Nordea Asset Management a noué un partenariat avec Allianz Bank Financial Advisors, la banque italienne du groupe Allianz. Depuis juin 2020, tous les clients de la banque italienne peuvent choisir les fonds XMulti Nordea Stable Return, XClassic Nordea Glob Stable Eq et XTREND Nordea Gender Diversity au sein des contrats d’assurance vie Challenge Pro et Challenge Private de Darta Saving Life Assurance, société entièrement contrôlée par le groupe Allianz.
Le métier gestion d’actifs de BNP Paribas a enregistré au premier semestre 2020 des souscriptions nettes de 6,4 milliards d’euros, annonce le groupe bancaire ce vendredi matin à l’occasion de ses résultats semestriels. La collecte a surtout été réalisée au premier trimestre, à hauteur de 6,2 milliards d’euros. Au deuxième trimestre, elle se limite à 200 millions d’euros. BNP Paribas souligne avoir enregistré une «très bonne» collecte de 3 milliards d’euros sur les fonds monétaires au deuxième trimestre, principalement en Europe. De plus, depuis le début de l’année, les fonds thématiques et ISR ont engrangé 4 milliards d’euros. Dans ce contexte, les encours sont ressortis à 428 milliards, soit un niveau stable par rapport au 30 juin 2019, et une hausse de 4,9 % par rapport au 30 mars. En revanche, les encours ont baissé par rapport aux 440 milliards d’euros du 31 décembre 2019. Dans l’ensemble, l’activité assurance et gestion institutionnelle et privée, auquel appartient le métier gestion d’actifs, a collecté 10,8 milliards d’euros au premier semestre et ses encours sont ressortis à 1.085,1 milliards d’euros. Ils baissent de 3,4% par rapport au 31 décembre 2019 du fait d’un effet de valorisation défavorable de 40,9 milliards d’euros dû à la baisse des marchés financiers au premier trimestre 2020 et d’un effet de change défavorable à hauteur de 8,7 milliards d’euros. Les revenus de la gestion institutionnelle et privée (678 millions d’euros) enregistrent une baisse de 14,6% au deuxième trimestre 2020 par rapport au deuxième trimestre 2019, «en lien avec l’impact de l’environnement de taux bas sur les revenus d’intérêt de wealth management, les effets de valorisation défavorables sur les revenus du métier asset management et le très fort impact de la crise sanitaire sur le métier immobilier», explique BNP Paribas. Les frais de gestion ressortent à 601 millions d’euros, en retrait de 4,9%, en raison de la baisse des coûts «très marquée» du métier immobilier mais aussi de l’effet des mesures du plan de transformation, notamment en asset management. Le résultat avant impôt de la gestion institutionnelle et privée, après prise en compte d’un tiers des résultats de la banque privée dans les marchés domestiques, en Turquie, Pologne et aux États- Unis, s’inscrit à 102 millions d’euros, en chute de 42,4% par rapport au deuxième trimestre 2019. Sur l’ensemble du premier semestre, le résultat avant impôt s’établit à 204 millions d’euros, en repli de 34 % par rapport au premier semestre 2019.
