La banque privée suisse Julius Baer prévoit de créer une entreprise en Chine en partenariat avec une société financière locale dans le cadre de sa stratégie pour renforcer sa croissance en Asie, rapporte Reuters, citant des sources proches du dossier. La joint-venture sera détenue majoritairement par la banque suisse. Un partenaire est en train d’être recherché. Si l’opération est menée à bien, Julius Baer sera la première banque privée majeure à créer une joint-venture dans la gestion de fortune.
Les ventes au détail en Allemagne ont baissé de 2,2% en termes réels en septembre après une progression de 1,8% (chiffre révisé) en août, montrent les données publiées ce vendredi par l’Office fédéral de la statistique. Les économistes s’attendaient à une baisse moins prononcée de 0,8%. Sur un an, ces ventes affichent une hausse de 6,5%.
Amundi a dégagé un résultat net ajusté de 235 millions d’euros au troisième trimestre 2020, en hausse de 1% par rapport au deuxième trimestre et de 2,3% sur un an. La filiale de gestion d’actifs du Crédit Agricole dépasse les attentes du consensus d’analystes Factset qui prévoyaient un résultat net ajusté de 227 millions d’euros. Elle est cependant en dessous des attentes en termes de revenus nets (630 millions d’euros contre un consensus de 634 millions) bien qu’ils progressent de 0,8% sur le trimestre mais baissent de 4,1% sur un an.
Un sondage mené par Inverco, l’association de la gestion d’actifs en Espagne, suggère que seulement 22% des investisseurs locaux savent ce que sont les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Parmi les investisseurs au fait des critères ESG, 25% d’entre euxles prennent en compte lorsqu’ils sélectionnent un fonds car ils considèrent qu’une profitabilité maximale peut être atteinte à travers ces facteurs. Quelque 28% les prennent en compte même s’ils estiment renoncer à une part de profit. Et 48% ne les prennent pas en compte du tout dans leur sélection de fonds. Néanmoins, le sondage montre qu’ils sont un facteur décisif dans le choix d’une majorité de sondés âgés de 26 ou moins.
Après l’acquisition annoncée de FundRock Management Company à la mi-octobre, Apex Group s'étend en Amérique latine avec le rachat de MAF, l’activité d’administration de fonds alternatifs de Banco Modal au Brésil. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. Les sociétés de gestion brésiliennes clientes de Banco Modal pourront bénéficier de la gamme de stratégies internationales d’Apex tandis que les clients d’Apex pourront accéder à des stratégies de private equity et immobilières au Brésil à travers les produits de Banco Modal. Ce deal permet à Apex d’ajouter 70 milliards de réals brésiliens (12Md$) à ses encours sous administration et sous dépôt. Les effectifs de la société dans les Amériques grimpent aussi à 400 personnes avec l’addition de 75 personnes entre les bureaux de São Paulo et de Rio de Janeiro. En Amérique latine, Apex dispose également d’une antenne à Montevideo en Uruguay. Apex et Banco Modal ont enfin convenu d’une collaboration quant à la fourniture de services bancaires et de dépôt aux clients brésiliens à travers le monde.
L’investisseurmilliardaire Leon Black a affirmé n’avoir jamais été la cible d’une tentative de chantage de la part du pédophile Jeffrey Epstein, lors d’une déclaration extraordinaire prononcée à l’occasion d’une conférence téléphonique sur les résultats d’Apollo Global Management, sa société de capital-investissement, rapporte le Financial Times. Se décrivant comme une personne privée qui évoque rarement des sujets personnels «depuis la couverture médiatique du suicide de mon père il y a 45 ans», Leon Black a déclaré que cela avait été une «terrible erreur» de reprendre sa relation d’affaires avec Epstein, condamné en 2008 pour avoir sollicité des relations sexuelles avec une adolescente. Leon Black a affirmé que, entre 2012 et 2017, il a versé à Epstein «des millions de dollars par an» pour de la planification fiscale et d’autres services professionnels. Il a ajouté qu’"il existe un grand nombre de documents prouvant la fourniture de services» et que les conseils d’Epstein ont été vérifiés par de grands cabinets d’avocats.
