Jupiter a vu ses encours reculer de 8 % à 39,2 milliards de livres au premier semestre, marqué par l’éclatement de la crise du coronavirus. La société de gestion britannique a accusé des rachats de 2 milliards de livres sur les six premiers mois de l’année, contre une décollecte de 1,1 milliard du premier semestre 2019. Les fonds ont subi des sorties à hauteur de 2,7 milliards de livres, notamment ceux investis dans les actions (-1,2 milliard de livres). «Sur le premier semestre, comme pour l’ensemble du secteur de la gestion d’actifs,Jupiter a affronté des conditions de marché difficiles, principalement causées par la pandémie du coronavirus», a commenté Andrew Formica, le directeur général de Jupiter. «Même si nous avons souffert d’une chute importante des encours en raison des rachats et des marchés au premier trimestre de l’année, le deuxième trimestre a vu un retour à une collecte modérée et une reprise partielle des cours des actifs», a-t-il nuancé. La société a enregistré une collecte nette de 300 millions de livres sur le deuxième trimestre. Le bénéfice statutaire avant impôt a reculé de 50 % sur un an glissant à 40,8 millions de livres, tandis que le bénéfice sous-jacent avant impôt était en baisse de 36 % à 56,6 millions. La réduction de la rentabilité s’explique par la diminution de 21,5 millions de livres des frais de gestion nets liée à la baisse des encours. Les résultats n’incluent pas ceux de Merian, dont l’acquisition a été bouclée début juillet. Les encours de cette société étaient de 16,7 milliards de livres au 30 juin, contre 22,4 milliards au 31 décembre 2019. La société a subi des rachats de 4,3 milliards de livres au premier semestre.
Aberdeen Standard Investments (ASI) a lancé un fonds actions émergentes responsables appelé Aberdeen Standard SICAV I - Emerging Markets Sustainable and Responsible (SRI) Investment Equity. Ce nouveau produit sera investi dans les entreprises les mieux notées de leur catégorie sur les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance), ainsi que dans celles qui cherchent à améliorer leurs pratiques ESG et à respecter des normes reconnues en matière de développement durable. En plus d’investir dans les titres les plus respectueux des critères ESG au sein du secteur, le fonds possède une empreinte carbone inférieure à celle de son indice de référence. Dans le cadre du processus de recherche d’ASI, chaque entreprise reçoit une première note de qualité interne et une seconde liée à sa performance ESG, ce qui permet aux gérants de constituer le meilleur portefeuille de sa catégorie. Le nouveau fonds est l’une des deux stratégies d’investissement responsable qui seront lancées en 2020 par l’équipe d’ASI en charge des marchés émergents.
Le groupe financier néerlandais ABN Amro a annoncé vendredi dernier qu’ilva mener une étude sur son passé en marge du mouvement anti-discriminationsBlack Lives Matter. ABN Amro, qui existe depuis trois siècles,veut «faire la lumière» sur son passé est «au courant qu’elle ne peut être fière de certains épisodes de son histoire».La firme se présente néanmoins aujourd’hui comme une compagnie à l’organisation diverse et inclusive. Elle indique également multiplier les efforts pour combattre l’esclavage moderne qui affecte environ 40 millions de personnes dans le monde dont 30.000 aux Pays-Bas.
Rize ETF a recruté Patrik Engström en tant que directeur associé, en charge du développement de l’activité européenne, a appris NewsManagers. Basé à Londres, l’intéressé était jusqu’en marsresponsable des relations avec les sélectionneurs de fondsd’Europe du Nord pour Incisive Media, selon son profil Linked-In. Rize ETF est une société spécialisée dans les ETF thématiques fondée en 2019 à Londres par des anciens de Canvas, la plate-forme d’ETF Securities. Elle a notamment lancé des ETF sur la cybersécurité et sur le cannabis thérapeutique. Ses ETF sont cotés à Londres, à Francfort, à Milan et en Suisse. Ils sont aussi commercialisés en Europe du Nord. La société n’est en revanche pas présente en France.
