Une étude de HSBC révèle qu’une majorité d’investisseurs estime ne pas encore disposer d’expertise ou d’informations suffisantes pour investir dans des produits ISR.
La branche chinoise d’UBS Asset Management vient de recevoir l’autorisation de lancer un nouveau fonds privé (private fund management, PFM) auprès d’investisseurs qualifiés, selon Fund Selector, sur la base d'éléments du régulateur chinois. Le «UBS China Yufeng Bond Strategy No. 1 Private Security Investment Fund» est le quatrième fonds obligataire distribué par la firme suisse en Chine continentale. Il s’agit également du troisième PFM lancé cette année par UBS AM.
MSCI vient de nommer Doug Walls au poste de directeur des produits indiciels pour l’Asie-Pacifique. Il remplace Ted Niggli, qui prend la direction des programmes commerciaux de OneMSCI, un poste nouvellement créé. Basé à Hong Kong, Doug Walls est rattaché à Diana Tidd, directrice monde des indices, et travaillera en étroite collaboration avec Jack Lin, le directeur de la couverture client pour la région. Ted Niggli demeurera pour sa part à Shanghaï, et sera rattaché directement au président, Baer Pettit.
Invesco a annoncé mercredi 2 octobre que Stephanie Butcher, gérante actions Europe, allait succéder à Nick Mustoe, directeur des investissements (CIO), à la fin 2019. Nick Mustoe a décidé de quitter ses fonctions après dix ans à la tête de l'équipe de gestion d’Invesco, basée à Henley au Royaume-Uni. Stephanie Butcher travaillera aux côtés de Nick Mustoe pendant une période de transition de trois mois et assumera le rôle de directeur des investissements à partir du 1er janvier 2020. A fin août 2019, l’équipe de gestion d’Invesco de Henley comptait 132 collaborateurs dont 82 professionnels de l’investissement. Ce centre de gestion gérait plus de 100,6 milliards de dollars US pour le compte de ses clients. Stephanie Butcher bénéficie de plus de 25 ans d’expérience dans le domaine de l’investissement. Elle a débuté sa carrière chez Lazard Asset Management en tant que stagiaire diplômée et est devenue gérante de fonds américains avant de rejoindre Aberdeen Asset Management en 1997. Elle a rejoint Invesco à Henley en 2003. Elle est spécialisée dans les actions européennes de rendement et est responsable de nombreux portefeuilles d’actions européennes.
La société de gestion spécialisée sur l’Asie Eastspring Investments vient de conclure l’achat de son homologue thaïlandais Thanachart Fund Management. La filiale de Prudential va payer 4,2 milliards de baths (133 millions de dollars) pour acquérir les 25% du Government Savings Bank, et 25,1% des 75% détenus par Thanachart Bank. Eastspring dispose par ailleurs d’une option pour acquérir la totalité des titres. Cette acquisition, dont les pourparlers avaient été révélés cet été, permet à Eastspring de mettre la main sur 6,8 milliards de dollars d’encours. Il s’agit de la deuxième opération dans le pays, après le rachat de TMB Asset Management, le quatrième plus gros gestionnaire du pays, auprès de TMB Bank, en septembre 2018.
La société de gestion anglaise Tendercapital a nommé Daniele Monti responsable Italie, rapporte Funds People Italia. Il a désormais pour mission de renforcer la présence de la société en Italie. Daniele Monti a rejoint Tendercapital en 2014, d’abord comme commercial institutionnels, puis directeur des ventes et du marketing. Il a précédemment travaillé pour Banca Generali, Pictet, Allianz Bank et Baloise Life.
