Citigroup a annoncé un partenariat avec la plateforme en ligne YieldStreet pour mettre à disposition de ses 300.000 clients particuliers américains des produits de dette privée. Selon l’agence Bloomberg, les actifs concernés pourraient totaliser 2 milliards de dollars, à disposition du public au cours de 24 prochains mois. Face à la complexité de ces produits, la plateforme affirme qu’elle fournira des informations détaillées sur tous les investissements. Les risques de survalorisation et de liquidité de cette classe d’actifs pourraient donc bientôt ne plus être réservés aux seuls professionnels.
Un premier investissement dans le rachat de participations secondaires. Altur Investissement a annoncé ce 8 janvier le rachat de six participations auprès de Sigma Gestion, pour un montant resté confidentiel, à travers un véhicule ad hoc créé à cette occasion et baptisé Trophy. Sigma Gestion était investi dans ces six sociétés à travers treize de ses fonds arrivant à échéance. Altur Investissement accompagnera l’équipe de Sigma Gestion, et notamment Emmanuel Simonneau, président du directoire, et Guillaume Hemmerlé, directeur des participations, qui conserve la gestion du portefeuille Trophy. L’ensemble des six sociétés reprises (Avencall, Sebbin, Surtec, Vectrawave, Vissal et Webdyn) représente un chiffre d’affaires cumulé de près de 60 millions d’euros en 2019, pour 7,2 millions d’euros d’EBITDA. L’acquisition a été partiellement financée en dette, contractée auprès de la Banque Neuflize OBC par le véhicule Trophy, qui permettra à Altur Investissement de bénéficier d’un effet de levier sur son investissement. Afin de continuer à créer de la valeur et à capter les opportunités de marché, et notamment en vue d’une opération dans le secteur de l’hôtellerie attendue en ce début d’année 2020, la société réfléchit actuellement à des financements adaptés. Elle prévoit en parallèle de finaliser plusieurs cessions parmi les lignes importantes de son portefeuille courant 2020 qui viendront renforcer sa trésorerie. Altur Investissement continue de cibler les PME familiales et patrimoniales en croissance dans des secteurs ciblés tels que la santé, l’hôtellerie, les services générationnels, la transition énergétique et la distribution spécialisée, mais se réserve le droit de participer à des opérations opportunistes à fort potentiel de valeur ajoutée, tel l’investissement dans le portefeuille Trophy, explique un communiqué.
Credit Suisse vient de recruter un trio de quants de chez Deutsche Bank pour sa filiale hongkongaise, a appris finews.asia. Ils forment désormais l'équipe Asia Pacific quantitive and systematic strategy (QSS), spécialisée sur les actions. Dirigée par Will Stephens, jusqu’ici directeur des actions asiatiques et des stratégies delta one chez Deutsche Bank, l'équipe comprend également Elita Lai, et Dave Yin, qui étaient respectivement stratégiste quant actions et analyste quantitatif auprès de Will Stephens chez DB.
Neil Woodford et son associé se sont partagé 13,8 millions de livres de dividendes lors du dernier exercice complet de la société à fin mars 2019, alors que les investisseurs avaient déserté les fonds en raison de sous-performance chronique, rapporte le Financial Times. Neil Woodford, qui est en train de liquider sa société, a reçu les deux tiers du dividende, ce qui porte le total empoché par Neil Woodford et Craig Newman à 112 millions de livres depuis 2014. Au moins 300.000 investisseurs sont toujours coincés dans le fonds Equty Income de Woodford, qui a été gelé en juin.
Libérée de son activité de surveillance en raison del’entrée en vigueur des nouvelles lois sur les marchés financiers LSFin et LEFin, l’Association suisse des gérants de fortune (ASG) renforce son développement de pure association professionnelle et lobbyiste, fournissant aux PME un support opérationnel, rapporte L’Agefi suisse. Les quatrepiliers sont les suivants: renforcement de la représentation de ses membres et de chambre patronale, auprès des autorités, des institutions et des partenaires bancaires de dépôt; support juridique qui jouera un rôle central de conseil indépendant et neutre; plateforme de formation pilotée par un comité scientifique issu du monde académique et professionnel de pointe et activité de service, incluant notamment la sélection de PMS (Property Management System), CRM(Customer Relationship Management) et de la compliance. L’ASG compte près de 1000 membres, majoritairement des entreprises de taille moyenne à petite, qui composent le tissu économique suisse à 99% des entreprises et deux tiers des emplois. Avec plus de 2500 gérants de fortune indépendants (External Asset Manager, EAM) et des capitaux sous gestion d’un montant de 400 milliards de francs, cette branche est l’un des principaux piliers du secteur financier en Suisse, selon Credit Suisse.