Franklin Templeton commence à dévoiler sa nouvelle organisation, alors que la société de gestion américaine doit boucler le rachat de Legg Mason le 31 juillet. Le gestionnaire a nommé Julian Ide en qualité de responsable de la distribution pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, un poste nouvellement créé. Il prendra ses fonctions à la fin du mois. Basé à Edimbourg, Julian Ide est issu de Legg Mason. Il est actuellement CEO de Martin Currie, l’une des sociétés de gestion du groupe multi-boutiques qui gère 12 milliards de dollars au 31 mars. Il continuera à exercer ses fonctions de CEO et sera rattaché à Adam Spector, le nouveau head of global advisory services, dont la nomination a aussi été récemment annoncée. Julian Ide avait rejoint Martin Currie en mai 2018 en tant que responsable de la distribution et de la stratégie. Il a aussi été CEO de Source (spécialiste des ETF racheté par Invesco en 2017) et de Old Mutual Global Investors. Le sort de l’équipe française de Legg Mason reste inconnu Détaillant l’organisation par zone géographique, Franklin Templeton annonce aussi que Michel Tulle continuera à superviser les activités de distribution en Europe continentale. Il sera épaulé par Bérengère Blaszczyk, responsable de la distribution France & Benelux, Stefan Bauer, responsable pays pour l’Allemagne, Michele Quinto, responsable pays pour l’Italie, Patrick Lutz, responsable pays pour la Suisse, Javier Villegas, responsable de la distribution pour la péninsule ibérique, et de Mats Eltoft, responsable de la distribution Europe du Nord. Le sort de l’équipe commerciale de Legg Mason France reste inconnu. Dirigée par Doris Bernheim, nommée en octobre 2019 responsable pays France et Benelux, elle se compose aussi de Charlotte Labesse et de Jérémie Ung. Contactées par NewsManagers, les équipes françaises de Franklin Templeton et de Legg Mason n’ont pas été en mesure de nous en dire davantage sur ce sujet. Des responsabilités inchangées à Londres, Francfort et Dublin Par ailleurs, à Londres, Martyn Gilbey continuera à superviser le Royaume-Uni, les îles anglo-normandes, l’Irlande, Malte et Gibraltar. Son équipe de distribution inclura Mark Dunn, responsable duwholesale, Dean Heaney, responsable des institutionnelset Alex Barry, responsable des clients stratégiquesde Legg Mason, qui rejoindra Franklin Templeton. À Francfort, Matthew Williams conservera son poste de responsable des ventes institutionnelles EMEA pour Franklin Templeton. Matt Head, responsable des services aux clients institutionnels EMEA, fera toujours partie de son équipe. À Dublin, Penny Kyle gardera ses responsabilités de managing director, head office chez Legg Mason Investments (Irlande), et au fil du temps, reprendra la responsabilité supplémentaire de responsable produit, marketing & spécialiste des ventespour Franklin Templeton dans la région EMEA. Caroline Baron, responsable des ventes ETF pour la région EMEA et George Szemere, responsable des ventes de produits alternatifs EMEA feront partie de son équipe. Enfin, à Dubai, Sandeep Singh continuera à superviser les activités de distribution en Europe centrale, en Europe de l’Est, au Moyen-Orient et en Afrique (CEEMEA).
Le média Funds People rapporte qu’une trentaine de fonds espagnols ont augmenté leur niveau de risque ces quatre derniers mois. La liste inclut une vingtaine de fonds de Caixabank AM et huit fonds de Santander AM. Ce changement de niveau de risque n’est cependant pas dû à une modification de la politique d’investissement ou de critères dans la sélection des actifs mais à une hausse de la volatilité impactant la valeur nette d’inventaire des fonds concernés.
Le patrimoine des fonds d’investissements étrangers en Espagne a augmentéde 9,6% durant le deuxième trimestre 2020 pour atteindre 193 milliards d’euros fin juin selon les données d’Inverco. L’association des professionnels de la gestion d’actifs en Espagne n’inclut cependant pas les mandats. Les fonds étrangers commercialisés sur le territoire espagnol ont enregistré une collecte nette de 7 milliards d’euros entre début avril et fin juin 2020. Les dix principaux gestionnaires non-hispaniquesactifs en Espagne sont BlackRock, Amundi, JP Morgan,DWS, Morgan Stanley, Pictet, Fidelity, Robeco, Invesco etSchroders.
Bruxelles propose de permettre le couplage de la facturation de l'analyse financière avec les frais de transaction pour les petites capitalisations. Certains gérants doutent de la possibilité d’appliquer la mesure.
L'ONG s’apprête à mettre sur le marché un nouvel outil de température sur 4.000 entreprises, après une phase de test avec Amundi. Son directeur des engagements investisseurs pour l’Europe le détaille pour L'Agefi.