Brevan Howard a recruté Louis Basger à nouveau, rapporte Financial News. L’intéressé avait quitté la société de hedge funds en 2016 pour créer Cove Capital, un hedge fund genevois. Ce dernier sera renommé BHLB Macro Funds et sera géré par Louis Basger au sein de Brevan Howard. Ces changements prendront effet le 1er novembre.
Amundi affiche un résultat net ajusté de 235 millions d’euros au troisième trimestre 2020, en hausse d’1% par rapport au deuxième trimestre et de 2,3% sur un an. La filiale de gestion d’actifs du Crédit Agricole dépasse les attentes du consensus d’analystes Factset qui prévoyaient un résultat net ajusté de 227 millions d’euros pour le T3 2020. Elle est cependant en-dessous des attentes en termes de revenus nets (630M€ contre un consensus de 634M€) bien qu’ils progressent de 0,8% sur le trimestre mais baissent de 4,1% sur un an. Les encours sous gestion d’Amundi ressortent à un niveau record de 1.662 milliards d’euros au 30 septembre 2020, progressant de 6,4% sur un an et de 4,4% sur le trimestre. Cette hausse des encours s’explique par une collecte soutenue, l’intégration des encours de Sabadell AM au 1er juillet 2020 (+ 21 Md€) et un effet de marché positif (+15 Md€). Après deux trimestres dans le rouge, la collecte nette d’Amundi au T3 2020 s’élève à 34,7 milliards d’euros (31Md€ sur 9 mois), dont 22 milliards d’euros en produits de trésorerie et 4,7 milliards d’euros sur les actifs moyen-long terme, principalement sur les ETF et les actifs réels (dette privée et private equity en particulier). Les joint-venture d’Amundi ont contribué pour 8,1 milliards d’euros à la collecte nette. Amundi note une reprise de la collecte sur la clientèle particulière (+5,2Md€au T3 2020contre-4,5Md€ au T2 2020), particulièrement via les distributeurs tiers, ainsi qu’un rebond particulièrement marqué sur le segment institutionnel(+21,4Md€au T3 2020 contre+0,6Md€ au T2 2020). Climat d’incertitudes pour le T4 2020 Lors de la présentation des résultats T3 2020 à la presse, jeudi soir, le directeur général d’Amundi Yves Perrier s’est félicité d’un «bon trimestre» pour la société, insistant sur la collecte élevée, le haut niveau de profitabilité et la mise en place de nouveaux relais de croissance. Il reconnaît cependant une situation de marché pleine d’incertitudes tandis que le monde se confine à nouveau. «En Europe, nous rentrons dans une phase sanitaire nouvelle qui va peser sur l’activité économique et qui commence à générer des réactions de marché négatives. Nous allons faire face à un contexte de marché plus difficile en termes de volumes, de collecte car ce genre de climat crée une aversion au risque chez les épargnants. Mais grâce à notre modèle d’activité très diversifié, notamment en Asie, nous sommes confiants dans les trajectoires que nous avions données même s’il peut y avoir des décalages», a-t-il dit. Objectif de 500Md€ d’encours en Asie en 2025 En Asie, le futur «grand marché de croissance» de la gestion d’actifs et d’Amundi selon Yves Perrier, la société gérait 303 milliards d’euros d’encours à fin septembre. Elle vise 500 milliards d’euros à l’horizon 2025. Amundi continue de s’y développer, notamment en Chine où il s’appuie sur des partenariats avec Agricultural Bank of China (ABC) et Bank of China (BOC), respectivement troisième et quatrième banques chinoises. Amundi dispose même, depuis septembre, d’une joint-venture dont il est actionnaire majoritaire (55%) avec BOC Wealth Management, autorisée par le régulateur des marchés financiers chinois. Son démarrage opérationnel est prévu au T4 2020 avec le lancement des premiers fonds sur le réseau de BOC. Pour cette nouvelle filiale, Amundi espère atteindre l’équilibre financier dès fin 2021 et table sur des encours de 60 milliards d’euros ainsi qu’un résultat net supérieur à 50 millions d’euros à l’horizon 2025. Alors que BOC pousse actuellement pour la distribution de ses fonds en Europe, Yves Perrier précise qu’aucune coopération n’a été définie sur ce sujet pour l’heure mais qu’une collaboration «ne peutpas être exclue à l’avenir». Lyxor prochaine cible? Le directeur général d’Amundi a confirmé qu’aucun dividende ne sera versé pour 2019. «Si nous ne réalisons aucune acquisition significative nécessitant cet excès de capital (1Md€), nous le rendrons aux actionnaires.» Or, il se trouve que le nom d’Amundi, dont la dernière acquisition Sabadell AM sera totalement intégrée d’ici fin 2020, revient dans certains dossiers de fusions-acquisitions. La presse italienne évoquait en octobre un rapprochement entre Crédit Agricole et Banco BpM, maison-mère d’Anima, société de gestion dans laquelle Amundi a démenti avoir un intérêt fin avril. Yves Perrier parle de «supputations de banquiers d’affaires». Au sujet de Lyxor Asset Management, Yves Perrier soutient qu’à sa connaissance, «la Société Générale n’apas pris la décision de mettre en vente sa filiale de gestion» et que tout commentaire est prématuré à ce stade.
