Les organismes de placement collectifs (OPC) non monétaires français et de la zone euro ont enregistré en 2018 une baisse d’encours pour la première fois depuis 2011, de respectivement -7,9% et -2,4%, selon le bilan publié par la Banque de France jeudi. Cette contraction s’explique surtout par une baisse de la valorisation (-5,2% de l’encours pour la France et -5,3% pour la zone euro). Mais les fonds français (1.198 milliards d’euros) ont aussi enregistré une décollecte de 2,7% de l’encours en raison d’opérations de fusions transfrontières (-36 milliards) au sein de la zone euro, processus qui participe de l’intégration progressive des marchés de l’épargne en Europe. Hors fonds immobiliers et fonds d’épargne salariale, la baisse touche quasiment toutes les catégories de fonds non monétaires : actions, obligations et mixtes.
Luis de Guindos, le vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré jeudi que les marchés pourraient sous-estimer l’impact négatif d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sans accord négocié. «Je crois que nous sous-estimons vraiment l’impact de l’incertitude actuelle et c’est pourquoi j’ai des craintes, des inquiétudes sur la possibilité que l’impact d’un Brexit désordonné soit plus important que celui que (les marchés-ndlr) escomptent pour l’instant», a déclaré le banquier central lors d’un colloque à Madrid. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a dévoilé mercredi de nouvelles propositions pour aboutir à un compromis avec Bruxelles.
La Qatar National Bank (QNB) a annoncé la semaine dernière avoir obtenu les autorisations nécessaires pour s’implanter à Hong Kong. Outre des services bancaires classiques, la QNB va proposer des services de wealth management et de courtage boursier. La banque qatarie construit ainsi un pont vers le marché de la Chine continentale, sur lequel elle compte accompagner ses clients actuels. Elle souhaite également favoriser, via cette filiale, les investissements chinois au Moyen-Orient. La QNB appartient à moitié au fonds souverain de l'émirat, le Qatar Investment Authority, notamment propriétaire du club de football Paris Saint-Germain.
Swedbank Robur a procédé à plusieurs recrutements clés ces dernières semaines, annonce la société de gestion de la banque suédoise éponyme dans un communiqué diffusé jeudi 3 octobre. Deux personnes ont rejoint l’équipe commerciale institutionnelle. Louise Lindevall et Erik Brinck «joueront un rôle important dans la poursuite du développement des ventes de Swedbank Robur auprès des clients institutionnels, des distributeurs tiers et des conseillers externes», a expliqué la firme. Louise Lindevall vient d’Alfred Berg, où elle travaillait avec les consultants et les sélectionneurs de fonds. Avant cela, elle officiait chez Carnegie Fonder. Depuis 2005, Erik Brinck a contribué à la création de l’équipe commerciale institutionnelle de Söderberg & Partners. Swedbank Robur a aussi accueilli Catrin Jansson en tant que gérante actions. Elle pilotera le Swedbank Robur Transition (anciennement Ethica), un fonds durable qui sera lancé en octobre. Catrin Jansson vient d’Enter Fonder. Enfin, Henrietta Theorell a rejoint la société de gestion en tant que gérante du Swedbank Robur Småbolagsfond Sverige. L’intéressée vient de SEB où elle gérait dernièrement les fonds Sverigefond et SEB Swedish Value.
