Natixis a annoncé lundi prendre «une série d’engagements concrets, mesurables et encadrés dans le temps pour préserver la biodiversité et le capital naturel» au travers de ses différents métiers, la gestion d’actifs et de fortune, la banque de financement et d’investissement et l’assurance. La filiale de BPCE concrétise ainsi sa participation à l’initiative «act4nature international», dont elle est signataire depuis 2018.
Carlyle a recruté Simon Dingemans en tant que managing director de l’équipe de conseil en Europe. Il deviendra un membre senior de l’équipe des investissements en Europe et pilotera les activités d’acquisition de la société au Royaume-Uni et il couvrira le secteur de la santé en Europe. Il travaillera en étroite collaboration avec Marco De Benedetti et Gregor Boehm, co-responsables des acquisitions en Europe. Dingeman a été directeur financier de GlaxoSmithKline entre 2011 et 2019 et membre du conseil d’administration. Dernièrement, il était président du Financial Reporting Council. Il aussi été managing director et partner de Goldman Sachs pendant 10 ans.
L’Association luxembourgeoise du capital-investissement et du capital-risque (LPEA, Luxembourg Private Equity and Venture Capital Association) a tenu ce 10 juin son assemblée générale annuelle en ligne. Cela a notamment permis d'élire les membres de son conseil d’administration, qui sont au nombre de trente. Ils ont élus sur une base de trois ans. Le président et les comités exécutifs seront élus dans les prochaines semaines, a précisé l’association. Les membres et leurs représentants 3i Investments Luxembourg S.A. – Antoine Clauzel Allen & Overy SCS – Patrick Mischo Astorg Asset Management – Hind El Gaidi Arendt & Medernach SA – Adrian Aldinger Atoz Tax Advisers – Petya Dimitrova Banque de Luxembourg – Lucienne Andring BC Partners – Giuliano Bidoli Bi-Invest Endowment Management S.àr.l. – Eckart Vogler Cinven Luxembourg S.àr.l. – Gautier Laurent Clifford Chance – Katia Gauzès CVC Advisers (Luxembourg) – Emanuela Brero Deloitte – Nick Tabone Edmond de Rothschild Asset Management (Luxembourg) – Serge Weyland Elvinger Hoss Prussen S.A. – Katia Panichi EY Luxembourg – Laurent Capolaghi EQT – Peter Veldman European Investment Fund – Marcel Müller-Marbach Expon Capital – Jérôme Wittamer International Advisory Services Company S.A. – Serge de Ganay KPMG Luxembourg Société coopérative – Mickael Tabart Linklaters – Nicolas Gauzès LIS (Luxembourg Investment Solutions S.A.) – Pierre Weimerskirch Mangrove Capital Partners – Hans-Jürgen Schmitz Norbert Becker/Becker Family Office – Norbert Becker Permira Luxembourg S.àr.l. – Cédric Pedoni PwC – Vincent Lebrun Quintet Private Bank – Gorka Gonzalez Sofina Luxembourg – Stéphanie Delperdange SwanCap Investment Management S.A. – Claus Mansfeldt The Carlyle Group (Luxembourg) S.àr.l. – Sara Huda
Les sociétés de gestion tentent de rouvrir leurs bureaux à Londres et dans toute l’Europe, près de trois mois après avoir fermé leurs portes en réponse à l’épidémie de coronavirus, rapporte le Financial Times fund mangement. Amundi, Schroders, Legal and General Investment Management et Ninety One font partie des grandes maisons de gestion dont les employés commencent à retourner au bureau à Londres. BNP Paribas Asset Management, BlackRock et Invesco rouvrent les espaces de travail en Europe continentale. Les sociétés de gestion ont souligné que toute réouverture se ferait en ligne avec les consignes gouvernementales locales. De plus, le retour des employés se fait souvent en alternance. Amundi a indiqué au FTfm que 30 % de ses effectifs seraient de retour dans les bureaux de Londres dans les jours qui viennent. Près de la moitié reviendrait entre juillet et septembre. En France, 30 % des effectifs sont déjà de retour, le reste étant attendu le 22 juin, à l’exception des personnes vulnérables et de celles ayant des problèmes de garde d’enfant. En Asie, 80 % des effectifs d’Amundi sont de retour, tandis que 70 % reviendront en Allemagne, Autriche, République tchèque et en Italie dans les jours qui viennent. D’autres sociétés de gestion sont plus prudentes, notamment à Londres où le métro est très utilisé et les écoles n’ont pas rouvert. M&G Investments, Jupiter, Janus Henderson et Invesco ont indiqué que leurs bureaux de Londres resteraient fermés pour le moment.
