Credit Suisse lance le Credit Suisse (Lux) Environmental Impact Equity Fund, un fonds investi dans des sociétés cotées dont les produits, les services et les technologies peuvent avoir le potentiel d’accélérer la transition environnementale positive tout en générant des rendements financiers intéressants. Le portefeuille sera concentré autour d’une quarantaine de sociétés, essentiellement de petites et moyennes capitalisations actives dans l’un au moins de ces quatre domaines: infrastructure durable, ressources, réduction des déchets et technologies de réduction des émissions de carbone. Le fonds est géré par Christian Schmid. Par un actionnariat actif, Credit Suisse coopère également avec ces sociétés pour qu’elles améliorent leur performance ESG ou leur performance d’impact lorsque cela est possible, assure un communiqué. Les investissements du fonds sont censés contribuer à respecter les objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD de l’ONU). Des rapports d’impact périodiques doivent permettre aux investisseurs de suivre l’exposition du fonds et l’impact généré par ces sociétés en portefeuille au fil du temps. Ce fonds vient s’ajouter aux fonds d’impact lancés récemment par plusieurs sociétés de gestion dont UBP, Morgan Stanley IM et BlackRock.
La société de gestion italienne Azimut vient de lancer Azimut Digital Fund, un fonds investi dans des start-up de logiciels B2B. Il a été conçu en partenariat avec Gellify Group, une plate-forme qui met en relation les startup B2B à haut contenu technologique avec les entreprises traditionnelles pour transformer leurs processus, produits et modèles d’affaires. Le nouveau fonds sera investi dans des instruments financiers émis principalement par des start-up et petites et moyennes entreprises italiennes qui conçoivent des logiciels en tant que service («software as a service») et qui font appel à quatre technologies principales: l’intelligence artificielle, l’internet des objets et de l’industrie 4.0, la cybersécurité et la blockchain. Le portefeuille sera réparti entre plusieurs start-up à des stades de croissance différentes. Azimut Digitech Fund a un objectif de levée de fonds de 50 millions d’euros. C’est un fonds alternatif fermé réservé aux investisseurs professionnels et fortunés. Il a une durée de 7 ans et vise à contribuer au soutien et à la croissance technologique de l’écosystème entrepreneurial italien. Le produit est géré par Azimut Libera Impresa SGR et s’appuie sur les conseils des fondateurs de Gellify pour l’identification, la négociation et la surveillance des investissements. Avec ce lancement, Azimut enrichit sa gamme de gestion alternative, qui compte 12 fonds et des encours de 1,2 milliard d’euros.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a estimé lundi que les mesures d’urgence mises en oeuvre par la banque centrale en pleine pandémie avaient permis d'éviter une crise financière et de liquidités au sein de la zone euro. Elle a notamment souligné l’efficacité du programme d’achat d’urgence pandémique (PEPP). La BCE a décidé la semaine dernière d’augmenter ce programme de 600 milliards d’euros afin de protéger la zone euro contre les répercussions économiques de la crise sanitaire. Le montant du PEPP a été porté à 1.350 milliards d’euros, contre 750 milliards auparavant, et sa durée a été prolongée au moins jusqu’en juin 2021.
BNP Paribas Asset Management a annoncé ce 8 juin la nomination de Sophie Lugiez au poste de responsable de la «global trading function». Ce poste couvre le trading, la couverture de change, la gestion de trésorerie centralisée et la gestion des relations avec les brokers et contreparties («sell-side»). Basée à Paris, Sophie Lugiez est rattachée au directeur des investissements Rob Gambi. Elle intègre également l'équipe Investment Leadership et le business committee de BNP Paribas AM. Entrée au sein du groupe BNP Paribas en 1995, Sophie Lugiez a occupé plusieurs fonctions au sein du département juridique, avant de travailler chez BNP Paribas Wealth Management et BNP Paribas Securities Services, en France et en Italie. Depuis 2014, elle travaillait chez BNP Paribas Dealing Services comme secrétaire générale et directrice générale déléguée.
Le gérant américain Capital Group vient de nommer Amy Halford au poste de directrice des relations clients pour l’Europe. Depuis Londres, elle couvrira les segments des intermédiaires et des investisseurs institutionnels, mais également les appels d’offres et les services de gestion globale des documents sur le continent. Amy Halford arrive de BlackRock, où elle dirigeait les relations clients avec les intermédiaires, conseillers et gestionnaires discrétionnaires au Royaume-Uni. Elle travailla également dans les relations clients chez UBS Global Asset Management et Seven Investment Management.