Danske Bank AM vient de recruter Jasper Riis pour prendre la direction du service de gestion quantitative et overlay. Cet ancien directeur de la gestion obligataire au sein du fonds de pension ATP était dernièrement directeur du fixed income et de la construction de portefeuille chez Velliv.
Le gérant français Ardian vient de recruter Scarlett Omar Broca et Heiko Geissler pour son équipe «buyout». Les deux recrues intègrent la firme avec le rang de managing directors, et seront basées respectivement à Paris et à Francfort. Scarlett Omar Broca arrive de l'équipe Corporate Private Equity de la division Merchant Banking chez Goldman Sachs, où elle a passé 13 ans, dont les sept dernières sur le marché français. Heiko Geissler travaillait précédemment chez Montagu Private Equity et a plus de 14 ans d’expérience dans le domaine de l’investissement, ayant précédemment travaillé pour le groupe 3i. Ardian a par ailleurs procédé à trois promotions au sein d’Ardian Buyout : Nicolas Darnaud et Emmanuel Miquel à Paris, et Marco Bellino à Milan, sont désormais managing directors.
Lors de la publication de ses résultats trimestriels, Credit Suisse a annoncé une restructuration de ses activités de gestion alternative. Celle-ci se traduira par des départs, par la fermeture d’un fonds quantitatif et par une dépréciation de 24 millions de francs suisses (22,5 millions d’euros) sur un investissement en amorçage (seed capital) dans un fonds immobilier américain, a précisé David Mathers, le directeur financier du groupe. Le dirigeant n’a pas précisé quels étaient les fonds concernés, ni combien d’emplois seraient supprimés. Le groupe espère économiser environ 50 millions d’euros de francs suisses dans son asset management en 2021.
BlackRock appelle à la création d’une norme mondiale unique en matière de développement durable, affirmant que les cadres existant rendent difficile la comparaison des entreprises et son source de confusion pour les investisseurs, rapporte Financial News. «BlackRock appelle à la convergence des différents cadres du secteur privé afin d’établir une approche mondialement reconnue et adoptée en matière de reporting sur le développement durable», selon le groupe. BlackRock estime que la prolifération des initiatives de divulgation existantes, dont beaucoup se recoupent, a fait que les entreprises communiquent les mêmes informations plus d’une fois et qu’il y a un manque de données cohérentes et comparables.
