La banque liechtensteinoise VP Bank vient de promouvoir Tobias Wehrli au poste de directeur de sa banque privée. Il était depuis 2015 responsable des relations avec les intermédiaires de distribution. Cet ancien d’UBS est également passé par Credit Suisse et la Banque cantonale de St-Gall.
Allianz Global Investors, filiale de gestion d’Allianz, a annoncé la nomination de Malie Conway au poste de responsable de la distribution aux Etats-Unis. Malie Conway, qui était jusqu’alors responsable globale des investissements pour les obligations, supervisera le développement des activités d’AllianzGI aux Etats-Unis, en Amérique latine et au Canada. Elle déménagera de Londres à New York et sera rattachée directement à Tobias Pross, directeur général d’AllianzGI. Leposte de responsable global des investissements pour les obligations échoit à Frank Dixmier. AllianzGI a très récemment regroupé son activité obligataire en cinq unités (core fixed income, crédit, Asie et marchés émergents, assurance et LDI, advanced fixed income).
Ecofi Investissements vient de recruter Karen Georges comme gérante, peut-on apprendre sur la page LinkedIn de cette dernière. Elle arrive de Banque Transatlantique, où elle a effectué toute sa carrière. Après avoir débuté au sein du département client servicing (2007-2010), où elle a notamment fait de la sélection de fonds, Karen Georges était, depuis 2010, gérante d’un fonds actions internationales et d’un fonds actions européennes mid caps, ainsi que de portefeuilles sous mandat.
Selon lequotidien espagnol El Confidencial, Andbank a finalisé mercredi le rachat de la filiale espagnole du groupe belge Degroof Petercam, dont les encours s'élèvent à 1,3 milliard d’euros. Plusieurs offres comprises entre 10 et 20 millions d’euros étaient parvenues à Arcano, mandaté pour la vente de la succursale espagnole de Degroof Petercam. Il s’agit de la troisième acquisition d’Andbank en deux ans après celles de Merchbanc en 2018 et Esfera Capital, plus tôt en 2020.
David O’Suilleabhain, ancien responsable des intermédiaires financiers américainspour la filiale de Carmignac à Miami (fermée en janvier 2020), a rejoint le groupe financier chilien Compass, rapporte le média Citywire Americas. L’intéressé va superviser l’unité de distribution de fonds de tiers sur les marchés US offshore avec un focussur l’Amérique latine. Il assurera également la distribution des fonds de Wellington Management auprès des intermédiaires financiers américains.David O’Suilleabhain remplace Saúl Santamaria, qui était lui aussi un ancien de Carmignac.
L’association des professionnels de la gestion en Espagne, Inverco, a élu, mercredi en assemblée générale, le nouveauprésident du groupement des fonds d’investissement collectifs. Il s’agit de Juan Bernal, directeur général de Caixabank Asset Management, qui remplace Rocio Eguiraun, directrice générale de Bankia Asset Management. José Carlos Vizárraga, directeur général d’Ibercaja Pensiones, prend lui la direction du groupement des fonds de pension au sein d’Inverco et succède à David Carrasco, directeur général de BBVA Pensiones. Inverco a accueilli neuf nouveaux membres au cours des 12 derniers mois dont Tikehau Capital et Vontobel. L’associationreprésente99% des encours des fonds d’investissement espagnols, 99,9% des encours des fonds de pension espagnols et 85% des encours des fonds étrangers commercialisés en Espagne.
La société de gestion américaine BlackRock a annoncé la réouverture deson fonds BSF European Absolute Returnaux souscriptions des investisseurs. Ce fonds, qui suit une stratégie long/short sur les actions européennes, n’acceptait plus de nouvelles souscriptions depuis janvier 2019. Géré par Stefan Gries et David Tovey, ses encours s'élèvent à 1,3 milliard d’euros.
Swiss Life Gestion Privée, la filiale de gestion de Swiss Life Banque Privée, a intégré les effectifs de la boutique de gestion CBT Gestion et repris la gestion de sesfonds depuis le 2 juin. Christian Bito, fondateur et directeur général de CBT Gestion,a été nommé vice-président de SwissLife Gestion Privée, en charge de développer et promouvoir l’offre de gestion de la firme tandis queVladimir Danesi et Antoine Chapelle, directeur général délégué et gérant de portefeuille de CBT Gestion,ont intégré le pôle multigestion de la société.
