Candriam recrute Stefano Magnani en tant que relationship manager, rapporte Funds People Italia. Il s’occupera du développement et de la gestion des relations avec les partenaires dans la distribution. Le professionnel sera rattaché à Matthieu David, responsable de la succursale italienne de Candriam. L’intéressé vient d’Anima SGR où il a, pendant cinq ans, été chargé des relations avec les clients et du développement produits.
Legal & General Investment Management (LGIM) vient de recruter Tommaso Cucchetti et Valentina Valdameri en tant que senior business development manager. Le duo sera basé à Milan et rattaché à Giancarlo Sandrin, responsable pays. Tommaso Cucchetti vient de HSBC Global Asset Management où il était relationship manager. Valentina Valdameri était quant à elle business development manager pour l’Italie de Legg Mason Global Asset Management.
Le groupe bancaire EFG International va encore étoffer sa présence au Portugal. Après y avoir inauguré il y a tout juste un mois son bureau dans la capitale, rapporte l’agenceAWD, le groupe suisseprévoit déjà d’en ouvrir un autre à Porto, et vise d’ici trois ans l'équivalent de 1,5 milliard de francs d’actifssous gestion, un objectif jugé «conservateur» par la direction. «Nous serons la première banque privée à avoir une présence physique hors de Lisbonne», a affirmé en fin de semaine dernière à la presse le nouveau patron d’EFG pour le marché portugais, Bernardo Meyrelles, précisant que l’ouverture de la nouvelle succursale se concrétisera avant la fin de l’année en cours. «Le sud de l’Europe est un marché stratégique», a confié au Jornal de Negocios le directeur général (CEO) du groupe, Giorgio Pradelli. Selon lui, le Portugal dispose d’importants atouts: «nos collègues à Miami ont vu que (ce marché) commençait à être très attrayant pour le Brésil», où les problèmes et les incertitudes se multiplient, pouvait-on lire ce 30 septembresur le site du quotidien lisboète. En référence également à l’instabilité générée par le Brexit, le directeur généralse veut confiant, affirmant que «le Portugal peut profiter de ces flux de personnes et d’argent». Et de préciser que la plupart des clients de ce marché disposent d’une fortune inférieure à 10 millions d’euros. A fin juin, EFG International affichait un encourssous gestion de 147,6 milliards de francs, contre 142,7 milliards douze mois plus tôt. La collecte nettes’inscrità 300 millions, bien loin des deux milliards affichés un an auparavant.
Columbia Threadneedle Investments a annoncé ce 30 septembreque sa nouvelle stratégie de rendement total axée sur les titres à haut rendement d'échéance courte (Threadneedle (Lux) European Short-Term High Yield Bond Fund), a été enregistrée en France suite à son approbation par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF) en juillet. Le fonds suit l’approche d’investissement du European High Yield Bond Fund, maiscible les obligations à court terme. Roman Gaiser, Head of High Yield Portfolio Management EMEA de Columbia Threadneedle, cogère le fonds aux côtés de Gareth Simmons, avec le soutien de l'équipe haut rendement européen. Gareth Simmons est gérant de portefeuille à haut rendement et analyste d’investissement. Roman Gaiser et Gareth Simmons sont cogérants du European High Yield Bond Fund. Le Threadneedle (Lux) European Short-Term High Yield Bond Fund adopte une stratégie de crédit à rendement total bottom-up indépendante de tout indice boursier. Il vise à générer un revenu, avec une appréciation du capital, en investissant principalement dans le segment du crédit à haut rendement européen d'échéance courte. «Le lancement de ce fonds à haut rendement d'échéance courte nous paraît opportun étant donné le stade du cycle économique et de crédit. Columbia Threadneedle possède des compétences de gestion obligataire hautement spécialisées et reconnues dans le segment du crédit au niveau mondial. Nos clients apprécient notre capacité à générer des rendements solides et durables, au moyen d’un large éventail de solutions obligataires. Notre souci grandissant d’intégrer l’investissement responsable et les facteurs ESG dans notre processus de recherche illustre notamment la manière dont nous entendons maximiser les opportunités d’investissement. Nos 155professionnels obligataires gèrent plus de 150milliards d’euros et justifient en moyenne de 18années d’expérience. Le nouveau fonds de Roman et Gareth s’inscrit dans le prolongement de notre offre de haut rendement européen. Leur maîtrise avérée du crédit, conjuguée à une approche axée sur une gestion des risques rigoureuse, vise à générer de solides rendements ajustés du risque indépendamment de l’orientation du marché. Ce fonds vient compléter les stratégies de crédit de l’entreprise et nous aidera à fournir des solutions toujours mieux adaptées à nos clients», a commentéEléonard Buono, responsable France de Columbia Threadneedle.