Dans le sillage de l’affaire Khan, Credit Suisse a encore tranché sur un autre dossier. Le groupe suisse continuera de présenter ses état financiers en francs suisses, selon un communiqué publié ce 2 octobre. En février 2019, le groupe avait indiqué qu’il envisageait de passer à une présentation en dollars, comme l’a déjà fait son grand rival UBS. Le conseil d’administration a donc choisi le statu quo mais précise toutefois que les actifs pondérés par lerisque (RWA) seront désormais calculés en dollars américains plutôt qu’en francs suisses afin de prendre en compte la principale devise d’où proviennent les risques. Cette modification a reçu l’aval de la Finma et sera mise en oeuvre au quatrième trimestre 2019, avec pour corollaire une amélioration des fonds propres de première catégorie (CET 1) et une augmentation des revenus d’intérêts nets du groupe qui seront couverts sur une période d’au moins deux ans, ce qui devrait réduire leur volatilité. Sur la base de la stratégie de couverture actuelle, Credit Suisse évalue à environ 250 millions de dollars en année pleine l’augmentation des revenus d’intérêts, équivalant à une amélioration du retour sur fonds propres(RoTE) de quelque 50 points de base.Cette évolution permettra d’atteindre l’objectif de RoTE de 10-11% pour l’année en cours, a assuré David Mathers,directeur financier de Credit Suisse, lors d’un point de presse. D’ici 2020, l’indicateur devrait se situer dans la fourchette 11-12%, puis à «plus que 12%». A fin juin, il était de 10%, contre 8% trois mois auparavant.
BFT Investment Managers a annoncé ce 2 octobrela nomination de Jérôme Buret en tant que responsable de la clientèle institutionnelle. Jérôme Buret a commencésa carrière en 1993 chez Finacor en tant que courtier avant de rejoindre la Société Générale en tant que consultant en 1994.À partir de 1998, il occupe différentes fonctions commerciales chez Axa Investment Managers.En 2007, il intègre Edmond de Rothschild Asset Management où il occupe notamment la fonction de directeur des ventes institutionnelles France, Belgique, Luxembourg à partir de 2015.
Julius Baer continue de puiser dans les ressources deCredit Suisse pour servir sa clientèle lusophone. Après avoir recruté une équipe au Portugal en septembre, le gestionnaire de fortune suissea annoncé ce 2 octobrel’engagement de cinq conseillers de Credit Suisse spécialistes du marché brésilien. Cette équipe sera basée à Zurichet devraitpermettre à Julius Baer de se renforcer sur le marché brésilien. Ellesera dirigée par Jorge Torea, jusqu’ici responsable dela gestion de fortune internationale pour le Brésil chez Credit Suisse, indique un communiqué. Julius Baer,avec ses filiales GPS et Reliance, revendique d’ores et déjà la place de numéro un de la gestion de fortune au Brésil. Depuis fin août, le groupe suisseest présent sur ce marché avec une nouvelle marque «Julius Baer Family Office» et plus de 200 employés, soulignele communiqué.
Banque J. Safra Sarasin annonce la nomination de Sasja Beslik comme responsable du développement de la finance durable. Il aura pour objectifs d’améliorer la proposition de valeur de la Banque en matière d’offre de placements durables et de développer les activités de gestion de fortune et de gestion d’actifs, notamment dans les pays nordiques. «Son expérience et son expertise permettront de développer les activités institutionnelles et de distribution du Groupe et d’accroître nos actifs dans la région la plus exigeante au monde en matière de solutions ESG», a commenté François Andriot, membre du comité exécutif et responsable des clients institutionnels. «Sasja Beslik renforcera considérablement notre leadership d’opinion dans le domaine des investissements durables», poursuit Daniel Belfer, membre du comité exécutifet responsable de la divisionTrading, Treasury & Asset Management. «Grâce à son expertise et à son savoir-faire, Banque J. Safra Sarasin continuera à améliorer sa proposition de valeur et son offre de produits dans le domaine en plein essor des investissements ESG». Sasja Beslikétait depuis 2017 chez Nordea Asset Management en tant que responsable de la finance durablepourNordea Group. Il a rejoint Nordea en 2009 comme Head of Responsible Investments and Identity et a été promu directeur généralde Nordea Investment Funds en 2011. Il a égalementassumé les fonctions de Deputy CEO et Head Stewardship & Engagement chez Banco Funds & ABN AMRO Asset Management en Suède de 2004 à 2009. En 2017 Beslik a été nommé «Sustainability Leader of the Year» par le magazineThe New Economyet a remporté le prix «Swedish Banking Profile of the Year» du magazinePrivata Affäreren 2017. En 2013, le Roi de Suède lui a décerné l’ordre des Séraphins pour sa contribution remarquable à la théorie suédoise de l’environnement et de la durabilité. C’est un blogueur et influenceur de renom dans le domaine de l’ESG.
