La vente de l’italien Kairos par Julius Baer est entrée dans sa phase finale, rapporte Il Sole – 24 Ore. Il resterait deux candidats au rachat : le groupe Mediobanca et TA Associates. Mais deux sujets pourraient freiner la vente. Le premier est le prix demandé par Julius Baer: autour de 400 millions d’euros. Le second est le départ récent du fondateur Paolo Basilico.
La boutique de gestion espagnole Azvalor vient d’embaucher Philip Ngotho en qualité d’analyste du secteur minier, remplaçant Jorge Cruz, qui a quitté la firme, rapporte Funds People. Le secteur minier pèse 35% du fonds actions internationales d’Azvalor, Azvalor Internacional.Philip Ngotho a auparavant travaillé durant sept ans comme analyste sur ce secteur au sein d’ABN Amro aux Pays-Bas. Jorge Cruz, qui était le seul à être resté chez Azvalor quand les autres analystes avaient rejoint Cobas AM, a rejoint le géant pétrolier saoudien Aramco en tant qu’ingénieur.
Blackstone prévoit de transformer son activité d’assurances en un poids lourd, rapporte le Wall Street Journal. La société, qui gère déjà environ 50 milliards de dollars de «fixed-annuity» et autres actifs d’assurances, a indiqué aux investisseurs vouloir plus que doubler ce montant. Cela s’inscrit dans l’objectif de Blackstone de porter ses actifs de 500 milliards de dollars à 1.000 milliards d’ici à 2026. Au centre de la stratégie assurances de Blackstone figure la compagnie d’assurance vie FGL Holdings, explique le WSJ. Anciennement connue sous le nom de Fidelity & Guaranty Life, elle est devenue l’un des principaux clients de Blackstone lorsqu’une «special-purpose acquisition company», dans laquelle Blackstone a investi, a acquis la société fin 2017. FGL cherche à se renforcer en achetant des blocs de «fixed annuity».
Invesco et Franklin Templeton ont réduit de près de 50 % les budgets alloués à leurs directeurs généraux pour voyager en jet privé ces cinq dernières années, selon une analyse de Financial News. Ces coupes interviennent alors que les deux sociétés de gestion sont aux prises avec d’importants rachats. Martin Flanagan, le directeur général d’Invesco, et Greg Johnson, le patron de Franklin Templeton, reçoivent tous les deux une enveloppe annuelle pour voyager en jet privé dans le cadre de leurs rémunérations.
PineBridge Investments a recruté Mick Sweeney pour être directeur général de sa société de gestion irlandaise. L’intéressé vient de Bank of Ireland Wealth Management où il était directeur général. Il était aussi directeur général par interim de la filiale New Ireland Assurance. Il a également été par le passé directeur général de l’activité gestion d’actifs de Bank of Ireland. Chez PineBridge, Mick Sweeney sera basé à Dublin et rattaché à Klaus Schuster, responsable de l’Europe .
… de dollars, c’est le montant de dépenses militaires dans le monde en 2018. Elles ont atteint leur plus haut niveau depuis 1988, selon le SIPRI (Stockholm International Peace Research Institute). Les Etats-Unis arrivent en tête avec 649 milliards (+ 4,6 %), suivis de la Chine dont les dépenses augmentent chaque année depuis 24 ans (250 milliards). Derrière arrivent l’Arabie saoudite (championne du monde en dépenses par habitant), l’Inde, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne. La France y consacre 2,3 % du PIB.
Au pinacle un jour, aux oubliettes le lendemain. Dans l’opinion publique comme sur les marchés financiers, l’information n’a souvent de valeur qu’à l’aune de l’attention éphémère qui lui est portée. « La tendance des recherches sur Google en dit long sur l’attention portée au Brexit : une baisse de 80 % des recherches en un mois », constate une note des économistes de La Banque Postale AM. Puisqu’il faut alimenter le flux, place maintenant aux élections européennes ! Il sera toujours temps de revenir au Brexit dans quelques semaines.