RWC Partners a recruté Huan Ke en tant que responsable de la conformité et des affaires juridiques. L’intéressé vient de Macquarie Asset Management où il a passé huit ans en tant que responsable des affaires juridiques pour Macquarie Investment Management et Macquarie Private Credit. Il sera basé à Londres.
Une année faste pour Acatis. La société de gestion allemande a enregistré au niveau global une collecte nette de 901 millions d’euros depuis le début de l’année jusqu’à la date du 26 septembre, a indiqué à NewsManagers Marie Ballorain, directeur du développement France et Belgique. Les actifs sous gestion sont ainsi passés de 5 milliards d’euros environ au tournant de l’année à 6,5 milliards d’euros. Acatis figure ainsi parmi les champions de la collecte outre-Rhin, derrière Flossbach von Storch et Union Investment mais devant les poids lourds de la gestion comme DWS, Allianz ou encore Deka. Deux fonds se sont particulièrement distingué depuis le début de l’année. Tout d’abord, le fonds flexible monde Acatis Gané Value Event, qui a attiré 794 millions d’euros en à peine neuf mois et dont l’encours s’élève à 3,5 milliards d’euros. Il faut dire aussi que le fonds phare d’Acatis affiche une performance de l’ordre de 11% depuis le début de l’année après avoir presque terminé à l’équilibre en 2018. Par ailleurs, Acatis IfK Value Renten, un fonds obligataire value non contraint, a engrangé 95 millions d’euros et atteint la barre du milliard d’euros. Dans ce contexte de forte croissance, Acatis vient de recruter un ancien de DWS, Thomas Bosch qui, depuis le mois de juillet, a pris en charge la gestion du risque, la compliance, l’audit interne, ainsi que les problématiques fiscales et juridiques. Avant de rejoindre Acatis, Thomas Bosch a passé une vingtaine d’années chez Deutsche Bank où il a exercé différentes fonctions dans la gestion d’actifs et la banque d’investissement. Pendant plus de dix ans, il a été directeur général de DWS Investment AG, une entité dédiée aux investisseurs institutionnels avec plus de 6 milliards d’euros sous gestion. Plus récemment, Thomas Bosch a été lechef d’orchestre international de DWS dans le cadre de la mise en œuvre de la directive MiFID II. Acatis, qui avait été l’une des premières sociétés de gestion à lancer une stratégie dédiée à l’intelligence artificielle, réfléchit à un nouveau fonds sur les actions asiatiques avec un accent particulier sur la Chine…
Syz Asset Management, l’entité de gestion institutionnelle du groupe Syz, a annoncé ce 30 septembrequeStephenJen, spécialiste en analyse macroéconomique et marchés de change, rejoindra son conseil consultatif externe pour l'équipe Total Return Strategies en tant que président.Stephen Jen est CEO et co-CIO d’Eurizon SLJ Capital, une société de gestion d’actifs basée à Londres, spécialisée dans la dette émergente, la gestion des devises et la recherche macroéconomique au sein du groupe bancaire Intesa Sanpaolo. L'équipeTotal Return Strategieschez Syz AM a été créée récemment et elle est dirigée par Adrien Pichoud. Stephen Jen cumulera ses fonctions existantes chez Eurizon SLJ Capital avec celles qu’il prendra chez Syz AM.De 1996 à 2009, Stephen Jen a occupé de nombreux postes chez Morgan Stanley, dont celui de directeur global de la recherche en devises et de directeur général. Auparavant, il a passé quatre ans comme économiste au FMI, où il était en charge des économies d’Europe de l’Est et d’Asie. «Compte tenu de notre vision à long terme de la japonisation du monde, où la faible croissance et des taux d’intérêt durablement bas accentueront le besoin de rendement de nos clients, l’expertise de Stephen sur les marchés et devises émergents s’avérera plus importante que jamais. Stephen améliorera l’expertise de Syz Asset Management en matière d’investissement au fur et à mesure que l'équipe Total Return Strategies se développera.», a commenté William Nott, CEO de Syz Asset Management.