L’activiste Franck Tuil, qui a quitté Elliott Management en avril, prépare le lancement d’un hedge fund activiste «event driven» l’année prochaine à Londres, a appris Financial News. L’investisseur a une clause de non-concurrence avec Elliott jusqu’à la fin de cette année. Franck Tuil avait rejoint Elliott en 2001 et était devenu l’un des principaux artisans de l’expansion européenne de la société. Il a piloté les campagnes contre Pernod Ricard, Bayer et Vivendi.
First State Investment va devenir First Sentier Investors en septembre prochain. Ce changement de nom a déjà eu lieu en Australie où Colonial First State Global Asset Management a pris le nom de First Sentier Investors fin 2019. La décision de renommer la société fait suite à l’acquisition de First State Investments par Mitsubishi UFJ Trust and Banking Corporation, une filiale à 100 % de Mitsubishi UFJ Financial Group, mi-2019. L’objectif est d’unifier les marques dans le monde. «First» fait référence à First State Investments, tandis que le terme français «sentier» a été choisi car «ilreprésente notre voyage pour investir de manière responsable sur le long terme au profit de nos clients et des communautés dans lesquelles nous investissons». En revanche, les équipes Stewart Investors, FSSA Investment Managers et Realindex, logées au sein de First Sentier Investors, ne changeront pas. L’approche d’investissement restera aussi la même.
Odey Asset Management a recruté Jos Trusted en tant que responsable des ventes institutionnelles, un poste nouvellement créé, rapporte Financial News. Précédemment, la nouvelle recrue gérait l’activité actions long-only de CQS.Elle sera chargée de développer la gamme de produits et la clientèle internationale de la société de Crispin Odey.
Bridgewater Associates a licencié plusieurs dizaines d’employés ce mois-ci, rapporte le Wall Street Journal. Ces suppressions de postes sont inhabituellement importantes pour la principale société de hedge funds au monde. Les réductions d’emplois ont affecté le département recherche et l’équipe services clients, mais aussi les groupes «audit» qui évaluent la performance des employés et l’équipe «core management», un programme de formation des dirigeants conçu par le fondateur de Bridgewater, Ray Dalio. Des collaborateurs qui travaillaient depuis plus de 15 ans au sein de la société font partie de ceux qui ont étélicenciés vial’outil de téléconférence Zoom, note le WSJ. Ces suppressions d’emplois interviennent à une période difficile pour la société. Ses fonds vedette Pure Alpha ont accusé de lourdes pertes cette année. Les encours ont aussi décliné, en raison des pertes et des rachats. Ils s'élevaient à 140 milliards de dollars fin juin, contre 168 milliards fin 2019.
Vontobel a installé à Milan un bureau dédié aux clients fortunés. Situé Via Santa Maria Segreta 7, il sera dirigé par Lorenzo Palleroni, qui a rejoint la société suisse début juillet en provenance de Credit Suisse. Vontobel ciblera principalement les clients aisés (HNWI et UNWI), les familles fortunées, les entrepreneurs, les fondations et les holdings familiales.La firme suisse était déjà présente en Italie via une activité de gestion d’actifs.
Le football français s’ouvre encore davantage aux investisseurs étrangers.Le Paris FC, deuxième club de football de la ville de Paris qui évolue en Ligue 2,a annoncé, lundi, l’entrée du royaume du Bahreïn à hauteur de 20% dans son capital. Selon un communiqué du club, l’opération a été réalisée au travers d’une augmentation de capital pour renforcer les capitaux propres du club permettant au fonds souverain,Mumtalakat, de détenir 20% de l’entreprise. Pierre Ferracci demeure néanmoins l’actionnaire principal du Paris FC avec une participation à hauteur de 77%. Le fonds souverain bahreïni sera en outre sponsor principal du club. Le Paris FC a pour ambition de faire monter son équipe première masculine en Ligue 1 dans les trois prochaines années et également de faire accéder son équipe féminine à la première division. Le club s’investira égalementdans le développement de la formation des entraîneurs et des jeunes joueurs au Bahreïn. «Le Paris FC accueille avec enthousiasme ce nouvel investisseur étranger et se félicite de la confiance témoignée pour développer son projet en conservant son identité et sa vision stratégique. Le club franchit une nouvelle étape et continue de grandir grâce au renforcement de ses moyens, et notamment de ce nouvel apport, avec une augmentation du budget de 30%. C’est une formidable opportunité de faire entrer le club dans une nouvelle ère et de permettre d’atteindre ses objectifs sportifs, éducatifs et sociaux,» indique le communiqué. Outre le royaume du Bahreïn, le Paris FC devrait accueillir un nouvel investisseur étranger et des dirigeants d’entreprises franciliennes dans les prochains mois. Le communiqué précise cependant que"le contrôle du club continuera à s’appuyer sur un socle majoritaire régional et national.» Après le Qatarqui, via son fonds QSI,a racheté le Paris Saint-Germain en juin 2011, le Bahreïn devient le deuxième pays du Moyen-Orient à investir dans un club de football français. En 2016, le prince saoudien Fahad Al Saud avait signé un protocole d’accord pour entrer au capital du club de football de Sedan à hauteur de 40%- alors en troisième division - avant de rompre ses engagements. L’an dernier, les dirigeants avaient l’assigné devantle tribunal de commerce des Ardennespour ne pas avoir respecté ses engagements.