NN Investment Partners (NN IP) a annoncé ce 3 juin la nomination de Marina Iodice au sein de l'équipe des stratégies actions durables et à impact (Sustainable & Impact Equity), à La Haye aux Pays-Bas, en tant que gérante des stratégies actions à impact. Elle travaillera sur la stratégie NN (L) Global Equity Impact Opportunities, et les trois fonds thématiques à impact (Health & Well-being, Smart Connectivity, Climate & Environment) sous la supervision d’Hendrik-Jan Boer, responsable des stratégies actions durables et à impact. Marina Iodice arrive de Mirova, où elle coordonnait depuis 2013 des initiatives d’engagement auprès des investisseurs internationaux sur les thèmes ESG et menait des recherches sur la durabilité dans les secteurs de l'énergie et de la santé.
La société belge de gestion de patrimoine Econopolis vient d’ouvrir son capital à quatre nouveaux investisseurs, a appris L’Echo. Il s’agit des familles Moorkens, Toye, Noël et Jolly, actives dans l’industrie et le commerce du pays. Econopolis a par ailleurs accueilli une nouvelle administratrice indépendante la femme politique Patricia Ceysens (Open VLD, parti libéral flamand), ex-ministre de l’Économie entre 2003 et 2004 puis 2007 et 2009.
La banque américaine Goldman Sachs vient de recruter deux importants banquiers privés d’UBS afin de servir sa clientèle fortunée en Suisse, a appris Finews. Les deux arrivants sont Alain Krueger, directeur des clients ultra-high net worth et du family office d’UBS, et Marc Mandosse, son adjoint. Alain Krueger dirigera le bureau de Genève de Goldman Sachs avec Marie-Ange Causse.
BNP Paribas Capital Partners, le spécialiste de la sélection de gérants alternatifs externes de BNP Paribas Asset Management, a annoncé hier le closing d’un fonds de fonds de dette décotée, réalisé début avril. Baptisé ESO (European special opportunities), le programme a rassemblé 134 millions d’euros et permet aux investisseurs institutionnels de se positionner sur le marché de la dette privée décotée en Europe. D’une durée de vie de 7 ans, le fonds a pour objectif d’offrir aux investisseurs un taux de rendement interne net (TRI) de l’ordre de 9% à 12%. «ESO a déjà réalisé six engagements sur sept dans des fonds européens, représentant 90% du capital total des investisseurs du fonds, précise le communiqué du gérant. D’ici la fin de l'été, son programme d’investissement sera entièrement achevé. Les fonds engagés sont investis à environ 20%.»
Les grandes lignes du soutien à l’industrie automobile se précisent et ne sont pas très rassurantes. Bien sûr, il est urgent de sauvegarder des emplois pour éviter le chaos mais s’il n’est toujours pas question d’adopter des modèles de société viables à long terme, la crise sanitaire présente n’aura vraiment servi à rien. Or les voitures sont dépendantes du pétrole ou bien, si les versions électriques s’imposent, des terres rares, leurs batteries réclamant notamment du lithium. Avec le niveau actuel des trajets des Français, la question de l’approvisionnement en lithium va rapidement devenir un problème, les gisements étant concentrés en Chine. L’affaire des masques ne donne pas envie de s’en remettre à ce pays pour un produit essentiel. On en trouve aussi en Afrique mais la Chine s’y intéresse de plus près que nous ! Et tous ces gisements sont limités, sans compter que se pose ensuite la question d’une énergie électrique pilotable à trouver pour alimenter les batteries. Ce n’est pas le cas des énergies renouvelables, à la différence de l’électricité d’origine fossile, émettrice de CO2 et de la nucléaire, dont on nous a promis une réduction de 50 %. A croire qu’on est en train de parier sur des systèmes de stockage d’électricité non encore inventés !
Le partenariat entre les deux groupes permet de robotiser la rédaction de rapports d’attribution de performance, de l’acquisition de données à la rédaction de commentaires.
Intégration. Amundi a annoncé, jeudi 28 mai, avoir obtenu le statut de « super management company » en Irlande pour sa filiale Amundi Services. La filiale est chargée de fournir des solutions aux gestionnaires d’actifs tiers, aux distributeurs et aux investisseurs institutionnels, et le statut nouvellement acquis devrait permettre d’élargir la gamme de services proposés. Une « super Manco » prend en charge toutes les tâches et exigences essentielles pour un fonds, en dehors de la sélection des titres et des décisions stratégiques en matière d’investissement, laissées à la discrétion du gérant faisant appel à la Manco. Le nouveau statut complète une série d’autorisations précédemment obtenues par Amundi Services.
Ce n’est pas l’assemblée annuelle de l’amicale des motards, mais une file d’attente devant une station service de la compagnie PDVSA à Caracas (photo). Difficile de trouver de l’essence bon marché au Venezuela, pourtant riche d’or noir. Le président Maduro a pris un virage historique en annonçant, à compter de juin, la fin partielle du système de distribution qui permettait de faire le plein gratis. Au-delà d’une limite de 120 litres par mois, chaque motard ou automobiliste vénézuélien devra désormais débourser l’équivalent de 50 cents américains par litre. Au marché noir, les prix s’envolaient déjà depuis plusieurs semaines, en raison de l’arrêt des capacités de raffinage.
