Le graphique ci-contre montre, aux Etats-Unis, l’évolution de l’indice de confiance des consommateurs mesuré par Bloomberg (enquêtes téléphoniques hebdomadaires) et le taux d’épargne des ménages en pourcentage du revenu disponible (échelle inversée).
Les ennuis s’enchaînent pour H2O. Une obligation illiquide émise par Chain Finance détenue à hauteur de 385 millions d’euros par le gérant, qui devait être remboursée le 11 août, a décalé sa date de remboursement au 11 novembre, a relevé le Financial Times, à partir de données compilées par Bloomberg. Chain Finance est une des sociétés de la galaxie Windhorst et H20 détient, toujours selon le quotidien, 77% des 500 millions d’euros qu’elle a émis au total.
Adrien Couret, le directeur général du groupe Macif, est nommé président d’OFI Asset Management. Il succède à Alain Montarant, qui a démissionné de ce poste en juillet dernier. Ce dernier avait aussi quitté la présidence de la Macif en 2019 après une polémique sur sa rémunération. La Macif est le principal actionnaire d’OFI AM avec 60,9 %, tandis que la Matmut possède 25,8 % du capital. Alain Montarant était président d’OFI Asset Management depuis 2014 tandis qu’Adrien Couret était administrateur d’OFI Asset Management. Il s’agit d’«une prise de fonction naturelle pour Adrien Couret qui connaît très bien le Groupe OFI», commente un communiqué. La fonction de vice-président reste assurée par Nicolas Gomart, directeur général et vice-président du Groupe Matmut. Cette évolution de la gouvernance «s’inscrit dans la dynamique de construction du prochain plan stratégique d’OFI Asset Management et de ses deux principaux actionnaires, la Macif et la Matmut, pour la période 2021-2023», précise le communiqué. OFI AM gérait 72 milliards d’euros d’actifs à fin décembre 2019
Les encours et les résultats de son activité principale, la gestion d'actifs, ont résisté mais le groupe plonge dans le rouge avec une perte de 240 millions d'euros, en raison de ses activités d'investissement.
H2O Asset Management a procédé à des centaines de millions d’euros de transactions dans des obligations illiquides au cours de l’année précédant le gel de ses fonds, en passant par un réseau peu structuré de petits courtiers, rapporte le Financial Times. Les contreparties sont inhabituelles pour une société de gestion de 22 milliards d’euros. Elles comprennent des entités ayant des liens avec Lars Windhorst, l’homme d’affaires allemand controversé auquel le portefeuille d’obligations difficiles à vendre de H2O est lié. Il y a également une petite banque d’affaires britannique déficitaire et une mystérieuse société, «Merit Capital», que H2O refuserait d’identifier. H2O a lancé ces transactions de «buy and sell back» à la suite d’une enquête du Financial Times en juin 2019, qui a révélé que le gestionnaire du fonds détenait plus d’un milliard d’euros en obligations liées à M. Windhorst. Dans ce type de transactions, les gestionnaires d’actifs prennent généralement des titres liquides et de haute qualité, tels que des obligations d'État, en échange de l’octroi de prêts à court terme à leur propriétaire initial, qui les rachète à une date ultérieure. Dans le cas de H2O, la conclusion de ces accords lui a permis de reclasser certaines des obligations illiquides problématiques en dehors de son portefeuille principal. Cela signifiait surtout que ces titres étaient exclus du plafond de 10 % des investissements non cotés qui s’applique aux fonds ouverts.
Le groupe financier américain Raymond James va licencier 550 employés, soit 4% de sa force de travail en raison de l’impact du coronavirus sur ses revenus, indique Citywire Americas. Le média cite un e-mail du directeur général Paul Reilly envoyé en interne. Dans ce courriel, Paul Reilly explique que la pandémie et ses conséquences sur l'économie ontentraîné une division de moitié des revenus de Raymond James. Il ajoute que lui, comme les autres dirigeants senior de la société, ont réduit leurs salaires de manière importante et que Raymond James ne compte pas licencier davantage de salariés. Selon un porte-parole de la compagnie cité par Citywire, la majorité des licenciements serait effective dans les départements «corporate» de la société aux Etats-Unis et à l’international tandis que ceux dansles fonctions conseil et support clients ont été limités.