Seulement 35 % des professionnels de l’investissement au Royaume-Uni pensent que leur société en fait assez pour recruter des personnes d’origines ethniques diverses, selon un sondage sur l’inclusion et la diversité réalisé par la CFA Society UK. Invités à identifier le domaine de l’inclusion et de la diversité dans lequel leur entreprise doit s’améliorer, plus d’un quart des répondants (26 %) ont de nouveau mentionné l’origine ethnique. Cela arrive loin devant les autres sujets que sont la diversité des sexes (16 %), la diversité socio-économique (12 %) et la diversité LGBTQ+ (4 %). Un autre point de préoccupation est la diversité cognitive, les deux tiers des professionnels de l’investissement (66 %) estimant que les entreprises n’y accordent pas suffisamment d’attention. La question qui requiert le plus d’efforts est l’acquisition et la rétention des talents, avec 56 % des répondants qui déclarent que ce domaine de l’inclusion et de la diversité doit être amélioré. Viennent ensuite l'écart de rémunération (53 %), puis la représentation au niveau des conseils d’administration et des cadres (52 %). Des progrès à faire en matière d'éducation Malgré tout, la majorité des professionnels de l’investissement interrogés par la CFA UK ont constaté des efforts pour améliorer l’inclusion et la diversité dans le secteur. Soixante-trois pour cent des répondants estiment que leur entreprise soutient suffisamment l’inclusion et la diversité, et 51 % estiment qu’il y a suffisamment de possibilités au travail pour s’engager personnellement dans l’amélioration de la diversité. Près de la moitié des répondants (49 %) ont également remarqué une attention accrue à la diversité ethnique dans leur entreprise depuis le début des récentes manifestations de Black Lives Matter. Il reste encore des progrès à faire en matière d’éducation et de formation à l’inclusion et à la diversité. Seule la moitié des répondants (51 %) ont suivi une forme quelconque de formation à l’inclusion et à la diversité ; de même, 50 % ont suivi une formation visant à lutter contre les préjugés inconscients. Si la proportion de répondants ayant suivi une formation sur l’inclusion et la diversité a fait un bond par rapport aux 43 % de l’année dernière, il est clair que des progrès supplémentaires sont encore nécessaires. En outre, si la plupart des professionnels de l’investissement estiment que leur entreprise s’efforce de s’attaquer aux problèmes d’inclusion et de diversité, beaucoup ne connaissent pas encore les initiatives de leur entreprise (41 %). Quarante-quatre pour cent estiment également qu’ils n’ont pas suffisamment de possibilités au travail pour s’impliquer personnellement dans l’amélioration de la diversité dans la profession de l’investissement.
Le gérant allemand DWS a présenté ce 29 octobre des résultats en croissance pour le troisième trimestre 2020. Les encours sous gestion ont notamment augmenté de 1,9% sur trois mois, pour s'établir à 759 milliards d’euros, portés par une collecte nette de 10,5 milliards d’euros. Celle-ci a été alimentée par les fonds passifs (6,3 milliards d’euros), les produits monétaires (4,3 milliards d’euros) et les fonds alternatifs (0,8 milliard d’euros). A l’inverse, les fonds actifs (hors monétaires) ont connu une décollecte nette de 0,9 milliard d’euros. Le produit net s'élève à 10,5 milliards d’euros sur la période, et une recette en progression de 1% à 558 millions d’euros, grâce à la hausse des frais de gestion. La filiale cotée de Deutsche Bank n’a cependant pas comblé le trou d’air du deuxième trimestre en termes de résultats nets. Avec 1,63 milliard d’euros de recettes depuis le 1er janvier, elle est en retard de 4% par rapport aux neuf premiers mois de 2019.
La société de gestion Hamilton Lane, spécialisée sur les marchés privés, vient d’ouvrir un bureau à Singaour, son cinquième en Asie. La direction a été confiée àXiaying Zhang, qui collaborera avec Jensen Tam, le nouveau responsable des relations clients en Asie du Sud-Est. La société devrait par ailleurs recruter prochainement deux investisseurs pour renforcer ses équipes. Xiaying Zhang était jusqu’ici directrice associée au sein de l'équipe de développement commerciale institutionnelle dans la région chez BNP Paribas.
Dans la foulée de l’allocution d’Emmanuel Macron ce 28 octobre, et l’annonce d’un nouveau confinement pour quatre semaines en France, le CFA Institute vient d’annuler la tenue de ses examens de décembre dans l’Hexagone. Paris s’ajoute à une longue liste de villes européennes et mondiales qui ont dû supprimer leur session hivernale. En Europe, les villes qui ont annulé la tenue de l’examen sont Londres, Birmingham, Munich, Francfort, Prague, Dublin, Zurich, et Varsovie. Les plus grandes villes d’Amérique du Nord et du Sud ont également renoncé à son organisation. La session de décembre 2020 accueille exceptionnellement les trois niveaux, la session de mai ayant été annulée pour cause de Covid-19.Il s’agit dela dernière de l’histoire à se passer sur papier, puisque les examens se feront sur ordinateur à partir de 2021.