Amundi a publié vendredi un résultat net ajusté de 233 millions d’euros, en baisse de 9,5% par rapport aux 258 millions d’euros du deuxième trimestre 2019, mais supérieur aux attentes. Le consensus d’analystes Factset tablait sur un résultat net ajusté de 226 millions d’euros pour le trimestre. Ses revenus baissent de 7,3% pendant la période, à 625 millions d’euros, un niveau légèrement inférieur au consensus qui anticipait 633 millions d’euros. Les charges ont, pour leur part, baissé de 7,8% à 318 millions d’euros, un niveau bien en dessous des 339 millions de charges anticipé par le consensus. La société affiche 1.592 milliards d’euros d’actifs sous gestion au 30 juin 2020, en progression de 7% sur un an et de 4% par rapport à fin mars 2020. Sa collecte nette totale au deuxième trimestre reste négative, à -800 millions d’euros. Les produits de moyen et long terme affichent une collecte positive de 3,5 milliards d’euros compensant presque la décollecte en produits monétaires (-4,3 milliards d’euros). Le segment retail a décollecté de 4,5 milliards d’euros dont 1,2milliards d’euros surles réseaux français. Néanmoins, Amundi précise avoir collecté 1,2 milliards d’euros sur ses produits de moyen et long termeles réseaux de distribution français. Côté clientèle institutionnelle, les souscriptions nettes totalesse sont élevées à 600 millions d’euros. La société de gestion a notamment collecté 3,9 milliards d’euros sur le segment des fonds souverains et grands institutionnels. Sur les produits de moyen et long terme, Amundi a collecté 4,6 milliards d’euros sur le segment institutionnel (contre -11,8Md€ au T1 20). Les joint-ventures, notamment en Inde, ont enregistré une collecte de 3,1 milliards d’euros. La société présente un coefficient d’exploitation de 50,9%, en amélioration de -0,3 points par rapport au deuxième trimestre 2019. Au premier semestre, le résultat net ajusté d’Amundi s’est inscrit à 439 millions d’euros, en baisse de 13,1% par rapport au premier semestre 2019. «Nous avons vécu un contexte de marché très spécifique. Les marchés ont chuté jusqu’au 10 mars, suivi d’une détente grâce à l’action des banques centrales. Même avec cette reprise, les niveaux restent très inférieurs à nos projections», a commenté Yves Perrier, le directeur général d’Amundi. Mais, selon le responsable, «corrigés des marchés, nos revenus présenteraient un niveau comparable ceux de l’année dernière». A titre d’exemple, une baisse moyenne des marchés d’actions de 15% entraîne une baisse trimestrielle des revenus d’environ 30 millions d’euros pour la société. Le groupe a par ailleurs signé le renouvellement de son accord de partenariat avec la Société Générale pour cinq ans. De plus, l’accord d’acquisition définitif de Sabadell a été signé à la fin juin pour 450 millions d’euros, correspondant à 13 fois les revenus de l’espagnol, hors synergies. Les paramètres de cette acquisition se révèlent «mieux que conformes» à ce qui était prévu, précise Yves Perrier, car les synergies «ont été réévaluées», précise le directeur général. Concernant le versement d’un éventuel dividende, Yves Perrier a déclaré : «dans le groupe, nous examinons comment nous devons interpréter la position de la BCE (Banque centrale européenne). Nous prendrons une décision qui sera dans la lignée de celle du groupe. Dans le cas de non-distribution de dividende, nous pouvons nous livrer à des acquisitions créatrices de valeur ou rendre [plus tard] cet excès de liquidité aux actionnaires».
La société de gestion italienne Anima est prête à réaliser des acquisitions. «Concernant les opportunités de croissance externe, nous voyons une forte pression pour une concentration du secteur, également dans le paysage italien, où nous pensons que nous pouvons jouer un rôle important», a déclaré le directeur général de la boutique italienne, Alessandro Melzi d’Eril, à l’occasion de la présentation des résultats semestriels. Ces déclarations interviennent alors qu’en avril dernier, Anima était au cœur de rumeurs concernant une éventuelle acquisition par Amundi. Ces informations avaient alors été démenties par le groupe français. La société de gestion italienne, qui gérait 183,4 milliards d’euros fin juin, est régulièrement l’objet de spéculations concernant son avenir. Cotée en Bourse, la boutique compte à son capital la banque italienne BPM, qui a récemment augmenté sa participation à 19,4 %, et la poste italienne Poste qui possède 10,4 %. Elle détient des contrats de distribution avec ces deux acteurs de la finance en Italie, ainsi qu’avec MPS. Au premier semestre 2020, Anima a enregistré des souscriptions nettes de 600 millions d’euros. Ses encours sous gestion ont toutefois reculé de 1 % sur les six mois à 183,4 milliards d’euros.Le bénéfice avant impôts a atteint 109,4 millions d’euros, en hausse de 26 % sur un an. Le bénéfice net ressort à 72,6 millions d’euros, en progression de 15 %.
iM Global Partner poursuit la refonte de la gamme Oyster et confie la gestion de ses deux fonds de gestion crédit européen, Oyster European Corporate Bonds et Oyster European Subordinated Bonds, à l’italienne Ersel Asset Management. Le choix de cette boutique ne constitue pas un gros changement, puisque les deux co-gérants historiques des fonds chez Syz, Antonio Ruggeri et Andrea Gallina, l’ont récemment rejointe. La gamme de fonds Oyster a été acquise en février dernier par iM Global Partner. Sa refonte fait suite à une revue stratégique qui a duré trois mois. Sur les 25 fonds de la gamme Oyster repris par iM Global Partner, représentant 1,5 milliard d’euros, «une bonne moitié» subira des transformations, avait expliqué Philippe Uzan, CIO Asset Management d’iM Global Partner, en juin dernier. Cela concernera à la fois des fonds gérés par Syz AM (qui représentent 80 % de la gamme) et d’autres gérés par des gérants externes.