Les investisseurs à la recherche de rendement feraient bien d’aiguiser leur sens de la nuance. Voilà que la valeur des obligations hybrides émises par Südzucker a dégringolé. La cause, l’annonce, à l’automne 2018 puis en mars dernier, de la possibilité d’arrêter le paiement du coupon, comme le contrat le prévoit si les résultats n’atteignent pas certains seuils. La souche a perdu l’équivalent de 9 ans de coupons alors qu’une estimation raisonnable des cash-flows permettait d’anticiper tout au plus une interruption de deux ans du coupon, selon le récapitulatif d’Octo AM. L’esprit allemand, tout de prudence et de volonté de ne rien cacher aux bailleurs de fonds, qui anime la direction du groupe a manifestement dérouté les investisseurs. Sans parler de l’agence S & P qui a dégradé la note de l’emprunt de BB- à CC avant de le remettre en B+, le tout en quelques semaines.
Un volatile sur le grill. William Barr (photo), le chef du département américain de la Justice, a été auditionné par le Sénat, à majorité républicaine, sur « l’enquête russe et le rapport Mueller » mettant en cause le président Donald Trump. Mais il a refusé de venir devant la commission des Affaires judiciaires de la Chambre des représentants. Piqué au vif, un élu facétieux l’a remplacé par une figurine de poulet d’une célèbre marque de volailles du Kentucky : « Barr la poule mouillée... se comporte comme un homme de main ». Ambiance.
AUGURES La Banque d’Angleterre (BoE) a maintenu son taux de base à 0,75 % lors de sa réunion du 1er mai, tout en révisant à la hausse ses prévisions de croissance à trois ans au Royaume-Uni. La projection de hausse du PIB pour l’année en cours a été portée de 1,2 % à 1,5 %, celle pour 2020 de 1,5 % à 1,6 % et celle de 2021 de 1,9 % à 2,1 %. En cause, le relèvement de la prévision pour le premier trimestre 2019 à 0,5 %, en raison d’une constitution de stocks hors normes de la part des entreprises britanniques due à l’attente du Brexit. La croissance de l’activité outre-Manche resterait néanmoins sous son potentiel, fait valoir la Banque centrale. Le gouverneur Mark Carney a indiqué que la BoE constatait que certains indicateurs avancés, incluant les enquêtes auprès directeurs d’achats et de la BoE elle-même, avaient « un degré d’incertitude très élevé » ; le communiqué de la Banque centrale indiquant qu’elles sont « plus difficiles à interpréter ». La prévision d’inflation (CPI) pour l’année en cours a été portée à 2,1 % contre 1,9 % précédemment, et en baisse pour 2020, de 2,2 % à 1,7 %. La BoE a réaffirmé que des hausses de taux « graduelles et limitées » seraient nécessaires à l’avenir pour atteindre son objectif d’inflation. Sur ce point, Mark Carney a déclaré que les marchés étaient trop complaisants : « Il n’y a pas suffisamment de hausses de taux au vu de la courbe actuelle pour être en phase avec notre mandat. » Les prévisions implicites contenues dans le marché font état d’une seule hausse du taux directeur britannique, de 25 points de base, au cours des trois prochaines années, selon les analystes.
Les sanctions des Etats-Unis vont à n’en pas douter faire très mal à la population iranienne. Le Fonds monétaire international a fait ses calculs : contraction de l’économie de 4 % l’an dernier et d’au moins 6 % cette année, le tout accompagné d’un taux d’inflation de 40 %. Les sanctions à l’encontre de Téhéran ont déjà privé l’Etat iranien de plus de 10 milliards de dollars. Le rial a perdu plus de 60 % de sa valeur. Officiellement, il s’échange contre dollar à 42.000. Au marché noir, aujourd’hui des sites Internet, c’est quatre fois plus. Et ce n’est pas fini. Foi de Donald Trump.