La filiale luxembourgeoise d’Edmond de Rothschild Asset Management a reçu une sanction administrative et une amende de 20.000 euros de la part de la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF). Le régulateur local reproche à la firmele «non-respect des exigences en matière de déclaration des éléments de tout contrat dérivé conclu ainsi que de toute modification ou cessation du contrat à un référentiel de données enregistré ou reconnu et [...] pour fourniture d’information inexacte à la CSSF». L’instance précise cependant que l’amende a été minorée en raison de la coopération dont a fait preuve Edmond de Rothschild Asset Management (Luxembourg).
L’ancien gouverneur desbanques centrales d’Angleterre et du Canada, Mark Carney, rejoint le conseil consultatif international de la société de gestion américaine Pimco, a annoncé la firme mercredi. Le conseil, établi en 2016, donne ses vues surles politiques et institutions influençant les marchés financiers pour aider Pimco dans ses investissements. Il est dirigé par l’ancien président de la Fed, Ben Bernanke, et inclut désormais sept membres. Mark Carney est actuellement envoyé spécial de l’Organisation des Nations Unies sur l’action pour le climat et la finance. Après son départ de la Banque d’Angleterre en mars 2020, il a rejoint en août le gestionnaire alternatif canadienBrookfield Asset Management, comme vice-président chargé des investissements ESG. Il a notamment été chargé dulancement d’un fonds à impact dans le domaine du climat.
Tabula Investment Management, le fournisseur spécialisé dans les ETF obligataires, a recruté David Schnautz pour diriger le développement clients du marché germanophone. L’intéressé vient de BlackRock iShares où il était directeur et stratégiste produits, spécialisé sur les ETF obligataires pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Avant cela, il a travaillé en tant que research interest strategist au sein de Commerzbank à Francfort, Londres et New York.
Neuberger Berman a annoncé ce 16 septembre le lancement du fonds Neuberger Berman China A-Share Equity, en format UCITS domicilié en Irlande. Le véhicule est géré par Ning Meng, depuis Shanghai, avec le soutien d’une équipe d’analystes locaux et les équipes de recherche actions de Neuberger Berman basées à Taïwan et à Hong Kong. L'équipe effectuera de la recherche fondamentale bottom-up pour dénicher des entreprises du segment qualité-croissance. Le fonds comptera entre 30 et 50 actions d’entreprises et visera un tracking error de 4 à 8 % par rapport à son benchmark, le MSCI China A (onshore). En collaboration avec l'équipe ESG internationale de Neuberger Berman, le fonds évaluera également de manière régulière la notation ESG de ses positions.
HSBC Global Asset Management a annoncé ce 16 septembre la nomination de Rachida Mourahib au poste de directrice de l’ESG pour le fixed income, et directrice de la recherche verte. Basée à Paris, elle est rattachée à Tina Radovic, la directrice de la recherche crédit. Rachida Mourahib a réalisé la quasi-totalité de sa carrière chez HSBC. Après deux années passées chez BNP Paribas AM comme analyste ISR (2003-2005), elle intègre HSBC GAM en 2006 comme analyste ESG et des financières. En 2013, elle intègre la recherche fixed income et finance durable. Depuis 2017, elle était analyste sur le fixed income au sein de la filiale HSBC Global Banking and Markets à Düsseldorf, en Allemagne.
Le groupe de capital-investissement KKR a levé plus de 11 milliards de dollars pour le premier closing de son quatrième fonds axé sur l’Asie, a déclaré mercredi son directeur général basé à Pékin, Chris Sun, rapporte l’agence Reuters. KKR avait commencé la commercialisation de ce fonds vers la fin de l’année dernière, avant la pandémie COVID-19, en visant 12,5 milliards de dollars dans ce qui serait le plus grand fonds de capital-investissement de la région. Chris Sun, qui s’exprimait lors d’un forum en Chine, a déclaré que la Chine, deuxième économie mondiale, a été un marché important pour le fonds, ajoutant que le Japon, l’Inde et l’Asie du Sud-Est sont également ses marchés cibles.