A l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels, Credit Suisse a annoncé une restructuration de ses activités de gestion alternative. Celle-ci se traduira par des départs, par la fermeture d’un fonds quantitatif et par une dépréciation de 24 millions de francs suisses (22,5 millions d’euros) sur un investissement en amorçage (seed capital) dans un fonds immobilier américain, a précisé David Mathers, le directeur financier du groupe.
Le Wales Pension Partnership (WPP), l’entité regroupant huit fonds de pension gallois, a lancé une gamme de fonds obligataires. Cette dernière inclura cinq fonds sur le crédit monde, les obligations gouvernementales mondiales, les obligations à rendement absolu, le crédit multi-asset et le crédit britannique. Ces fonds, hormis celui sur le crédit britannique, seront gérés par Russell Investments. Ils représenteront entre 430 millions et 780 millions de livres d’encours. La stratégie crédit UK pèsera 550 millions de livres.
La société Isai Gestion vient de recruter William Vermont comme Principal pour son équipe de venture capital. Cet ancien pilote automobile était depuis 2017 investisseur Pre-Seed/Seed/Series A en France chez Global Founders Capital, le fonds de capital-risque du groupe Rocket Internet
Axa Investment Managers, Federated Hermes et Candriam sont les trois sociétés de gestion qui parviennent le mieux à traduire leur engagement en faveur du développement durable dans leur marque, selon la dernière édition de l’indice européen Hirschel & Kramer Responsible Investment Brand publiée ce jeudi. Elles figuraient déjà dans le trio de tête de l’an dernier. Et elles sont aussi présentes dans le classement des dix meilleures sociétés dans ce domaine depuis le lancement de l’indice il y a trois ans avec DPAM et Mirova. Le top 10 de 2020 comprend également DPAM (4ème), puis Sycomore AM, Etica SGR, Mirova, BNP Paribas Asset Management France, LBPAM et MFS IM. A noter que Sycomore, Etica, BNP PAM France, LBPAM et MFS intègrent ce classement, faisant sortir Swedbank, Ostrum, Nordea, Robeco et Bank J Safra. Communiquer de manière ouverte et transparente L’indice, qui couvre cette année 284 sociétés de gestion contre 220 l’an passé, évalue la connexion entre l’engagement réel et l’architecture de la marque. Ses concepteurs considèrent «qu’une véritable implication est démontrée par des actions concrètes telles que, entre autres, l’engagement dans des initiatives collectives sur le développement durable, ou la publication de l’activité de vote par procuration et l’intention qui émane de l’intérieur des gestionnaires d’actifs à travers leur marque, mieux visible dans des déclarations d’intention et des systèmes de valeurs communiqués de manière ouverte et transparente qui encouragent véritablement la création d’une plus grande valeur sociétale en plus du rendement financier», précisent les auteurs dans leur rapport. L’indice permet de classer les sociétés en quatre catégories: les avant-gardistes, qui se distinguent par un engagement et une architecture de marque forts dans l’investissement responsable; les « traditionnalistes IR », qui affichent un engagement fort, mais une architecture de marque faible; les « aspirants IR », qui ont une bonne note sur la dimension marque mais un score faible sur la dimension « engagement », et les « retardataires IR », qui sont faibles dans les deux domaines. Des retardataires en hausse Cette année, les concepteurs de l’indice ont recensé 19 % d’avant-gardistes, en hausse de 2 points par rapport à l’an dernier. Mais dans le même temps, la part des retardataires bondit de 32 % à 47 %. «Cette évolution s’explique par l’expansion de l’univers total considéré et par un nombre important de nouveaux entrants (48) dont les notes sont très faibles, tant en ce qui concerne l’engagement que la marque», avancent les auteurs de l’étude. A noter qu’Amundi a amélioré son score et est devenu avant-gardiste cette année. C’est aussi le cas de BlackRock, la plus grande société