Swiss Life Asset Managers vient de nommer Josipa Markovic au poste d'économiste marchés émergents au sein de l'équipe de recherche. Basée à Zurich, Josipa Markovic est désormais responsable de l’analyse de l'évolution conjoncturelle et des risques dans les pays émergents. Diplômée d’un Master of Science en gestion et économie de l’Université de Bâle en Suisse, Josipa Markovic fut notamment économiste auprès de la Chambre de commerce allemande à l'étranger de Shanghaï, en Chine, où elle était notamment en charge d’analyser l'évolution économique et politique de la Chine.
BlackRock a été sélectionné par la société Brunel Pension Partnership Limited (Brunel), établie à Bristol, pour gérer le risque en investissement d’une dizaine de fonds de pension publics et locaux au Royaume-Uni. Brunel fait partie des huit entités gérant des «pools» de fonds de pension britanniquespublics et locaux. L’institution gère30 milliards de livres sterling d’encours des fonds de pension d’Avon, Buckinghamshire, Cornwall, Devon, Dorset, Environment Agency, Gloucestershire, Oxfordshire, Somerset et du Wiltshire. Le mandat de BlackRock inclut la gestion des risques d’inflation, de taux d’intérêt, actions et devises."Plutôt que de limiter la gestion du risque aux traditionnels investissements adossés au passif, nous souhaitons fournir à nos clients un cadre global de gestion du risque», a indiqué David Cox, responsable des marchés cotés chez Brunel dans un communiqué. La société affirme avoir choisi BlackRock pour son expertise technique etson envergure ainsi que pour «sa volonté de comprendre et de répondre aux besoins particuliers des fonds de pension publics et locaux.»
Mirabaud Asset Management annonce la fusion de deux fonds d’obligations convertibles mondiales ESG en un seul et même support. Le fonds de droit français Altitude Convertible Monde, d’un encours de 59 millions d’euros fin novembre, sera intégré au sein du fonds de droit luxembourgeois Mirabaud – Convertible Bonds Global, gérant 101,4 millions de dollars. Les deux fonds étaient gérés par la même équipe et avaient des processus d’investissement proches. Cela permettra à Mirabaud Convertibles Bond Global, lancé en 2014, de disposer d’un encours plus important. Le fonds est autorisé à la distribution dans de nombreux pays européens, y compris en Suisse. Nicolas Crémieux, gérant senior des deux fonds, continuera de gérer la stratégie fusionnée Mirabaud – Convertibles Bond Global sous la direction de Renaud Martin, responsable de l’équipe Obligations convertibles.
La société de gestion allemande Flossbach von Storch gère plus de 25 milliards d’euros dans ses deux fonds diversifiés Multiple Opportunities, selon le site spécialisé Fonds professionnell qui se base sur des données de Morningstar. La stratégie originale, FvS SICAV – Muliple Opportunities, affichait au 17 décembre un encoure de tout juste 16,8 milliards d’euros tandis que la version internationale de la stratégie, FvS – Multiple Opportunities II comptabilisait 8,3 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Au total, un peu plus de 25 milliards d’euros. Pour mémoire, la stratégie originale, lancée en 2007,se présente comme un fonds d’investissement alternatif qui investit notamment dans l’or physique, ce qui rend difficile sa distribution à l’international. D’où la création en 2013 de la stratégie internationale, qui décline la même stratégie d’investissement mais qui s’expose à l’or par le biais de dérivés, conformément à la directive Ucits. Au cours des seuls neuf premiers mois de l’année, les deux fonds ont attiré 2,9 milliards d’euros, selon les statistiques de l’association allemande des gestionnaires d’actifs (BVI). La société de gestion basée à Cologne gère au total plus de 42 milliards d’euros. Le club des fonds diversifiés qui gèrent plus de 25 milliards d’euros sont une rareté. Les deux autres grands fonds qui font la course en tête sont le JPM Global Income de J.P. Morgan AM qui gère 28,6 milliards d’euros, et le fonds Allianz Income and Growth d’Allianz Global Investors, avec un encours de 26,1 milliards d’euros. Dans le cas de Flossbach von Storch, il est étonnant de constater que ses deux fonds phare, qui ont franchi la barre des 10 milliards d’euros en mars 2016, ont continué depuis cette date d’attirer des milliards alors qu’il est bien connu que les «paquebots» sont toujours plus difficiles à manœuvrer que les fonds moins bien dotés. Mais les performances sont toujours au rendez-vous!