La société de gestion italienne Azimut lance une offre de gestion alternative dédiée à l’économie réelle. Huit fonds voient ainsi le jour dans les domaines du private equity, du venture capital et de la dette privée. Cette nouvelle activité est logée au sein d’Azimut Libera Impresa Sgr, «une plate-forme intégrée de produits et services dédiés aux entrepreneurs et petites et moyennes entreprises d’un côté et investisseurs et épargnants de l’autre», selon un communiqué d’Azimut. «L’objectif est de favoriser l’introduction de liquidités dans l’économie réelle afin d’en stimuler la croissance et la rendre durable dans le temps, en offrant, dans le même temps, des opportunités majeures de rendement aux épargnants et investisseurs», poursuit-il. Cette plate-forme comprend à ce jours huit fonds, dont certains sont en phase de lancement et d’autres seront agréés dans les mois qui viennent. L’objectif de la collecte est de 1,5 milliard d’euros à fin 2020. Pour Azimut, la croissance dans le non coté représente un axe stratégique important. Sur les 56 milliards d’euros d’encours gérés, seulement 1 % relève d’actifs alternatifs. Mais d’ici à 5 ans, le poids de cette activité doit croître pour atteindre au moins 15 % des encours en 2024. Parmi ces fonds figure Demos 1, «le premier fonds fermé de private equity retail au monde», selon Azimut. Son ticket d’entrée est de 5.000 euros. Il sera doté de 350 millions d’euros qui seront investis dans des entreprises italiennes ayant un chiffre d’affaires compris entre 30 et 250 millions d’euros. Le montant minimal d’investissement est de 20-60 millions. Les autres produits qui feront partie de la plate-forme Azimut Libera Impresa Sgr, outre DEmos 1, sont le fonds de fonds Global Invest, ITA 500, Corporate Cash, PRivate Debt, Ipo Club, Antares et FSI.
La banque cantonale de Zurich vient de recruter l’ex-gérant de GAM Enzo Puntillo qui rejoint sa filiale de gestion d’actifs, Swisscanto Invest, a appris le site spécialisé finews. Enzo Puntillo aura pour mission de développer les activités de la banque cantonale dans le secteur de la dette émergente, selon une note dont finews a eu connaissance. Il est rattaché à Benno Weber, responsable de l’obligataire de la banque cantonale. Chez GAM, Enzo Punitllo était gérant principalsur la dette émergente. Il a quitté GAMl’an dernier, dans le sillage de la crise qui a affecté la société de gestionet qui a entraîné le départ de nombreux collaborateurs.
La société de gestion américaine Vanguard a coté son premier ETF domicilié au Mexique en date du26 septembre. Le Vanguard FTSE BIVAMexico Equity ETF réplique l’indice FTSE BIVA qui se compose des sociétés mexicaines les plus liquides de l’indiceFTSE Mexico All Cap. L’indice FTSE BIVA comptait 48 positions fin août.