Les encours des 221 fonds d’investissement commercialisés en Roumanie atteignaient 42,7milliards de lei, soit 8,8 milliards d’euros à fin juin. Ils sont en baisse de 13,7% depuis le début de l’année 2020. L’association de l’industrie des fonds en Roumanie recensait 85 fonds ouverts locaux dont les actifs sous gestion ressortaient à 20,5 milliards de lei, soit 4,2 milliards d’euros. Quant aux fonds ouverts étrangers, l’association recensait 105 produits distribués à la fin du mois de juin. Leurs encours s'élevaient à 860 millions de lei (180M€), représentant 4% des actifs sous gestion des fonds ouverts commercialisés sur le marché roumain au 30 juin 2020. Ils ont collecté 300.000 euros durant le mois de juin.
Groupama Asset Management, branche de gestion de l’assureur français Groupama, a recrutéSergio López de Uralde en qualité de responsable du développement de l’activité en Espagne. Il sera rattaché à l'équipe commerciale de la société couvrant la péninsule ibérique et l’Amérique latine et dirigée parIván Díez. Il officiait depuis 2017 chez Trea AM au poste d’associé des ventes.Sergio López de Uralde avait commencé sa carrière au sein de MDF Family Partners en tant que sélectionneur de fonds.
A l’occasion de la publication d’une étude sur l’intermédiation de la finance non-bancaire en Espagne, le superviseur espagnol CNMV a à nouveau rejeté l’idée que les fonds locaux aient connu des problèmes de liquidité au plus fort de la crise du Covid-19. Entre début mars et fin mai 2020, les rachats (cumulés) se sont élevés légèrement au-dessus de 6 milliards d’euros, formant un peu plus de 2% des encours des fonds espagnols. «Un chiffre auquelles gestionnaires ont fait face sans le moindre incident», précise la CNMV.Les fonds de performanceabsolue et obligataires ont été les plus impactés durant cette période. Le régulateur indique également qu’un «petit nombre» de fonds a dû faire face à des remboursements supérieurs à 20% de leurs actifs nets. D’après, la CNMV, le seul véritable incident a été identifié dans un fonds de fonds investi dans une Sicav luxembourgeoise dont la valeur nette d’inventaire avait été suspendue fin mars(en l’occurrence, dans le fonds Exane Intégrale, ndlr). Les rachats dans ce fonds de fonds avaient représenté 7,1% de ses encours.
Une attaque d’un logiciel rançonneur contre un vendeur de SEI Investments détectée en mai a touché les informations personnelles des investisseurs d’une centaine de clients de l’administrateur de fonds, selon le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier. Angelo Gordon & Co, Graham Capital Management, Fortress Investment Group, Centerbridge Partners et Pacific Investment Management (Pimco)font partie des sociétés de gestion dont les investisseurs ont subi l’impact de l’attaque, selon ces personnes. L’attaque a infiltré les systèmes d’entreprise de M.J. Brunner, un fournisseur de services qui a développé et prend en charge le tableau de bord d’investissement ainsi quele portail d’inscription en ligne de SEI. Les hackers ont dérobé des dossiers de Brunner qui contenaient des noms et adresses e-mails (et dans certains cas des noms, adresses physiques et numéros de téléphones) associés au tableau de bord.