La plateforme de distribution de fonds Allfunds a lancé Digital Selector, un nouvel outil ayant pour but de faciliter la recherche de fonds sur la plateforme en intégrant au moteur de recherche des critères ou stratégies spécifiques - tels les besoins clients -des utilisateurs. Digital Selector prend aussi en compte des paramètres de mise en conformité et de contrôle de risque Cet outil digital donne également accès à un univers d’environ 2.000 fonds sélectionnés qui correspondent aux attentes des utilisateurs selon les règles qu’ils établissent pour la sélection de fondsen termes de taille, performance, flux et tendances de marchés. Cela leur permet de différencier rapidement les fonds paquebots, les fonds les plus performantsou encore les fonds qui répondent aux thématiques en vogue. Allfunds propose de l’information sur plus de 125.000 fonds sur sa plateforme digitale, Allfunds Connect.
DWS Investment va fusionner le compartiment luxembourgeois DWS Invest II Asian Top Dividend dans DWS Invest Emerging Markets Top Dividend. Cette fusion a été décidée après des «sorties continues de capitaux» subies par le fonds DWS Invest II Asian Top Dividend, indique une lettre aux investisseurs. Depuis la mi-avril 2017, les actifs du compartiment sont descendus de 261,5 millions d’euros à 149,2 millions d’euros. «L’analyse des ventes montre que les investisseurs ne s’intéressent plus à la stratégie d’investissement du fonds incorporé, comme en témoigne l’absence d’apports de fonds nets au cours des 24 derniers mois», souligne le courrier.
Un rapport sur la qualité et l’efficacité de l’audit commandé par le gouvernement britannique à Donald Brydon, l’ancien président du London Stock Exchange (LSE), conclut que le secteur nécessite une « réforme urgente » afin de rétablir la confiance dans les sociétés et prévenir les défaillances.
Le groupe Primonial a annoncé avoir finalisé la réorganisation de son capital, dont les modalités avaient été annoncées en septembre dernier. Sont désormais connues les parts exactes de l’ensemble des actionnaires, dont celles des nouveaux entrants Latour Capital et Société Générale Assurances.
UBS France vient de nommer Gwénaël Allouche au poste de responsable du département produits et services d’investissement. Il remplace Xavier Bélis, qui devient COO, chargé des directions informatiques, des projets, des opérations et des services généraux, ainsi que dirigeant effectif et membre du directoire. Gwénaël Allouche était, depuis 2015, responsable des activités de gestion conseillée, de distribution de fonds traditionnels et solutions alternatives, ainsi que directeur des produits structurés depuis 2009.
Swiss Life Banque Privée a annoncé ce 18 décembre la nominationde Hervé Mercier Ythier en qualité de président du directoire de Swiss Life Banque Privée à compter du 24 février 2020. Hervé Mercier Ythier sera également membre du comité exécutif de Swiss Life France. Par décision du conseil de surveillance du 16 décembre 2019, Hervé Mercier Ythier succèdera à Tanguy Polet, qui occupait la fonction ad intérim depuis septembre 2017, en sus de ses fonctions de chief customer officer de Swiss Life France (directeur de la division clients et transformation digitale), membre du comité exécutif. Hervé Mercier Ythier aura pour principales missions de poursuivre le développement de la banque, laquelle fait partie intégrante de la stratégie « assureur gestion privée» de Swiss Life France. La nomination de Hervé Mercier Ythier au poste de président du directoire sera soumise à l’approbation des autorités de tutelle. Agé de 57 ans, diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Hervé Mercier Ythier débute sa carrière en 1990 en tant qu’ingénieur conseil chez Andersen consulting. En 1994, il intègre le groupe Société Générale, et occupe différentes fonctions à responsabilités au sein de la direction des marchés de capitaux. Puis en 2000, il rejoint BAREP SA, filiale du Groupe Société Générale spécialisée dans l’arbitrage de taux et la gestion d’actifs alternative, en tant que directeur des opérations, puis directeur général délégué. Au sein d‘UBS France depuis 2005, il est depuis 2011 directeur général délégué et membre du conseil d’administration d’UBS Holding (France)SA, entité couvrant les activités de banque privée (UBS (France) S.A.), de banque d’investissement (UBS Securities France SA) et de gestion d’actifs (UBS La Maison de Gestion).