Keith Skeoch, le directeur général de Standard Life Aberdeen, s’est dit intéressé par de petites acquisitions ciblées, à l’occasion d’une conférence devant la presse européenne qui se tenait ce 27 septembre à Edimbourg. «Sur le court terme, nous regardons des acquisitions ciblées, nous permettant d’adjoindre des capacités en matière de distribution ou des capacités d’investissement qui nous aident à bâtir nos solutions de gestion active», a-t-il déclaré en réponse à une question sur le sujet de la concentration du secteur. La priorité reste toutefois le bouclage de la fusion entre Standard Life et Aberdeen. L’opération a été signée il y a deux ans et n’est pas totalement achevée. «Nous avions annoncé qu’il nous faudrait trois ans pour boucler le processus d’intégration et de transformation. Nous en avons fait les deux tiers et nous sommes sur la bonne voie. Nous avons besoin de terminer cette opération», souligne le dirigeant. Interrogé sur les raisons de la décollecte que subit la société de gestion depuis plusieurs mois, Keith Skeoch explique que la perte de 6 milliards de livres d’encours est directement liée la fusion. Mais le gros des rachats s’explique par deux éléments principaux. Le premier est la mauvaise performance de quatre stratégies: Global Absolute Return Strategies, actions Asie, actions émergentes et actions monde. Le second élément est le mouvement des investisseurs de la gestion active vers la gestion passive, et des marchés émergents vers les marchés développés. «Notre réponse à cela a été de regarder attentivement nos performances, nos processus, notre philosophie et nos collaborateurs», dit-il. «Je suis ravi de constater que les mesures prises pour améliorer les choses portent leurs fruits. Nous avons observé une amélioration de la performance en 2019. L’impact sur la décollecte prendra du temps. Mais nous voyons la lumière au bout du tunnel», indique-t-il. Standard Life Aberdeen a accusé des rachats nets de 32,9 milliards de livres en 2017 et de 40,9 milliards de livres en 2018. Au premier semestre 2019, la décollecte a été de 15,9 milliards de livres. Le sujet du mandat de Lloyds de plus de 100 milliards de livres, perdu en février 2018 par Standard Life Aberdeen, n’a en revanche pas été abordé. Une procédure d’arbitrage avait abouti au paiement par Lloyds Banking Group (LBG) de 140 millions de livres sterling (155 millions d’euros) à Standard Life Aberdeen (SLA). SLA conserve par ailleurs la gestion de 30 milliards de livres d’actifs jusqu’en 2022. Concernant les problèmes de liquidité connus cette année par d’autres acteurs, Keith Skeoch estime qu’il faut «s’assurer que l’échelle de liquidité a de la substance» lorsque l’on introduit des actifs illiquides dans des fonds à liquidité quotidienne. C’est ce qu’il tente d’appliquer chez Standard Life Aberdeen. Il rappelle que la gamme de fonds GARS, dont les encours ont chuté de 40 milliards de livres à 17 milliards, n’a jamais fermé. Cela étant, il ne pense pas que les sociétés de gestion sont risquées d’un point de vue systémique, même si elles sont importantes d’un point de vue systémique, car «elles ne portent pas le risque de marché ni de liquidité sur leurs fonds propres». Dans son discours, Keith Skeoch a estimé qu’il existait quatre forces «disruptives» pour le secteur de la gestion d’actifs: la démocratisation du risque financier, la digitalisation, l’absence de confiance dans le secteur financier et l’environnement de taux bas qui conduit à une compression des rendements. «Les sociétés de gestion qui embrasseront ces forces sont promises à un bel avenir», prédit-il.
La CNAVPL(Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales), qui fédère les caisses de retraite des professions libérales et pilote le régime d’assurance vieillesse de base des professionnels libéraux, se prépare à l'éventualité de changer sa stratégie d’investissement. «Les OPC ouverts obligataires devraient être peu attractifs et pourraient être remplacés par des fonds dédiés de gestion à maturité opportunistes sur les différents secteurs obligataires», avance la CNAVPL dans son rapport de gestion 2018, ajoutant que ce choix est «aussi déterminé par les évolutions réglementaires attendues et les impacts du projet de loi sur les retraites». L’institution pourrait en outre mener une diversification importante des styles de gestion actions «afind’amortir les chocs de volatilité». Elle souhaite enfin, par une nouvelle stratégie, tenir compte d’une possible corrélation positive des actifs financiers, sans pour autant que cette stratégieprenne la forme d’un investissement dans des actifs décorrélés illiquides tant que «le devenir de la CNAVPL et son calendrier ne sera pas