Drakai Capital vient de lancer son premier véhicule, Drakai Systematic Credit Fund, une stratégie d’arbitrage systématique. Le fonds, qui opère depuis le 17 août, compte tirer parti de la récente transparence, de la croissance des données accessibles et de l'électronification des marchés de crédit. L'équipe de gestion réunit des polytechniciens, diplômés et étudiants, sous la direction du fondateur Samer Comair, ex-proprietary trader sur les marchés crédit européens et américains de la Société Générale, et de son associé Guillaume Boulanger, directeur des risques. Le fonds, immatriculé en Irlande, et agréé par l’AMF, vise une clientèle d’investisseurs qualifiés. La société ne communique pas sur ses encours actuels, mais indique vouloir les limiter à 500 millions d’euros.
Le gérant d’actifs néerlandais Robeco a annoncé jeudi sa décision d’exclure de tous ses fonds communs de placement les investissements dans le charbon thermique, les sables bitumineux et le forage dans l’Arctique. «Les entreprises qui tirent 25% ou plus de leurs revenus du charbon thermique ou des sables bitumineux, ou 10% ou plus des forages dans l’Arctique, ne pourront plus faire partie des portefeuilles d’investissement», précise le groupe dans un communiqué. L’exclusion s’applique à tous les fonds communs de placement de Robeco, y compris les fonds bénéficiant de conseillers auxiliaires, exceptés les fonds et mandats spécifiques à un client. Le processus sera achevé d’ici la fin du quatrième trimestre 2020.
Un outil pour mesurer l'impact des gestions sur la biodiversité est développé par Axa IM, BNP Paribas AM, Mirova et Sycomore. Il pourra, à terme, être utilisé par la place.
Robeco a annoncé qu’elle allait exclure les investissements dans le charbon thermique, les sables bitumineux et le forage dans l’Arctique de tous ses fonds communs de placement, à l’exclusion des fonds et mandats dédiés aux clients, mais y compris les fonds sous-conseillés. La société de gestion néerlandaise prévoit de se désengager totalement des combustibles fossiles d’ici la fin du quatrième trimestre 2020. Concrètement, les entreprises dont les revenus proviennent de 25% ou plus du charbon thermique ou des sables bitumineux, ou de 10% ou plus du forage dans l’Arctique seront retirées des portefeuilles d’investissement. Robeco estime que le charbon thermique reste «de loin la source d'énergie la plus émettrice de carbone dans le mix énergétique mondial». Elle ajoute que «les sables bitumineux sont parmi les moyens de production de pétrole brut les plus intensifs en carbone, et le forage dans l’Arctique présente des risques plus élevés de déversements par rapport à l’exploration pétrolière et gazière conventionnelle. Il a également des impacts potentiellement irréversibles sur l'écosystème arctique sensible.» Au 30 juin 2020, Robeco gérait 155 milliards d’euros d’actifs dont 144 milliards d’euros intégraient des critères ESG.