Vanguard Group met les bouchées doubles dans les fonds obligataires activement gérés, rapporte le Wall Street Journal. Les encours de la société dans ces fonds ont dépassé les 500 milliards de dollars pour la première fois en juin, un problème potentiel pour ses concurrents comme BlackRock, Fidelity Investments, Pimco et Western Asset Management, qui dominent depuis longtemps l’investissement obligataire. Vanguard a réalisé plusieurs recrutements ces dernières années pour se renforcer dans la dette émergente, les obligations d’entreprises à court terme et les fonds «core bond». La plupart des nouveaux fonds sont petits ou de taille moyenne, mais ils grandissent vite, notamment parce qu’ils sont moins chers que les produitsconcurrents.
Nordea Asset Management va gérer un mandat de 2,16 milliards d’euros en actions pour le fonds de pension danois Pensam s’inscrivant dans le cadre de la stratégie climat et durable de ce dernier. NAM collaborait déjà avec Pensam depuis plusieurs années sur la gestion de plusieurs stratégies actions régionales «risk premia». Ce mandat couvrira désormais des actions monde et devra prendre en compte le risque climatique. Pensam a comme objectif d’adopter le MSCI ACWI Climate Change, tout en conservant son approche «risk premia» en matière de construction de portefeuilles.
HSBC Global Asset Management a recruté Luther Bryan Carter de BNP Paribas Asset Management en tant que nouveau responsable de la dette émergente, rapporte Investment Week. Il sera rattaché au CIO monde pour les obligations, la dette privée et les placements alternatifs, Xavier Baraton. L’actuel responsable dette émergente restera chez HSBC GAM, mais se concentrera sur les projets de plateformes d’investissements obligataires. Luther Bryan Carter sera basé à Londres.
Baloise Asset Management a acquis une participation minoritaire dans le gestionnaire de fortune zurichois Tolomeo Capital SA. L’ampleur de la participation est restée confidentielle. Tolomeo Capital est une société née en 2011 de la scission du département gestion quantitative du family offices institutionnel suisse aeris Capital. Elle concentre son activité sur les stratégies de placement basées sur des règles et des modèles quantitatifs. Elle s’est dotée d’une infrastructure technologique lui permettant de contrôler chaque détail du processus de placement. « Nos partenariats stratégiques ne visent pas seulement à développer conjointement des produits et des solutions. Il s’agit aussi d’intensifier les échanges de savoir-faire concernant les investissements basés sur des règles et de multiplier des activités connexes telles que la gestion des risques et les opérations d’investissement, de manière à être à même de proposer demain à nos clients des solutions encore mieux adaptées à leurs besoins », explique Matthias Henny, CIO Baloise Group et responsable de Baloise Asset Management.
Les fonds ouverts commercialisés en Italie ont enregistré des souscriptions nettes de 4,4 milliards d’euros en juin, après avoir drainé près de 3 milliards d’euros en mai, selon les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion. Sur le premier semestre, ils affichent un solde positif de 923 millions d’euros malgré les retraits provoqués par la crise du coronavirus. La collecte a été tirée par les fonds monétaires (+4,2 milliards d’euros) mais aussi par les fonds actions (+2,1 milliards d’euros). Depuis le début de l’année, c’est la prudence qui domine toutefois, avec des souscriptions de 12,6 milliards d’euros dans les fonds monétaires. Les fonds actions n’ont recueilli que 1,2 milliard d’euros. Les fonds flexibles et les fonds obligataires sont dans le rouge en juin, avec des retraits d'1,7 milliard d’euros et de 431 millions d’euros respectivement. Sur les six premiers mois de l’année, ces fonds ont aussi souffert, avec des rachats de 9 milliards d’euros pour les fonds flexibles et 5,3 milliards pour les obligataires. En ajoutant les fonds ouverts et les gestions sous mandat, la collecte de juin du secteur de la gestion s’est élevée à 5 milliards d’euros. Les encours sont ressortis à 2.239 milliards d’euros, dont 1.024 milliards pour les fonds ouverts. Côté sociétés, c’est Generali qui rafle la mise, avec une collecte de 5,7 milliards d’euros en juin, dont 3,9 milliards en fonds ouverts. Morgan Stanley et Mediolanum suivent de très loin avec 401 millions et 374 millions d’euros de souscriptions, respectivement. Amundi est le groupe qui affiche les plus forts rachats avec 655 millions d’euros, devant Allianz (-374 millions) et Intesa Sanpaolo (-324 millions).