connu». Au cours de l’exercice, la CNAVPL a par ailleurs reconduit Insti7 comme conseiller en investissements pour une durée de quatre ans. L’année prochaine, la caisse devrait lancer un appel d’offres pour le renouvellement du mandat de son dépositaire/conservateur, dont le mandat de quatre ans arrive à échéance en 2020. L’allocation de laCNAVPL - dont les placements comptent 994 millions d’euros détenus en OPCVM et de 882 millions de placements de court terme -a été reconduite en 2019 par le conseil d’administration. Elle est constituée de48% d’obligations, 15% d’actions et une important part de monétaire, à 37% de monétaire, s’expliquant par «les incertitudes sur les marchés». En 2018, l’institution asouscrit dans quatre nouveaux OPC, à savoirDNCA Alpha Bonds (+20M€) etTrusteam Optimal (+30M€) sur la partie obligataire,Digital Star Europe (+10M€) sur les actions, etZadig Memnon (+15M€) dans le cadre de sa poche performance absolue. La CNAVPL a par ailleurs investi dans trois fonds (DNCA Alpha Bonds et EdR Equity Europe Solve pour 10 millions d’euros chacun, etMontlake Butler pour 15 millions d’euros), dans le cadre de son nouveau plan d’investissement à long terme abondée de 400 millions d’euros en 2018. «Les risques sur les obligations mais aussi les perspectives de la CNAVPL, dans le contexte de refondation des régimes de retraite ont conduit à être très prudents dans l’abondement de la poche long terme», précise l’institution dans son rapport. La réglementation devrait par ailleurs amener l’institution à effectuer quelques changements dans sa gouvernance et sa politique d’investissement.Le règlement financier de la CNAVPL,adopté en juin 2003 par son conseil d’administration sera par exemple revu en 2019, après la parution du décret réglementant les placements et l’arrêté définissant le plan de la politique de placements. «La partie déontologie est d’ores et déjà intégrée dans le code de déontologie de la CNAVPL [depuis]décembre 2017", rappelle la CNAVPL, qui a déjà mis en oeuvre la formation desmembres de la commissions des placements en prévision de l’obligation de formation de tous les administrateurspar le décretsur les enjeux de pilotage d’un régime de retraite et de gestion des réserves financières. Autrechangement plus discret : celui de la dénomination de l’agent comptable - notamment chargé du placement des actifs de court terme de l’institution. Ildevient agent comptable et financier de la CNAVPL en conséquence dela loi sur le financement de la sécurité sociale 2019. Cette dernière prévoit notamment que «le directeur comptable et financier d’un organisme de sécurité sociale conçoivent et mettent en place conjointement un plan de contrôle interne dont l’objet est d’assurer la maîtrise des risques de toute nature, notamment financiers, inhérents aux missions confiées à cet organisme».
LBPAM a obtenu le label ISR pour 20 fonds ouverts et dédiés supplémentaires. La société de gestion compte désormais 40 fonds marqués du sceau du label ISR d’Etat. Et compte labelliser 150 fonds d’ici à 2020. Les fonds ouverts dernièrement labellisés comprennent trois fonds monétaires et 17 fonds smart beta. Il s’agit des fonds suivants: LBPAM ISR Eonia 3-6 Mois; LBPAM ISR Eonia 6-12 Mois; LBPAM ISR Trésorerie; LBPAM ISR Actions Asie; LBPAM ISR Actions Euro Large Cap; LBPAM ISR Actions Euro Midcap; LBPAM ISR Actions Europe 50; LBPAM ISR Actions Ex-Euro; LBPAM ISR Actions Focus Euro; LBPAM ISR Actions Focus Europe; LBPAM ISR Actions Focus France; LBPAM ISR Actions Japon; LBPAM ISR Actions Opti Euro; LBPAM ISR Actions US; LBPAM ISR Actions USA 500; LBPAM ISR Avenir Euro; LBPAM ISR Stratégie PEA 1; LBPAM ISR Stratégie PEA 2; Sorea ISR Actions Euro (Fonds réservé à l’épargne salariale). En avril 2018, le groupe La Banque Postale a rendu public l’engagement de LBPAM à devenir le premier gestionnaire généraliste 100% ISR à horizon 2020. Cela passe par la labellisation de l’intégralité de sa gamme de fonds ouverts. « Avec cette nouvelle vague de labélisation, LBPAM est en phase avec sa feuille de route pour tenir son engagement d’être 100% ISR d’ici à fin 2020 », commente Emmanuelle Mourey, présidente du directoire de La Banque Postale Asset Management.
La société de gestion de fonds en actifs réels KGAL Investment Management a annoncé le recrutement de Frank Segger pour gérer un nouveau fonds aviation core+. Le gérant de portefeuille sera basé au siège à Grünwald en Allemagne. Frank Segger est un spécialiste du financement dans l’industrie de l’aviation. Il était dernièrement responsable de l'équipe de financement d’actifs et d’infrastructures chez FMS-Wertmanagement, où il supervisait un portefeuille d’une valeur de 18 milliards d’euros.
