La société de gestion d’actifs genevoise Notz Stucki a annoncé le lancement du fonds DGC Notz Stucki Kepler Cheuvreux European Selection pour enrichir sa gamme de stratégies « Long Only ». Le fonds investit dans une sélection des actions de sociétés d’Europe continentale, basée sur la recherche de Kepler Cheuvreux, société spécialisée dans la recherche et le courtage d’actions. Il s’agit du onzième compartiment de la Sicav luxembourgeoise Diversified Growth Company (DGC) de Notz Stucki. Le groupe a entamé une stratégie de diversification dans les fonds UCITS, qui dépassent désormais 1 milliard de francs suisses d’encours. Co-géré par Marie-Caroline Fonta et Pierre Mouton, le nouveau fonds investit dans un portefeuille d’environ 60 titres. Le processus de sélection se fonde sur l’approche « bottom-up » de Kepler Cheuvreux, qui retient parmi plus de 1.000 sociétés de toutes capitalisations, les meilleures convictions des 7 listes-pays retenues : France, Allemagne, Suisse, Benelux, Péninsule Ibérique, Italie et Scandinavie. Notz Stucki sélectionne ensuite les valeurs présentant selon elle les meilleures opportunités d’investissement. Le fonds est actuellement autorisé à la distribution auprès d’investisseurs qualifiés au Luxembourg et en Suisse et devrait prochainement être enregistré en France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Italie et en Espagne. Notz Stucki, fondée en 1964, revendique 10 milliards de francs d’actifs sous gestion. Son activité historique est basée sur la gestion de fonds multi-gérant, mais elle lancé aussi la Sicav luxembourgeoise Diversified Growth Company qui compte une douzaine de stratégies différentes, gérées aussi bien en interne que via des partenariats avec des spécialistes externes. La société compte également des activités de ManCo au Luxembourg.
La Financial Conduct Authority (FCA) a infligé une amende de 1,9 million de livres (2,2 millions d’euros) à Janus Henderson pour des frais de gestion prélevés sur des fonds actifs gérés de manière quasi-passive. La société de gestion d’actifs n’a pas traité de manière équitable les clients de ses fonds Japon et Amériques du Nord, estime le gendarme britannique des marchés financiers.
Lyxor, la filiale de gestion d’actifs de la Société Générale, a annoncé ce matin l’ouverture d’une succursale en Allemagne dans le cadre de l’intégration des activités d’asset management de Commerzbank, rachetées l’an dernier. Lyxor International Asset Management SAS Deutschland (Lyxor Deutschland) est basée à Francfort-sur-le-Main. L’entité regroupe la gestion active et passive de Lyxor en Allemagne et la gestion d’actifs EMC (actions et matières premières) de Commerzbank (16 milliards d’euros d’actifs sous gestion), dont la gamme d’ETF (fonds indiciels cotés) ComStage destinés aux épargnants allemands. Plusieurs ETF de Lyxor et Comstage vont fusionner d’ici à la mi-2020.
Sur les neuf premiers mois de l’année, les SCPI totalisent une collecte nette de 6,1 milliards d’euros, en progression de 75 % par rapport aux neuf premiers mois de 2018, selon les chiffres de l’Aspim. Le précédent record de 2017, à 6,2 milliards, est donc sur le point d'être battu. Au cours du troisième trimestre 2019, les SCPI ont collecté un total de 1,8 milliard d’euros, en hausse de 64% par rapport au troisième trimestre 2018. La capitalisation des SCPI résidentielles et fiscales a atteint les 62,4 milliards d’euros, contre 55,4 milliards d’euros au 31 décembre 2018, une hausse de 13 % sur les neuf derniers mois).