La Banque Neuflize OBC, qui s’est recentrée récemment sur les clients aux patrimoines élevés, a nommé Valérie Spies au poste de directrice de la clientèle afin de prendre la responsabilité de l’ensemble des clients privés et entreprises patrimoniales. Elle prendra ses fonctions à compter du 4 novembre 2019. Valérie Spies aura notamment pour mission de développer la clientèle des entrepreneurs et des patrimoines familiaux. Elle s’appuiera sur une équipe de 320 personnes et sera secondée dans sa mission par Cyril Cassier, directeur adjoint de la clientèle privée et entreprises, et Nathalie Charcosset, directrice adjointe en charge des projets réglementaires et digitaux. Valérie Spies, 42 ans, était depuis 2017 directrice générale déléguée en charge de l’activité Banque Privée de Degroof Petercam France, où elle a mené la restructuration du Wealth Management en France. Elle a débuté sa carrière chez HSBC en tant que gérante de portefeuille puis rejoint le Crédit Foncier en charge de la structuration du patrimoine des grands investisseurs privés. Elle a poursuivi son évolution dans le groupe Natixis pendant 13 ans en tant que directrice au sein du département gestion de fortune puis responsable du développement de la clientèle directe chez Banque Privée 1818, devenue Natixis Wealth Management. Valérie Spiesa étudié l’économie à l’Université de Lille 1 et est diplômée d’un Mastère en Finance et Gestion de patrimoine à l’ESC Lille, aujourd’hui Skema Business School.
Le Groupe Inter Invest, fondé en 1991 et spécialisé dans la structuration, la distribution et la gestion de solutions d’investissements, réorganise son implantation régionale en nommant 5 directeurs des partenariats. Le groupe structure également son maillage territorial en quatre pôles, en plus de la direction grands comptes. Les 3 autres pôles sont la défiscalisation outre-mer, le capital investissement avec des produits fiscaux ou non-fiscaux en métropole et en outre-mer (FIP Outre-mer, FPCI, solutions en apport cession…) et l’investissement en immobilier patrimonial. Concrètement, la direction des partenariats précédemment occupée par Julien Brummer-Ruscio et Benjamin Prod’Homme se renforce par trois nouvelles arrivées: Benoit Chevalier, Arielle Magnet et Morgan Aubrun. Benoît Chevalier rejoint Inter Invest en tant que directeur des partenariats Grands Comptes, Arielle Magnet est nommée directrice des partenariats Sud-Ouest d’Inter Invest, et Morgan Aubrun est recruté en qualité de directeur des partenariats Nord-Est. Quant à Julien Brummer-Ruscio, il est nommé directeur des partenariats Sud-Est, pendant que Benjamin Prod’Homme prend la direction des partenariats Nord-Ouest. «Nous comptons sur cette nouvelle organisation pour déployer notre offre et développer activement le réseau d’Inter Invest qui compte déjà plus de 800 partenaires distributeurs», explique Jérôme Devaud, directeur général délégué d’Inter Invest.