PGIM renforce sa présence en Europe avec l’ouverture d’un nouveau bureau aux Pays-Bas, à Amsterdam, selon un communiqué publié par la société. La société de gestion américaine vient d’obtenir auprès du régulateur néerlandais le statut d’AIFM (Alternative Investment Fund Manager) pour ses fonds d’investissement irlandais et son offre de services en gestion de fortune, marketing et distribution dans l’Union européenne. Cette ouverture fait suite à celle en juillet dernier sur le marché suisse par PGIM Investments, l’entité de distribution internationale pour les fonds ouverts de PGIM. PGIM a également des bureaux au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, en Irlande et au Luxembourg. Le bureau d’Amsterdam doit renforcer le réseau européen pour toutes les entités de PGIM, dont PGIM Fixed Income qui gère quelque 809 milliards de dollars. Anna de Jong occupera ainsi le poste nouvellement créé de conseiller clientèle de PGIM Fixed Income pour le Benelux et les pays scandinaves et compléter l’équipe déjà basée aux Pays-Bas. Anna de Jong, qui travaillait précédemment chez Lombard Odier, est rattachée à Sarah McMullen, responsable de la clientèle européenne (EMEA) de PGIM Fixed Income.
RBC Capital Markets a annoncé vendredi dans une note interne le recrutement de deux responsables dans son activité de gestion de la clientèle institutionnelle afin de renforcer sa position concurrentielle en Europe et aux Etats-Unis. Charles Atkinson, qui travaillait chez Nomura International, rejoint la filiale de la banque canadienne en tant que patron de la clientèle institutionnelle pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Il sera basé à Londres. Steve Andrews, qui était chez Citigroup, rejoint la division de marché des capitaux de RBC à New York pour superviser la division FICC qui regroupe les produits à taux fixe, les devises et les matières premières.
La société de gestion A Plus Finance annonce le premier closing du fonds «Génération 3» à 90 millions d’euros. La levée de fonds a été lancée il y a 4 mois et a attiré des investisseurs institutionnels historiques mais aussi des nouveaux. L’objectif final est de lever 250 millions d’euros. L’OPCI vise des résidences service seniors non médicalisées en France et en zone Euro. A Plus Finance revendique un portefeuille total de plus de 400 millions d’euros en résidences services seniors, au travers de véhicules dédiés tant aux institutionnels qu’aux particuliers. Cette activité représente aujourd’hui plus de 1.800 logements et espaces de services dédiés aux séniors autonomes mais fragiles.
La rumeur enflait depuis déjà plusieurs mois, elle a finipar exploser à l’occasion du premier jour de Patrimonia, la grand-messe des CGP, à Lyon jeudi 26 septembre. Jean-Marc Bourmault, directeur des partenariats de Patrimonia et figure emblématique de ce rendez-vous annuel, va prendre du recul, a appris l’Agefi Actifs.L’intéressé, qui occupe ceposte depuis près de 20 ans, avait lui-même annoncé qu’il allait s’en aller «avant la prochaine décénnie». Selon nos informations, il ne s’agit pas d’un adieu, puisque le vétéran devrait conserver certaines fonctions qui seront annoncées le 7 octobre prochain. Vous continuerez donc à le croiser dans les allées du célèbre salon lyonnais. «Je ne tire pas un trait sur Patrimonia, mais après 20 ans passés à la tête du salon il me semblait normal de prendre un peu de recul afin de régénérer les réflexions pour améliorer le salon. Je continuerai à travailler avec les nouvelles équipes en place pour apporter mon expérience», nous a confié Jean-Marc Bourmault. C’est un duo d’anciens de L’Agefi qui arrive et rejoint les équipes d’Infopro Digital. Aurélien Lafaye, ancien directeur général adjoint de L’Agefi, parti en juillet dernier, prend la direction du Pôle Finance qui s’occupe notamment des salons Patrimonia et Actionnaria. Yann Briand, ancien directeur du pôle asset management et banque privéede L’Agefi, qui avait quitté la société en mai dernier, prend lui la direction du développement de ce même pôle. Les deux hommes collaborent depuis 2012, date à laquelle Yann Briand a rejoint Aurélien Lafaye, plusieurs mois après la création de la société Indinvest, éditrice des médias Instit Invest et Distrib Invest, rachetéeen janvier 2018 par L’Agefi.