«Le thème post-Covid au sein du secteur de l’asset management sera celui de l’alignement des intérêts entre les sociétés de gestion et les investisseurs», a estimé Thomas Friedberger, co-Chief Investment Officer et directeur général de Tikehau Investment Management. A l’occasion d’une conférence de presse sur ses perspectives macro-économiques, le dirigeant a fait le pari qu'à l’avenir, la différence de performance entre les fonds où les gérants qui les gèrent sont «massivement investis» et ceux où l’asset manager n’a pas investi «sera massive». Pour appuyer son raisonnement, il a sans surprise donné l’exemple de Tikehau. Ainsi, en pleine crise sanitaire et pendant le confinement, «cela nous a aidé pour les fonds que nous gérons. Nous avons donné une intensité dans notre travail et nous avions une motivation que d’autres n’ont pas eu». Pour le dirigeant, cette association d’intérêt prendra d’autant plus d’importance dans le futur pour les régulateurs que l’asset management devient de plus en plus systémique, surtout aux Etats-Unis. Il a rappelé ainsi qu’après la crise de 2008, les régulateurs avaient identifié les CLO (titrisations de prêts) comme l’un des principaux vecteurs de la crise financières de 2008. Depuis, les régulateurs ont imposés aux gérants d’investir aux côtés de leur clients pour diminuer les risques d’une mauvaise gestion. «C’est le seul cas dans la gestion où le co-investissement a été imposé» a-t-il regretté. Selon lui, Tikehau pratique cette politique de co-investissement avec ses clients pour chaque nouveau fonds. «Le bilan de Tikehau, c’est environ 3 milliards de fonds propres et un milliard environ de dette. L’objectif est d’investir entre les deux tiers et trois quarts de ces montants dans les fonds qu’on gère dans l’asset management», a expliqué Thomas Friedberger. Il a rappelé par exemple que Tikehau avait investi 230 millions dans le fonds Ace Aero Partenaires (géré via sa filiale Ace Management dans le cadre du plan de soutien à la filière aéronautique en France). Tikehau investit en général des tickets de 100 à 200 millions d’euros dans plusieurs stratégies de dette privée ainsi que dans l’immobilier. «On veut être un investisseur qui a les doigts dans la prise, a-t-il déclamé, afin d'éviter le désalignement d’intérêts ou d'être trop agressif sur la liquidité de l’actif par rapport au passif».
Le gérant d’actifs néerlandais Robeco a annoncé jeudi sa décision d’exclure de tous ses fonds communs de placement les investissements dans le charbon thermique, les sables bitumineux et le forage dans l’Arctique.
La Place de Paris accueille un nouveau fonds, sur un segment encore peu exploré, la gestion systématique sur l’univers du crédit. La jeune société parisienne Drakai Capital vient de lancer son tout premier véhicule, Drakai Systematic Credit Fund, une stratégie d’arbitrage systématique, qui utilisera entre autres du machine learning et de la data science. Le fonds, qui opère depuis le 17 août, compte tirer parti de la récente transparence, de la croissance des données accessibles et de l'électronification des marchés de crédit, domaine jusqu'à peu réservé des banques et des opérations de gré-à-gré sans contrepartie centralisée.
Le CFA Institute a publié un rapport sur l’analyse du changement climatique dans les processus d’investissement rédigé par Matt Orsagh. Ce rapport est destiné à «éduquer» les investisseurs sur les fondamentaux du changement climatique et à les aider à mieux percevoir les impacts économiques et de marché qui y sont liés. Le rapport se concentre sur les risques physiques et de transitionà venir liés au changement climatique et revient en détail surles marchés carbone. Parmi les outils pouvant aider les investisseurs à prendre en compte les risques liés au changement climatiques, le CFA Institute évoque entre autres la prise en compte des prix du carbone dans les rapports d’analystes mais aussi de la plus grande transparence à venir sur les métriques climat. Le CFA Institute suggère également que les investisseurs doivent discuteravec les sociétés pour s’assurer que leurs données climat, leurs analyses de scénarios liés au changement climatique sont suffisantes pour assurer une analyse de risque climat robustede chaque société dans leur process d’investissement.