L’assemblée générale annuelle de Berkshire Hathaway, qui se tenait le 4 mai, prend traditionnellement des airs de kermesse. Pour assister à la grand-messe de l’oracle Warren Buffett, les admirateurs n’hésitent pas à camper devant les portes d’entrée du centre des congrès d’Omaha, Nebraska, pour être les premiers à se ruer vers les meilleures places dès 7 heures du matin. L’un des grands jeux consistait à se faire tirer le portrait en hot dog Oscar Mayer, l’une des marques de Kraft Heinz (photo). Comme quoi l’on peut rester festif même si les difficultés du groupe alimentaire, qui ont forcé Berkshire à déprécier de 3 milliards de dollars la valeur de sa participation, donnent quelques aigreurs d’estomac à Warren Buffett.
Euroclear Bank, le dépositaire central international de titres (ICSD), basé à Bruxelles, et Hong Kong Exchanges and Clearing Limited (HKEX), l’opérateur de la bourse de Hong Kong, ont annoncé ce 7 mai qu’ils avaient conclu un partenariat pour améliorer la distribution des ETF européens en Asie.HKEX est ainsi devenue la première bourse en Asie à adopter le modèle de règlement-livraison ICSD ETF d’Euroclear Bank. Hong Kong avait marqué en début d’année sa volonté de davantage s’ouvrir aux investisseurs internationaux et de devenir un centre névralgique en Asie pour la distribution des ETF. «Les émetteurs européens pourront désormais élargir leur réseau de distribution en Asie et accroître la liquidité des ETF.Les investisseurs bénéficieront d’une efficacité accrue en matière de règlement et d’une réduction des coûts et des risques», souligne un communiqué. Euroclear a lancé en 2013 sa structure internationale dédiée aux ETF, censée apporter une efficacité accrue à un processus jusqu’alors uniquement soutenu par les pratiques fragmentées du marché intérieur européen. Les ETF émis dans le cadre de la structure internationale représentent actuellement une valeur de quelque 230 milliards d’euros.
Les entités financières genevoises Heravest et Anglo-Swiss Advisors ont annoncé la mise en commun d’une partie de leursressources pour servir lesclients institutionnels. La consolidation de ces activités doit permettrede proposer"des solutions holistiques» aux clients des deux sociétés, allant de l’allocation d’actifs, la construction de portefeuilles jusqu’à la sélection de fonds. «Certains des partenaires des deux sociétés ont déjà travaillé ensemble chez Ferrier Lullin et Lombard Odier, banques privées suisses, au sein de la même équipe de recherche (buy-side) et d’asset management et se connaissent donc bien. Ce partenariat est naturel, tant nos deux boutiques d’investissement, jeunes et indépendantes, partagent les mêmes valeurs, la même approche de la clientèle et le même type d’organisation,» expliquent les deux maisons dans un communiqué conjoint. Le partenariat engloberalesactivités deconseilsaux caisses de pensions, family offices, gérants indépendants et autres institutions bancaires. Les deux sociétés précisent qu’elles continueront à proposer certaines prestations de services indépendamment l’une de l’autre.
Guillaume de Trogoff has been recruited to the position of CEO of Wise AM, the website H24 Finance reported on 7 May. The former head of partnerships for Sélection R at Rothschild & Co, subsequently director of sales at A Plus Finance, and more recently CEO of ACG Management is expected to join the teams at the asset management firm soon. Following his departure from ACG Management, de Trogoff founded Picoysed, a firm specialised in fundraising (private equity, real estate, club deals). He will join a firm led by François Jubin et Benoist Lombard which currently has over €700m in assets under management.
Guillaume de Trogoff a été recruté au postede directeur général de WiseAM, rapporte ce 7 mai le site H24 Finance. L’ancien responsable des partenariats pour Sélection R chez Rothschild &Co puisdirecteur commercial d’A Plus Finance ou plus récemmentdirecteur général d’ACG Management devrait rejoindre les équipes de la société de gestion rapidement. Après son départ d’ACG Management, il a fondé Picoysed, une société spécialisée dans les levées de fonds (private equity, immobilier, club deal). Il s’apprête à rejoindre la société dirigée parFrançois Jubin et Benoist Lombard, qui gère actuellement plus de 700 millions d’euros d’encours.