Le spécialiste de l’investissement immobilier PatriziaAGa finalisé,pour le compte de TransEuropean Property Limited Partnership VI («TEP VI») la vente d’un portefeuille logistique français à des fonds immobiliers gérés par Blackstonepour un montant total de 260 millions d’euros dans une transaction hors marché.Comprenant un peu plus de 362.721 m² répartis sur dix immeubles, le portefeuille a été constitué hors marché dans le cadre d’une stratégie visant à regrouper des actifs prime le long de la dorsale logistique française très prisée. Le portefeuille est loué à 100% à des locataires, dont Kuehne et Nagel, Geodis, Rhenus, Honeywell et Amazon. Blackstone a choisi Patriziapour poursuivre la gestion du portefeuille en son nom. Cette transaction fait suite à la vente d’un portefeuille de sept actifs logistiques français totalisant 302.675 m² de TEP V à Blackstone pour un montant de 233 millions d’euros en 2017.Patriziaa également récemment acquis deux entrepôts logistiques situés sur la frontière entre Amiens et Poulainville, d’une superficie totale de 77.865 m², pour le compte de TEP VII, successeur de TEP VI, portant ainsi le total des actifs sous gestion de Patriziaen France à 1,34 milliard d’euros. TEP VI, le sixième fonds de la série transeuropéenne de Patrizia, est un programme d’investissement paneuropéen diversifié et à effet de levier axé sur les immeubles de bureaux, de commerces, les immeubles résidentiels et industriels situés dans les grandes zones métropolitaines du cœur de l’Europe occidentale (y compris le Royaume-Uni). Lancée en 2016, la stratégie consiste à constituer un portefeuille générant du «cash-flow» qui puisse être géré de manière agressive, en utilisant la plate-forme européenne de la société et, plus spécifiquement, sa gestion pratique ou son approche de type opérateur. Le programme peut être classé comme «value added» en termes de risque, bien que le revenu souhaité devrait atteindre les 15% de rendement par an. Patriziaen est actuellement aux dernières étapes de la commercialisation de TEP VII, qui a été lancé en 2018 et devrait disposer d’une puissance de feu totale de 1,5 milliard d’euros. TEP VII poursuivra une stratégie axée sur les «cash-flow» et la valeur ajoutée principalement dans les secteurs des bureaux, de l’industrie et du résidentiel en Europe continentale et au Royaume-Uni. Il privilégie une approche de type «opérateur» qui s’appuie sur l’expertise de Patriziaen matière de transactions locales et de gestion d’actifs. Depuis le lancement de TEP VII et sa deuxième clôture de 250 millions d’EUR en février 2019, onze investissements ont été sous-traités ou placés en exclusivité, à Madrid, Paris, Barcelone et Berlin, pour un montant total de 505 millions d’euros.
Amiral Gestion, qui gère 4 milliards d’euros d’encours, a annoncé ce 3 octobre avoir noué un partenariat au Japon avec Governance for Owners Japan (GO Japan). Créée en 2007, Go Japan est une société d’investissement et de conseil basée à Tokyo qui est spécialisée dans l’engagement actionnarial auprès des petites et moyennes entreprises japonaises. Comme Amiral Gestion, Go Japan est signataire des Principes pour l’investissement Responsable des Nations Unies. Amiral Gestion est la première société française à s’associer à GO Japan. Plusieurs investissements font déjà l’objet de ce partenariat, notamment dans le secteur industriel. Ceux-ci rentrent dans le cadre des stratégies des fonds Sextant Autour du Monde et Sextant Grand Large, coordonnés par Louis D’Arvieu, gérant chez Amiral Gestion. «Amiral Gestion investit au Japon depuis plus de 7 ans, notamment dans les petites et moyennes entreprises. Avec GO Japan, nous allons désormais pouvoir collaborer de manière constructive avec les directions locales pour accélérer leur transformation, améliorer leur transparence, leur performance financière et, d’une manière générale, leur contribution à la société. Ce partenariat s’inscrit dans la lignée de notre engagement avec les petites et moyennes entreprises françaises et européennes », commente Julien Lepage, directeur général d’Amiral Gestion.
Groupama AM a annoncé ce 3 octobre le lancement du fonds thématique diversifié «G Fund Future for Generations», qui a pour ambition de cibler les «entreprises qui apportent des solutions concrètes aux enjeux climatiques, énergétiques, de consommation durable et de santé». Son allocation cible comprend 30% d’actions et 70% d’obligations avec une marge de manœuvre de +/-20%. Les titres sont essentiellement européens, issus d’entreprises jugées économiquement performantes, respectueuses de l’environnement et impliquées dans la préservation de nos conditions de vie. La stratégie d’investissement comporte 4 piliers thématiques (impact environnemental, consommation durable, transition énergétique, santé) répondant à 9 des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) instaurés par les Nations unies. Ces objectifs sont : - Faim « zéro » - Bonne santé & bien être - Eau Propre et assainissement - Energie propre et d’un coût abordable - Industrie, innovation et infrastructure - Villes et communautés durables - Consommation et protection responsables - Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques - Vie terrestre
Mediolanum International Funds Ltd (MIFL), la société de gestion irlandaise de l’italien Mediolanum Banking Group, a recruté Damian Barry en tant que responsable de la multigestion multi-asset, un poste nouvellement créé. L’intéressé sera rattaché à Christophe Jaubert, le directeur des investissements. Damian Barry vient de Seven Investment Management, où il gérait des portefeuilles multi-asset. Avant cela, il a géré des portefeuilles multi-classes d’actifs au sein de Threadneedle et Russell Investments. Chez MIFL, Damian Barry développera l’offre multi-asset. Il supervisera les portefeuilles de multigestion multi-asset et travaillera avec l’équipe de recherche de gérants sur la sélection de gérants et avec l’équipe stratégie.