Talence Gestion a lancé le 20 juillet un fonds investi en actions d’entreprises françaises qui favorisent les emplois à l’échelle nationale, a appris NewsManagers. Le Talence Humpact Emploi France a été conçu en partenariat avec Humpact, une nouvelle agence de notation extra-financière dédiée à l’emploi fondée par André Coisne, ancien patron d’Orange Bank. L’objectif de ce nouveau fonds est de dégager une performance supérieure à l’indice CAC All-Tradable sur cinq ans, tout en ayant «un impact positif sur l’emploi en France», indique le document d’informations clés pour les investisseurs. L’investissement porte sur un univers de sociétés françaises de plus de 100 millions d’euros de capitalisation et/ou de plus de 250 salariés. Cet univers d’investissement, composé d’environ 270 sociétés, fera l’objet d’une notation extra financière de type «best in universe» sur la base de neuf critères relatifs aux politiques d’emplois. Ces critères sont les suivants: effectifs globaux; transparence des informations en matière d’emploi; insertion et emploi des jeunes; maintien dans l’emploi des seniors; emploi des personnes en situation de handicap; politiques explicites en matière d’emploi des jeunes, des seniors, des personnes en situation de handicap et de parité hommes-femmes; objectifs de développement durable; parité entre les hommes et les femmes et critère financier. Une note de 0 à 100 sera attribuée par Humpact à chaque société de l’univers d’investissement. La création d’emplois globale et la création d’emplois jeunes, PSH et seniors représenteront les deux tiers de la note, tandis que le reste sera constitué d’éléments déclaratifs. A l’issue du processus de notation extra-financier, l’équipe de gestion de Talence sélectionnera chaque année des sociétés parmi celles les mieux notées et qui respecteront ses exigences en matière d’analyse financière.
Les encours de la gestion d’actifs de l’assureur italienGenerali ressortaient à 527 milliards d’euros fin juin, en augmentation de 2% par rapport à fin juin 2019. Néanmoins, ses encours sur la gestion de tiersest passée de 105,7 milliards d’euros à 97,5 milliards d’euros sur le premier semestre 2020 avec au passage une décollecte de 6,7 milliards d’euros sur la période concernée. Le résultat opérationnel du segmentgestion d’actifs de Generali s'élevait à 219 millions d’euros fin juin 2020, en hausse de 17,9% sur un an. Cette performance est attribuée principalement à une augmentation du chiffre d’affaires (421M€ fin juin 2020)liéela contribution croissante de la plateforme multi-boutiques de Generali. Durant le premier semestre 2020, les revenus de Generali provenant des commissions de gestion et autres frais ont atteint 370 millions d’euros et ceux des commissions de performance 12 millions d’euros. Les dépenses se sont, elles, chiffrées à 201 millions d’euros (en hausse de 15,5% sur un an). Le profit net de Generali sur le segment de la gestion d’actifs s'élevait à 164 millions d’euros fin juin (+23% par rapport à juin 2019).
La société de gestion britannique Federated Hermes vient de s'établir en Espagne, rapporte le média Funds People. Ce nouvelle succursaleest dirigée parCarlos Capela, responsable des marchés de la péninsule ibérique (Espagne, Portugal, Andorre) nommé l’an dernier en provenance de Jupiter AM. Il est rattaché à Angelo Natale, responsable du développement de l’activité de Federated Hermes pour l’Europe du sud.