La banque privée suisse EFG a recruté 8 vétérans de l’industrie pour sa filiale singapourienne, a appris Citywire Asia. Deux sont en provenance de BNP Paribas Wealth Management. Il s’agit de Grace Wong, jusqu’ici directrice de la filiale taiwanaise, et désormais senior vice-présidente, chargée des relations clients pour la Chine, et de Brandon Wong, jusqu’ici investment counsellor, qui devient senior investment counsellor. Dans le même temps, EFG a recruté simultanément cinq spécialistes de la banque privée de Bank of Singapore. Il s’agit de Jayanta Chatterjee, Manoj Samtani, Rohit Punjabi, Vishal Rajani and Nitin Kakaria, qui sont nommés directeurs exécutifs sur l’Asie du Sud. Enfin, Whilton Leo, qui arrive de J Safra Sarasin, est nommé managing director, chargé des relations clients.
Le bureau de Paris de BNY Mellon Investment Management affiche plus de 6 milliards de dollars sous gestion à fin septembre, a annoncé ce 19 novembre Anne-Laure Frischlander-Jacobson, directrice générale du bureau français, à l’occasion d’une conférence marquant le dixième anniversaire de l’ouverture de ce dernier. Il y a dix ans, les encours se limitaient à 900 millions de dollars. “Chaque année, la collecte a été positive”, se félicite la dirigeante. “Et 2019 ne devrait pas déroger à la tradition”, ajoute-t-elle. L’équipe parisienne se compose aujourd’hui de neuf collaborateurs, contre trois personnes il y a dix ans. En Europe, BNY Mellon IM gère désormais 678 milliards d’euros, et dans le monde 1.900 milliards de dollars. Anne-Laure Frischlander-Jacobson a par ailleurs annoncé qu’une version durable du BNY Mellon Global Real Return Fund allait prochainement être lancée.
Mirova Natural Capital a annoncé le 19 novembre le deuxième closing d’Althelia Sustainable Ocean Fund (SOF). Les engagements supplémentaires (qui amènent les engagements totaux du fonds à dépasser 92 millions de dollars) proviennent d’investisseurs institutionnels européens tels que la Banque allemande de développement KfW ou BNP Paribas Cardif. La mutuelle Garance, qui avait fait part au quotidien Instit Invest sa volonté d’investir 5 millions d’euros dans le fonds au mois de juin, est aussi de la partie. «Le fonds reste ouvert jusqu'à la fin de l’année et devrait dépasser les 100 millions de dollars d’engagements lors de son closing final», ambitionne Mirova. Ce fonds d’investissement à impact est consacré au financement des projets et des entreprises actifs dans le domaine marin et côtier qui proposent un modèle économique durable. Le fonds vise notamment les secteurs de la pêche, de l’aquaculture, les chaînes d’approvisionnement de produits de la mer qui y sont associées, mais aussi les déchets marins et leur recyclage et la préservation marine. Parmi les impacts ciblés, figurent notamment l’amélioration de la sécurité alimentaire et climatique, la stabilisation ou l’augmentation des réserves de poissons, l’amélioration des moyens de subsistance et la création de valeur économique pour les acteurs locaux, la prévention des déchets marins et de la pollution plastique, ainsi que l’accroissement de la biodiversité écologique et une meilleure préservation des océans et des écosystèmes côtiers.
Vanguard a annoncé mardi 19 novembre une série de nominations dans son équipe de gestion. Ces nominations incluent des changement de gérants, des recrutements externes et des rotations d’employés au sein des pôles obligataires et actions quantitatives. Au sein du pole obligataire, gérant 1.700 milliards de dollars, Sara Devereux a été recrutée en tant que “principal” et responsable mondiale des taux. Elle vient de Goldman Sachs où elle était associée et succède à Ron Reardon, qui est parti à la retraite. Jeffrey Johnson est transféré à Malvern pour y être co-responsable de l’activité “Bond Indexing-Americas” après avoir dirigé le pôle obligations Asie-Pacifique de Vanguard à Melbourne en Australie. Nathan Will devient responsable de la recherché crédit sur les titres émis par les municipalités. Il était précédemment analyste crédit senior et “associate counsel” chez Vanguard. Au sein du pole actions quantitatives, représentant 42,1 milliards de dollars, Sharon Hill a été recrutée en tant que responsable d’Alpha Equity – Global & Income. Elle vient de Macquarie Investment Management où elle était responsable de la recherche quantitative actions.