Luis de Guindos, le vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré jeudi que les marchés pourraient sous-estimer l’impact négatif d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sans accord négocié. «Nous n’avons pas mesuré à ce stade l’impact qu’a le Brexit (...) Je crois que nous sous-estimons vraiment l’impact de l’incertitude actuelle et c’est pourquoi j’ai des craintes, des inquiétudes sur la possibilité que l’impact d’un Brexit désordonné soit plus important que celui que (les marchés-ndlr) escomptent pour l’instant», a déclaré le banquier central lors d’un colloque à Madrid.
Julius Baer revoit son organisation. A compter du 1er janvier 2020, le groupe suisse simplifie ses structures afin notamment d’accélérer les processus de décision, selon un communiqué publié ce matin. En d’autres termes, cette restructuration, qui passe notamment par la réduction des grandes zones géographiques à trois contre cinq précédemment, va entraîner des suppressions de postes au plus haut niveau.La nouvelle équipe pour Julius Baer Gruppe AG et Bank Julius Baer & Co est la suivante : Philipp Rickenbacher, Chief Executive OfficerYves Robert-Charrue, responsable Suisse et Europe, Proche Orient et Afrique Jimmy Lee Kong Eng, responsable Asie-PacifiqueBeatriz Sanchez, responsable AmériquesNic Dreckmann, Chief Operating Officer & responsable IntermediariesNicolas de Skowronski, Investment & Wealth Management Solutions, responsable Wealth Management SolutionsYves Bonzon, Investment & Wealth Management Solutions, Chief Investment OfficerDieter A. Enkelmann, Chief Financial OfficerOliver Bartholet, Chief Risk OfficerNe figurent plus dans l’équipe dirigeante Larissa Alghisi, Christoph Hiestand, Gian A. Rossi, Rémy A. Bersier, et Luigi Vignola. Tandis Gian A. Rossi, actuellement responsable de la région Suisse, quitte le groupe. Rémy A. Bersier, actuellement responsable des marchés émergents, va prendre d’autres fonctions.
Amundi AM vient de nommer Albert Tse au poste de directeur de la distribution et du marketing pour l’Asie du Sud depuis Singapour, et Marie-Pascale Bonhomme au poste de directrice du développement commercial et des partenariats pour l’Asie du Nord, a appris Finews. Cette dernière prend également la direction générale adjointe d’AmundiInvestmentAuthority (Beijing). Albert Tse a passé 16 années chez Schroders, où il était récemment directeur pour la Malaisie, la Thaïlande, et responsable du business auprès des intermédiaires pour l’Asie du Sud-Est. Marie-Pascale Bonhomme travaille pour Amundi depuis 2005. Elle est basée à Singapour depuis 2014, où elle était jusqu’ici directrice du marketing et du développement produit pour l’Asie du Sud.
Le groupe américain Hines, spécialisé dans l’immobilier, a annoncé la mise en place d’une nouvelle organisation pour sa plateforme de gestion des investissements qui devrait lui permettre de renforcer ses capacités d’investissement dans le monde. Dans sa nouvelle mouture, la plateforme sera codirigée par David Steinbach, responsable mondial des investissements, et Chris Hughes, directeur général Capital Markets. Ils seront secondés par trois nouveaux directeurs des investissements régionaux, pour les Amériques, l’Europe et l’Asie. Alfonso Munk (ex-PGIM Real Estate) pour les Amériques, Alex Knapp (depuis 2008 chez Hines) pour l’Europe et Lee Timmins (depuis 2014 responsable Eurasie de Hines) pour l’Asie auront pour mission de piloter tous les véhicules d’investissement dans leurs régions respectives et ils intégreront le comité d’investissement du groupe. Les nouveaux CIO siègeront également au comité exécutif du groupe. Les actifs sous gestion de Hines s’élèvent à 124,3 milliards de dollars et le groupe fait partie des plus grands acteurs immobiliers en Amérique du Nord et dans le monde, selon Institutional Real Estate.
BlackRock négocie depuis un an avec le géant de l’internet chinois Tencent, la société de gestion américaine explorant des moyens de renforcer sa présence en Chine, rapporte le Wall Street Journal. Les premières discussions avec Tencent ont porté sur la manière d’utiliser les outils et modèles de BlackRock pour bâtir des portefeuilles d’investissement accessibles plus largement au marché chinois, selon des sources proches du dossier citées par le WSJ. Il y aurait aussi eu des échanges sur le co-développement d’un système de logiciel financier conçu sur le modèle d’Aladdin. Tencent fait partie d’un certain nombre de sociétés avec lesquelles BlackRock discute dans le cadre de la recherche d’un partenariat en Chine, indique le journal américain. Les pourparlers sont à un stade précoce et ils pourraient ne pas aboutir à un partenariat.