Le consortium d’investisseurs emmené par le fonds d’investissement public d’Arabie Saoudite (PIF) s’est officiellement retiré jeudi de la course au rachat du club de football britannique de Newcastle United. Une offre de 300 millions de livres avait été proposée pour l’acquisition du club. Elle avait été décriée au Royaume-Unien raison notamment du piratage d’une chaîne qatarie diffusant desmatchs de Premier League par une chaîne saoudienne ainsi que des soupçons pesant sur la famille royale saoudienne dans l’assassinatdu journaliste Jamal Khashoggi. Le retrait du consortium saoudienest officiellement lié aux négociations à rallonge et aux challenges dela crise du coronavirus. Dans un communiqué, les investisseurs ont souligné que «pendant ce process imprévisible, l’accord commercial entre le groupe d’investissement et les propriétaires du club a expiré et notre projet d’investissement n’a pas pu être soutenu, en particulier avec un manque de clarté quant aux circonstances dans lesquelles la prochaine saison commencera et les nouvelles normes qui se présenteront pour les matches, l’entraînement et d’autres activités.»
La boutique de gestionespagnoleAnattea Gestión va gérer un fonds solidaire ayant pour thématique l'égalité des genres. Le gestionnaire indépendant a sollicité le régulateur local CNMV afin de transformer son véhicule multi-stratégies Anattea FI Mayak en fonds solidaire. Anattea Gestión a passé un accord de gestion avec la branche madrilène du réseau Business Professional Women (BPWI). Le ticket d’entrée dans le fonds sera de 5.000 euros. Le véhicule d’investissement aura pour objectif de soutenir l’amélioration des conditions de vie difficiles de nombreuses femmes ou encore la création d’entreprises dirigées par des femmes. La CNMV a revu récemment son code de gouvernance afin de promouvoir la diversité de genresau sein des conseils d’administration et de l’exécutif des sociétés espagnoles cotées.
Quoi qu’ils fassent, les gestionnaires d’actifs restent soumis aux aléas des marchés. Amundi ne déroge pas à la règle. La société a présenté un résultat net ajusté de 233 millions d’euros, en baisse de 9,5% par rapport aux 258 millions d’euros du deuxième trimestre 2019, mais supérieur aux attentes. Le consensus d’analystes Factset tablait sur un résultat net ajusté de 226 millions d’euros pour le trimestre.
La Commission des sanctions de l’AMF vient de sanctionner EDF et son ancien PDG, Henri Proglio, à respectivement 5 millions d’euros et 50.000 euros d’amende pour diffusion d’une fausse information sur le projet de construction de la centrale nucléaire d’Hinkley Point au Royaume-Uni. Il leur est reproché d’avoir écrit que les principaux éléments des accords d’octobre 2013 sur le projet «restent inchangés», alors que des changements significatifs étaient intervenus sur le schéma de financement par dette garantie. En revanche, la Commission a suivi son rapporteur et n’a pas retenu le manquement à l’obligation de communiquer dès que possible une information privilégiée. Un désaveu pour le Collège qui avait maintenu sa position en séance et réclamait une sanction de 10 millions d’euros contre EDF.
Ces véhicules bénéficieront d’un apport de 6 milliards d’euros que les institutionnels se sont engagés à verser à la suite de la remise au gouvernement du rapport Tibi en 2019.
La société de gestion britannique Invesco a publié jeudi son premier rapport d’une cinquantaine de pages sur le changement climatique, conforme aux exigences du groupe de travail sur la publication d’informations financières relatives au climat (TCFD). Ce type de rapport est amené à devenir une norme internationale au cours des prochains mois, entre autres pour les gestionnaires d’actifs. Dans son étude, le gestionnaire passe en revue ses stratégies de gestion ESG et évalue l’impact d’une partie de ses portefeuilles en matière de volume d’émissions de gaz à effet de serre, de courbe de température, et d’analyse des scénarios climatiques. Le projet pilote d’analyse de scénario climatiqued’Invescodoit lui permettre d’aider les équipes chargées des investissements et des risques à mettre au point des outils d’analyse climatique prospectives. La société de gestion vise ainsi l’intégration des questions ESG, en particulier les préoccupations climatiques, dans tous les produits et solutions d’investissement d’ici à 2023. Trajectoire actuelle de 2,8 degrés Celsius Invesco collabore avec Vivid Economics pour mesurer l’intensité de ses émissions de scope 1 (émissions directes), de scope 2 (émissions indirectes liées aux consommations énergétiques) et de scope 3 (autres émissions indirectes). La firme met en avant le fait que l’intensitécarbone de son panier d’actions représentatif des titres détenus dans ses portefeuilles actions à fin 2019 (GIVZ Equity) soit légèrement moindre que cellede son benchmark (MSCI ACWI10) pour les trois scopes. «Une proportion