Fidelity a créé une nouvelle société au Royaume-Uni pour vendre des services de cryptomonnaies aux clients européens, rapporte Financial News. L’entité britannique, enregistrée le 16 décembre, va donner à la société de gestion une plate-forme à partir de laquelle vendre des services d’actifs digitaux aux entreprises européennes, dont les hedge funds et les family offices. Pour le moment, Fidelity va offrir uniquement un soutien pour les investisseurs en bitcoin. Mais il espère soutenir l’investissement dans d’autres formes d’actifs digitaux en 2020. Chris Tyrer, ancien managing director de la banque d’investissement de Barclays, a été nommé responsable de Fidelity Digital Assets Europe.
Lyxor a reçu le “ label ISR ” pour deux de ses ETF ESG: Lyxor MSCI Europe ESG Leaders (DR) UCITS ETF et Lyxor MSCI EMU ESG Trend Leaders (DR) UCITS ETF. «Ce label est une reconnaissance de la capacité de Lyxor à créer des fonds innovants et de haute qualité intégrant des critères d’investissement socialement responsables dans sa gamme d’ETF ESG en croissance», souligne un communiqué. Les ETF ESG “Leaders” et “Trend Leaders” de Lyxor ont pour objectif de répliquer les indices MSCI, à la hausse comme à la baisse, conçus pour identifier les meilleures entreprises de leur catégorie avec des profils ESG robustes, les ETF “Trend Leaders” favorisant les entreprises qui ont amélioré leurs notations ESG par rapport à l’année précédente. La gamme ETF ESG de Lyxor comprend neuf fonds, dont quatre conçus pour contribuer aux objectifs de développement durable des Nations Unies tels que l’eau potable, l’égalité des genres, les nouvelles énergies et les obligations vertes. Depuis le début de l’année, la gamme a permis de lever près de 1milliard d’euros, doublant presque le total des encours sous gestion sur la période.
Pierre Landolt n’est plus président de la banque qui porte son nom. L’entrepreneur vaudois, issu de la famille à l’origine de Sandoz, s’est retiré du conseil d’administration de Landolt & Cie lors de l’assemblée générale du 9décembre, a appris le quotifien suisse Le Temps. Thierry Lombard, présent chez Landolt depuis 2016, a lui aussi cédé son siège, de même que six des sept autres administrateurs.Pierre Landolt et Thierry Lombard restent actionnaires majoritaires de la banque privée vaudoise, qui veut davantage développer l’asset management. «Après avoir renforcé les structures et la gouvernance de la banque ces dernières années, Pierre Landolt et Thierry Lombard ont souhaité passer la main, et le conseil d’administration a préféré se renouveler complètement», explique Yann Wermeille, le nouveau président du conseil d’administration. Ce dernier passe de 9 à 4 membres, une taille plus adaptée à un établissement d’environ 70 collaborateurs pour moins de 4milliards de francs sous gestion.
Investindustrial, la société d’investissement d’Andrea C. Bonomi, a levé 3,75 milliards d’euros pour un nouveau fonds de private equity, rapporte Il Sole 24 Ore. Le fonds est le plus grand de l’histoire de la société, qui porte la collecte totale à 11 milliards d’euros. Le fonds ciblera des entreprises «mid-market» de l’Europe du Sud (Italie et Espagne) leader de leur secteur. Les souscripteurs du fonds sont à 36 % des fonds de pension publics et des fonds souverains, 35 % des compagnies d’assurances, 15 % des fondations et 14 % des fonds de fonds.
La banque centrale chinoise (PBoC) semble réagir de plus en plus par petites touches pour assouplir les conditions monétaires en Chine. Mercredi, elle a baissé le taux d’intérêt sur ses opérations de prises en pension (reverse repo) à 14 jours, de 2,70% à 2,65%, en phase avec une baisse similaire mi-novembre - mais alors inattendue après plus de quatre ans de stabilité - sur le taux de repo interbancaire à 7 jours (à 2,50%).