SoftBank a discrètement injecté plus de 500 millions de dollars dans des fonds d’investissement de Credit Suisse qui, à leur tour, ont réalisé de gros paris sur la dette de start-up financées par le Vision Fund dur conglomérat japonais, a appris le Financial Times. SoftBank a investi dans la gamme de fonds de financement de la chaîne d’approvisionnement de la banque suisse (7,5 milliards de dollars d’encours), selon trois sources proches du dossier. Credit Suisse vend ces fonds à des investisseurs professionnels comme des produits sûrs pour placer leurs liquidités dans la dette court terme d’entreprises apparemment diversifiées. Des documents marketing envoyés aux investisseurs montrent que ces fonds ont augmenté leur exposition à plusieurs start-up du Vision Fund l’année passée. Quatre des dix plus grosses lignes du principal fonds de financement de la chaîne d’approvisionnement de Credit Suisse étaient fin mars des entreprises du Vision Fund, représentant 15 % de ses 5,2 milliards de dollars d’actifs. Au centre de ce flux circulaire de financement figure Greensill Capital, une société soutenue par le Vision Fund qui indique «rendre la finance plus juste», révèle le FT. La société londonienne, qui emploie David Cameron comme conseiller, sélectionne tous les actifs allant dans les fonds de Credit Suisse. L’arrangement a permis à SoftBank de fournir une assistance financière à d’autres sociétés du Vision Fund en payant leurs fournisseurs à l’avance, mais par le biais d’un fonds ayant d’autres investisseurs et finançant d’autres sociétés.
Denise Krisko, qui a évolué pendant plus de 20 ans dans l’industrie des ETF et de la gestion indicielle, est décédée le 10 juin, a annoncé vendredi la société Vident Investment Advisory (VIA) dont elle était présidente et co-fondatrice. Avant de co-fonder VIA, elle avait travaillé au sein de plusieurs groupes dont Index Management Solutions,Mellon Capital Management, BNY Asset Management, Northern Trust etDeutsche Asset Management. Elle avait commencé sa carrière chez Vanguard. Vince Birley, co-fondateur de Vident Financial, la maison mère de VIA, a été nommé président de VIA par intérim suite au décès de DeniseKrisko.
Renaissance Technologies, l’un des plus gros hedge funds au monde, a essuyé des pertes à deux chiffres cette année, selon le Financial Times. Le fonds Renaissance Institutional Diversified Alpha a décliné de 8,8 % sur la première semaine de juin, creusant sa perte depuis le début de l’année à 20,7 %, selon des chiffres envoyés aux investisseurs. Les fonds actions de Renaissance figurent parmi les plus grosses victimes de la déroute des marchés en mars. La société devrait afficher l’une des pires performances annuelles de son histoire.
Les fonds obligataires demeurent la classe d’actifs la plus attractive pour les investisseurs. Après un record historique de 32,5 milliards de dollars de collecte nette la semaine dernière, la catégorie a réalisé son deuxième meilleur résultat entre le 5 et le 11 juin, avec 24,6 milliards, selon le «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux de collecte de BofA Global Research. La collecte a été soutenue sur les principaux segments obligataires. Les fonds d’obligations d’investissement ont enregistré une collecte de 18,6 milliards de dollars (deuxième plus importante collecte), ceux d’obligations à haut rendement de 6,5 milliards (cinquième plus importante), et les fonds d’obligations émergentes de 2,2 milliards. De même, les fonds d’obligations municipales américaines ont connu leur meilleure semaine avec une collecte nette de 2,4 milliards de dollars. A l’inverse, les fonds d’obligations souveraines ont décollecté de 4,8 milliards de dollars. Le retour du risque dans les portefeuilles des investisseurs s’observe également sur les fonds actions. Avec 13,8 milliards de dollars de collecte, ils font plus que doubler leur résultat par rapport à la semaine dernière (6,2 milliards). Encore une fois, la classe d’actifs est emmenée par les fonds actions américaines, qui ont attiré 11,5 milliards de dollars. Cependant, les fonds tech et santé nord-américains, qui menaient le jeu depuis le début de l’année, ont connu un coup d’arrêt, avec respectivement +0,2 et -0,4 milliard de collecte. Les fonds européens ont également enregistré une bonne semaine, avec 2,4 milliards de dollars de collecte. Les fonds émergents poursuivent leur dégringolade avec cette fois-ci une décollecte de 4,8 milliards. Enfin, du côté des liquidités, les fonds monétaires ont rendu 6,9 milliards de dollars à leurs investisseurs. Les fonds aurifères connaissent eux une seconde décollecte en un semestre, avec -0,1 milliard de dollars.