La firme britannique Standard Life Aberdeen a annoncé ce 2 octobre que Martin Gilbert, l’actuel vice-président, ne briguerait pas de nouveau mandat d’administrateur. Il quittera donc le conseil d’administration, et la société, le 30 septembre 2020. Pendant la période de transition, le CEO historique d’Aberdeen AM va progressivement transmettre ses relations clients et ses contacts auprès des régulateurs à l'équipe de direction, et certains contacts politiques et industriels directement au président Douglas Flint, a précisé le groupe. Les dirigeants qui étaient jusqu’ici attachés à Martin Gilbert se verront prochainement attribuer un nouveau responsable. Selon le Financial Times, Martin Gilbert travaillera quatre jours par semaine à partir de janvier 2020, et verra son salaire réduit de 20%, à 480.000 livres par an. Avec le départ de Martin Gilbert, c’est une longue histoire de la gestion d’actifs qui se tourne. Le vétéran avait pris la direction générale d’Aberdeen AM dès sa création en 1983. «Ce fut une aventure exceptionnelle, presque inimaginable au regard des premiers jours, lorsque nous étions juste trois personnes dans notre bureau d’Aberdeen, avec 50 millions de livres sous gestion, par rapport aux 500 milliards d’aujourd’hui», a rappelé Martin Gilbert. La figure, qui avait contribué au rapprochement avec Standard Life en 2017, avait dû quitter la codirection de la société plus tôt dans l’année sous la pression de certains investisseurs. Malgré ce départ, Martin Gilbert conserve un pied dans le monde des affaires avec un siège au board de Glencore, et un poste de conseiller du directeur général de Revolut, Nikolay Storonsky. Et il ne compte pas s’arrêter de si tôt. «J’ai toujours un fort enthousiasme pour le développement et la direction d’entreprises, et je suis en quête de nouveaux défis pour la prochaine étape de ma carrière», a-t-il déclaré à la presse. A bon entendeur.
Le dernier rapport sur l’investissement durable, intitulé Sustainable financing and investing survey 2019, publié par HSBC et mené auprès de 500 investisseurs et 500 émetteurs à travers le monde, montre que les obligations vertes sont promises à un bel avenir. Une proportion de 63% des investisseurs interrogés pense en acheter pour la première fois dans les deux prochaines années. Ils ne sont, au contraire, que 6% à vouloir réduire leur allocation sur cette classe d’actifs. Ils sont 44% à estimer qu’elles leur permettent d’avoir un impact positif, en finançant des projets qui sont bons pour la société ou l’environnement. Enfin, ils sont 39% à penser qu’elles sont moins risquées que les autres obligations et 35% y voient un rendement légèrement supérieur à celui des obligations ordinaires.
Marcus Stollenwerk quitte UBS pour rejoindre Flossbach von Storch, rapporte Private Banking Magazin. Le patron de la gestion de fortune d’UBS pour l’Allemagne va prendre la direction des activités de gestion de fortune de la société de gestion basée à Cologne. Son entrée en fonction n’a pas encore été arrêtée, indique-t-on. Le successeur de Marcus Stollenwerk sera Tobias Vogel, responsable de la banque d’investissement d’UBS pour l’Europe, qui va prendre en charge l’accompagnement des clients privés allemands fortunés ainsi que la direction de la gestion de fortune à partir de Hambourg.
Crispin Odey, le fondateur d’Odey Asset Management, a qualifié de «foutaises» la suggestion selon laquelle il aurait fait un don à la campagne de Boris Johnson afin de profiter d’un Brexit sans accord. Le gérant a parlé au Financial Times après une question urgente à la Chambre des communes lundi. John McDonnell, le chancelier de l’échiquier du cabinet fantôme des Travaillistes, a demandé s’il y avait un conflit d’intérêt pour Boris Johnson dans le fait que les hedge funds parient sur le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne sans accord et fassent des dons à sa campagne et au parti conservateur. Crispin Odey a fait un don 10.000 livres à la campagne de Boris Johnson en juin. Les rumeurs d’une influence des hedge funds sur Boris Johnson enflent ces derniers jours. Crispin Odey nie avoir une influence ou tenter d’influencer Boris Johnson. «Quelqu’un a-t-il une influence sur Boris? Si vous rencontrez quelqu’un qui a une influence sur Boris, j’aimerais le rencontrer». Et d’ajouter: «mes opinions politiques sont totalement différentes de la manière dont je traite sur les marchés».