Tabula Investment Management a annoncé le lancement de sa gamme ETF sur le Xetra, la bourse de Francfort. Il y cote ainsi trois ETF qui viennent compléter le listing du Tabula J.P. Morgan Global Credit Volatility Premium Index UCITS ETF (TABV) effectué au cours de l’année 2019 sur le Xetra. Cette gamme propose des expositions sur les primes et facteurs de risque sur les crédits des entreprises investment grade et high yield. Les ETF de Tabula quotés sur le Xetra sont : TCED (Tabula European Performance Credit UCITS ETF) : Exposition diversifiée sur le crédit européen (80% investment grade, 20% high yield) via des positions vendeuses de protection sur les indices de CDS iTraxx Europe 5 ans et iTraxx Crossover 5 ans, avec un effet de levier de 3 pour 1 et une duration de taux minimale. TECC (Tabula European iTraxx Crossover Credit UCITS ETF) : Exposition sur le crédit européen high yield, avec une duration de taux minimale via une position vendeuse de protection sur l’indice de CDS iTraxx Crossover 5 ans. TECS (Tabula European iTraxx Crossover Credit Short UCITS ETF) : Exposition inverse sur le crédit européen high yield, avec une duration de taux minimale via une position acheteuse de protection sur l’indice de CDS iTraxx Crossover 5 ans. Gereon Tewes, le responsable de Tabula dans les marchés germanophones, indique qu’il n’exclut pas «de développer d’avantage» l’offre de Tabula sur le marché allemand. BNP Paribas est l’animateur de marché officiel pour cette gamme de produit.
Truffle Capital vient de boucler une levée de fonds d’un montant de 390 millions d’euros pour deux nouveaux fonds, a appris Les Echos. Un premier, doté de 250 millions d’euros, est dédié aux medtechs et aux biotechs. Le second, de 140 millions d’euros, investira dans les fintechs. Chaque fonds devrait détenir une douzaine de lignes. Le fonds medtech visera à « développer des dispositifs médicaux et des médicaments révolutionnant la médecine interventionnelle mini-invasive et la santé ». Celui dédié aux fintechs investira dans des start-ups de la banque et de la finance. « Nous pensons que l’arrivée de start-up technologiques peut disrupter le marché aussi bien dans le crédit que dans l’asset management, les processus internes ou encore l’assurance », a déclaré au quotidien économique le cofondateur Bernard-Louis Roques.
Le gérant star de DWS, Klaus Kaldemorgen, n’a probablement rien contre l’investissement responsable mais son fonds diversifié, DWS Concept Kaldemorgen, fait partie des rares exemples de stratégies très connues qui ne tiennent pas compte des critères ESG ou d’une approche éthique bien définie. Les investisseurs ne lui en tiennent pas rigueur puisque son fonds a engrangé plus de 2 milliards d’euros depuis le début de l’année et affiche un encours de 10,7 milliards d’euros pour une performance de quelque 12%. «Mon fonds n’est pas un fonds durable. Nous intégrons toutefois certaines normes minimales», a déclaré Klaus Kaldemorgen dans un entretien au Handelsblatt, relayé par le site spécialisé Fondsprofessionell. «Environ 3% du portefeuille sont investis dans des actions de compagnies pétrolières européennes, bien valorisées et qui offrent des dividendes de plus de 6%», précise le gérant. Klaus Kaldemorgen indique par ailleurs qu’il se tient actuellement à l’écart du secteur automobile en raison des coûts énormes liés à la transition écologique. Klaus Kaldemorgen estime que les marchés boursiers ont encore un potentiel à la hausse. «Au niveau mondial, les PER sont actuellement à leur niveau du début du millénaire, alors que les taux sont beaucoup plus bas. Rien que pour cette raison, les cours devraient être plus hauts», explique le responsable qui reste toutefois prudent. Il serait très satisfait d’enregistrer une performance de 5% à 8% en 2020.