«Une année de transition. Pas excellente mais pas mauvaise non plus.» C’est ainsi que Philippe Parguey, directeur général de Nortia a qualifié les premiers résultats dévoilés par le groupe sur son activité en 2019. Avec 500 millions d’euros bruts en assurance-vie, les chiffres se rapprochent de ceux de 2018 (600 millions d’euros). En termes nets, aucun chiffre officiel précis n’a été donné par les dirigeants présents, notamment en raison du changement de dépositaires sur la partie compte-titres, qui a amené à un recalcul complet des encours sur cette activité. Au total, les encours de Nortia étaient d’environ 12 milliards d’euros à fin 2019, répartis à 75 % en assurance-vie et 25 % en compte-titres. L’écart avec début 2019, où les encours atteignaient 12,5 milliards, s’explique notamment par les rationalisations effectuées suite au changement de dépositaires sur l’activité compte-titres. La plateforme compte actuellement 1.000 CGP partenaires actifs (ayant fait au moins une transaction sur l’année) et 215 collaborateurs. «Sur l’activité assurance-vie, la part des fonds en euros représente 50 % de la collecte, alors qu’elle se situe historiquement entre 40 et 45 %», a détaillé Philippe Parguey. Le dirigeant a notamment expliqué ce phénomène par la position attentiste des épargnants suite au très fort rebond des marchés au premier trimestre 2019. Les produits structurés ont le vent en poupe Autre fait notable, l’explosion de la demande en produits structurés. Que ce soit en volume de transactions ou en nombre de produits référencés, l’activité a tout simplement doublé en 2019. «Le phénomène comprend à la fois les arbitrages entre les supports et la collecte», souligne le directeur général, précisant que l’immobilier a également eu la faveur des épargnants et de leurs conseillers. Pour mémoire, la plateforme a lancé «Nortia Immo» en septembre dernier, une offre de 17 SCPI gérées par neuf sociétés de gestion et disponible en direct. Sur les deux derniers mois de l’année 2019, elle a collecté quelques 20 millions d’euros, rendant crédible l’objectif affiché par Nortia de 100 millions par an. Interrogés sur la question de leur futur plan épargne retraite individuel (Perin), les dirigeants ont indiqué qu’ils étudiaient encore le marché. «Nous discutons avec cinq assureurs et avons regardé quatre produits sans en trouver un qui nous convient parfaitement», a déclaré Stéphanie Gagnier, directrice commerciale de Nortia. Le Perin made in Nortia devrait donc plutôt voir le jour au second semestre 2020 avec deux priorités: un univers d’investissement large et une digitalisation performante. Toujours côté produits, Stéphanie Gagnier a présenté une nouvelle offre de prévoyance. Baptisée «Nortia prévoyance» elle sera disponible à compter du 1er février et se basera sur un partenariat avec Generali et La Mondiale Partenaire. Le groupe anticipe une croissance importante de cette activité auprès des CGP dans les années à venir. «Notre objectif est de continuer à promouvoir le métier de CGP qui reste encore trop méconnu et a un potentiel de développement très important», a conclu Philippe Parguey. Le dirigeant a d’ailleurs révélé que, suite à la réglementation DDA, les demandes de transfert vers un nouveau conseiller étaient très majoritairement des cas allant d’une banque privée vers un CGP. Une information à méditer pour les conseillers.
La banque espagnole Santander a lancé une campagne de communication par e-mail ayant pour objectif d’inciter une partie de ses clients à prendre des risques sur les marchés boursiers plutôt que d’effectuer des dépôtssur leurs comptes, rémunérés à 0,030%, explique le quotidien Cinco Días. Dans ces e-mails personnalisés, Santander donne trois règles de base à ses clients: augmenter le poids des actions dans leur portefeuille, diversifier leurs investissements sur différentes classes d’actifs et investir à moyen-long terme pour minimiser les impacts de court terme. Un responsable de la banque a néanmoins assuré àCinco Días que tous les clients ne recevaient pas cette communication, seulement des profils très ciblés par l’institution.