Le suisse LumX Group, basé basé à Guernsey et Nyon, recentre ses activités en se retirant progressivement de la gestion d’actifs régulée pour se focaliser sur les prestations de conseil, a indiqué le groupe à l’occasion de la publication de ses résultats semestriels. La filiale LumX Asset Management (Suisse) vient même de rendre sa licence en tant que gestionnaire de placements collectifs le 2 juillet, marquant la fin de son assujettissement à la Finma. Le groupe gère des actifs dorénavant exclusivement sous forme de mandats multi-actifs discrétionnaires directs, sous surveillance de l’organisme d’autorégulation de l’Association Suisse des Gérants de Fortune (ASG). Quant à l’activité de structuration de fonds, qui accompagne le lancement defonds dans un grand nombre de juridictions différentes tout en respectant les exigences de directives comme UCITS ou AIFMD, le groupe LumX l’abandonne après neuf ans d’existence. L’idée de LumMap aurait été de minimiser les charges administratives pour les gestionnaires alternatifs, tout en leur offrant un maximum de flexibilité pour le négoce avec leurs partenaires préférés. «En partie dû aux incertitudes liées au Brexit, plusieurs lancements de fonds majeurs prévus sur la plateforme LumMap ont été interrompus ou ne se sont pas concrétisés. Malgré nos regrets par rapport au fait que LumMap n’ait pas été en mesure de pleinement développer son potentiel, la décision de fermer cette unité libère des ressources pour investir dans des parties du groupe en forte croissance», explique le groupe. En l’occurence, il s’agiten premier lieu LumRisk, qui, selon LumX, «est désormais le principal acteur indépendant dans le domaine de l’agrégation de risques, de leur analyse et de comptes-rendus sur mesure pour l’industrie des primes de risque alternatives (ARP), représentant 1000 milliards de dollars». Le président exécutif de LumX Arpad Busson souligne notamment que LumRisk couvre dorénavant la quasi-totalité de l’industrie ARP, avec une transparence sur les produits ARP de 14 grandes banques d’investissement. Cette couverture est un atout essentiel vis-à-vis d’investisseurs qui ont recours à plusieurs fournisseurs de produits ARP. Les revenus de LumRisk ont atteint 2 millions de dollars au premier semestre, en progression de 151% par rapport au premier semestre 2018. Un bond spectaculaire qui a largement contribué à la hausse de 16% des revenus bruts du groupe à 4,5 millions de dollars.Le groupe affiche néanmoins une perte nette semestrielle de 3,9 millions de dollars sur le semestre au 30 juin.
L’industrie des fonds d’investissement en Espagne gérait des encours de270,1 milliardsd’eurosfin septembre, soit 1,5 milliard d’euros de plus que le mois précédent. Selon les données de l’association de la gestion d’actifs espagnole Inverco, les actifs desfonds d’investissement ont accumulé une hausse de 12,6 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de 2019 (+4.9%). Les fonds espagnols ont subi un deuxième mois de décollecte nette consécutif.Après les 40 millions d’euros de sorties nettes observés en août, ce sont quelque 53,4millions d’euros qui ont été retirés des fonds commercialisés sur le marché espagnol. Depuis le début de 2019, la décollecte nette atteint 257 millions d’euros. En septembre, les fonds monétaires ont observé des rachats nets de 2,48 milliards d’euros. Cette évolution négative est entre autres due à la reclassification de nombreux fonds de cette catégorie en fonds obligataires court terme. Les fonds obligataires continuent par ailleurs d'être favorisés par les investisseurs espagnolsavec une collecte nette de 2,71milliards d’euros constatée par Inverco en septembre. Sur les neuf premiers mois de l’année, la collecte sur l’obligataire en Espagne s'élève à8,46 milliards d’euros. Côté actions, la collecte était en territoire positif pour les fonds actions internationales et fonds mixtes (+6,4M€ et +4,6M€ respectivement). Les fonds actions espagnoles ont, eux, décollecté à hauteur de 92,4 millions d’euros (-1,2Md€ de décembre 2018 à septembre 2019). Quant aux fonds de performance absolue, ils continuent leur dégringolade avec une décollecte nette de 48 millions d’euros (-2,5Md€ sur 9 mois). La palme de la décollecte en cumulé depuis le début de l’année échoit aux fonds globaux (multi-actifs) qui ont accusé des rachats nets de 13,4 millions d’euros en septembre et de 2,8 milliards d’euros depuis décembre 2018. A noter que la gestion passive a, elle aussi, décollecté à hauteur de 166,2 millions d’euros en septembre (-1,1Md€ depuis le début de l’année).