Idi Emerging Markets Partners a annoncé ce 19 novembre avoir finalisé le premier closing de son fonds idi EM IV. Au termes de cette première campagne, la collecte s'élève à 103 millions de dollars, en provenance d’investisseurs institutionnels et privés européens. La société espère atteindre 300 millions de dollars au total à l’issue de prochaines levées. Le fonds s’intéresse aux marchés du capital-développement dans les grandes zones émergentes (Asie, Afrique et Amérique latine). Son déploiement se fera à 50% via des investissements directs et à 50% via des investissements dans des fonds locaux. L’équipe d’investissement prévoit un déploiement sur 5 ans avec entre 12 et 15 investissements d’un ticket moyen de 20 millions de dollars. Idi EM IV investira dans des PME de croissance, sans recours à l’endettement. Il ciblera principalement les secteurs liés à la consommation des classes moyennes émergentes (produits de grande consommation, logistique, santé, éducation, services aux personnes, etc.), bénéficiant à la fois d’un effet démographique et de la convergence des modes de consommation. Parmi les investisseurs, on retrouve le family office de la famille Peugeot, FFP, ainsi que BNP Paribas Cardif, a précisé Julien Kinic, Managing Partner d’idi Emerging Markets dans un communiqué.
Selon les chiffres communiqués hier par l’Autorité des marchés financiers (AMF), les encours globaux gérés par les sociétés de gestion de portefeuille françaises représentaient 3.674 milliards d’euros à fin 2018, soit une baisse nette de 4,3% d’un an sur l’autre. Les encours des produits français gérés par les sociétés de gestion françaises et de l’Union européenne ont de leur côté chuté de plus de 10% à 1.471 milliards. Après une progression continue de ses encours depuis 2013, l’industrie française de la gestion d’actifs s’est heurtée l’an dernier à des marchés boursiers défavorables, à un indice de volatilité et à des taux directeurs en hausse.
La Financière Responsable a annoncé ce 19 novembre l’obtention du label ISR pour son FCP LFR Inclusion Responsable. Suite à l’audit d’AFNOR Certification, la Financière Reponsable a également obtenu le renouvellement du label ISR de deux de ses fonds : LFR Euro Développement Durable et LFR Actions Solidaires.
AllianzGI et la KfW («Kreditanstalt für Wiederaufbau»), la banque publique de développement allemande, ont annoncé ce 19 novembre la création conjointe d’un fonds de fonds dédié au capital-risque en Afrique. Le véhicule investira dans des fonds de private equity et de venture capital, avec pour objectif de financer environ 150 sociétés, de la start-up à l’entreprise de taille moyenne. La KfW espère également créer 25.000 emplois via ce fonds d’ici 2030. Le fonds de fonds est doté d’environ 170 millions d’euros d’encours. Le ministère allemand de la coopération économique et du développement est le principal financeur, avec 85 millions d’euros. Viennent ensuite Allianz, avec un apport compris entre 55 et 70 millions d’euros via ses filiales, et la KfW, avec 30 millions d’euros. Il sera géré par Martin Ewald d’AllianzGi, et est basé en Allemagne.