La société de gestion américaine BlackRock a promuFrancisco Rosemberg au poste nouvellement créé de responsable de la stratégie client en Amérique latine, rapporte Citywire Americas. Francisco Rosemberg officie depuis janvier 2019 en qualité de responsable de la distribution des produits de BlackRock en Argentine. Dans ses nouvelles fonctions, il est rattaché à West Lockhart, directeur de la clientèle de BlackRock en Amérique latine.
Le gestionnaire international d’actifs immobiliers Savills Investment Management (Savills IM), a annoncé ce matinl’acquisition d’une plateforme logistique «Prime» au sein du Grand Paris, pour le compte de son Fonds paneuropéen European Logistics Fund 3 (ELF3). L’actif a été acquis pour un montant de 83,8 millions d’euros auprès de Baringspour le compte d’investisseurs institutionnels. Cette plateforme est située à Réau (77), d’une superficie d’environ67.000 m2, et est entièrement louée à deux prestataires de services logistiques dans le cadre de baux long terme. Barings avait acquis ce centre de distribution en novembre 2018 en VEFA pour le compte d’investisseurs institutionnels et avait réussi à louer les espaces vacants au cours de l'été 2019. L’actif a obtenu la notation BREEAM «Very Good». Il s’agit de la deuxième transaction pour Savills IM avec Barings en France. En avril 2019, un actif logistique au Coudray-Montceaux (91) à proximité immédiate de Paris, avait été acquis.Cette acquisition représente en outre la première de Savills IM pour le compte de ELF3, son nouveau fonds immobilier allemand qui investit dans des actifs logistiques Prime en Europe. Le fonds, ouvert à de nouveaux investisseurs, privilégie les investissements «core/core-plus dans des marchés liquides, et peut également étudier des actifs immobiliers qui présentent un potentiel de création de valeur grâce à une gestion dynamique. La stratégie du fonds vise à diversifier son empreinte géographique et les différents types d’utilisateurs. D’autres acquisitions sont prévues en Europe. L’acquisition d’une plateforme logistique située à Wrocław (Pologne), pour un montant de 33 millions d’euros, a déjàété sécurisée. Des négociations avancées sont par ailleurs en cours pour l’acquisition de deux centres de distribution aux Pays-Bas, pour un montant cumulé d’environ 75 millions d’euros. Le précédent fonds de Savills IM, European Logistics Fund 2 (ELF2), a été fermé aux nouveaux investisseurs début 2019 après avoir levé 560 millions d’euros, soit plus du double de l’objectif initial fixé à 250 millions d’euros. Avec 40 millions d’euros de capitaux propres restants, ELF 2 est presque entièrement investi.
Allianz, l’un des principaux investisseurs au monde, veut que les sociétés de private equity standardisent la manière dont elles publient les performances et les frais, rapporte le Wall Street Journal. Allianz Capital Partners, qui gère plus de 32 milliards d’euros en investissements dans le private equity, a rejoint une nouvelle coalition qui fait pression pour créer des standards communs de reporting. Daniel Gregor, un directeur d’Allianz Capital Partners, indique que l’objectif du programme, connu sous le nom d’Adopting Data Standards Initiative, est d’obtenir que les sociétés de private qeuity adoptent une manière commune de dire aux investisseurs comment leurs fonds se comportent.
BNP Paribas AM cote sept ETF supplémentaires sur la Bourse de Milan, rapporte le site italien Bluerating. La société de gestion française y avait déjà introduit 23 ETF. Cinq de ces nouveaux ETF, déjà cotés sur d’autres Bourses, sont bâtis sur des indices ESG ou ISR. Parmi eux figurent le BNP Paribas Easy MSCI EMU SRI S-Series 5% Capped UCITS ETF et le BNP Paribas Easy MSCI World SRI S-Series 5% Capped UCITS ETF. Deux ETF s’ajoutent à la gamme obligataire ESG: BNP Paribas Easy € Corp Bond SRI Fossil Free 1-3Y UCITS ETF et BNP Paribas Easy € Corp Bond SRI Fossil Free 3-5Y UCITS ETF. Le dernier ETF ESG est le BNP Paribas Easy FTSE EPRA Nareit Developed Europe ex UK Green UCITS ETF. Les deux autres ETF s’ajoutent à la gamme BNP Paribas Easy disponible en Italie: BNP Paribas Easy MSCI Europe Small Caps ex CW UCITS ETF) et BNP Paribas Easy Energy & Metals Enhanced Roll UCITS ETF EUR.