La société de gestion suédoise Tin Fonder lance un fonds mondial Tin World Tech, axé sur la technologie, la santé et le développement durable, et le fonds nourricier Avanza World Tech by Tin. Le nouveau fonds est géré par Carl Armfelt et Erik Sprinchorn. Le fonds investira dans des sociétés innovantes caractérisées par une croissance et une rentabilité élevées dans le monde entier. Les investissements, réalisés sur le long terme, visent des entreprises de taille moyenne avec un contenu de haute technologie et des services ou produits durables. Au moins la moitié du portefeuille se compose de sociétés dont les produits ou services contribuent à un monde meilleur et aux objectifs de développement durable des Nations unies.
Direxion a lancé trois nouveaux ETF aux Etats-Unis: le Direxion Dynamic Hedge ETF, le Direxion High Growth ETF et le Direxion Fallen Knives ETF. Le premier suit l’indice Salt truVolTM US Large Cap Dynamic Hedge. Il offre une méthodologie systématique de couverture qui cherche à limiter le risque de marché. Pour cet ETF, Direxion s’est associé à Salt Financial. Le Direxion High Growth ETF suit l’indice Russell 1000 Hyper Growth, qui cible les moyennes et grandes valeurs de croissance durable. Enfin, le dernier ETF suit l’indice Indxx US Fallen Knives qui identifie les sociétés aynat subi d’importantes dégradations de cours.
Mathieu Descout est nommé directeur général et directeur de la gestion des fonds de Novaxia Investissement, indique la société de gestion dans un communiqué jeudi.Diplômé de L’ESPI en 2005, Mathieu Descout a débuté sa carrière chez Les Nouveaux Constructeurs avant de rejoindre Nexity Val de Seine puis Bécarré à des postes de développement de projets principalement résidentiels. En 2014, il rejoint Novaxia en qualité de directeur du pôle développement. 18 mois plus tard il devient directeur général.
La famille Meeschaert a réalisé un premier écrémage dans le processus de vente de la banque privée qui porte son nom. Les candidats au rachat ne sont désormais plus que quatre, selon une information des Echos. Il s’agit de Rothschild & Co, de BPE (filiale de La Banque Postale), d’Oddo BHF, et de Gilles Etrillard, fondateur de la société de gestion LFPI. La valorisation tournerait autour de 80 à 90 millions d’euros, soit dix fois le résultat opérationnel, estime le quotidien économique.
Depuis 2006 et le rachat du groupe financier espagnol BancoUrquijopar Banco Sabadell, la marque de gestion d’actifs d’Urquijo, UrquijoGestión, a toujours été maintenue même si Sabadell disposait desa propre filiale, Sabadell AM. Et elle continuera de l'êtreselon le média Funds Peoplequi indique que le rachat à 100% de Sabadell AM par Amundiet le partenariat de distribution attenant au dealen févriern’entraîneront ni la fusion ni la disparition de UrquijoGestión. Au contraire, la boutique, détenue entièrement par Banco Sabadell, poursuivra sa propre stratégie et demeurera indépendante de celle suivie par Sabadell AM.UrquijoGestiónest plutôt axée sur la clientèle de banque privée. A fin avril 2020, la boutique demeurait le sixième plus gros gestionnaire de Sicav espagnoles avec plus d'1,5 milliard d’euros d’actifs sous gestion.
Vanguard lance Digital Advisor, un service de conseil robotisé pour la planification financière sur le long terme à bas coût. Le service cible les jeunes investisseurs et se passe entièrement de conseillers financiers humains. D’ici à la fin de l’année, Vanguard prévoit de déployer Digital Advisor et son Personal Advisor Services, un service qui a cinq ans, auprès de plus de 1.500 plans de retraite qu’il administre.