La société de gestion norvégienne Storeband Asset Management ouvre ce lundi 8 juin une succursale à Copenhague, la capitale danoise. Elle sera dirigée par Kim T. Andreassen, qui couvre la clientèle danoise pour Skagen et Storebrand depuis cinq ans en tant que senior relationship manager. Storebrand AM démarche les investisseurs danois depuis début 2018. En avril 2019, la société a commencé à distribuer cinq de ses fonds au Danemark, profitant de la présence locale de Skagen, une boutique de gestion norvégienne qu’elle a rachetée en 2018. En créant un bureau indépendant, Storebrand compte commercialiser l’ensemble de sa gamme aux investisseurs danois, en se concentrant sur les distributeurs et les institutionnels. L’entité danoise de Skagen continuera d’exister et servira la clientèle de particuliers. Les deux partageront les mêmes bureaux. Storebrand commercialisera les fonds de toutes ses boutiques (dont Skagen fait partie) et sa gamme de fonds durables. «Nous avons une forte présence en Norvège et en Suède, nos marchés domestiques. L’étape suivante naturelle est l’ouverture d’une succursale danoise dans le cadre de notre développement en Europe du Nord et à l’international», commente Jan-Erik Saugestad, le directeur général de Storebrand AM.
Deux anciens du fonds de pension suédois AP1, Olof Jonasson (responsable actions) et Johan Grip (gérant), ainsi que l’analyste Anders Idborg, lancent un fonds d’investissement sur les technologies environnementales basé à Stockholm. Appelé Cetif, ce fonds se concentre sur la transition énergétique dans l’électricité, les bâtiments, les transports et l’industrie, selon le site internet de la nouvelle structure. Il investira en Europe du Nord, «une région dynamique en matière d’innovation». «En déployant du capital de croissance pour développer de grandes innovations, les investisseurs peuvent aider à décarboner le monde, à créer de nouvelles industries d’exportation et à réduire son empreinte carbone - avec un rendement supérieur», annoncent les fondateurs sur leur site. La société comptera un quatrième associé ayant une expérience en capital risque. Peter Thelin, co-fondateur du hedge funds Brummer & Partners, serait également lié au nouveau fonds, d’après le quotidien suédois Dagens Industri.
Veronica Vieira vient de rejoindre Generali Investments en tant que responsable grands comptes, selon son profil Linked-In. Elle travaillera avec Mario Petrachi à Paris. Veronica Vieira travaillait précédemment pour la société de gestion espagnole Cobas Asset management, société fondée par Francisco Garcia Paramés, l’ancien directeur des investissements de Bestinver. Elle y était commerciale auprès des investisseurs européens (hors d’Espagne) depuis janvier 2017. Elle avait déjà travaillé avec Francisco Garcia Paramés entre 2011 et 2014, lorsqu’il était chez Bestinver. Entre septembre 2014 et janvier 2017, Veronica Vieira était responsable de la distribution externe de la Banque Neuflize OBC.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a estimé lundi que les mesures d’urgence mises en oeuvre par la banque centrale en pleine pandémie de coronavirus avaient permis d'éviter une crise financière et de liquidité au sein de la zone euro.
L’administrateur du fonds déchu du britannique Woodford, Link Fund Solutions, a déclaré qu’il allait vendre jusqu'à 19 actifs de soins de santé dans le fonds LF Equity Income, anciennement géré par Neil Woodford, pour 223,9 millions de livres à Acacia Research Corp, qui cherche à récupérer des liquidités pour les investisseurs. La vente doit lui permettra de procéder à de nouvelles distributions de capital aux investisseurs du fonds LF Equity income, qui a été suspendu en juin 2019 après que les investisseurs aient tenté de retirer leur argent après une période de sous-performance. Le fonds avait finalement été fermé en octobre, car investi dans des titres non cotés illiquides, conduisant à une enquête du régulateur. Link a organisé des ventes d’actifs après les avoir divisés en deux portefeuilles, le premier contenant des titres plus liquides vendus par BlackRock et le second des titres moins liquides comme les actions non cotées du secteur de la santé vendues par PJT Park Hill. Les actifs à vendre à Acacia proviennent des deux portefeuilles, a déclaré Link dans un communiqué. Link a commencé à rembourser les investisseurs en janvier et a jusqu'à présent restitué 2,3 milliards de livres. Elle doit communiquer une mise à jour sur la distribution des fonds au plus tard le 29 juillet. La valeur nette d’inventaire (VNI) actuelle du fonds, telle que calculée le 3 juin, était de 444 millions de livres, y compris les actifs à vendre à Acacia.