Entre le 1er janvier et le 31 août 2020, Groupama Asset Management a enregistré une collecte nette de 2,8 milliards d’euros auprès de la clientèle externe, annonce la société dans un communiqué. Sur ce montant, 560 millions d’euros proviennent de l’activité à l’international. Ce rythme de croissance porte le total des encours sous gestion à 108,4 milliards d’euros (contre 105,1 au 31 décembre 2019). L’activité pour compte de tiers représente 26,7 milliards d’euros sous gestion, dont 9,8 milliards à l’international. La collecte s’est révélée positive sur l’ensemble des classes d’actifs, observe Groupama AM. Les expertises de gestion centrées sur les actifs de long terme, actions, obligations convertibles, obligations d’entreprises et diversifiés en tête, drainé près de 570 millions d’euros de flux de souscriptions (essentiellement via les fonds G Fund World [R]Evolutions, Groupama Crédit Euro et Groupama Equilibre). L’offre de produits monétaires a d’abord subi des rachats au plus fort de la crise sanitaire, avant un retour des souscriptions à la fin du premier semestre. En termes de segmentation de clientèle, 930 millions de collecte ont été réalisés auprès des investisseurs institutionnels, 774 millions d’euros auprès de clients corporate et 571 millions d’euros auprès des professionnels de la distribution, en France et dans l’Europe francophone. Enfin, Groupama AM annonce travailler à l’élaboration d’une unité de compte dite «post-Covid» dont l’objectif est d’investir dans des secteurs stratégiques pour adresser les enjeux de sortie de crise. Le produit sera dévoilé et commercialisé en octobre.
Man GLG va lancer un fonds actions asiatiques (hors Japon) de convictions fortes pour son responsable des actions asiatiques, Andrew Swan, qui a rejoint la société en août en provenance de BlackRock, rapporte Investment Week. Le fonds, qui n’a pas encore de nom, sera lancé en octobre en tant qu’OEIC pour les investisseurs britanniques. Andrew Swan sera secondé par ses anciens collègues de BlackRock, Anand Agarwal et Alethea Leung, qui sont arrivés en septembre, ainsi que par Andrew Hill, qui a rejoint la société en septembre en provenance d’UniSuper.
Il y a un an, Daphni officialisait son rapprochement avec Jaïna Capital, le fonds de Marc Simoncini, sur fond de départ des co-fondateurs Marie Ekeland, Mathieu Daix et Willy Braun. L’objectif était alors de réunir 200 millions d’euros pourl’automne pour leur nouveau véhicule d’investissement baptisé Daphni Yellow. Un objectif périlleux qui a depuis été décalé au premier semestre de l’année prochaine. L’ambition de levée est aujourd’hui fixée entre 150 et 200 millions d’euros, sachant qu’un premier closing vient d’être réalisé. Contactés, les associés de Daphni refusent de préciser la taille de cette première enveloppe. Le montant serait toutefois compris entre 80 et 90 millions d’euros, soit autant que l’an dernier, si l’on en croit les informations apportées par Les Echos. Parmi les souscripteurs de ce nouveau fonds figurent des business angels de renom comme Xavier Niel, Jean-Baptiste Rudelle, Jacques Veyrat, Olivier Mathiot, Jacques-Antoine Granjon et Fred Potter, ou bien encore des groupes comme Accor, Seb et Bouygues. A date, Daphni dispose de 350 millions d’euros sous gestion.
La Place de Paris accueille un nouveau fonds, sur un segment encore peu exploré, la gestion systématique sur l’univers du crédit. La jeune société parisienne Drakai Capital vient de lancer son tout premier véhicule, Drakai Systematic Credit Fund, une stratégie d’arbitrage systématique, qui utilisera entre autres du machine learning et de la data science. Le fonds, qui opère depuis le 17 août, compte tirer parti de la récente transparence, de la croissance des données accessibles et de l'électronification des marchés de crédit, domaine jusqu'à peu réservé des banques et des opérations de gré-à-gré sans contrepartie centralisée. L'équipe de gestion réunit des polytechniciens, diplômés et étudiants, sous la direction du fondateur Samer Comair, ex-proprietary trader sur les marchés crédit européens et américains de la Société Générale, et de son associé Guillaume Boulanger, directeur des risques. Samer Comair compte s’appuyer sur le savoir-faire français en matière de finance quantitative et a noué un partenariat avec son école d’origine. L’entreprise travaille ainsi avec Mathieu Rosenbaum, professeur du Centre de mathématiques appliquées de l’École polytechnique et porteur de la chaire «Analytics and Models for Regulation». Ce dernier a notamment reçu cette année le prix Louis Bachelier, qui récompense les contributions majeures à la modélisation mathématique en finance et au contrôle des risques financiers. Le fonds, immatriculé en Irlande, et agréé par l’AMF, vise une clientèle d’investisseurs qualifiés (institutionnels, family offices et ultra high net worth). La société ne communique pas sur ses encours actuels, mais indique vouloir les limiter à 500 millions d’euros pour ne pas obérer la performance. La stratégie d’arbitrage mise en place a reçu cet été la Bourse French Tech Émergence, «une première pour une société de gestion», est-il précisé sur sa page LinkedIn.