BNP Paribas Asset Management a annoncé ce 19 novembre avoir obtenu le label ISR pour dix-neuf fonds dont treize nouvelles labellisations et six renouvellements. Ces labellisations font suite à l’audit réalisé par Ernst & Young France. Au total, BNPP AM dispose aujourd’hui de 34 fonds labellisés pour un encours de 26 milliards d’euros. Les 13 nouveaux labels ont étés attribués aux fonds : - BNP Paribas Aqua (fonds de droit luxembourgeois) - BNP Paribas Aqua (fonds de droit français) - BNP Paribas Climate Impact - BNP Paribas Global Environment - BNP Paribas Green Tigers - BNP Paribas Smart Food - BNP Paribas Sustainable Global Corporate Bond - BNP Paribas Sustainable Enhanced Bond 12 M - BNP Paribas Mois ISR et à 4 fonds de Cardif dédiés à son fonds général : - Natio-fonds collines investissement N°1 - Natio-fonds collines investissement N°3 - Natio-fonds collines investissement N°5 - Cardif BNPP IP SMID Cap Euro Les renouvellements concernent les fonds : - BNP Paribas Actions Europe Responsable - BNP Paribas Euro valeurs durables - Maif Investissement Responsable Europe (géré par BNPP AM et proposé dans le contrat Assurance vie Responsable et Solidaire de la MAIF) - BNP Paribas Sustainable Euro Corporate Bond - BNP Paribas Sustainable Euro Bond - BNP Paribas Obli responsable
Aberdeen Standard Investments (ASI) vient de nommer Karsten-Dirk Steffens au poste de directeur de la distribution pour la Suisse, a appris Allnews, confirmant des informations de presse du mois dernier. Il est rattaché à Rik Brouwer, directeur de la distribution pour l’Europe. Karsten-Dirk Steffens évoluait précédemment chez Aviva Investors comme directeur de la distribution pour la région DACH (Allemagne, Autriche, Suisse).
La banque privée suisse Julius Baer a publié ce 19 novembre des actifs sous gestion en hausse de 10% à fin octobre pour s'établir à 422 milliards de francs. Le groupe indique que cette progression est à attribuer à une performance de marché positive importante ainsi qu'à une collecte positive sans pour autant en donner le détail. L’ensemble de ces deux facteurs a toutefois été contrebalancé par un renforcement du franc suisse contre l’euro. Le groupe indique aussi que la collecte aurait pu être supérieure mais qu’elle a subi entre juillet et octobre les contreperformances «décevantes» en termes de rachats de la part des clients de sa filiale italienne Kairos. Ce sont les clients domiciliés enAsie, dans le reste de l’Europe et au Moyen-Orient qui ont permis de compenser cet effet négatif. Par conséquent, le taux de croissance annualisé de la collecte nette sur les dix premiers mois de 2019 étant légèrement inférieur à 3% (contre 4,5% sur l’année 2018 et 3,2% au premier semestre 2019), «il est donc peu probable que le groupe atteigne son objectif à moyen terme cette année», prévient-il. A fin octobre , les actifs sous gestion de Kairos s'élevaient à 8,4 milliards de francs contre 11,8 milliards fin 2018. Julius Baer assure cependant que «Kairos a continué à fonctionner de manière rentable au cours des dix premiers mois de 2019, avec une marge brute qui s’est améliorée à partir de 2018". La collecte du groupe suisse a par ailleurs été affectée par un certain nombre de sorties de clients «dans le cadre du projet d’examen de la documentation client en cours (qui devrait être achevé d’ici la fin de 2019) et par des sorties modestes à la suite d’une application plus large de taux d’intérêt négatifs à d’importantes liquidités dans les devises concernées», explique la société. Le groupe a passé un goodwill de 90 millions d’euros sur sa filiale Kairos. Par ailleurs, il a annoncé un programme de rachat d’actions d’au maximum 400 millions de francs. «Notre situation financière solide nous permet de mettre en place un programme de rachat d’actions comme moyen supplémentaire de restituer du capital à nos actionnaires. Dans le même temps, notre organisation s’oriente vers une structure plus agile, conformément à notre annonce faite début octobre, et l'équipe dirigeante travaille sur nos plans stratégiques pour assurer une croissance durable à moyen terme», assure Philipp Rickenbacher, directeur général du groupe Julius Baer. Le programme de rachat d’actions sera lancé ce mercredi et poursuivi jusqu’en février 2021.