La liste des sociétés de gestion françaises signataires des principes pour l’investissement responsable des Nations Unies s’est allongée depuis début septembre.Parmi les 270 gestionnaires signataires issus de l’Hexagone, cinq d’entre eux ont signé les PRI durant la première quinzaine de septembre, a appris NewsManagers. La société de gestion Keren Finance a signé les PRI le 9 septembre, tandis que lafirme de capital-risque Elaia Partners en a fait de même le lendemain. Les trois autres sociétés sont devenues signataires des PRI le 14 septembre. Il s’agit de La Financière Tiepolo, Capagro, le fonds de capital-risque dédié aux entreprises françaises de l’agriculture et de l’agroalimentaire, et Irdi Soridec Gestion, société de capital-investissement basée à Toulouse.
Anima Alternative Sgr, la nouvelle société de gestion du groupe Anima spécialisée sur le non coté, a lancé son premier fonds, rapporte Bluerating. Il s’agit d’Anima Alternative 1, un fonds fermé de prêts directs réservé aux investisseurs institutionnels. Le premier closing du fonds est prévu d’ici à la fin de 2020, avec un objectif de collecte de 150 à 200 millions d’euros. Le fonds sera principalement investi dans de la dette (dette senior, unitranche, dette mezzanine…) et pour 20 % dans des actions (participations minoritaires). Le fonds a comme objectif d’investissement des entreprises italiennes de petite ou moyenne taille (jusqu’à 3.000 salariés).
La nouvelle équipe “global equity income” de RWC Partners va lancer un fonds “high conviction global equity income” au dernier trimestre de cette année. Cette équipe de quatre personnes, dirigée par Nick Clay, provient de Newton, une filiale de BNY Mellon. Le RWC Global Equity Income Fund aura un mandat similaire à celui du fonds BNY Mellon Global Income. Ce fonds a dégagé une surperformance nette de frais de 2,4 % par an sur les huit ans où il était piloté par Nick Clay, rappelle un communiqué. “L’équipe et le processus du nouveau fonds seront similaires à ceux qui ont permis à Nick Clay d’atteindre les 10 milliards de livres d’encours chez Newton”, souligne RWC Partners.
... milliard d’euros d’investissements en dette infrastructure : devant la demande des investisseurs, Swiss Life Asset Management a annoncé qu’il allait élargir son offre de financement aux projets d’infrastructures. La filiale de Swiss Life a décidé d’installer à Paris un département et une équipe de gestion de portefeuille dédiée au sujet. Les 1,5 milliard seront déployés sous forme de prêts et d’obligations seniors au cours des trois prochaines années. « Ce développement organique est une étape logique de la stratégie de Swiss Life AM et témoigne de son engagement sur le marché de la dette infrastructure où elle a déjà investi 700 millions d’euros dans des fonds gérés en externe et des fonds gérés en ‘joint-venture’ », explique un communiqué.
La distanciation sociale n’empêche pas le théâtre, lieu du face à face par excellence, d’aller de l’avant. L’équipe des Bouffes du Nord vient de signer la reprise de L’Athénée - Louis Jouvet, en pleine période de jauges réduites de spectateurs. Quelle réjouissance de savoir que le théâtre dirigé par Patrice Martinet trouve son salut auprès d’une scène innovante comme celle où Peter Brook a trouvé ses grandes inspirations. Quoi de plus suggestif que ses murs lézardés et sa voûte sombre pour monter Shakespeare, Tchekhov ou Debussy… L’Athénée échappera donc aux appétits d’autres « groupes de divertissements », de fabricants de « panels de services autour du spectacle » qui se sont mis à racheter les théâtres parisiens ces dernières années. Or les démarches de financiers qui voient dans le « secteur culturel » une opportunité d’affaire comme une autre ne sont pas même forcément couronnées de succès commercial. Les biens de l’esprit ne sont pas ceux qui conviennent à leur logique de croissance, dirait-on. On vient de le voir, une fois encore, avec la dégringolade dans les classements de l’école de commerce EM Lyon, ex-numéro 4 du secteur en France, suite aux objectifs de développement à marche forcée que lui ont donnés des fonds d’investissement…
Création. Le gestionnaire de fortune Lombard Odier et l’université d’Oxford (photo) ont annoncé le 10 septembre un partenariat de cinq ans pour soutenir la recherche sur la finance et l’investissement durables. Cette collaboration s’articulera autour de plusieurs volets. Lombard Odier et l’université d’Oxford créeront le premier poste universitaire senior doté en finance soutenable au sein d’une grande université de recherche mondiale ; il sera confié à Ben Caldecott, basé à la Smith School of Enterprise and the Environment au sein du département d’études géographiques et environnementales. Le gestionnaire genevois intégrera les travaux de l’université dans ses propres solutions de recherche et d’investissement. Oxford créera aussi un programme de formation continue pour les professionnels de l’investissement de Lombard Odier. Enfin, les deux établissements organiseront ensemble un forum de recherche annuel, ouvert à l’ensemble des professionnels et de la communauté universitaire.