Les syndicats LCGB-SESF, OGBL et ALEBA ont annoncé ce 17 décembre avoir signé un accord pour un plan social avec la direction de RBC Luxembourg. Le plan concernera un maximum de 201 salariés sur les quelques 1100 que compte RBC au Luxembourg. La direction s’est engagée à informer le plus vite possible tous les salariés touchés par le plan social. Les syndicats ont par ailleurs obtenu des indemnités financières extralégales ainsi que sociales. La banque canadienne, qui a installé des services de post-marché au Grand-Duché, travaillait sur un plan de licenciement d’un peu plus de 300 personnes, selon un article du Luxembourg Times fin octobre.
La société suédoise de hedge funds Brummer & Partners va investir dans un nouveau hedge fund, Frost, à compter du 2 janvier 2020. Cet investissement sera effectué via le fonds de fonds Brummer Multi-Strategy. Frost, qui verra le jour le 2 janvier, est un hedge fund de type valeur relative sur le marché obligataire scandinave. Le fonds sera géré par Martin Larsén et Anders Augusén.
Les encours desfonds Ucitsdu marché portugais cumulaient 12,27 milliards d’euros à fin novembre 2019. Selon les données du régulateur CMVM, il s’agit d’une hausse de 2,1% par rapport au mois d’octobre (ou 249,5M€). Les encours des fonds alternatifs portugaisont eux baissé de 1,5% sur un mois et s'élevaient à 371,4 millions d’euros fin novembre. Les investissements des fonds portugais en actions locales ont diminué d'1,2% sur un mois, totalisant une exposition de 8,2% sur cette classe d’actifs. Cependant, leur exposition aux actions de pays étrangers s’est accrue de 4,9 sur la même période. Asset News a constatéque lesinvestissementsdes fonds portugais en actions américaines ont atteint un record historique de 819,7 millions d’euros, représentant 46,4% de leur exposition totale en actions.Apple, Microsoft etVisa étaient les trois actions américaines les plus détenues dans les fonds portugais, suivies par Intel et Alphabet. Côté obligataire, les investissements des fonds portugais à la dette gouvernementale locale ont chuté de 15,4% sur un mois tandis que l’appétit des investisseurs pour la dette étrangère s’est traduite par une augmentation des investissements de 3,4% durant le mois de novembre. La dette d’entreprise tant portugaise qu'étrangère avait les faveurs des investisseurs portugais le mois dernier puisque leurs investissements dans ces deux classes d’actifs ont bondi respectivement de 6,4% et de 2,2%. Dans l’ensemble, l’Allemagne représentait la première destination des investissements des fonds portugais en novembre (16% des investissements) devant les Etats-Unis (13,2%) et le Luxembourg (12,1%). Le Portugal attirait 6,9%% des investissements locaux.
L’antenne luxembourgeoise de State Street vient de promouvoir Eduardo GramugliaPallavicino au poste de country head, a appris le quotidien Paperjam. Ce membre du comité exécutif remplace l’ex-CEO David Suetens, parti début novembre. Au sein du géant de l’administration de fonds, Eduardo GramugliaPallavicino était précédemment responsable du business development, du relationship management et du client onboarding.
Un mois a passé depuis que l’opérateur boursier suisse SIX a lancé une offre publique d’achat sur son homologue hispaniqueBolsas y Mercados Españoles (BME). Et pourtant, selon le journal espagnol Expansión, SIX n’a toujours pas demandé l’autorisation du ministère de l'économie espagnol, nécessaire à l’acquisition de BME. SIX doit présenter son activité et son actionnariat de façon détaillée au gouvernementafin d’obtenir l’autorisation. S’il n’existe pas de délai pour la demande d’autorisation ou pour que le gouvernement l’accorde, des sources juridiques indiquent à Expansión que sans l’autorisation, le processus engagé par SIX reste bloqué.
Oddo BHF AM a annoncé ce mardi 17 décembre le lancement du fonds ODDO BHF Green Bond, dédié à la transformation durable de l'économie et de la société dans le contexte du changement climatique. Ce fonds est issu du repositionnement du fonds d’obligations internationales ODDO BHF Accu Zins, lancé en 1984. Le véhicule investira au moins 51% de ses actifs dans un portefeuille d’obligations d’États et d’entreprises ainsi que d'émetteurs SSA (souverains, supranationaux et agences) qui financent des projets durables. «Ces projets couvrent des secteurs tels que les infrastructures d'énergies renouvelables ou de transport propre, ou encore des solutions écologiques et durables de gestion des déchets et d’utilisation de l’eau», a indiqué la société dans un communiqué. Le fonds est géré par Maik Ohm et Raul Kaltenbach, soutenus par une équipe de 18 analystes obligataires.
