’un redressement dans les activités de marché.
Jupiter AM a subi une décollecte nette de 500 millions de livres au premier trimestre 2019, a indiqué le Financial Times Fund Management. Néanmoins, les encours ont progressé de 1,4 milliard de livres grâce à la croissance des marchés. Ils s'élèvent désormais à 44,1 milliards de livres. Il s’agissait des premiers résultats du nouveau directeur général Andrew Formica.
La société d’investissements alternatifs LumX Group, cotée à la bourse suisse, a présenté des résultats négatifs non audités ce mardi 30 avril. Le hedge fund, dirigé par Arpad Busson, a également repoussé la publication de ses résultats et l’assemblée générale, en raison d’une procédure de recapitalisation de la société. Selon les premiers chiffres présentés par la société, LumX Group a perdu 8,7 millions de dollars sur l’année 2018. L’entreprise risque par ailleurs de voir une de ses participations être dévaluée dans les prochaines semaines, ce qui pourrait fragiliser davantage ses résultats. Les actions de LumX Group pourrait être suspendues fin mai par la Six Exchange Regulation si l’entreprise échoue à présenter des résultats audités d’ici fin mai. L’action cote actuellement 0,10 CHF. Elle avait été introduit en 2007 autour de 63 CHF.
La plateforme de distribution française K Funds vient de signer un partenariat de distribution avec la société de gestion britannique Seilern Investment Management Ltd, a appris Newsmanagers. Il s’agit du troisième partenariat pour la société dirigée par Jocelyn Kiefe, dont le réseau de distribution couvre 22 pays. Seilern Investment Management, qui gère cinq fonds, a récemment dépassé 1,1 milliard d’euros d’encours sous gestion. Avec une taille d’actifs de 1.03 milliard de dollars (918 milliards d’euros), son principal véhicule, le fonds Stryx World Growth, concentre la grande majorité des encours. Selon le prospectus du fonds, l'équipe de gestion suit une stratégie d’investissement propriétaire similaire à l’approche GARP («growth at a reasonable price»).
La société de gestion Aegon Asset Management a renforcé son équipe d’investissement responsable - 14 employés -avec les arrivées de Brunno Maradei et de Julius Huttunen. Le premier rejoint la firme en qualité de responsable mondial des critères ESG (environnement, social, gouvernance) et est basé à La Haye aux Pays-Bas. Le second a été nommé au poste de manager de l’investissement responsable et est basé à Chicago. Tous deux sont rattachés àRoelie van Wijk-Russchen, responsable mondialde l’activité responsable et des affaires publiques. Brunno Maradei, qui a rejoint Aegon AM le 1er mai, travaillait précédemment pour la banque d’investissement européenne à Luxembourg où en tant que senior investment officer, il dirigeait les équipes chargés des projets de financement en dehors de l’Union européenne, avecun focus sur les investissements d’impact climatiques en Afrique. Il aussi exercé des fonctions au département de l’activité climat de l’International Finance Corporation et chez l’agence de recherche extra-financière Eiris, acquise par Moody’s. Son rôle à Aegon AM sera d'être responsable de toutes les activités d’engagement de la firme, que cela soit au niveau du vote et de l’actionnariat actif, de l’intégration des critères ESG, du reporting mais aussi du développement des politiques d’investissement responsable du gestionnaire à l’international. Julius Huttunen a rejoint Aegon AM le 15 avril. Il était auparavant analyste ESG au sein deCalvert Research & Management à Washington et a travaillé comme analyste d’investissement durable à Kames Capital ainsi qu’au sein d’Alliance Trust.
Francesco Grosoli, former CEO EMEA and Monacoof Barclays Private Banking, has been named delegated adminstrator ofCompagnie Monégasque de Banque on 30 April by CMB’s board, therefore becoming the entity’s new chief executive officer. He will take up his new duties as from 15 May. A Monegasque resident since 1975, Grosoli has also been CEO of HSBC Private Banking in the Principality. «Grosoli’s appointment aims at supportingsignifcant growth at CMB and an increased cooperation with CIB’s division and asset management platform of Mediobanca, as part of the development of the group’s activities in wealth management», stated CMB. Werner Peyer, to whom Grosoli succeeds,will remain non-executivevice-president at CMB.
Francesco Grosoli, ex-directeur général de la banque privée de Barclays pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique et Monaco a été nommé administrateur délégué de la Compagnie Monégasque de Banque le 30 avril par le conseil d’administration de la CMB Il prendra ses fonctionsà compter du 15 mai prochain. Résident monégasque depuis 1975, il a également été directeur de HSBC Private Banking en principauté de Monaco.. «La nomination de M. Grosoli vise à favoriser une croissance significative de la CMB et une coopération accrue avec la division CIB de Mediobanca et la plate-forme AM, dans le cadre du développement des activités de gestion de patrimoine dans l’ensemble du groupe», explique la banque dans un communiqué. Werner Peyer qui était administrateur délégué depuis 2010, devient vice-président non exécutif de la CMB. Francesco Grosoli a commenté: «Je suis très honoré de prendre les rênes de la Compagnie Monégasque de Banque, institution de référence avec une longue tradition et une présence établie en Principauté. C’est aussi pour moi un réel privilège de faire désormais partie du Groupe Mediobanca et de mettre à sa disposition mes trente années d’expérience dans le secteur de la banque privée.»