La banque privée Edmond de Rothschild a annoncé l’arrivéede Marcos Belil au sein de sa succursaleespagnole. L’intéressé a été nommé managing director et aura la responsabilité de développer l’activité d’Edmond de Rothschild en Catalogne. Il est rattaché à Pablo Torralba, qui dirige la filiale espagnole et sera également membre du comité de direction du gestionnaire en Espagne. Marcos Belil a précédemment travaillé chezSantander Banca Privada, UBS Wealth Management, Crédit Suisse etCA Indosuez.
Baillie Gifford vient d’ouvrir un bureau à Shanghai et s’est enregistré en tant que private securities fund manager (PFM) en Chine. Cela va permettre à la société de gestion écossaise de lancer des fonds privés destinés aux investisseurs chinois et de se développer sur ce marché. John MacDougall, l’un des associés de Baillie Gifford, pilotera la nouvelle structure. Il est parti en Chine depuis septembre 2019 en tant que président et directeur de la stratégie pour le pays. Il était basé auparavant à Edimbourg. Amy Wang, responsable Chine, a aussi été recrutée l’an dernier pour bâtir une équipe en Chine et développer les relations avec les clients. Par ailleurs, Linda Lin, qui travaille depuis six ans chez Baillie Gifford à Edimbourg, est retournée en Chine, son pays d’origine, en tant que responsable de la recherche en investissement. Elle est accompagnée de Rio Tu, qui est originaire de la province d’Hubei, et qui a passé cinq ans chez Baillie Gifford en Ecosse. La société de gestion a aussi recruté des talents locaux pour les opérations, la recherche, les transactions, la conformité, le développement et le marketing. Deux stagiaires ont été accueillis. Jusqu’à récemment, les équipes d’investissement de Baillie Gifford étaient toutes basées à Edimbourg. Mais les associés jugent désormais qu’une présence locale est nécessaire. Elle permettra d’approfondir les relations avec les sociétés chinoises, d’améliorer la compréhension des développements culturels et de nouer des partenariats universitaires.
M&G Real Estate a recruté Gabriele Inglese en tant que directeur associé de l’équipe Investment and Asset Management pour l’Italie, rapporte Bluerating. Il sera rattaché à Marc Reijnen, responsable Investment and Asset Management pour l’Europe continentale. Avant de rejoindre M&G, Gabriele Inglese travaillait pour Axa Investment Managers en tant que transaction manager. Il a aussi travaillé pour CBRE et Cushman & Wakefield.
Comgest annonce l’ouverture d’un bureau à Milan. La société de gestion française commercialise ses fonds en Italie depuis 2012 où elle en a fait agréer une dizaine pour des clients particuliers. Elle passe à l’étape supérieure en s’implantant physiquement dans la Péninsule. Gabriella Berglund est nommée manager de la succursale italienne de Comgest. Cette professionnelle suit déjà le marché italien pour la société française depuis 8 ans. Elle sera notamment accompagnée de Luisa de Vita, recrutée récemment par la société comme «business support manager, investor relations», comme l’avait révélé dernièrement Newsmanagers. «La création d’une présence locale en Italie reflète notre engagement continu pour servir nos investisseurs italiens», a commenté Arnaud Cosserat, CEO de Comgest. Ce bureau italien permet d'élargir la présence internationale de Comgest. La société qui gère 33 milliards d’euros est déjà présente à Dusseldorf, Dublin, Amsterdam et Londres, ainsi qu'à Hong Kong, Tokyo, Singapour et Boston.