M&G Real Estate, la branche immobilier de M&G Investments, regroupe ses activités d’investissement et de gestion d’actifs en Europe sous la houlette de Marc Reijnen. Ce dernier devient responsable des investissements et de la gestion d’actifs pour l’Europe continentale, un poste nouvellement créé. Cette promotion fait suite au départ en août d’Olivier Vellay, jusqu’ici responsable des investissements de M&G Real Estate en Europe continentale. Il poursuit une carrière dans le private equity. Marc Reijnen a rejoint le bureau de Paris en 2016 en tant que responsable de l’équipe de gestion d’actifs pour l’Europe continentale de M&G Real Estate, Il a piloté le développement de cette entité en Europe continentale en constituant une équipe de 23 collaborateurs répartis dans six bureaux. Il a permis de faire passer l’encours sous gestion dans 12 pays de 2,2 milliards d’euros à 4,6 milliards d’euros, détaille un communiqué. Marc Reijnen est rattaché à Tony Brown, responsable mondial de M&G Real Estate.
Vanguard lance le Vanguard International Core Stock Fund, un fonds d’actions internationales, incluant marchés développés et émergents. La gestion est déléguée à Wellington Management. Fondé en 1928 et gérant plus de 1.000 milliards de dollars d’actifs, Wellington Management est le plus ancien et le plus gros partenaire externe de Vanguard. La société construira un portefeuille «tout terrain» qui tentera de limiter l’exposition aux risques de styles, facteurs, régions et secteurs. Le portefeuille détiendra entre 60 et 100 grandes et moyennes valeurs. La sélection se basera sur l’évaluation de l’équipe de direction, de l’allocation du capital et de l’avantage concurrentiel de chaque entreprise. Les deux gérants sont Kenneth L. Abrams, senior managing director et gérant actions, et F. Halsey Morris, senior managing director et analyste monde.
Tobam a obtenu le label LuxFLAG ESG pour l’ensemble de sa gamme de fonds luxembourgeois. «Le label LuxFLAG ESG est attribué aux fonds d’investissement qui intègrent les considérations environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise (ESG) tout au long de leur processus d’investissement. Le label a notamment vérifié la mise en place de la politique ISR de Tobam au sein du processus d’investissement de ses stratégies actions, obligataires et diversifiée», explique un communiqué. Pour être éligible à ce label, lancé en 2014, les fonds doivent avoir une politique ISR, reconnue par LuxFlag et appliquée à 100% des encours du portefeuille. Liste des fonds labellisés LuxFLAG ESG *Anti-Benchmark All Countries World Equity *Anti-Benchmark Canada Equity *Anti-Benchmark Emerging Markets Equity *Anti-Benchmark Euro Equity *Anti-Benchmark France Equity *Anti-Benchmark Japan Equity *Anti-Benchmark Pac ex-Japan Equity *Anti-Benchmark US Equity *Anti-Benchmark World Equity *Anti-Benchmark Global Investment Grade *Anti-Benchmark Global High Yield *Anti-Benchmark Multi-Asset
Brummer Multi-Strategy, un fonds investi dans la plupart des hedge funds de la société de gestion suédoise Brummer & Partners, investit dans Lynx Constellation depuis le 1er octobre. Avec ce nouveau fonds, Brummer Multi-Strategy continue à se diversifier. Lynx Asset Management est une société suédoise spécialisée dans la gestion systématique. Depuis 1999, elle a développée des stratégies d’investissement systématiques basées sur des modèles quantitatifs. Lynx Constellation est un nouveau hedge fund systématique investi en actions, taux, devises et matières premières dans le monde.