La société de gestion belge Degroof Petercam Asset Management était probablement ravie en octobre dernier d’avoir été récompensée parmi «les meilleurs fonds commercialisés en Belgique» en 2019par deux journaux belges pour la gestion d’uncompartiment de sa Sicav DPAM Invest B. Plus précisément, la gestion des parts d’une classe d’actions spécifique de ce fonds. Cependant, le régulateur des marchés financiers en Belgique FSMA vient de sanctionner Degroof Petercam AM d’une amende de 50.000 euros après avoir constaté quedeux publicités, parues le 10 octobre 2019 dans deux journaux de presse belges au sujet du compartiment récompensé, n’avaient pas été soumises à son approbation préalable, comme le prévoitla réglementation en vigueur. La FSMA ajoute également avoir constatéque ces publicités «n’étaient pas conformes aux exigences réglementaires concernant les informations minimales à fournir sur les produits financiers, ni ne répondaient aux conditions prévues par la réglementation en cas de mention d’une récompense obtenue pour un produit financier.» Selon le régulateur, les informations contenues dans ces publicités pouvaient même être considérées comme trompeuses car Degroof Petercam AM avait omis de préciser que la récompense lui avait décernée uniquement pour une classe d’actions du fonds et non pour le fonds dans sa globalité. «Cette omission pouvait induire en erreur les investisseurs de détail», affirme le régulateur.
Dix-sept des 50 principales sociétés de gestion en Europe sont établies au Luxembourg et gèrent 39 % des encours de cet univers, montre la dernière étude de PwC Luxembourg. L’Irlande vient ensuite, avec 10 sociétés sur les 50 et 26 % des encours gérés. La France n’est que quatrième, avec 4 des 50 principales sociétés de gestion et 8 % des encours. Au total, PwC a recensé 196 sociétés de gestion Ucits, 136 “super” sociétés de gestion et 257 sociétés AIFM en 2019, soit un total de 589 sociétés de gestion. Leurs encours ont bondi de 16 % à 4.718 milliards d’euros. La plus grande est JPMorgan Asset Management (Europe) avec 320 milliards d’euros. Viennent ensuite DWS, Amundi, UBS et BlackRock. 52 sociétés de gestion basées au Luxembourg ont des succursales en Europe : 22 % en Italie, 16 % en France, 15 % en Belgique, 14 % en Espagne, 8 % au Royaume-Uni, 7 % en Irlande, 6 % en Suède et 5 % en Autriche. Le secteur luxembourgeois des ManCo reste le premier en Europe en termes d’actifs gérés devant l’Irlande et l’Allemagne.
Pictet Asset Management a repositionné son fonds Pictet-Small Cap Europe, sur les petites valeurs européennes, en Pictet-Family, axé sur les entreprises familiales. Ce fonds, domicilié au Luxembourg et conforme à la directive UCITS (OPCVM), est géré par une équipe basée à Genève et codirigée par Alain Caffort et Cyril Benier. Pictet ciblera les entreprises familiales, qui se définissent comme des sociétés cotées en Bourse dans lesquelles une personne, souvent le fondateur, ou une famille détient au moins 30 % des droits de vote, rappelle Pictet. L’univers d’investissement correspondant comprend quelque 500 entreprises à l’échelle mondiale. « Bien que les sociétés contrôlées par leur fondateur ou par une famille représentent presque 20% de l’indice MSCI ACWI, nous avons constaté qu’il n’y avait pas beaucoup de stratégies d’investissement qui permettaient aux investisseurs de tirer parti de l’importance et des atouts des entreprises familiales, notamment dans le cadre d’une stratégie en actions mondiales. Le fonds Pictet-Family vise à combler ce manque », explique Alain Caffort, gérant senior du fonds Pictet-Family. « Il existe une forte adéquation entre la culture de Pictet et la stratégie mise en œuvre. Outre le fait que Pictet soit une société familiale, sa culture d’entreprise présente un grand nombre des caractéristiques recherchées dans les entreprises dans lesquelles nous envisageons d’investir », ajoute-t-il.