DoorDash, la société de livraison de repas, est sur le point de s’assurer un nouveau financement qui la valoriserait à plus de 15 milliards de dollars avant l’injection, rapporte le Wall Street Journal. La société non cotée prévoit de vendre des centaines de millions de dollars d’actions à T. Rowe Price Group, Fidelity Investments et d’autres, qui l’ont déjà soutenue, selon des sources proches du dossier. Le Vision Fund de SoftBank Group envisage de participer.
Pershing Square, le hedge fund de Bill Ackman, prévoit de lever plus d’un milliard de dollars en Bourse pour un véhicule d’investissement, rapporte le Financial Times. La société de gestion new-yorkaise a déposé un dossier confidentiel pour une introduction en Bourse auprès des régulateurs américains, selon des sources informées du sujet. S’il réussit, ce «special purpose acquisition vehicle» ou spac pourrait être l’un des plus gros levés cette année. Plusieurs autres investisseurs ont levé des fonds sur les marchés boursiers.
Leverage Shares (leverageshares.com), un émetteur de trackers à réplication physique, a coté 28 nouveaux trackers (ETP) à la Bourse de Londres sur certaines des actions américaines les plus négociées - élargissant leur gamme à 40 produits. Ces trackers peuvent avoir un effet de levier (2x, 3x) ou une exposition inverse (-1x). Ils pourraient être disponibles sur Euronext Paris d’ici 4 à 5 semaines. Ces nouveaux trackers peuvent être utilisés pour effectuer des transactions à forte conviction ou prendre des positions de couverture sur plusieurs Actions allant des géants de la technologie, tels qu’Apple, Microsoft et Google, aux leaders de la consommation discrétionnaire comme Netflix, Amazon et Tesla. Pour Marc Raffard, institutional sales chez Leverage Shares, ces produits sont censés constituer «une alternative plus sûre au trading de CFD ou à l’achat sur marge». Ils sont destinés à des investisseurs expérimentés «La cotation des ETP à effet de levier et «short» sur les principales actions américaines est une première en Europe», précise Lida Eslami, responsable du développement commercial ETP et IOB au London Stock Exchange.
Vanguard a annoncé avoir bouclé la première phase d’un programme pilote sur la blockchain destiné à digitaliser l’émission de titres adossés à des actifs (ABS), en partenariat avec Symbiont, une fintech. Avec l’aide d’un gros émetteur américain d’ABS, de BNY Mellon, de Citi et de State Street, Vanguard a modélisé le cycle de vie d’un réglement d’ABS sur un reseau DLT (distributed ledger technology).
Omnes annonce avoir recruté cinq personnes et en avoir promues trois autres. Aubrey Stewart-Quinquis rejoint l’équipe Mid Cap en qualité d’analyste sous la responsabilité de Stéphane Roussilhe, directeur associé. Iris Duffillot et Simon Hardi intègrent l’équipe co-investissement, respectivement en qualité de chargée d’affaires et directeur de participations, sous la responsabilité de Fabien Prévost, Président d’Omnes. Enfin, Alexandre Yip rejoint Omnes en qualité de contrôleur financier, sous la responsabilité de Serge Rakovitch, directeur des opérations. Bérengère Vanlerberghe arrive dans l’équipe énergies renouvelables en tant que directrice asset management. Corentin Defond est nommé chargé d’affaires dans l’équipe bâtiments durables. Ces deux équipes sont sous la responsabilité de Serge Savasta, associé gérant. Claire Poulard et Marc Gasser sont nommés directeurs de participations dans l’équipe de capital-risque, sous la responsabilité de Michel de Lempdes, associé gérant.
Les plans d’épargne individuels italiens PIR pourraient lever 1 milliard d’euros en 2020 et 2,3 milliards d’euros en 2021, selon une étude d’Equita citée par Bluerating. Les encours atteindraient ainsi 17,3 milliards d’euros (en prenant en compte un effet marché négatif de 13 %) en 2020 et 19,6 milliards en 2021. Les PIR alternatifs, créés tout récemment pour relance l’économie italienne, devraient quant à eux collecter 2 à 3 milliards d’euros par an, pour atteindre 10-15 milliards d’euros d’encours sur 5 ans. Les PIR italiens avaient connu un fort succès lors de leur lancement. Une première réforme leur avait donné un coup d’arrêt. La seconde réforme et les PIR alternatifs devraient les relancer.