Degroof Petercam France a nommé Thaline Melkonian head of Degroof Petercam Wealth Management France et directeur général délégué. Elle prend le relais de Valérie Spies.
La Française Real Estate Managers a annoncé ce 1er octobre l’acquisition d’un immeuble de bureaux à Düsseldorf, en Allemagne. Le bien, acquis auprès d’un joint-venture Revcap/Kriton, est situé à Am Seestern 5, dans un quartier tertiaire à Düsseldorf, en Allemagne. La transaction a été réalisée pour le compte de la SCPI Europimmo. L’immeuble a été construit en 2002 et a fait l’objet d’importants travaux de restructuration qui ont été achevés cette année. L’immeuble de 5 étages offre environ 10.400 m2 de bureaux et environ 270 places de stationnement intérieures. L’aménagement du bureau est flexible et l’espace est idéal pour une utilisation multi-locataires. Actuellement, l’immeuble est entièrement loué à deux locataires : un important fournisseur mondial de solutions d’information et de communication et un fabricant de matériaux réfractaires de haute qualité pour les processus industriels à haute température.
Banque Syz renforce son équipe en Suisse avec le recrutement de deux banquiers privés, Mehdi Lakhdar et Andrea Bodini-Nocent, qui développeront et serviront la clientèle respectivement depuis Genève et Lugano. Ils sont tous deux rattachésdirectement à Lorenzo Romano, head of Switzerland and Europe, basé à Genève. Selon un communiqué publié ce 1er octobre, l’arrivée des deux banquiers privés expérimentés s’inscrit au cœur de la stratégie développement de la banque en Suisse, et de son désir de répondre aux besoins très spécifiques d’une clientèle exigeante locale. Les deux banquiers se concentreront entre autres sur le développement d’une clientèle d’entrepreneurs. Basé à Genève, Mehdi Lakhdar a plus de dix ans d’expérience dans le secteur bancaire et est certifié par la Swiss Association for Quality (SAQ) en conseiller à la clientèle (CNWA). Il a assumé plusieurs rôles en contact direct avec la clientèle auprès d’institutions bancaires suisses et internationales telles qu’UBS et Barclays, et plus récemment chez la Banque Cantonale de Genève. Proche de la culture du modèle de Syz, il apporte un réseau étendu d’entrepreneurs locaux et internationaux travaillant en Suisse et une expérience avérée dans les solutions de prévoyance. Andrea Bodini-Nocent est basé à Lugano. Il a construit son expérience dans le domaine du corporate advisory, en couvrant différentes opérations de fusion et acquisitions de sociétés de capitalisation moyenne. Plus récemment, il travaillait pour les marchés internationaux au sein de la division Private Banking d’EFG au Luxembourg.
Candriam et Kedge Business School ont annoncé le lancement d’une chaire de recherche, intitulée «Reconsidérer la finance : assurer un développement économique durable» (Finance Reconsidered : Addressing Sustainable Economic Development). Elle sera pilotée par Christophe Revelli, professeur associé et directeur du Master Corporate & Sustainable Finance de Kedge Business School.
La Norvège a puisé 3,6 milliards de couronnes (362 millions d’euros) dans les caisses de son fonds souverain en août, une première depuis mai 2018. Ce retrait n'était pas attendu au regard des indications fournies par le gouvernement lors de la présentation en mai de son budget révisé. La Norvège n’a pas donné d’explication officielle. Le gouvernement norvégien présentera son projet de budget pour 2020 le 7 octobre.