Deux gérants viennent de quitter Amundi, a appris Citywire Deutschland. Il s’agit de Karl Huber et Thomas Radinger, qui étaient en charge de la gestion du fonds Amundi Funds European Equity Target Income, d’un encours d’environ 1,3 milliard d’euros. Amundi n’a pas confirmé auprès du média allemand le départ des gérants, mais a confirmé le changement de gérant du fonds, en même temps que sa relocalisation à Dublin à partir du 20 janvier. Il sera ainsi géré par les équipes de Piergaetano Iaccarino, le directeur des solutions actions. Le fonds sera par ailleurs renommé Amundi Funds European Equity Sustainable Income, en raison d’une orientation vers une gestion durable. Karl Huber était également gérant du fonds Amundi German Equity, et Thomas Radinger gérait le fonds Amundi Euroaktien.
Des grévistes de la SNCF et de la RATP ont manifesté mardi à la mi-journée au siège parisien du gestionnaire d’actifs BlackRock pour réclamer le retrait du projet gouvernemental de réforme des retraites. Plusieurs dizaines de manifestants ont allumé des fumigènes dans l’immense hall de cet immeuble, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux, où étaient visibles des drapeaux de la CGT-Cheminots, SUD-Rail, Solidaires et le logo de la CGT-RATP. BlackRock France fait valoir dans un bref communiqué qu’elle «n’a jamais été impliqué(e) sur le projet de réforme des retraites en cours».
Le gérant d’actifs Aviva Investors a annoncé ce 7 janvier la nomination de Rula Ipsaryaris au poste de directrice des solutions clients pour la Suisse et le Liechtenstein. Elle est rattachée à TJ Voskamp, directeur des solutions clients pour le Royaume-Uni et l’Europe. L’ex-directrice adjointe de Vanguard pour la Suisse et le Liechtenstein sera chargée de la stratégie de distribution auprès des institutionnels et des entreprises dans la région. Avant Vanguard (2012-2019), l’intéressée fut notamment directrice de la distribution de Vontobel (2007-2011) et de State Street Bank (2004-2007).
Fulcrum Asset Management a transformé son fonds Ucits Fulcrum Alternative Beta Plus en Fulcrum Risk Premia. Le «nouveau» fonds sur les primes de risque aura 70 millions de dollars de capitaux d’amorçage. La stratégie a attiré 1,1 milliard de dollars supplémentaires via un fonds de droit caïman et des comptes gérés distincts. La nouvelle stratégie est investie dans un portefeuille très diversifié de flux de rendement, axé sur les primes macroéconomiques et en excluant toute exposition à des titres ou facteurs spécifiques.
Le Brevan Howard Master Fund, le fonds phare de Brevan Howard Asset Management, a dégagé une performance de 8,4% en 2019, après un gain de 12,4% l’annéeprécédente, selon une lettre aux investisseurs dont Bloomberg a eu connaissance. Le fonds a enregistré ses premières entrées nettes depuis cinq ans en mai dernier et, depuis cette date, le mouvement s’est poursuivi. Les actifs sous gestion du fonds s’élèvent à environ 2,7 milliards de dollars. Les actifs sous gestion de Brevan Howard s’inscrivaient à 7,2 milliards de dollars à fin novembre, contre 6,3 milliards de dollars en février. Les encours avaient culminé à plus de 40 milliards de dollars en 2013.