Axa Investment Managers, BNP Paribas Asset Management, Sycomore Asset Management et Mirova veulent développer un outil de mesure de l’impact des investissements sur la biodiversité. Pour le faire, les quatre sociétés de gestion ont choisi deux prestataires, la fintech Iceberg Data Lab et le cabinet de conseil I Care & Consult, ont-ils annoncé mercredi 23 septembre. Cette sélection est la conclusion d’un appel à manifestation d’intérêt qui avait été lancé en janvier dernier par les quatre partenaires et qui avait suscité les réponses de 14 candidats. Cela avait été suivi en mai par une déclaration sur la nécessité de mesurer l’impact sur la biodiversité signée par 30 investisseurs et sociétés de gestion gérant ensemble plus de 6.000 milliards d’euros d’actifs. «La décision de lancer ce projet à quatre sociétés de gestion permet de donner plus de visibilité à notre démarche. D’autant que nous cherchons à développer un outil qui puisse servir à l’ensemble du secteur financier», a expliqué Sarah Maillard, analyste ISR de Mirova, lors d’une présentation à la presse. Autre intérêt de cette association, les deux candidats retenus pourront compter sur au moins 4 clients. Et ils peuvent espérer attirer une partie des 30 signataires de la déclaration, parmi lesquels figurait Amundi, Aviva Investors, Groupama Asset Management... Le choix d’un duo répond à la volonté d’associer «les compétences en modélisation de données d’Iceberg Data Lab et la profonde expertise sur la biodiversité et le développement méthodologique d’I Care & Consult», explique un communiqué. Les deux collaborent ensemble depuis quelques temps déjà, d’après leurs site Internet. Disposer d’une note synthétique et pédagogique L’objectif pour les deux acteurs sera de mettre au point une métrique qui soit «robuste et compréhensible», selon Robert-Alexandre Poujade, analyste ESG de BNP Paribas Asset Management. L’outil devra permettre aux sociétés de gestion de rendre compte des impacts de leurs portefeuilles sur la biodiversité et les intégrer dans leur évaluation et processus d’investissement. Concrètement, Iceberg Data Lab et I Care & Consult vont étendre la «Corporate Biodiversity Footprint», mesure quantifiant l’impact sur la biodiversité des entreprises à travers leurs activités et qui a été lancée en octobre 2019 d’après le site internet d’Iceberg Data Lab. Mathieu Morin, CEO d’Iceberg Data Lab, explique que les défis seront de «modéliser l’information quand elle est parcellaire et d’exploiter l’information quand elle est disponible». L’idée est d’arriver à «disposer d’une note synthétique et pédagogique, mais d’avoir aussi des indicateurs granulaires qui permette de répondre aux besoins différents des investisseurs». Cet outil a vocation à être développé en parallèle aux initiatives clés dans le domaine de la biodiversité tels que CDC Biodiversité et son Global Biodiversity Score, mais aussi la task force on nature-related financial disclosures (TNFD), une task force qui est l’équivalent biodiversité de la TFCD sur le climat. La perte de biodiversité menace la réalisation de 80 % des sous-objectifs de développement durable liés à la pauvreté, à la faim, à la santé, à l’eau, aux villes, au climat, aux océans et aux terres, selon le rapport de l’IPBES de 2019.