Unigestion a noué un partenariat en Italie avec Allianz Bank Financial Advisors, l’activité banque privée d’Allianz, afin de distribuer son offre multi-actifs. La société de gestion Suisse, qui s’adresse traditionnellement aux investisseurs institutionnels, va pour la première fois proposer son fonds multi-asset Uni-Global – Cross Asset Navigator, au segment de la gestion de fortune en Italie. Allianz Bank Financial advisors offrira la stratégie sur la plate-forme Unit Linked Challenge Pro, laquelle est fournie par Darta, une compagnie d’assurance vie irlandaise détenue par Allianz.
Goldman Sachs vient de recruter Gregory Tuorto au poste d’analyste-gérant, avec le grade de managing director. L’ex-gérant des fonds de JPMorgan, US Technology Fund, US Tech Leaders et JP Morgan Small Cap Growth Fund cogèrera désormais le fonds Goldman Sachs Small/Mid Cap Growth, d’un encours de 2 milliards de dollars, selon des documents de la SEC consultés par Citywire Pro Buyer. Il travaillera avec Jessica Katz et Steven Barry.
Le spécialiste de la gestion thématique CPR AM vient de lancer une nouvelle stratégie dédiée aux actions internationales liées à l’urbanisation durable, a appris Newsmanagers. Dénommé «CPR Invest – Future Cities», le fonds est géré par Arnaud du Plessis et Alexandre Blein. Le fonds compte profiter des grandes tendances démographiques et économiques qui transforment et transformeront les grandes villes du monde pour les décennies à venir. «Environ 4 milliards de personne, soit environ 55% de la population mondiale, vivent aujourd’hui dans les villes, et ce nombre va augmenter considérablement dans les années à venir. On estime ainsi qu’environ 2 milliards de personnes supplémentaires vivront dans les villes en 2050, ce qui représentera alors deux tiers de la population mondiale», a expliqué Arnaud du Plessis à Newsmanagers. L’univers d’investissement a été construit afin de capter de manière «pure» la tendance. «Nous investissons dans des sociétés directement liées à l’urbanisation. Il est important que nos interlocuteurs comprennent pourquoi un titre se trouve dans le portefeuille», a expliqué Arnaud du Plessis. Le découpage multisectoriel est en lien direct avec l’approche thématique . Le gérant prend ainsi pour exemple le cas des sociétés cotées du secteur des semi-conducteurs: «certaines sont liées aux télécoms, à la sécurité ou à l’électrification, ce qui entre complètement dans notre thématique. A l’inverse, nous n’intégrons pas celles qui ne produisent des semi-conducteurs que pour l’industrie». L’univers est composé d’environ 500 valeurs mondiale, incluant des titres de pays émergents. La gestion est non benchmarkée, mais les performances demeureront analysées au regard du MSCI All Countries, comme la plupart des stratégies thématiques de CPR AM. Le portefeuille compte actuellement 70 lignes. L’équipe de gestion appliquera également un double filtre ESG très strict. Le premier filtre ESG classique sera en effet complété par un filtre excluant les entreprises trop fragiles sur certains critères individuels, ce malgré une bonne note globale, et les entreprises au cœur de controverses. Sur ce dernier point, Arnaud du Plessis se veut rassurant: « nous avons une approche pragmatique. Le gérant aura deux mois pour vendre la valeur, afin d’optimiser le prix de sortie. Cependant, si l’objet de la controverse prenait fin dans cet intervalle, alors le titre pourrait être conservé ». Du côté des critères ESG individuels, seront exclues «les entreprises jugées peu compatibles avec un développement urbain harmonieux». Parmi ces critères, M. du Plessis cite pêle-mêle l’utilisation et la gestion de l’eau et des déchets, l’émission et l’utilisation de l’énergie, la construction durable, ou encore la sécurité des données et la protection de la vie privée. Le fonds est enregistré en France, en Belgique et en Finlande. Il est en cours d’enregistrement en Allemagne, Autriche, Espagne, Italie, Pays-Bas, République Tchèque, Suède et en Suisse. CPR AM compte le commercialiser auprès des investisseurs particuliers ainsi que des institutionnels.