Investec AM se renommera Ninety One une fois que la société de gestion sera séparée du groupe Investec et cotée en Bourse de manière autonome. Ce nom se réfère à l’année de création de la société en Afrique du Sud, en 1991. «Nous changeons de nom, mais pas qui nous sommes», a souligné Hendrik du Toit, joint CEO d’Investec et fondateur d’Investec Asset Management. La scission interviendra au premier trimestre 2020. Elle avait été décidée en septembre 2018 suite à une revue stratégique. Investec AM, prochainement Ninety One, gère 132,8 milliards d’euros.
L’Ukraine est prête à accepter un « compromis raisonnable » pour régler le conflit avec les séparatistes prorusses du Donbass, dans l’est du pays, lors du sommet au « format Normandie » prévu le 9 décembre à Paris, a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères.
La société de gestion genevoise Decalia Asset Management a recruté Reji Vettasseri en tant que gérant principal pour les fonds alternatifs et les mandats investis dans le non coté. L’intéressé arrive en provenance de Morgan Stanley Alternative Investment Partners à Londres, où il était executive director. Il était membre senior d’une équipe construisant des portefeuilles diversifiés d’investissements dans les marchés non cotés. Ses responsabilités incluaient la direction des activités d’investissement en dette privée et dans les situations spéciales en Europe. Il possède également une expérience en matière d’investissement direct et de sélection de gérants dans les sous-segments des marchés du crédit privé et du private equity. Avant cela, il a débuté sa carrière comme consultant chez Bain & Company à Londres, avant de travailler pendant 5 ans chez Goldman Sachs à Londres comme executive director dans l’équipe de banque d’investissement pour la région EMEA. Avec l’arrivée de Reji Vettasseri, Decalia entend développer à terme sa propre expertise de gestion dans le non coté, souligne un communiqué. Dirigée par Rodolfo De Benedetti, partner et responsable de la stratégie produits, l’équipe est animée par Nicolò Miscioscia, responsable des private markets. « Dans l’environnement actuel, les private markets représentent une source d’alpha encore relativement peu exploitée. De plus, étant donné que de nombreuses sociétés à fort potentiel ne sont aujourd’hui plus pressées de s’introduire en bourse, les investisseurs qui se limitent aux seules entreprises cotées se privent de nombreuses opportunités », a commenté Rodolfo De Benedetti. « L’expérience de Reji Vettasseri va considérablement renforcer notre compétence dans ce domaine et nous aider à proposer de nouvelles stratégies », conclut-il.
Ce ne sera finalement pas un, mais trois fonds de place dédiés au climatque contribuera à créer la Caisse des Dépôts. L’institution, en collaboration avecEdF, et huit grands assureurs français (Allianz France, Aviva France, Axa France, BNP Paribas Cardif, CNP Assurances, Macif, Maif et la Société Générale Assurances) recherchedes sociétés de gestionqui auront pour mission de «proposer des méthodes innovantes pour intégrer la lutte contre le réchauffement climatique dans la gestion financière», a-t-elle annoncé ce 18 novembre. Cette initiative est également soutenue par la Fédération Française de l’Assurance (FFA), l’Af2i, l’AFG et Finance For Tomorrow.Elle donnera naissance à trois fonds «Ambition climat», qui totaliseront initialement 500 millions d’euros, dont environ 200 millions d’eurospour chaque fonds action et 100 millions d’eurospour le fonds obligataire. Deux fonds seront investis en actions européennes, le troisième en obligations européennes Investment Grade. Les sociétés de gestion peuvent candidater sur une classe d’actifsou les deux à la fois.Les fonds seront ouverts dès leur création à la souscription par d’autres investisseurs institutionnels. Les sociétés de gestion seront sélectionnées par le comité de sélection des investisseursen deux tours : sixfinalistes au plus seront retenus à l’issue d’un examen des dossiers de candidatures, à communiquer par les candidats avant le 31/12/2019. Les 3 sociétés finalement retenues le seront à l’issue d’un second tour oral. «Les sociétés de gestion devront mettre en œuvre dans les fonds une stratégie très ambitieuse d’alignement climatique avec les objectifs de l’Accord de Paris, avec un haut niveau de reporting et de transparence sur les méthodes utilisées à cette fin», explique la coalition. Cette dernière précise en outre que «a gestion des fonds devra viser un couple rendement/risque cohérent avec celui de la classe d’actifs, et une bonne diversification, notamment sectorielle, des portefeuilles». Les investisseurs s’engagent pour troisans au moins. Les sociétés de gestion candidates devront justifier d’au moins 2 milliards d’eurosd’actifs sous gestion et préciser un plan de progrès sur la mise en œuvre des méthodes d’alignement sur ces trois ans. Les documents de mise en concurrence sont téléchargeables sur le site de l’AFG pour les sociétés de gestion membres de l’association, ou sur demande pour les sociétés de gestion agréées par l’AMF et non membres de l’AFG, à l’adresse suivante :AmbitionClimat@caissedesdepots.fr.