significative de l’intensité carbone des titres que nous avons en portefeuille provient d’entreprises issues d’un petit nombre de secteurs très polluants, comme l’énergie, les matériaux et les fournisseurs d’énergie. Ces secteurs représentent environ 10% de nos titres en termes de valeur mais leur contribution à l’intensité carbone est plus grande sur les trois scopes», précise cependant Invesco. Ainsi au sein de son panier représentatif d’actions, les entreprises issues des secteurs concernés contribuent à plus de 75% aux émissions de scope 1 et environ 25% de celles de scope 2 et 3. Le gestionnaire d’actifs mentionne également dans son rapport que ses investissements en actions sont actuellement alignés sur une trajectoire de hausse de température de 2,8 degrés Celsius. «Cela place nos émissions nettement au-dessus de la trajectoire 2 degrés des Accords de Paris mais celles-ci sont en phase avec celles de leur benchmark qui suivent actuellement une trajectoire de 3,1 degrés», relate Invesco. Un impact évident sur la valorisation des actions Concernant l’analyse de scénario d’Invesco se basant sur l’hypothèse d’une hausse de température de 1,5 degré par rapport aux niveaux préindustriels, celle-ci révèle d’abord que les impacts cumulés sur la valorisation des actifs seraient négatifs. Invesco a calculé qu’en moyenne, la valorisation de son panier d’actions est plus impactée - dans le mauvais sens du terme - que celle de son panier de dette dans un scénario avec hausse de température limitée à 1,5 degré Celsius. La baisse de valorisation du panier d’actions serait de 4% dans un tel scénario. La société de gestion ajoute que la dette d’entreprise est moins touchée car davantage court-terme et plus sûre. «Par exemple, la maturité médiane de la dette émise par les entreprises de l’indice MSCI ACWI est 2025. Or, les impacts les plus significatifs d’un scénario 1,5 degré Celsius seront plus ressentis après 2025, ce qui suggère que les impacts sur la valorisation de la dette d’entreprise seront probablement minimes. Cependant, de tels impacts sur la valorisation de la dette d’entreprise peuvent s’accroître si les émetteurs de nouvelles obligations ne s’adaptent pas pour réduire leur exposition aux risques de transition climatique et physique», note la firme. Les impacts liés au risque de transition pèseront également davantage sur les portefeuilles que ceux liés au risque physique. Quant aux impacts liés au risque physique chronique, ils seront eux aussi plus importants que ceux résultant du risque physique aigu. Côté produits, Invesco indique travailler à l’augmentation de son offre ESG et climat tout en travaillant à des solutions discrétionnaires sur la décarbonisation de portefeuilles de ses clients. Le gestionnaire explique également être en train de développer des fiches d’information ESG pour ses fonds incluant des indicateurs climat (émissions scope 1,2 et 3, intensité carbone).
Kneip, société spécialisée dans lagestion de données de fonds d’investissement, a nommé Enrique Sacau au poste de directeur général en remplacement de Neil Ward, qui se retire pour s’occuper de sa propre boutique de consulting. Enrique Sacau travaillait précédemment pour la fintech Equiniti, récemment renommée EQ, où il dirigeait l’unité digitale impliquée dans la fourniture de services de données et technologiques. Il a également été managing director pour l’Europe de FNZ, spécialisée dans la gestion de fortune B2B.
Il aura suffi d’un nompour déclencher une bataille de marques entre la société de gestion Exane Asset Management et le cabinet de gestion de patrimoine fraîchement crééCeres Gestion Patrimoniale devant l’Institut national de la propriété industrielle. Selon les informations de NewsManagers, la première avait formé oppositionà l’enregistrement de la marque de la seconde en janvier dernier au motif qu’elle avait déposéla marque verbale Exane Ceres Fund (le nom d’un de ses fonds, ndlr)depuis le 9 janvier 2007 et qu’elle la renouvelait régulièrement pour la conserver. Autrement dit, Exane AM jugeait Ceres Gestion Patrimoniale trop similaire à Exane Ceres Fund en termes de services proposés et de signes. L’INPI a tranché dans ce litige le 24 juillet dernier, autorisant la dénominationCeres Gestion Patrimoniale« à titre de marque pour les services objets de l’opposition sans porter atteinte aux droits antérieurs de l’opposant sur la marque verbale Exane Ceres Fund». Pour le garant de la propriété intellectuelle en France,« malgré l’identité et la similarité d’une partie des services en cause, il n’existe pas de risque de confusion ni d’association entre les deux marques dans l’esprit du consommateur concerné.» Dans sa décision consultée par NewsManagers, l’INPI a notammentestimé que dans la dénomination Exane Ceres Fund,le terme Ceres n’est pas de nature à retenir à lui seul l’attention du consommateur, qui percevra la marque dans son ensemble.