Selon les informations de Responsible Investor, le family office J.Stern & Co envisage d’investir dans un nouveau fonds de contentieux visant à financer les actions de groupe (class actions) devant les tribunaux menées à l’encontred’entreprises manquant à leurs obligations en matière de diversité et d’environnement. Des sociétés comme Facebook, Qualcomm, Oracle ou encore le gouvernement australien sont notamment viséspar de tellesplaintes.
Le gestionnaire suisse Mirabaud Asset Management a structuré l’acquisition de deux immeubles de bureaux situés dans le district 237 deSan José en Californie (Etats-Unis) pour une somme de 95,2 millions de dollars. Ces bureaux apporteront un rendement net après taxes d’au moins 8% selon les estimations de la société de gestion helvétique. Ces investissements ont été réalisés pour le compte de clients basés au Moyen-Orient. Alain Baron, responsable du marché Moyen-Orient et Afrique du Nord chez Mirabaud, a indiqué que cette transaction portait à 200 millions de dollars les investissements effectués en immobilier pour des clients moyen-orientaux ces six derniers mois.
La société de gestion Edmond de Rothschild Asset Management a ajouté un nouveau compartiment à sa Sicav française EdR Sicav, a appris NewsManagers. Ce nouveau fonds, baptisé Tech Equities et lancé le 29 juin, investit dans des sociétés des marchés actions internationaux dont l’innovation technologique est au cœur de l’activité. Il vise à surperformer son indice, le MSCI ACWI Information Technology NR Index en euros, sur une période minimum de cinq ans et une exposition aux marchés actions internationaux comprise entre 60% et 100%. Sa gestion a été confiée au tandem formé par Jacques-Aurélien Marcireau et Ariane Hayate. La documentation du fonds, consultée par NewsManagers, stipule que l’exposition aux sociétés françaises et/ou européennes formera au moins 15% de l’actif net à la création du portefeuille, pour ensuite atteindreun minimum de 30% à partir de la troisième année de vie du portefeuille puisde 50% à compter de la cinquième année. «La stratégie a en effet pour objectif final d’accompagner l’innovation technologique des entreprises françaises et/ou européennes dans le temps et en fonction de la profondeur du marché mentionné. Le processus d’investissement commence par l’identification de thèmes d’innovation technologique qui permettent de nouveaux produits, activités ou services, et qui ont une influence impact sur l’écosystème technologique. Ces thèmes sont notamment (mais de façon non-exhaustive) l’informatique en nuage (« cloud »), l’intelligence artificielle et l’analyse des données, l’automatisation et la robotique, ou l’internet des objets,» indique le prospectus. D’autres secteurs dont ceux de l’industrie (la robotique), des services de communication (les réseaux sociaux), ou encore la santé (l’analyse du génome)pourront aussi être investis. Les investissements du fonds dans les titres cotés à Shanghai et Shenzhen sont limités à 20% de l’actif net. De plus, l’exposition du fonds aux marchés actions des pays émergents pourra atteindre jusqu'à 85% de son actif net lors des deux premières années de vie du portefeuille, jusqu’à 70% de son actif net lors des deux années suivantes et jusqu’à 50% de son actif net à partir de la cinquième année de vie du portefeuille.
HANetf a lancé en Europe un ETF au format Ucits sur le thème des infrastructures d’énergie en Amérique du Nord en partenariat avec un spécialiste local, Alerian. Le nouveau produit, appelé Alerian Midstream Energy Dividend Ucits ETF (MMLP), sera coté sur la Bourse de Londres en fin de mois. Il suit l’indice Alerian Midstream Energy Dividend (AEDW), qui se concentre sur les entreprises d’infrastructure d’énergie «midstream», qui transportent, transforment et stockent le pétrole, le gaz naturel et le gaz naturel liquide. HANetf, qui commercialise en Europe les ETF d’acteurs étrangers, affiche 509 millions de dollars d’encours au 27 juillet. Il s’agit d’une croissance de 600 % sur les six derniers mois, selon elle. La société a été fondée en 2017 par Hector McNeil et Nik Bienkowski, des anciens de Source, pour réduire les barrières à l’entrée du marché européen des ETF. HANetf travaille actuellement avec six sociétés de gestion et dispose d’une gamme de 8 ETF ou ETC.