Le fonds alternatif Aqua a finalement trouvé un intérêt aux milliers de « likes », « partages » et autres « retweet » qu’engrangent les célébrités sur les réseaux sociaux. A l’aide de « centaines d’autres données », le fonds assigne une valeur aux vedettes, sur lesquelles il sera bientôt possible de spéculer. « Au lieu de faire un pari sur la victoire de Trump ou de Biden à l’élection présidentielle américaine, vous pouvez prendre position sur l’un ou l’autre des candidats si vous estimez que l’élection va accélérer ou mettre fin à leur carrière », donne comme exemple Yasin Sebastian Qureshi, fondateur d’Aqua. Qui estime qu’« en calculant la valeur des stars du sport, du divertissement et des réseaux sociaux, nous créons des actifs que les gens comprennent et auxquels ils peuvent s’identifier ». De là à y investir…
Ils sont 20.000 et représentent chacun 10 victimes. Ils sont 20.000 drapeaux que des volontaires ont plantés le 21 septembre sur le National Mall de Washington, pour rendre hommage aux morts de la pandémie de Covid-19 aux Etats-Unis. Le pays compte pour 20 % des décès dus au coronavirus dans le monde, contre 4 % seulement de la population. A la fin de l’année, le total pourrait se monter à 378.000 morts, selon les spécialistes de la santé à l’Université de Washington. Pas étonnant que Joe Biden, le candidat démocrate à l’élection présidentielle du 3 novembre, s’en prenne quotidiennement à la gestion de la crise sanitaire par Donald Trump.
La société de gestion H2O AM, dont les fonds ont été gelés pour des problèmes d’illiquidité depuis le 28 août, prévoit d’accepter à nouveau les ordres de souscription et de rachat quotidiens pour sept de ses fonds à compter du 13 octobre après 12h30 CET. Dans sa lettre du 28 août, H2O AM avait évoqué une fermeture pour 4 semaines jusqu'à fin septembre. Les fonds concernés sont Adagio, Moderato, MultiBonds, Allegro, Vivace, H2O MultiStrategies et H2O MultiEquities. L’affilié de Natixis Investment Managers a fait savoir dans un communiqué que le cantonnement des instruments «privés» présents dans les dits fonds a débuté cette semaine et devrait s’achever le jeudi 8 octobre 2020.
La Convention Patrimonia les 1er et 2 octobre prochains au Centre de Congrès de Lyon est maintenue. Dans un communiqué ce matin, Infopro, l’organisateur de la manifestation, a indiqué que celle-ci se déroulera dans le respect des nouvelles directives de la préfecture du Rhône. Outre les mesures sanitaires classiques, un élargissement des allées et la gestion de la répartition des flux ont été prévusafin de respecter le nouveau seuil imposé de 1000 participants à l’instant T sur la Convention (hors exposants), indique Infopro. Dans le détail, 180 partenaires-exposants seront présents, ainsi que les principales associations professionnelles - l’Anacofi, la CNCEF, la Compagnie des CGP, et l’AFG.
Le gérant d’actifs belge Candriam vient de recruter Galina Besedina comme analyste-gérante sur les marchés actions émergentes. Elle est rattachée à Jan Boudewijns, le responsable de l'équipe actions émergentes, qui pèse 2,5 milliards d’euros d’encours. Galina Besedina arrive de Comgest, où elle a travaillé pendant douze ans. Elle fut notamment clé dans le développement de la stratégie «Marchés Emergents», qui est passée avec elle de 2 à 14 milliards d’euros d’encours gérés, indique un communiqué.