BNP Paribas Capital Partners a annoncé ce 3 juin la clôture de la levée de fonds pour son véhicule d’investissement sur le marché de la dette privée décotée en Europe, à 134 millions d’euros. Le fonds de fonds externes, lancé en 2018, et dont les parts sont portées par des investisseurs institutionnels et des family offices, est désormais fermé. Sa durée de vie doit être de sept ans. L’objectif de taux de rendement interne net est de l’ordre de 9% à 12%. Le capital est déployé dans des fonds de dette d’entreprises de taille moyenne ayant connu une difficulté ou ayant été écartées des canaux de financement traditionnel. Le marché visé par les gérants sélectionnés est celui de la dette/prêts, performants ou non, et principalement de premier rang, au sein du système financier Européen. Cette dette peut être achetée sur le marché secondaire comme auprès d’établissements bancaires la détenant depuis l’émission. Déjà 90% du capital levé a été investi au sein de six fonds européens. D’ici la fin de l'été, le programme d’investissement sera entièrement achevé, précise BNP Paribas Capital Partners.
BNP Paribas Capital Partners, le spécialiste de la sélection de gérants alternatifs externes de BNP Paribas Asset Management, a annoncé mercredi le closing d’un fonds de fonds de dette décotée, réalisé début avril. Baptisé ESO (European special opportunities), le programme a rassemblé 134 millions d’euros et permet aux investisseurs institutionnels de se positionner sur le marché de la dette privée décotée en Europe.
Le rachat de la division ascenseurs de Thyssenkrupp pourrait virer au casse-tête pour les meneurs de la transaction, selon un article des Echos. Le fonds Cinven et Advent, ainsi que plusieurs banques, dont Goldman Sachs, ont signé un chèque de 17,2 milliards d’euros, quelques semaines avant le début de la crise du Covid-19. Et depuis, les fonds et banques partenaires semblent moins intéressés par les conditions de cet investissement. Les banques leaders se retrouvent donc avec 10 milliards d’euros de prêts syndiqués sur les bras, sans trouver d’investisseurs aux mêmes conditions. Les conditions de revente sont en effet actuellement à moins de 300 points de base, souligne un banquier, loin des 420 pb de l’indice iTraxx. Côté capital, qui représente 7 milliards de financement, Cinven a dû demander une dérogation à ses investisseurs pour dépasser le montant initial d’investissement, passant de 1,5 à 1,7 milliard d’euros. L’actif équivaut désormais à 15% des encours de son dernier fonds.
La banque suisse Reyl & Cie a annoncé ce 2 juin la création d’un nouveau département, le Fund Representation Solutions, dédié aux gérants externes. L'équipe, emmenée parPhilippe Steffen, directeur des opérations, et Colin Vidal, directeur du développement commercial, aidera les gérants internationaux dans leurs démarches, notamment légales, pour pouvoir distribuer leurs fonds en Suisse. Le département Fund Representation Solution est intégré à la division Asset Services, dirigé parAndreas Söderholm.
Janus Henderson Investors lance un fonds global multi-stratégies investissant dans une palette d’actifs alternatifs. La stratégie est gérée comme un hedge fund domicilié dans les îles Caïmans. Appelé Janus Henderson Global Multi-Strategy Fund, ce fonds sera piloté par David Elms et Stephen Cain, basés respectivement à Londres et à Denver. Il s’appuiera sur l’équipe de Janus Henderson en gestion multi-stratégies, qui gère plus de 11,6 milliards de dollars d’actifs. Disponible en format Ucits, le fonds sera essentiellement distribué en Europe, en Asie-Pacifique et en Amérique latine à des investisseurs wholesale, particuliers et institutionnels. Le fonds sera investi dans diverses classes d’actifs - actions et obligations et les dérivés associés ou encore matières premières. Les gérants auront également recours à des stratégies de protection, dont le double objectif sera de générer des performances positives décorrélées pendant les périodes de tensions sur les marchés et de permettre aux autres stratégies de mieux résister aux perturbations à court terme. Les six stratégies d’investissement sont : l’arbitrage de convertibles, l’event driven, l’equity market neutral, les pressions sur les prix, le transfert de risque et la protection des portefeuilles. Le fonds vise à générer des performances absolues positives, quelles que soient les conditions de marché, sur des périodes de 12 mois et vise une surperformance du monétaire de plus de 7 % par an, avant déduction des frais, sur toute période de 3 ans, avec une volatilité entre 4 et 8 %.
Pascal Cagni, fondateur de C4 Ventures et ancien patron d’Apple Europe, a fait le pari de lancer un tour de table en plein confinement. Le 24 mars, il recevait les derniers agréments nécessaires pour chercher de nouveaux capitaux. Six semaines, de nombreuses visioconférences et quelques signatures en ligne plus tard auront suffi à C4 Ventures pour boucler un tour de table de 80 millions d’euros, deux fois l’objectif initial.C4 Ventures veut«jouer son rôle d’investisseur»avec, entre autres, des opérations de «bridge», c’est-à-dire de financement pour aider des start-up à poursuivre leur activité alors qu’elles rencontrent des difficultés de trésorerie.