Vegard Søraunet, le directeur des investissements de la société de gestion norvégienne Odin Fund Management, va quitter ses fonctions. La décision est effective depuis le 9 juin, même si l’intéresse reste à la disposition de l’entreprise jusqu’au 1er septembre. Il passe le relais à Bjørn Kristiansen, le directeur général d’Odin. Vegard Søraunet travaillait chez Odin depuis 2006. D’abord analyste, il est ensuite devenu gérant de plusieurs fonds phare de la société de gestion. Depuis novembre 2017, il était directeur des investissements et responsable de la gestion d’Odin Sverige (fonds actions suédoises) et Odin Norden (actions nordiques). Odin Sverige sera repris par Jonathan Schönbäck, qui gère déjà Odin Small Cap. Odin Norden sera confié à Vigdis Almestad, responsable d’Odin Norge (fonds actions norvégiennes). Le processus d’investissement reste inchangé.
Franklin Templeton a nommé Jed Plafker executive vice president Global Alliances and New Business Strategies. Il est rattaché à Jenny Johnson, CEO, et siège au comité exécutif de la société de gestion. À ce poste nouvellement créé, Jed Plafker sera responsable du développement de la technologie financière liée à la gestion de patrimoine et à la distribution numérique. Il supervisera également les investissements stratégiques et les acquisitions en cours de l’entreprise dans le domaine du patrimoine numérique. En outre, Jed Plafker et Jenny Johnson travailleront en étroite collaboration pour mener à bien l’acquisition de Legg Mason et de ses boutiques indépendantes «afin de maximiser la coordination et la connectivité opérationnelle dans tous les domaines de l’entreprise», selon un communiqué. Jed Plafker travaille chez Franklin Templeton depuis 1994. Depuis 2017, il supervise les efforts de distribution mondiale de Franklin Templeton, y compris la vente aux particuliers et aux institutionnels, ainsi que la stratégie produits. Auparavant, il était responsable de la distribution internationale de la société depuis 2006.
Ecofi Investissements a annoncé avoir fait évoluer la stratégie de son fonds Ecofi Actions Croissance Euro, lancé en 2005, et le rebaptiser Ecofi Trajectoires Durables. Il demeure un fonds actions zone euro mais est géré sur la thématique du développement durable et selon une approche ISR. Ecofi Trajectoires Durables est principalement investi dans des grandes et moyennes capitalisations appartenant aux secteurs d’activités dont Ecofi juge qu’ils contribuent à une meilleure gestion de l’environnement et de la planète, dans la perspective d’un développement durable. Les entreprises sélectionnées doivent avoir au moins 25% de leur activité (part du chiffre d’affaires et/ou de l’excédent brut d’exploitation) et/ou de recherche & développement (pourcentage annuel) liées à un des domaines suivants : efficience énergétique ; gestion des ressources et des déchets ; énergies renouvelables ; santé, nutrition ; services à la personne, éducation ; inspection, contrôle et certification. L’univers d’investissement est ensuite filtré selon les principes du processus ISR d’Ecofi Investissements qui s’applique à 100% de sa gamme de fonds ouverts et qui se décline en 3 temps : exclusions sectorielles (armements controversés, tabac, jeux d’argent, charbon) et des paradis fiscaux ; sélection des émetteurs au regard de leurs performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) selon la méthode I-Score d’Ecofi ; et gestion des émetteurs controversés. Le FCP peut investir dans la limite de 20% de son actif en petites valeurs adaptées aux thèmes d’investissement. Il est éligible au PEA.
Le gestionnaire d’actifs alternatif américain Oaktree Capital a rebaptisé ses filiales luxembourgeoise et française LFE European Asset Management en lieu et place de Oaktree Capital Management (Lux.), a appris NewsManagers. La filiale française d’Oaktree en France a été immatriculée en janvier dernier et est dirigée par Caroline Picot, qui a précédemment travaillé chez Crédit Suisse et Morgan Stanley IM. Oaktree Capital, qui a été racheté par Brookfield courant 2019, gérait 113 milliards de dollars d’encours fin mars dont 17% provenant de clients basés en Europe. Le gestionnaire dispose de bureaux à Paris, Luxembourg, Francfort, Amsterdam, Dublin etHelsinki.