Banco Sabadell a débuté un processus d’analyse d’une possible alliance stratégique pour sa gestion d’actifs selon Funds People. Dans une communication au régulateur espagnol CNMV, la banque a indiqué qu’elle entendait «renforcer de manière efficace ses capacités de distribution de solutions d’investissement avec une offre plus complète». Banco Sabadell collabore avec JP Morgan depuis le printemps dernier pour étudierdifférentes pistes, qu’il s’agisse de l’ouverture du capital de Sabadell AMà de nouveaux acteurs ou de partenariats. Sabadell AM gère plus de 16 milliards d’euros.
C’est le taux de chômage dans la zone euro en août 2019. Il se situait à 8 % de la population active un an auparavant. C’est le taux de chômage le plus faible enregistré depuis mai 2008. Le nombre de demandeurs d’emplois dans la zone euro est de 12,17 millions d’hommes et de femmes. Il a diminué de 960.000 en un an. Dans l’UE 28, le taux de chômage de 6,3 % est le plus faible depuis le début de la série statistique en janvier 2000.
NOUVEL ENTRANT Un spécialiste de la gestion active rentre sur le marché des ETF (exchange traded funds) en Europe. Goldman Sachs Asset Management (GSAM) s’aligne ainsi sur ses compétiteurs, Fidelity, JPMorgan, Franklin Templeton... en se lançant sur le créneau de la gestion indicielle. Après les Etats-Unis en 2015, GSAM annonce la commercialisation de son premier tracker européen. Coté à Londres, ce véhicule réplique les grandes capitalisations américaines. Il s’agit d’une première étape, puisque le gestionnaire indique lancer dans les six prochains mois pas moins de 10 fonds indiciels cotés. Outre-Atlantique, GSAM compte pour l’heure, 19 trackers, totalisant plus de 14 milliards de dollars d’actifs sous gestion.
ZONE INTERDITE La société UBS Global Wealth Management vient de publier son indice Global Real Estate Bubble 2019 analysant l’évolution des prix de l’immobilier résidentiel dans 24 métropoles mondiales. Si Londres sort de la zone de risque de bulle, Paris et Francfort y font leur entrée, constate le document. Paris est même « la ville européenne la moins abordable » : les prix réels des logements y ont atteint un nouveau sommet historique… Le marché se découple de plus en plus des fondamentaux en termes de revenus et de rendements locatifs, note l’étude. Le risque de bulle le plus élevé se situe à Munich, suivie de Toronto, Hong Kong et Amsterdam. Dans quelques centres urbains, les prix commencent à se stabiliser, voire baisser, comme à Sydney, Vancouver et à Dubaï. « A l’échelle mondiale, l’incertitude économique l’emporte sur les effets des baisses de taux d’intérêt. Cependant, dans certaines régions de la zone euro, les taux bas continuent d’entraîner les évaluations immobilières dans la zone de risque de bulle », indique Mark Haefele, CIO d’UBS Wealth Management. Mais à l’avenir, la baisse des taux « ne viendra pas secourir les marchés immobiliers. Dans bon nombre de villes, les taux d’intérêt hypothécaires ne sont plus la principale difficulté pour les acheteurs », indique Claudio Saputelli, responsable Real Estate de la société de gestion. « Beaucoup de foyers manquent simplement des fonds propres nécessaires pour satisfaire aux critères de financement des banques », ajoute-t-il : « Cela représente un des plus gros risques pour les valeurs de l’immobilier en centre-ville. » Acheter un bien de 60 m2 excède désormais les possibilités et le budget des salariés « hautement qualifiés » du secteur des services dans la plupart des grandes villes de la planète, avertit l’étude.
Le gouvernement s’est lancé dans un programme pluriannuel 2019-2021 de suppression de taxes à faible rendement. En 2019, il aura réglé leur sort à 26 d’entre elles. L’année prochaine, 18 nouvelles suppressions sont prévues dans le projet de loi de finances. En trois ans, quelque 600 millions d’euros de petites taxes se seront évaporés. Moralité : quand on taxe, autant ratisser large et fort. Inutile de compliquer la vie des agents des impôts pour des broutilles.
Le dernier rapport sur l’investissement durable, intitulé Sustainable Financing and Investing Survey 2019, publié par HSBC et mené auprès de 500 investisseurs et 500 émetteurs dans le monde, montre que les obligations vertes séduisent malgré les obstacles (lire par ailleurs). 63% des investisseurs interrogés pensent en acheter pour la première fois dans les deux prochaines années. Seuls 6% veulent réduire leur allocation sur cette classe d’actifs. Ils sont 44% à estimer qu’elles leur permettent d’avoir un impact positif, en finançant des projets qui sont bons pour la société ou l’environnement. Enfin, 39% pensent qu’elles sont moins risquées que les autres obligations.