Le président du gouvernement sortant, Pedro Sanchez, et son parti, le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) sont sortis vainqueurs des élections législatives de dimanche dernier, avec 123 sièges sur les 350 que comptent les Cortes. Un gouvernement de coalition s’impose, avec probablement Podemos (42 sièges) et quelques partis nationalistes. Le second enseignement de ce scrutin est l’entrée au Parlement de l’extrême droite. Avec 10 % des suffrages, Vox et son leader Santiago Abascal (photo), apparus récemment sur la scène politique, disposeront de 24 sièges, bénéficiant de la descente aux enfers du Parti populaire (66 députés) et de ses 17 %. Le PP est le grand perdant, laminé en l’espace de quelques mois, après avoir été contraint de quitter le pouvoir en juillet 2018.
A VENDRE La foncière de centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield vend sa tour Majunga à un consortium d’institutionnels emmené par la banque d’investissement coréenne Mirae Asset Daewoo pour 850 millions d’euros. Implantée dans le quartier de La Défense, cette tour de bureau de 67.000 m² a été vendue à un prix supérieur à sa valeur comptable au 31 décembre 2018. L’opération devra être finalisée en juillet prochain. Cette vente intègre un vaste programme de cessions entrepris par Unibail-Rodamco-Westfield et lui permet de boucler un plan de cession de 3 milliards d’euros annoncé fin 2017. Le 13 février dernier, la foncière cotée annonçait vouloir porter cet objectif à 6 milliards d’euros d’ici à 2021.
L’Etat d’Israël va donner le nom de Trump à une nouvelle localité sur le plateau du Golan. Pour mémoire, le Golan, occupé depuis la guerre des Six-Jours en 1967 avec l’Egypte, a été annexé par Israël en 1981, annexion que ne reconnaissent pas les Nations Unies. Comme cela ne suffisait pas, la future gare qui desservira à Jérusalem le Mur des Lamentations se dénommera aussi Trump, nous apprend Reuters. Comme quoi, le président américain a ses fans.
L’Insee vient de publier un numéro d’« Economie et Statistique » consacré au big data. On y apprend que le machine learning a une finalité proche de celle de l’économétrie, même si « la différence de culture rend le dialogue entre les approches difficile » (sic). Le big data permet aussi de construire un indicateur de sentiment médiatique à travers l’analyse des articles publiés dans les journaux. Tout cela permet d’améliorer les prévisions de croissance. Faudrait peut-être commencer par faire en sorte que les catégories du PIB arrivent à capter correctement le numérique.
Larry Fink, le PDG de BlackRock, s’offre chaque année son moment de gloire avec ses lettres ouvertes, qui rappellent les patrons des grandes entreprises à leurs devoirs de bonne gouvernance. L’enthousiasme manifesté à Riyad le 24 avril, à l’occasion de l’ouverture d’un bureau de BlackRock et d’une grande conférence sur l’investissement, laisse d’autant plus songeur. « Les changements en Arabie Saoudite sont assez incroyables ! », a déclaré le dirigeant. La vague d’indignation provoquée par l’assassinat du journaliste Jamal Kashoggi en octobre dernier n’aura pas duré longtemps dans les milieux d’affaires, qui sont vite revenus au « business as usual ». « Le fait qu’il y ait des problèmes dans la presse ne me dit pas que je devrais fuir d’un endroit, il me dit que nous devrions courir vers un endroit », résume Larry Fink.
SURVIE Une légère hausse des défaillances d’entreprises de 0,3 % sur un an a été relevée en France par Euler Hermès au premier trimestre de l’année. L’assureur-crédit confirme que les défaillances ne reculent plus, s’agissant du troisième trimestre de hausse consécutif. La contraction des marges des entreprises et un manque de débouchés expliquent la situation. Pour l’ensemble de l’année, Euler Hermès table sur une hausse de 2 %. Par ailleurs, l’Insee indique que « trois ans après leur création, 75 % des entreprises créées au premier semestre 2014, hors régime de l’autoentrepreneur, sont encore actives », soit 3 points de plus que pour la génération 2010. L’Insee constate que la pérennité des entreprises croît avec les moyens financiers engagés au démarrage et qu’elle augmente avec l’expérience du créateur. Le statut juridique est aussi un facteur prépondérant de viabilité : 83 % des sociétés sont toujours actives trois ans après leur création contre 63 % des entreprises individuelles classiques.