Harmonie Mutuelle a mandaté Eiffel Investment Group pour gérer un fonds de 130 millions d’euros dédié aux société cotées, a annoncé ce vendredi le groupe mutualiste. Cette décision s’inscrit dans une enveloppe de 200 millions d’euros consacrée à l’accompagnement des entreprises cotées et non cotées (TPE, PME et ETI) pour la création et la sauvegarde des emplois dans les régions. Harmonie Mutuelle avait détaillé ce projet le mois dernier à Instit Invest (groupe Agefi), sans dévoiler le nom du gestionnaire de la poche cotée, déjà investie. Harmonie Mutuelle fait partie du groupe Vyv, premier acteur mutualiste de la santé et de la protection sociale en France.
Credit Suisse vient de promouvoir Frank Heitmann au poste de directeur-pays pour l’Allemagne. Celui-ci sera notamment chargé des marchés mondiaux, de la gestion de fortune à l’international et de la gestion d’actifs. Il sera également responsable des grands clients dans la banque d’affaires en Allemagne et en Autriche. Ce vétéran, qui a intégré le Credit Suisse en 2000, était dernièrement managing director de la banque d’investissement et des marchés de capitaux en Allemagne.
Le gérant britannique M&G Investments vient d’embaucher Jaclyn Lim comme directrice du développement commercial sur le segment des investisseurs institutionnels en Asie hors-Japon. Basée à Singapour, elle est rattachée à Berny Lin, directeur de la distribution sur la même zone. L’intéressée arrive de Pimco, où elle était responsable des relations commerciales avec les investisseurs institutionnels et les intermédiaires pour l’Asie du Sud-Est, ainsi que co-responsable des relations avec les banques centrales et les fonds souverains.
La société de gestion américaine Legg Mason, rachetée en février dernier par Franklin Templeton, a finalisé la fusion de deux affiliés, ClearBridge Investments et Rare Infrastructure la semainedernière. Cette fusion avait été annoncée en mai 2019. ClearBridge est spécialisé sur les actions internationales et Rare Infrastructure sur les actifs réels.
Les gestionnaires d’actifs espagnols ont vu leurs encours croître de 696 millions d’euros en 2019, selon les chiffres publiés en fin de semaine dernière par l’autorité des marchés financiers en Espagne. Les dix gestionnaires les plus importants, dont huit sont des filiales de groupes bancaires et un d’un groupe assurantiel, se sont partagés 73% de ces nouveaux encours. Néanmoins, sur les 123 sociétés de gestion enregistrées auprès de la CNMV fin 2019, 22 ont enregistré une diminutionde leursencours en 2019, soit 18% des compagnies.Trea Asset Management a subi la plus lourde baisse (-1,65M€) suivi de Loreto Inversiones (-670.000€) et de Dunas Capital (-604.000€).
BNP Paribas cherche à remplacer Goldman Sachs comme l’un des trois principaux prime brokers pour les hedge funds dans le monde, et dépasser Barclays comme l’acteur dominant en Europe après avoir acquis l’activité de Deutsche Bank l’an dernier, rapporte le Financial Times. BNP est l’une des rares banques européennes à investir dans l’activité consistant à prêter de l’argent et gérer les transactions des hedge funds et gestionnaires d’actifs. «Notre groupe issu de la fusion pourrait être le principal prime broker en Europe et être considéré comme l’un des quatre principaux dans le monde», selon Olivier Osty, responsable des marchés mondiaux chez BNP. Avec JPMorgan et Morgan Stanley, Goldman domine le secteur depuis des années. Pour chasser Goldman du top 3, le nouveau groupe devrait augmenter sa part de marché à plus de 12 %. Lorsque tous les transferts de clients de Deutsche seront réalisés début 2021, l’activité de prime brokerage de BNP devrait représenter plus de 300 milliards de dollars d’actifs (dont 200 milliards venant de Deutsche) et les revenus plusieurs centaines de millions par an. Dans ce domaine, JPMorgan pèse plus de 500 milliards de dollars d’actifs fin septembre et cible 1.000 milliards de dollars.