Man Group a subi des rachats nets de 1,2 milliard de dollars sur les six premiers mois de l’année, en ligne avec les sorties du premier semestre 2019 (1,1 milliard). La décollecte s’est concentrée sur la gestion long-only, qui a vu sortir 2,2 milliards de dollars, tandis que la gestion alternative engrangeait 1 milliard de dollars. En ajoutant à cela un effet marché négatif de 5,4 milliards de dollars et un impact du taux de change négatif de 2,8 milliards de dollars, les encours ont décliné de 8 % à 108,3 milliards de dollars sur six mois.Le bénéfice ajusté avant impôts est en recul de 40 % à 94 millions de dollars. «Le premier semestre 2020 a été difficile pour tout le monde (…). Comme prévu, les rachats ont augmenté au deuxième trimestre, mais je constate avec plaisir que les flux se normalisent alors que nous entamons le second semestre», commente Luke Ellis, directeur général de Man Group. Man Group annonce par ailleurs le lancement prochain d’une stratégie actions asiatiques long-only (hors Japon) qui sera gérée par Andrew Swan, un ancien de BlackRock qui a rejoint la société en tant que responsable des actions asiatiques. D’autres lancements de produits sont prévus.
Schroders a enregistré des souscriptions nettes de 38,1 milliards de livres au premier semestre, malgré la crise du coronavirus. Au premier semestre 2019, la société de gestion avait vu sortir 1,2 milliard de livres. Cette collecte a été portée par les «solutions» qui ont engrangé 42,7 milliards de livres. Cela inclut le reste du mandat de Scottish Widows, pour 29,5 milliards de livres. Les fonds ont en revanche vu sortir 4,8 milliards de livres. Grâce à cette collecte, Schroders parvient à accroître de 5% ses encours sur ce semestre compliqué à 525,8 milliards de livres. En revanche, le bénéfice avant impôts et éléments exceptionnels a décliné de 10 % à 306,2 millions de livres.
Frédéric Janbon,le directeur général de BNP Paribas Asset Management, est en quête de sociétés à acheter, rapporte le Financial Times fund management, qui l’a interrogé. Il cherche idéalement celles qui sont spécialisées dans l’un des cinq domaines identifiés comme cœur de cible: les stratégies haute conviction, les marchés émergents, les solutions multi classes d’actifs, la dette privée et les solutions de liquidité. Il est aussi intéressé par celles qui pourraient élargir la distribution des produits de la société. Des discussions avec des cibles potentielles sont en cours. Par ailleurs, le plan de réduction de 10 % des effectifs en France a été reporté en partie parce qu’il se basait sur des départs volontaires et en partie parce que Frédéric Janbon ne se sentait pas à l’aise avec le licenciement de salariés pendant une pandémie. «Nous nous soucions de nos employés. Dans certains cas où le plan n’est pas volontaire, les discussions que nous devions avoir avec nos employés ne sont pas faciles et je pensais qu’il n’était pas bon de faire cela sur Zoom», explique Frédéric Janbon.
Le groupe de gestion d’actifs italien Azimut, à travers sa filiale américaine Azimut Alternative Capital Partners (AACP), a annoncé l’acquisition d’une participation de 20% au capital de Kennedy Lewis Investment Management et des filiales de la firme. Il s’agit de la première transaction réalisée par AACP, créée en novembre 2019. Kennedy Lewis, fondé en 2017, gère 2,1 milliards de dollars d’encours et compte 28 professionnels répartis sur plusieurs filiales. Le gestionnaire américain se concentre sur des compagnies locales de moyenne taille qui font face à des disruptions séculaires, cycliques ou réglementaires. La transaction contient un mécanisme d’ajustement de prix. Ainsi, Azimut consolidera les encours de Kennedy Lewis sur une base proportionnelle. Environ 90% des bénéfices tirés de la transaction seront reversés par Azimut pour augmenter les encours des fonds de Kennedy Lewis.