Le fournisseur et gestionnaire d’ETF/ETP WisdomTree Investments a annoncé ce 7 janvier un investissement stratégique dans la société Securrency, spécialisée danse le développement d’infrastructures financières et réglementaires basées sur la technologie blockchain. Avec cet investissement, «WisdomTree souhaite poursuivre l’intégration de la technologie blockchain dans l'écosystème ETF afin d’apporter les avantages des ETF à un plus large public d’investisseurs et d’améliorer l’expérience investisseur», indique WisdomTree dans un communiqué. Securrency a levé 17,65 millions de dollars dans le cadre d’un tour de table de série A, piloté par WisdomTree en tant qu’investisseur stratégique. Parmi les autres participants au tour de table figurent Abu Dhabi Investment Office (ADIO), le géant japonais des services financiers Monex, ainsi que lessociétés de capital risque RRE Ventures, Strawberry Creek Ventures et Panthera Capital Investments. Les actifs sous gestion de WisdomTree s'élèvent à environ 63,8 milliards de dollars.
Siparex, accompagné par Initiative & Finance et Bpifrance, a annoncé une prise de participation majoritaire au capital du groupe Rondot dans le cadre d’une nouvelle phase de développement du groupe.Siparexest intervenu via le fonds Siparex Midcap 3 et le fonds Transatlantique afin d’accompagner le groupe Rondot dans ses projets de développement en Amérique du Nord. Initiative & Finance et Bpifrance accompagnent cette opération et font leur entrée au capital du groupe.Il s’agit de la quatrième opération majoritaire de Siparex Midcap 3 en France, qui correspond àsa stratégie d’investissement et d’accompagnement d’acteurs de niche, souligne un communiqué. Fondé en 1936 dans le Rhône et dirigé depuis 1971 par Louis Rondot, troisièmegénération à la tête de l’entreprise, le groupe Rondot se présente commeun leader mondial sur le marché de niche de la conception, la fabrication et la commercialisation de pièces mécaniques et d’équipements électroniques destinés à l’industrie du verre creux. Le groupe a connu un fort développement depuis une dizaine d’années pour atteindre un chiffre d’affaires supérieur à 40 millions d’eurosen 2019. Grâce à ses nouveaux moyens financiers, le groupe entend se renforcer sur de nouvelles expertises produits, élargir sa présence géographique et sa base clients pour devenir une véritable plateforme de consolidation à destination de l’industrie du verre creux. Plusieurs opportunités de croissance externe sont à l’étude, précise Grâce à ses nouveaux moyens financiers, le Groupe entend se renforcer sur de nouvelles expertises produits, élargir sa présence géographique et sa base clients pour devenir une véritable plateforme de consolidation à destination de l’industrie du verre creux. Plusieurs opportunités de croissance externe sont à l’étude, relèvele communiqué.
Franklin Templeton a accusé des rachats nets de 21 milliards de dollars sur les 11 premiers mois de 2019, soit 430 millions de dollars par semaine, rapporte le Financial Times, citant des données de Morningstar. La société s’apprête donc à publier sa sixième décollecte annuelle. Ces retraits représentent une part importante des encours, qui ressortent à 692 milliards de dollars fin novembre. Ce montant a chuté d’un quart ces cinq dernières années malgré la hausse des marchés. Les plus fortes sorties ont concerné le Templeton Global Bond Fund piloté par Michael Hasenstab, qui a subi 4,6 milliards de dollars de rachats.