Jupiter a dévoilé jeudi 11 juin le nouveau visage de sa gamme de fonds consécutif à l’intégration des produits gérés par Merian Global Investors, dont l’acquisition a été annoncée en février dernier. Une quarantaine de professionnels de l’investissement, dont 23 gérants de fonds, rejoindront l’équipe de gestion de Jupiter, souligne la société de gestion. Six fonds de Merian vont changer de gérants. Dans la dette émergente, Alejandro Arevalo deviendra gérant des fonds Merian Emerging Market Debt et Merian Local Currency Emerging Market Debt. Ce professionnel gère aussi plusieurs fonds de Jupiter sur la dette émergente. Mark Nichols et Mark Heslop reprennent la gestion du Merian Europe (ex UK) Smaller Companies Fund sur les petites et moyennes valeurs européennes. Harry Richards et Adam Darling vont quant à eux gérer les fonds Merian Corporate Bond et Merian Monthly Income Bond. Luca Evangelisti pilotera le Merian Financial Contingent Capital. Par ailleurs, le fonds Merian Systematic Positive Skew sera fermé. Mark Greenwood le gérera en attendant. Et différentes options pour le fonds Merian Global Dynamic Allocation sont à l’étude. Jupiter souligne que Richard Buxton, le gérant renommé responsable du fonds actions britanniques Merian UK Alpha, rejoint la société. Dans les actions émergentes, Nick Payne, Salman Siddiqui et Liz Gifford intègrent aussi Jupiter. L’acquisition permet aussi à la boutique britannique d’enrichir son offre avec de nouvelles expertises, notamment la gestion systématique, le non coté, les métaux précieux et la gestion alternative obligataire, avec plusieurs fonds spécialisés.
Azimut a enregistré des souscriptions nettes de 261 millions d’euros environ en mai, ce qui porte la collecte totale depuis le début de l’année à près de 1,5 milliard d’euros. Les encours administrés s’établissent à 54,5 milliards d’euros, dont 42,1 milliards d’encours sous gestion. Azimut confirme le versement d’un dividende 1 euro par action, ce qui fait que la société est «l’unique titre financier du FTSE Mib à avoir rémunéré les actionnaires», souligne Pietro Giuliani, le président du groupe.
Mirabaud Asset Management et CBRE Capital Advisors se sont associés pour de futures levées de capitaux pour le fonds Mirabaud Grand Paris. Cette stratégie d’investissement dédiée à la région du Grand Paris, lancée en 2019 par Mirabaud Asset Management, a déjà obtenu des engagements initiaux de 60 millions d’euros principalement auprès d’investisseurs institutionnels. CBRE Capital Advisors, la division Real Estate Investment Banking (REIB) de CBRE, qui héberge les activités de fusions-acquisitions et de conseil en levée de capitaux et de dette, agira en tant que conseiller auprès de Mirabaud Asset Management (Europe) SA pour lever des capitaux auprès d’investisseurs européens et internationaux. Pendant le confinement, l’équipe d’investissement a réalisé une première transaction dans le secteur résidentiel. Le projet immobilier est situé dans les Hauts-de-Seine, près de l’Hippodrome de Saint-Cloud, et comprendra le développement d’un programme de plusieurs dizaines d’appartements.
Turenne Groupe annonce le lancement de la Société de Libre Partenariat (SLP) Sélection & Opportunités. Il est destinée à une clientèle privée souhaitant orienter une partie de son épargne vers le capital-investissement. D’ici 5 ans, la SLP Sélection & Opportunités vise une taille d’au moins 200 millions d’euros, précise un communiqué. La Société de Libre Partenariat (SLP) est une forme juridique issue de la loi « Macron » du 6 août 2015 et mise à jour par la loi « Pacte ». «Elle offre un accès au capital-investissement dans un cadre innovant et un régime fiscal favorable d’exonération des plus-values à l’impôt sur le revenu pour les particuliers et à l’impôt sur les sociétés pour les sociétés holdings qui y sont soumises, à partir de la cinquième année suivant celle de leur souscription», rappelle Turenne. « D’ores et déjà, nous avons présélectionné un portefeuille de 30 millions d’euros d’investissements à réaliser dans ce contexte post-crise Covid. » indique Christophe Deldycke, président du directoire de Turenne Groupe.