L’Ircem a finalisé au mois de septembrequatre appels d’offres obligataires et actions. «Dans l’objectif de diversifier le risque gestionnaire, nous avons décidé de redistribuer notre gestion déléguée, laquelle était jusqu’alors centralisée sur LBPAM», explique Nicolas Demarcq, responsable Finance et Investissements de l’Ircem, à la rédaction d’Instit Invest. L’institution, qui conserve quelques positions dans des OPCVM actions LBPAM, auparavant logés dans le mandat diversifié global,a d’abord confié à Groupama AM deuxmandats obligataires. Gérés en titres vifs et d’un montant unitaire de 250 millions d’euros, l’un porte sur des emprunts d’Etats et l’autre sur des obligations corporates. Sur les actions, l’Ircem a attribué deux fonds dédiés de 125 millions d’euros chacun. Le premier,caractérisé low vol, est géré par Natixis IM. «Dans un contexte de volatilité accrue et de hausse continue des marchés actions, il était pertinent de s’intéresser à des solutions un peu plus prudentes», justifie Nicolas Demarcq.Définie début 2019, l’allocation d’Ircem Prévoyance (1,6 milliard d’euros)vise 30% d’actions, 45% d’obligations, 15% d’actifs illiquides et 10% de trésorerie. Le second est un fonds dédié géré par La Française pour répliquer l’indice Euro 50 d’amLeague. Le recours àcet indice, qui a généré une surperformance de 200bp sur deux ans, ne se justifie pas par une volonté de réduire lescoûts de gestion. «L’indice amLeague permet par construction de capter l’alpha d’un panel de gérants : la sur-performance de l’indice par rapport à l’Eurostoxx est ainsi rendue stable sur un horizon moyen terme», exprime le responsable Finance et Investissementsde l’Ircem.Définie début 2019, l’allocation d’Ircem Prévoyance (1,6 milliard d’euros)vise 30% d’actions, 45% d’obligations, 15% d’actifs illiquides et 10% de trésorerie. Depuis 2013, amLeague propose aux investisseurs plusieurs indices reposant sur un algorithme.Ce dernier sélectionne chaque trimestre trois gérants (concourant dans des mandats fictifs) affichantla meilleure performance et la tracking error la plus faible sur la classe d’actifs. amLeague est soutenu par un «Club d’institutionnels» comprenant notamment l’Erafp, le FRR, ou encore Aviva. Selon Antoine Briant, fondateur de la plateforme,“depuis sa création en mars 2011, l’indice Euro 50 a généré une performance de 136%. L’Euro Stoxx 50, qui lui est directement comparable a uniquement réalisé +64%”.
Montpensier Finance a annoncé ce 18 novembre le lancement d’un fonds actions internationales labellisé Greenfin. Le fonds est géré par Marion Casal et Nicolas Kieffer. Dénommé «M Climate Solutions», le fonds investit depuis début juillet dans les entreprises internationales qui apportent un réel impact positif dans la Transition Climatique. Les équipes d’investissements baseront leurs analyses sur trois grands vecteurs de transformation: l'énergie responsable, la préservation du capital terrestre et le transport efficient.