Le gestionnaire d’actifs H2O AM, qui a annoncé fin août le gel temporaire de certains de ses fonds pour en cantonner les actifs illiquides, a donné quelques précisions mercredi sur ce processus dans un communiqué aux investisseurs. L’affilié de Natixis y révèle que la valorisation des instruments liés au groupe Tennor, du financier allemand Lars Windhorst, «est déjà décotée d’environ 60% par rapport à leur valeur nominale.»
Les vents puissants et les fortes précipitations causés par l’ouragan Sally ont provoqué des inondations et des coupures de courant touchant des centaines de milliers de logements et d’entreprises situés à proximité des côtes de Floride et d’Alabama. Plus de 500.000 foyers et entreprises étaient privés mercredi matin d'électricité. Pour l’heure, les dégâts engendrés par Sally pourraient être compris entre 2 et 3 milliards de dollars, selon une estimations d’Enki Research, une société spécialisée dans l'évaluation du coût des intempéries. Cette estimation pourrait être revue à la hausse si les précipitations les plus fortes se produisaient dans les terres.
Barclays vient de nommer Gérald Mathieu au poste de directeur Europe, Monaco et Suisse pour sa banque privée. Il était jusqu’ici directeur général de la banque Barclays en Suisse. Arrivé en 2010 dans l’entreprise, il fut également directeur de la banque privée à Monaco. Avant de rejoindre Barclays, Gérald Mathieu a été directeur de la banque privée d’UBS pour la région parisienne, directeur des ventes chez Merrill Lynch, ou encore directeur de la clientèle privée et d’entreprise chez BNP Paribas.
La firme américaine MSCI a annoncé ce 16 septembre le lancement d’un nouvel outil d’analyse, destiné à évaluer le degré d’exposition et d’alignement des investissements avec les Objectifs de Développement Durables (ODD) des Nations unies. Dénommé MSCI SDG Alignment Tool, avec SDG pour «Sustainable Development Goals», l’outil de scoring évaluera la contribution nette aux ODD des entreprises couvertes par le MSCI, tant de manière opérationnelle que sur les produits, les services, les politiques et les pratiques. Après avoir fait tourner une première fois l’outil, le MSCI a remarqué que les objectifs 7 (énergie propre), 12 (consommation et production responsables) et13 (mesures contre le changement climatique) étaient les moins suivis par les sociétés. Environ 8 à 9% des compagnies couvertes par le MSCI sont ainsi non-alignées sur ces objectifs, principalement en raison de leur dépendance aux énergies fossiles.
Le gérant californien Pimco vient de recruter plusieurs professionnels pour renforcer ses relations commerciales en Suisse. Au sein de l'équipe dédiée aux conseillers en gestion de patrimoine, Marc Schmacher est nommé senior vice-président et responsable de la relation client. Ancien d’AllianceBernstein, il sera chargé d’accompagner les banques cantonales, régionales et privées et les gestionnaires d’actifs indépendants. Dans le même temps, Robert Eugster est promu responsable de comptes. Pour son équipe commerciale institutionnelle, Pimco a recruté Diana Truong au poste de responsable de la relation client. Elle était dernièrement multigérante chez Julius Baer, où elle a également géré des mandats multi-classes d’actifs pour les investisseurs institutionnels.