Dans la lignée du lancement lors du France Digitale Day du «Late Growth Fund» géré par AxaVenture Partnerdoté de 250 millions d’euros, Axaaannoncé un engagement de 50 millions d’euros dans un fonds tech d’actions cotées. Le véhiculegéré par AxaIM Framlington s’attache à soutenir activement les entreprises technologiques innovantes. «Le financement des start-ups en phase de croissance et de maturité avancée matures s’est avéré essentiel pour aider les entreprises à fort potentiel à atteindre une nouvelle dimension dans leur stratégie de croissance, exprime Axa dans un communiqué. Au cours des dernières années, un consensus s’est dégagé sur la nécessité de renforcer ce type de financement en Europe pour mieux concurrencer les écosystèmes mondiaux innovants. Avec ces deux initiatives, Axavise à renforcer les capacités de financement de l’innovation en Europe et contribuer à l’émergence de futurs champions de la tech».
Le quotidien espagnol Cinco Dias rapporte que les sociétés de gestion hispaniques commencent à revoir leurs politiques de commissions de gestion pour les produits de taux. Ainsi deux gestionnaires, Buy & Hold et Altair Finance, ont tout simplement décidé de supprimer la commission de gestion dans leurs produits en raison des taux bas voire négatifs. AntonioCánovas del Castillo, directeur des investissementsd’Altair Finance, a indiquéque la société était en discussions avec la CNMV pour que ses commissions de gestion soient nulles et ne conserver qu’une commission de sortie des fonds, à condition que les rendements soient positifs.
T. Rowe Price vient d’installer une équipe de gestion multi-assets à Tokyo, a appris Citywire. Le responsable des solutions mondes, Richard Coghlan, va quitter le siège pour s’installer au Japon. Il cogère actuellement le fonds T Rowe Price Real Assets. La société lui a adjoint les services de Hajime Takigawa comme stratégiste solutions. Il était jusqu’ici senior portfolio manager chez Russell Investments.
Le groupe financier espagnol Renta 4 Banco a annoncé l’acquisition de la plateforme de courtage en ligne de BNP Paribas en Espagne, dédiéeprincipalement auxclients particuliers. La plateforme offre notamment des services de commercialisation de fonds d’investissement, d’intermédiation et de dépositaire pour les positions des clients de BNP Paribas en Espagne. Renta 4 Banco compte plus de 18.000 clients particuliers comme institutionnels.
Credit Suisse va rouvrir aux souscriptions le fonds Credit Suisse (Lux) Fixed Maturity FR Bond Fund 2023 S-IV, a appris Citywire Selector. Lancé en décembre 2018, il avait atteint le milliard de dollars d’encours en seulement 3 mois. Le fonds, qui gère désormais 1,7 milliard de dollars, va accepter les flux entrants à partir du 7 octobre.
Le britannique Newton IM vient de recruter Andrew Parry au poste de directeur de l’investissement responsable, a appris Wealth Manager. Il arrive d’Hermes IM, où il occupait le même poste. Il sera basé à Londres, et sera chargé de développer et de représenter les stratégies d’investissements responsables aux clients de la firme.
Capital Group vient de recruter Alton Gwee au poste nouvellement créé de senior investment product specialist pour l’Asie-Pacifique. L’ancien directeur des portefeuilles fixed income d’UBS AM à Singapour sera désormais responsable de l’ensemble de la stratégie fixed income de Capital Group pour la région. Basé à Singapour, il est rattaché à Matthew Dresch, senior manager des services d’investissements, basé à Londres.
Le fonds coté Woodford Patient Capital Trust (WPCT) de Neil Woodford a indiqué le 26 septembre qu’il comptait déprécier trois de ses investissements dans des sociétés non citées. Ces écritures réduiront de 3,1% la valeur nette des actifs de WPCT par rapport à la clôture du 25 septembre. Le fonds publiera ses résultats semestriels le 30 septembre. «Ces ajustements de valeur reflètent un environnement difficile pour la levée de fonds de ces entreprises, ce qui pourrait avoir une incidence sur leur capacité à mobiliser des capitaux à court terme», explique le communiqué du fonds. Le gérant Neil Woodford est dans la tourmente depuis juin, en raison de ses investissements illiquides et de ses mauvaises performances.