En prélude à la onzième Semaine de la finance responsable en France, son organisateur, le Forum pour l’Investissement Responsable (FIR), a présenté ce 23 septembre les résultats de son sondage annuel sur la perception et l’intérêt pour l’ISR chez les épargnants individuels*. Malgré leur très fort intérêt pour les enjeux sociaux et environnementaux, force est de constater que l’investissement socialement responsable n’a toujours pas percé dans le portefeuille des Français. Le nombre d’investisseurs privés détenant des parts dans des fonds ISR demeure très marginal, puisqu’ils représentent seulement 5% des épargnants hexagonaux. Un chiffre stable depuis 2018. Ces véhicules souffrent de deux grands maux : le manque de notoriété, et leur difficulté d’accès au sein des produits d'épargne. En effet, d’après le sondage, seul un gros tiers des épargnants connaissent cette thématique. Mais surtout, tant les investisseurs que les banques semblent peu en clin à s’intéresser à ces fonds. Le nombre d’investisseurs connaissant le concept qui sont prêts à demander ce type de produits auprès de leur banquier est en baisse, à 51% (-5 points par rapport à 2018). Et les banques elles-mêmes ne semblent pas faire d’effort pour les distribuer, puisque seulement 5% des investisseurs s’y sont vus proposer un fonds ISR. Pourtant, elles sont considérées par les épargnants comme étant de très loin le principal acteur vers qui ils se tourneraient pour obtenir de l’information sur l’investissement responsable (64% des répondants). Pour répondre à ces deux défis, Sabine Lochmann, la présidente de Vigeo Eiris, co-commanditaire du sondage avec le FIR, a proposé trois pistes de réflexion. Tout d’abord, elle conseille de faire du livret de développement durable un vrai livret ISR. Ce véhicule, plébiscité par les Français (7 milliards d’euros de collecte depuis le début de l’année) n’investit qu’une petite partie de ses encours dans des projets d'économie sociale ou de transition écologique, rappelle-t-elle. Ensuite, elle invite les producteurs de solutions d’investissements et les distributeurs à clarifier et simplifier l’offre ISR. L’accès aux fonds ISR pour les particuliers semble encore trop complexe, et la création de produits comme des assurances-vie «climat» ou «solidaire» pourrait faciliter leur distribution. Une meilleure communication sur les performances et la résistance des fonds durables devrait également être réalisée. Enfin, elle estime qu’une politique fiscale incitative doit être étudiée afin d’améliorer le fléchage de l'épargne vers les fonds ISR. Alexis Masse, le président du Forum, a complété ces propositions en suggérant qu’il faudrait désormais faire des fonds ISR les choix par défaut dans les produits d'épargne, ce qui permettrait de renforcer la classe d’actifs tout en laissant le choix aux investisseurs de ne pas y placer leur argent. *Sondage réalisé en ligne fin août par l’IFOP pour le FIR et Vigeo Eiris auprès de 1.000 Français.
Sycomore AM a reçu le label BCorp. Cette labellisation est une reconnaissance externe de la démarche d’entreprise à mission. L’objectif de B Corp est de certifier les entreprises qui intègrent dans leur modèle d’affaire et dans leurs opérations des objectifs sociaux, sociétaux et environnementaux. «Les B Corps souhaitent apporter leur contribution positive à la société et ne cherchent pas à être les meilleures AU monde, mais les meilleures POUR le monde!Au-delà de leur propre démarche de progrès, elles développent le principe d’interdépendance : Les projets entre B Corps sont privilégiés et les B Corps cherchent à polliniser tout leur écosystème de fournisseurs, clients ou partenaires», peut-on lire sur le site Internet de B Corp. L’évaluation est l’occasion d’identifier des axes d’avancement concrets au service de la mission de Sycomore AM. La mission de la société de gestion est la suivante: «nous investissons pour développer une économie plus durable et inclusive et générer des impacts positifs pour l’ensemble de nos parties prenantes. Notre mission : humaniser l’investissement».
La société de gestion H2O AM, dont les fonds ont été gelés pour des problèmes d’illiquidité depuis le 28 août, prévoit d’accepter à nouveau les ordres de souscription et de rachat quotidiens pour sept de ses fonds à compter du 13 octobre après 12h30 CET. Dans sa lettre du 28 août, H2O AM avait évoqué une fermeture pour 4 semaines jusqu'à fin septembre. Les fonds concernés sont Adagio, Moderato, MultiBonds, Allegro, Vivace, H2O MultiStrategies et H2O MultiEquities.