de gestion au monde, dont l’engagement en matière d’environnement est souvent critiqué. Les boutiques: tout ou rien Du côté des boutiques de gestion (moins de 20 milliards d’euros d’encours), le bilan est très contrasté, avec quelques sociétés très en avance et d’autres qui semblent peu concernées par le sujet de l’investissement responsable. «Soit elles le font et le font très bien, car elles sont spécialisées, soient elle le font très peu, voire pas du tout», commente Jean-François Hirschel, l’un des auteurs de l’étude, interrogé par NewsManagers. Les boutiques ne comptent que 9 % d’avant-gardistes (contre 19 % sur la totalité des sociétés de gestion analysées) et 70 % de retardataires (contre 47 % au global). «Mais si on descend au niveau de l’analyse individuel des sociétés, on voit que certaines d’entre elles se hissent parmi les meilleures globalement: Sycomore, Etica et Mirova sont toutes trois dans le Top 10 Global, Impax AM, Foresight et Martin Currie, dans le Top 10 UK, Alfred Berg dans le Top 10 Scandinavie», souligne Jean-François Hirschel. Un marché français en pointe En France, on observe que la proportion d’avant-gardiste est plus forte qu’à l’échelle globale avec 36 % contre 19 %. De même, la part des retardataires est plus faible: 32 % contre 47 %, signe de la maturité du marché français sur le sujet. Le classement consacre lui aussi Axa IM, devant Sycomore, Mirova, BNP Paribas AM, LBPAM, OFI AM, Comgest, Groupama AM, Amundi et Ardian. «S’il est vrai que des mesures réglementaires avancées peuvent expliquer les fortes notes d’engagement par rapport aux pairs, il est à noter que les gestionnaires d’actifs français ont également volontairement fait un effort pour projeter leurs convictions en matière d’Investissement Responsable dans leur marque», observent les auteurs de l’étude.
Le fonds de pension britannique Brunel Pension Partnership Limited a choisi trois sociétés de gestion pour s’occuper de son nouveau fonds Sustainable Equities Fund de 1,2 milliard de livres. Il s’agit de Nordea Asset Management, RBC Global Asset Management et Ownership Capital. Nordea AM précise qu’elle gérera 325 millions de livres. Le mandat sera piloté par Thomas Sørensen et Henning Padberg, les gérants de la stratégie Global Climate et Environment de la société de gestion scandinave. Ce nouveau fonds d’actions ESG, créé à la demande des clients de Brunel, réunit des entreprises qui apportent un bénéfice à la société. Brunel a reçu 70 manifestations d’intérêt. Quinze sociétés de gestion ont été invitées à participer à l’appel d’offres et huit ont été finalistes.
La plateforme de distribution de fonds Allfunds a fait savoir, mercredi, qu’elle avait signé les principes pour l’investissement responsable des Nations Unies (UN PRI).Allfunds avait déjà rejoint le United Nations Global Compact en juillet.
La société de gestion américaine BlackRock a nomméSergio Méndez au poste de responsable pays pour le Mexique. A compter du 3 novembre, l’intéressé était jusqu'à septembre le responsable des investissements du plus grand fonds de pension mexicain Afore XXI Banorte (42Md$ d’encours) Sergio Méndez varemplacerSamantha Ricciardi, qui s’apprête à prendre les rênes du développement de l’activité de BlackRock en Europe, selon unporte-parole de la société ayant confirmé l’information à Citywire Americas. Le poste de responsable Europe, Moyen-Orient et Afriqueest pour l’instant occupé par Rachel Lord.Samantha Ricciardi dirigeait l’activité mexicaine de BlackRock depuis sept ans. Ellerestera au Mexique jusqu’en décembre avant de déménagerà Londres, où elle a précédemment travaillé pour Schroders et Citi,pour prendre ses nouvelles fonctions.
Marie Fournier quitte Alken Asset Management où elle était responsable distribution France et Monaco. Elle avait rejoint la société de gestion de Nicolas Walewski il y a sept ans et partira à la fin de cette semaine pour relever un nouveau défi. Isabel Ortega, responsable de l’équipe commerciale, prendra le relais.