L’agence de presse espagnole Europa Press rapporte que BlackRock a initié une position courtede 0,5%sur le groupe financier espagnol Sabadell alors que celui-ci doit présenter ses résultats pour le deuxième trimestre ce vendredi. Sabadell a cédé entièrement sa branche de gestion d’actifs Sabadell AM à Amundi et signé un partenariat stratégique de distributionavec le gestionnaire français en début d’année.
L’association chilienne des administrateurs de fonds d’investissement (Acafi) a publié son premier guide de meilleures pratiques pour la valorisation des fonds d’investissement, pour aller au-delà de la réglementation actuelle en vigueur au Chili.Le guide a été rédigé avec l’aide de l’auditeur KPMG.
La société de gestion suédoise Tundra va fusionner ses trois fonds Ucits régionaux sur le Pakistan, le Vietnam et l’Afrique frontière au sein du fonds Tundra Sustainable Frontier Fund le 4 septembre. Elle ne disposera ainsi plus que d’un seul fonds Ucits. La société continuera à fournir une exposition pays, mais seulement par le biais de mandats institutionnels. Le Pakistan, le Vietnam et l’Afrique représentent chacun 20 à 25 % des actifs de Tundra Sustainable Frontier. «En concentrant nos ressources sur un fonds, au lieu de quatre, nous pouvons libérer du temps pour le fonds qui reste et pour développer la société. Tundra détient des licences de gestion discrétionnaire et de gestion AIF et a récemment obtenu une licence de conseil», indique le gestionnaire suédois.
Vanguard fusionne le fonds Vanguard U.S. Value Fund, de 1,1 milliard de dollars d’encours, dans le fonds Vanguard Value Index Fund, qui pèse 77,2 milliards de dollars. Cette fusion s’explique par les recoupements importants des portefeuilles des fonds, la similarité de leurs caractéristiques et la forte corrélation des rendements. La société de gestion américaine va aussi modifier le statut de cinq fonds. Les Vanguard Health Care Fund, Vanguard Energy Fund, Vanguard U.S. Growth Fund, Vanguard Variable Insurance Fund - Growth Portfolio,et Vanguard Variable Insurance Fund - Real Estate Index Portfolio, ne seront plus classés comme des fonds diversifiés. Vanguard va demander l’autorisation des actionnaires pour procéder à tous ces changements.
BlackRock a lancé le 10 juillet un fonds actions «multi-thèmes» dénommé BGF Multi-Theme Equity Fund. Ce fonds, géré par Rafael Iborra,sera investi dans d’autres fonds, notamment des ETF iShares et des fonds de BlackRock. Cinq mégatendances ont été identifiées: l’innovation technologique, la démographie et le changement social, l’urbanisation rapide, le changement climatique et la pénurie des ressources, ainsi que la richesse mondiale émergente.
La société de gestion italienne Anima vient d’obtenir l’agrément de la Banque d’Italie pour sa nouvelle société de gestion alternative, Anima Alternative Sgr, rapporte Bluerating. La nouvelle boutique, entièrement détenue par Anima, a été créée en février 2020. Elle est dédiée aux investissements dans les actifs non cotés. Un fonds de «direct lending» sera lancé d’ici à la fin de l’année.
La société de gestion américaine Wells Fargo Asset Management a soumis un document officiel à la SEC, l’autorité des marchés financiers aux Etats-Unis, pour lancer son premier ETF. L’information a été révélée en premiersur Twitter par Jeff Ptak, responsable mondial de la recherche de fonds chez Morningstar, qui a repéré le document. Dans celui-ci, daté du 27 juillet,Wells Fargo AM indique que «cela concorde avec la volonté de la firme d'étendre et d’améliorer son offre produits pour répondre aux besoins d’investissement de ses clients."Selon le document transmis à la SEC, le premier ETF serait le Wells Fargo Ultra Short Duration Income ETF, géré parAndrew Greenberg,Janat Ibraev etJeffrey Weaver.
Une consultation de la Commission européenne doit aider à fixer les normes techniques de ce texte destiné à mieux différencier les produits durables de ceux à caractère social ou environnemental.