La surveillance des collaborateurschez Credit Suisse ne se serait pas limitée à l’ex-patronde la gestion de fortune Iqbal Khan. Un autre membre de la direction générale a fait l’objet d’une filature avant cette affaire, selon le quotidien suisseNeue Zürcher Zeitung (NZZ). Il s’agit de Peter Goerke, à la tête des ressources humaines, dont la surveillance se serait déroulée entre le 20 et le 22 février, selon le quotidien, qui est en possession de documents et de photographies qui prouveraient les faits. La filature aurait été conduite par l’entremise d’un intermédiaire. La banque a expliqué n’avoir aucune preuve que d’autres collaborateurs auraient fait l’objet d’une surveillance. «Credit Suisse examine actuellement les nouvelles informations révélées par les médias dans des revues internes et externes», a indiqué à l’agence AWP une porte-parole de Credit Suisse, sans fournir davantage de détail. Peter Goerke est arrivé chez Credit Suisse en octobre 2015 peu après l’entrée en fonction du directeur général Tidjane Thiam. Collaborateur de longue date du Franco-Ivorien, il avait travaillé avec lui auprès de l’assureur britannique Prudential et l’avait suivi lorsqu’il avait été nommé à la tête du géant bancaire zurichois. Peter Goerke a quitté la direction du groupe fin février, quelques jours après cette surveillance supposée. Il est cependant resté au service du numéro deux bancaire helvétique comme consultant senior, mais sans mandat opérationnel fixe.
Turgot AM a récemment recruté Yann Cordier pour gérer son fonds de performance absolue Antheus Global Fund. L’ex-gérant systématique d’Axa IM a également pris la direction générale déléguée de son nouvel employeur. Yann Cordier co-gérait jusqu’ici des fonds d'épargne salariale chez Axa IM, qui représentaient un encours d’un peu plus de 420 millions d’euros selon les données disponibles sur le site de la société. La gestion des fonds Label Europe Actions, AXA Génération Europe Actions, et AXA ISR Europe Actions a été reprise par Jean-Marc Maringe, qui supervisait déjà leur gestion, et Hervé Mangin en co-gérant.
Le fonds actions thématiques Pictet Water vient d’obtenir le Label ISR, a annoncé Pictet Asset Management. Le célèbre fonds de la gamme thématique de Pictet a été lancé en 2000, et gère aujourd’hui un peu plus de 5,7 milliards d’euros. Il s’agit du sixième fonds de la maison suisse à recevoir cette certification du ministère des Finances, après les fonds Global Environmental Opportunities, Timber, Clean Energy, Emerging Markets Sustainable Equities et European Sustainable Equities, qui l’ont reçue en 2018. Les fonds de Pictet AM ont été audités par les équipes de certification d’Ernst and Young. « La certification de nos fonds s’inscrit naturellement dans notre processus global d’intégration des critères ESG dans l’ensemble de nos stratégies d’investissement. L’enjeu n’est pas seulement la question de la durabilité, mais aussi la performance financière. En prenant en compte les critères ESG, Pictet AM cherche en effet à réduire les risques et augmenter les rendements. L’intégration ESG devient source de performance et de valeur », a déclaré dans un communiqué Hervé Thiard, directeur général de Pictet Asset Management à Paris.
Iqbal Khan, le nouveau co-responsable de la gestion de fortune mondiale d’UBS, prévoit de fermer le pôle ultra high net worth de la banque suisse, selon le Financial Times, qui cite deux sources proches du dossier. Ce département est actuellement dirigé par Joseph Stadler. Ce dernier va superviser une migration des relations clients les plus prisées et les plus complexes du pôle vers le pôle family office, qu’il dirigera. Cette structure se positionne entre la gestion de fortune et la banque d’investissement. Ce changement conduira à la suppression d’une dizaine d’emplois. Cette décision se fonde sur l’idée que diviser les clients en groupes en se basant sur la taille des actifs, plutôt que sur la manière dont ils les déploient, n’est plus pertinente.