La société de gestion Dorval AM, dont les actifs sous gestions'élèvent à environ 1,6 milliard d’euros,prévoit cette année d’enrichir son offre avec une nouvelle gamme de fonds ouverts responsables. «Nous travaillons à une nouvelle gamme de fonds ouverts avec une approche responsable», a indiqué ce 7 janvier Stéphane Furet, directeur général délégué en charge des actions chez Dorval AM, à l’occasion d’un point de presse. «A travers cette approche responsable, nous souhaitons apporter une réponse aux enjeux sociétaux qui constituent la nouvelle responsabilité du monde de la finance. Il s’agit d’un axemajeur de notre développement», a souligné Stéphane Furet. Dorval AM devrait communiquer plus précisément sur cette nouvelle offre dans les prochains mois. Sur le chapitre des perspectives pour 2020, l'équipe de gestion de Dorval AM estime que le scénario d’atterrissage en douceurde l'économie mondiale se met en place, après deux ans de ralentissement et de révisions à la baisse de la croissance. Le grand cycle macro-financier qui a débuté en 2009 devrait donc pouvoir se prolonger, malgré sa durée déjà record et des signes de maturité qui vont continuer d’interpeller les observateurs. Selon l'équipe de gestion, «la stabilisation industrielle en cours et l’absence de déséquilibre macroéconomique majeur plaident pour la poursuite d’une croissance modérée, d’autant que l’insuffisance de l’inflation encourage les banques centrales à prolonger le cycle». Dans cet environnement de croissance modérée, peut-on s’attendre à une repentification des courbes de taux ?Les banques centrales n’ont pas l’intention de remonter les taux à court terme mais les taux à long terme pourraient de leur côté grimper. Un scénario crédible selon Dorval AM mais qui se heurte à quelques obstacles. Outre les tensions commerciales qui perdurent, les anticipations ce croissance et d’inflation restent inhibées par la tendance fondamentale au ralentissement en Chine, par la normalisation de la croissance américaine et par le niveau encore très limité du soutien budgétaire en Europe. «Pour ces raisons, nous pensons que les taux d’intérêt, même s’ils remontent un peu, devront demeurer très bas encore longtemps pour maintenir la croissance mondiale à flot». Les marchés des actions sont bon marché Les doutes sont en tout cas utiles au marché des actions, car ils permettent un équilibreentre croissance modérée et très bas niveau de taux à long terme.La médiane des PER (ratio cours/bénéfices) des actions mondiales a certes nettement remonté depuis son point bas de décembre 2018, mais elle reste proche de sa moyenne historique. Un constat"à la fois rassurant et intriguant», car, portés par l’écroulement des taux d’intérêt, d’autres actifs ont subi depuis plusieurs années une inflation autrement plus forte (l’immobilier des grandes villes, le private equity,les dettes privées). En comparaison, les marchés des actions sont clairement bon marché. Une partie du marché des actions a cependant participé au mouvement général de l’inflation des prix des actifs : ce sont les grandes valeurs de croissance. L’indice MSCI des valeurs de croissance dans les pays développés porte un PER supérieur à 22, le plus élevé depuis début 2002. On est loin des niveaux de 30 ou 40 de la bulle des années 99/2000, mais la hausse est significative. «La soutenabilité des niveaux de valorisation atteints par ces valeurs est un des enjeux de l’année 2020, surtout si les taux d’intérêt étaient amenés à remonter violemment. Mais ce n’est pas notre scénario à ce stade», affirme l'équipe de gestion.Il reste que «de nombreuses valeurs moyennes et petites affichent un retard de valorisation suffisant par rapport aux grandes valeurs pour envisagersur une surperformance en 2020", a estimé François-Xavier Chauchat, membre du comité d’investissement, économiste et stratégiste.
CCR, l’instance de supervision du risque financier au Chili, a ajouté 10 fonds courant décembreà la liste des supports dans lesquels les investisseurs institutionnels chiliens sont autorisés à investir. Ainsi, les gestionnaires d’actifs SEI Investments et La Financière de l’Echiquier ont fait leur entrée sur le marché chilien, le premier avec cinq fonds et le second avec trois fonds.Des produits de Morgan Stanley et Wellington Management ont également été ajoutés.
Michael Sfez, l’ancien country manager de Russell Investment France, lance sa société, Kermony Capital, dont il devient président. «Après 20 ans d’expérience dans la gestion d’actifs, j’ai décidé de lancer une nouvelle initiative pour aider les investisseurs institutionnels professionnels à développer et mettre en œuvre les meilleures solutions d’investissement dans les actifs non cotés et alternatifs», annonce l’intéressé sur Linked-In. Basée dans le 16ème arrondissement de Paris, Kermony Capital a été immatriculée le 17 décembre 2019. Le départ de Michael Sfez de Russell Investments en France, après 19 ans passés dans l’entreprise, avait été relayé par NewsManagers en septembre dernier. Il y a été remplacé par un ancien de BlackRock, Riccardo Stucchi.