Les dernières statistiques sur les fonds d’investissement collectifs espagnolspubliées par le régulateur local CNMV indiquent qu'à fin 2019, ceux-ci avaient investi 190,22 milliards d’euros de leurs encours dans des actifs internationaux, relève le média Funds People. Cela constitue une hausse de 14,23% par rapport à fin 2018 (166,52Md€). Ces données suggèrent que les actifs étrangers des fonds d’investissementespagnols représentaient 68% de leursencours totaux (279,3Md€) contre 64% en 2018. Cette même proportion s'élevait à 51% fin 2016, rappelle Funds People.
Suite à l’acquisition de Merian Global Investors, le gestionnaire britannique Jupiter Asset Management a indiqué que Gonzalo Azcoitia demeurait responsable de la firme pour la péninsule ibérique. Susana Garcíaa, elle, intégré l'équipe ibérique de Jupiter en provenance de Merian en tant que directrice des ventes pour l’Amérique latine et la péninsule ibérique. Elle est rattachée àWilliam López, responsable de Jupiter AM pour l’Amérique latine et le marché US offshore.
L’antenne espagnole du CFA Society, association des professionnels de la gestion titulaires de la certification CFA (Chartered Financial Analyst),a annoncé la création d’un comité de durabilité afin de promouvoir l’investissement selon les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance en Espagne. Le comité, qui réunit huit personnes, est présidé parAna Claver Gaviña, responsable de Robeco pour la péninsule ibérique et au Chili.
Aberdeen Standard Investments explore la vente de son activité d’immobilier direct en Europe du Nord, représentant 2,4 milliards d’euros, rapporte IPE.com. Cette opération interviendrait alors que la société de gestion se concentre sur la croissance de son activité de fonds paneuropéens et mondiaux, devenue de plus en plus active dans la région. Neil Slater, responsable adjoint des marchés privés et responsable mondial de l’immobilier, estime qu’il y a une divergence grandissante entre ces deux parties de la société.
Un juge fédéral américain a rejeté jeudi une demande de libération anticipée de Bernard Madoff, reprochant à l’ancien financier, qui se dit mourant en raison d’une maladie des reins, de ne jamais avoir manifesté de remords pour sa vaste escroquerie. Le juge Denny Chin, qui a condamné en 2009 Bernard Madoff à 150 ans de prison, écrit dans sa décision que l’ancien homme d’affaires de 82 ans doit rester en prison pour avoir mis en oeuvre «l’un des plus scandaleux crimes financiers de notre époque». Le juge souligne aussi que de nombreuses victimes de Bernard Madoff continuent de souffrir de son escroquerie.
Après plusieurs semaines de croissance, la collecte des fonds obligataires du 29 mai au 4 juin a atteint le montant de 32,5 milliards de dollars, un record depuis la création du Flow show, le rapport hebdomadaire sur les flux de collecte de BofA Global Research. A l’inverse, les fonds d’obligations souveraines ont stoppé leur élan avec une décollecte de 3,4 milliards de dollars. L’attrait pour le risque s’est également matérialisé dans les fonds actions.
La banque privée genevoise Syz va licencier une vingtaine de collaborateurs travaillant au sein de son unité de gestion d’actifs, a appris le quotidien suisse Le Temps. Un plan social a été mis en place pour ces employés, au sein de la gamme de fonds Oyster, vendue en février dernier à IM Global Partner. Une quinzaine d’autres salariés ont été replacés au sein du groupe. Syz n’a pas souhaité faire de commentaire auprès du quotidien.
Allianz est en discussions avec les autorités chinoises en vue d’obtenir une licence pour offrir des services de gestion d’actifs en Chine. Pour le moment, c’est le gestionnaire public China Life qui y gère les actifs vie et non-vie d’Allianz. Les discussions en sont encore à un stade préliminaire, a déclaré à Reuters Solmaz Altin, directeur général d’Allianz en Chine, qui espère pouvoir démarrer l’activité au premier semestre 2021. Selon le directeur général d’Allianz, Oliver Baete, l’activité de gestion de fonds en Chine pourrait avoir plus de potentiel que l’assurance. Allianz souhaite faire croître ses revenus annuels en Asie de 20% par an d’ici à 2025.