La start-up berlinoise de réservation en ligne de voyages sur-mesure Tourlane a annoncé ce mardi 7 mai avoir complété un financement en série C d’un montant de 47 millions de dollars. Les fonds d’investissement Sequoia Capital et Spark Capital, déjà au capital de l’entreprise, ont été les principaux acteurs du tour de table. Les deux autres investisseurs sont DN Capital et HV Holtzbrinck Ventures, également déjà actionnaires. Tourlane compte mobiliser ce capital supplémentaire pour accélérer son expansion à l’international, renforcer ses équipes, et continuer le développement de sa plateforme. En 13 mois, Tourlane a levé 81 millions de dollars. Les précédents tours de table comprenaient de nombreux acteurs du secteur du voyage tels que Nathan Blecharczyk, fondateur d’Airbnb, Johannes Reck, fondateur de GetYourGuide, les fondateurs de HomeToGo, Fritz Demopoulos, fondateur de Qunar ou encore Malte Siewert et Rolf Schrömgens, fondateurs de Trivago, a précisé la start-up.
Quilvest vient de recruter une banquière privée senior en provenance de Julius Baer. Nadia Bargetzi, une spécialiste de la gestion de fortune en Amérique latine et managing director chez Julius Baer, va piloter les activités de banque privée dans le monde du family office de Quilvest, ont indiqué au site finews des sources bien informées sur ce mouvement. Nadia Bargetzi devrait prendre ses fonctions à compter du 1er octobre, précise-t-on. L’Amérique latine, qui constitue une partie significative des activités historiques de family office de Quilvest, reste sous la responsabilité de Bruno Fuchs. Mais le recrutement de Nadia Bargetzi est emblématique de la volonté de Quilvest de rester très actif sur le front du family office qui représente des encours de quelque 30 milliards de dollars, avec des bureaux entre autres à Paris, Singapour, Montevideo et Santiago. Nadia Bargetzi devrait également chapeauter les banquiers privés basés à Zurich. Elle sera rattachée à Stéphane Chrétien, qui a pris les rênes de Quilvest en Suisse en octobre 2018 et qui siège au comité directeur suisse. Quilvest s’est refusé à tout commentaire sur cette nomination. Nadia Bargetzi a travaillé pendant huit ans chez Credit Suisse avant de rejoindre Julius Baer en 2005.
Les acteurs du private equity se sont engagés l’an dernier dans plus de 7.800 sociétés, dont une majorité de PME. Les fonds de pension restent très actifs sur ce marché
Benoit Flamant has left his position as head of digital investmentsat Finaltis, where he had also been manager of the Digital Leaders fund since December 2016. Flamant has indicated on his LinkedIn profile that he joined Coges Corraterie Gestion, the wealth management and family office affiliate of the Swiss Eric Sturdza group, in early May. Flamant serves as head of equities. Before joining Finaltis, Flamant worked as head of asset managementat Fourpoints Investment Managers from May 2012 to December 2016. He also held the role ofCEO of IT Asset Management, which became Fourpoints following its merger with PIM Gestion France.
Benoit Flamant a quitté son poste deresponsable des investissements dans les valeurs digitales chez Finaltis où il était égalementgérant du fonds Digital Leaders depuis décembre 2016. L’intéressé a indiqué sur son profil Linkedin avoir rejoint Coges Corraterie Gestion, la filiale de gestion de fortune et family office du groupe suisse Eric Sturdza, début mai. Benoit Flamant occupele poste de responsable des actions. Avant de rejoindre Finaltis, il avait travaillé en tant que directeur de la gestion au sein de Fourpoints Investment Managers entre mai 2012 et décembre 2016. Il avait également été directeur général d’IT Asset Management, devenu Fourpoints suite à sa fusion avec PIM Gestion France.