Le gestionnaire d’actifs américain BlackRock a renforcé sa position dansBolsas yMercados Españoles (BME), l’opérateur des marchés boursiers en Espagne, durant le mois de décembre. Selon les données du régulateur espagnolCNMV, BlackRock, deuxième actionnaire de BME, détient désormais 3,545% du capital de l’opérateur boursier, convoité par ses concurrentsSIX Swiss Stock Exchange et Euronext. Dans le détail, le gestionnaire possède3.478% deBME en actions et 0.060% à travers d’autres instruments financiers. La position actuelle de BlackRock dans BME est évaluée à 102,2 millions d’euros.L’action BME, cotée à l’Ibex35,a clôturé la séance du 3 janvier 2020à 34,5 euros. Le 20 novembre 2019, la société de gestion étaitpassée actionnaire numéro 2 de BME en élevant sa position à 3,124% du capital de l’entreprise espagnole. SIX Swiss Stock Exchange avait formuléune offre pour le rachat de son concurrent hispanique au prix de 34 euros par action, soit une valeur d’environ 2,84 milliards d’euros, le18 novembre 2019. Le volume d'échanges sur les marchés actions opéréspar BME en Espagne a baissé de 18,1% sur un an fin 2019 pour un total de 469,62 milliards d’euros.
Veli-Pekka Puolakanaho, un sélectionneur de fonds de SEB en Finlande, a quitté la banque scandinave, rapporte AMWatch. Il a rejoint Rovio, une société qui développe des jeux vidéo, pour en être directeur des relations avec les investisseurs. Avant SEB, Veli-Pekka Puolakanaho travaillait chez Aktia.
Trois mois après que Goldman Sachs Asset Management (GSAM) a annoncé son entrée dans le marché ETF européen, Peter Thompson, responsable de l’activité ETF en Europe pour GSAM, explique pourquoi il est encore temps pour la firme d’obtenir sa part du gâteau en Europe continentale.
BEA Union Investment Management Limited, la joint-venture réunissant l’allemand Union Asset Management et le hongkongais The Bank of East Asia, a annoncé en fin de semaine dernière avoir obtenu des autorités chinoises l’agrément PFM (Private Securities Investment Fund Manager). Cet agrément permettra au groupe de développer des produits d’investissement « onshore » pour les investisseurs qualifiés en Chine. La JV disposait déjà d’une licence WFOE (Wholly Foreign-Owned Enterprise) depuis 2017. Cette licence, un préalable requis pour obtenir un agrément PFM, permet aux sociétés étrangères de distribuer leurs produits et services auprès de clients institutionnels et high-net-worth en Chine, sans besoin de partenaire local.
La société de gestion suisse Bellevue a recruté Alexis Dawance pour travailler aux côtés d’Alexandrine Jaecklin et Lucio Soso sur son fonds global macro, a appris Citywire Selector. Alexis Dawance était dernièrement gérant actions long/short au sein de MFM Fund Management, où il gérait le MFM Funds Global Thematic Long/Short.
Un ancien dirigeant de Cerberus et l’ex-président adjoint de la succursale ukrainienne de BNP Paribas se sont associés pour lancer une société de private equity, rapporte Financial News. Matthew Hansen et Miroslav Boublik ont lancé Financial Services Capital Partners, une société qui investira dans des entreprises non cotées des services financiers en Europe. Martin Rauchenwald, le directeur général d’Austrian Anadi Bank, et Rafael Marin, ancien directeur financier de Santander Asset Management, font aussi partie des co-fondateurs de la société.
Aberdeen Standard Investments (ASI) a recruté Adam Grimsley, l’ancien responsable des solutions d’investissement de Prime Factor Capital, une société de crypto-actifs, rapporte Investment Week. L’intéressé rejoint ASI en tant que directeur des investissements. Il se focalisera sur le crédit privé et travaillera aux côtés de Barry Fricke, responsable mondial des produits pour les marchés non cotés.
Le gestionnaire de fortune suisse Clarus Capital Group (CCG) renforce son équipe de gestion d’actifs avec le recrutement de Markus Mettier, un ancien directeur chez UBS. Avec une expérience de plusieurs décenniessur les marchés obligataires, il apportera une contribution significative à l’offre de conseil à la clientèle fortunée de CCG, souligne un communiqué publié ce 6 janvier. Markus Mettier a travaillé plus de trenteans pour le groupe UBS. Au cours de sa carrière, il a œuvré au le département des taux d’UBS Investment Bank puis, ultérieurement, d’UBS Gestion de patrimoine. Il était responsable des ventes d’obligations émergentes pour tous les types de clients. Avec des bureaux en Suisse et au Kazakhtan, CCG accompagne des clients fortunés et des family offices en Russie et dans les Etats de la Communauté des Etats Indépendants (CEI).