La confiance des investisseurs pour le segment obligataire demeure solide. Après plusieurs semaines de croissance, la collecte des fonds obligataires du 29 mai au 4 juin a atteint le montant de 32,5 milliards de dollars, un record depuis la création du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux de collecte de BofA Global Research. La catégorie a profité de l’attrait des investisseurs pour les fonds investment grade (+20,8 milliards, plus haut historique), et high yield (+10,2 milliards, deuxième plus large flux après avril 2015). A l’inverse, les fonds d’obligations souveraines ont stoppé leur élan avec une décollecte de 3,4 milliards de dollars. L’attrait pour le risque s’est également matérialisé dans les fonds actions. Cependant, les flux positifs se sont principalement concentrés dans les fonds US. Sur 6,2 milliards de collecte nette, 5,9 milliards sont attribués aux fonds actions américaines. Les fonds européens ont attiré pour leur part 0,6 milliard de dollars, tandis que les fonds actions Japon et pays émergents ont décollecté, respectivement de 1,2 milliard et 3,1 milliards de dollars. Au sein des fonds actions américaines, les véhicules couvrant les grandes capitalisations représentent 3,6 milliards de collecte. Et quasiment l’ensemble des secteurs d’activités ont collecté, avec la tech comme leader (+2,2 milliards de dollars). A l’inverse, avec des rendements proches de zéro, les fonds monétaires, qui avaient amassé une quantité astronomique de plus de mille milliards de dollars d’encours pendant la crise du Covid-19, n’intéressent plus les investisseurs mondiaux. Sur la semaine, ils ont retiré 16,7 milliards de dollars, une première décollecte d’envergure en quatre mois. Enfin, les fonds aurifères (+2,1 milliards) continuent de leur côté leur irrésistible ascension, avec près d’un semestre de collecte positive quasi-continue.
La banque italienne Banco BPM a acquis 4 % supplémentaire du capital de la société de gestion Anima entre le 7 mai et le 3 juin pour un total de 50 millions d’euros, selon Il Sole 24 Ore. Cela porte sa participation à 19,5 %. Les analystes cités par le quotidien justifient l’opération en vue d’une possible concentration dans le secteur de la gestion d’actifs. Par ailleurs, Bluerating indique qu’Anima a enregistré des souscriptions nettes de 100 millions d’euros en mai.
HSBC Global Asset Management a annoncé vendredi le lancement d’une gamme de six ETF durables. Trois des nouveaux ETF, le HSBC Europe Sustainable Equity Ucits ETF, le HSBC Japan Sustainable Equity Ucits ETF et le HSBC USA Sustainable Equity Ucits ETF, ont été cotés sur le London Stock Exchange le 5 juin 2020. Trois autres ETF, couvrant le monde développé, les marchés émergents et l’Asie Pacifique hors Japon, devraient être lancés dans les semaines à venir. Il est aussi prévu que les ETF soient cotés sur d’autres marchés clés d’Europe. Les nouveaux ETF suivent les indices FTSE Russell ESG Low Carbon Select, nouvellement créés et taillés sur mesure en collaboration avec FTSE Russell. En plus de cibler une note ESG de 20 % supérieure aux indices parents, ces indices visent une réduction de 50 % des émissions carbone et une réduction de 50 % des réserves de combustibles fossiles. L’approche prend aussi en compte la neutralité pays et secteur, dans des segments définis, par rapport aux indices parents, et intègre une liste d’exclusion personnalisée basée sur les principes du Pacte mondial des Nations Unies et d’autres facteurs de durabilité. Le lancement de ces ETF durables s’inscrivent dans le cadre des projets de HSBC GAM de développer son activité ETF.
Winton a passé un accord de distribution avec Allfunds pour la distribution du fonds Winton Trend Fund (Ucits) pour la clientèle institutionnelle en Italie, rapporte Funds People Italia. L’accord permettra aux clients institutionnels italiens d’accéder à la solution d’investissement de Winton par le biais de la plate-forme d’Allfunds Bank.