La plateforme de BtoB dédiée aux CGP Alpheys veut prendre son envol... seule ou presque en profitant du souhait du groupe de private equity Apax Partners de racheter la majorité du capital du groupe Crystal.Alpheys est née au sein du groupe Crystal, du rapprochement entre Crystal Partenaires, Finaveo et CD Partenaires. Elle est détenue en majorité par les dirigeants du groupe Crystal (Bruno Narchal, Jean-Maximilien Vancayezeele, Philippe-Michel Labrosse et Sisouphan Tran) ainsi que les groupes OFI et Apicil. Concrètement, Sisouphan Tran et Philippe-Michel Labrosse, les deux dirigeants d’Alpheys devrait racheter, avec OFI et Apicil, les 33 % du capital détenus par le groupe Crystal. «L’objectif de cette opération est de couper tout lien entre Alpheys et le Groupe Crystal. Le mélange initial du BtoB avec le BtoC apportait de la valeur en conférant à Alpheys une expérience et un ADN métier très forts. Cependant, suite à la très forte croissance d’Alpheys, l’articulation entre les deux activités montre aujourd’hui ses limites et représente davantage un frein à notre développement», explique à la rédaction Sisouphan Tran. Très enthousiaste à propos de ce mouvement, le dirigeant estime qu’il permettra à la plateforme «de poursuivre et d’accélérer son développement en tant que pure player au service exclusif des CGP et autres professionnels du patrimoine». Alpheys a profité de l’opération en cours menée par Apax Partners, qui souhaite acquérir la totalité du groupe Crystal, pour mener ses propres négociations. Si la répartition capitalistique exacte à l’issue de l’opération n’a pas encore dévoilé, elle devrait permettre aux deux dirigeants effectifs de reprendre une part significative de la participation de Crystal dans Alpheys. «C'était une demande de nos partenaires et une volonté de notre part car les CGP préfèrent toujours avoir affaire à des chefs d’entreprise qui leur ressemblent et qui comprennent leurs besoins et leurs contraintes», indique Sisouphan Tran. L'émancipation d’Alpheys devrait permettre à la plateforme de concentrer ses efforts sur son développement informatique. «Notre but est de continuer à améliorer l’offre de solutions en architecture ouverte aux CGP. Cela passera forcément par de nouveaux investissements en technologie, qui avaient été quelque peu freinés par la dualité BtoB/BtoC par le passé», souligne le dirigeant. Côté croissance, Alpheys devrait surtout miser sur la croissance organique dans les mois à venir, car, comme le rappelle Sisouphan Tran : «aujourd’hui, le marché des plateformes BtoB est déjà très concentré, contrairement au BtoC où la consolidation va se poursuivre activement». Dans tous les cas, cette opération devrait définitivement enteriner la course à deux qui se dessine depuis deux ans entre Nortia et Alpheys.
Le gestionnaire d’actifs H2O AM, qui a annoncé fin août le gel temporaire de certains de ses fonds pour en cantonner les actifs illiquides, a donné quelques précisions mercredi sur ce processus dans un communiqué aux investisseurs. L’affilié de Natixis y révèle que la valorisation des instruments liés au groupe Tennor, du financier allemand Lars Windhorst, «est déjà décotée d’environ 60% par rapport à leur valeur nominale.»
Le Medallion Fund, le véhicule destiné aux collaborateurs du hedge fundquantitatif Renaissance Technologies, a gagné 58% au premier semestre, a rapporté Les Echos. Un résultat qui contraste avec les fonds ouverts aux investisseurs. Sur les huit premiers mois, le fonds actions a, lui, perdu 12,7% et le fonds diversifié 22,7%. Un contraste qui met la pression sur James Simons, le mathématicien-fondateur du fonds, pour ouvrir le véhicule à ses clients. Celui-ci refuse pour l’instant de dépasser les 10 milliards de dollars d’encours, afin de protéger la performance.