La filiale indienne de la société de gestion Franklin Templeton va faire appel de la sanction prononcée à son encontre par legendarme financier indienSecurities and Exchange Board of India(SEBI),lundi 7 juin. La succursale de Franklin Templeton s’est notamment vue interdirede commercialiser de nouveaux fonds de dette pour une période de deux ans après une enquête menée par la SEBI sur six fonds de dette indienne fermésen 2020 par Franklin Templeton et pour lesquels les rachats des investisseurs avaient été gelés. La société de gestion doit aussi s’acquitter d’une amende de 50 millions de roupies indiennes (564.000 euros) au gouvernement et voit son responsable de la région Asie-Pacifique interdit d’accéder aux marchés de capitaux locaux pour une durée d’un an. Dans un courriel envoyé à plusieurs médias, un porte-parole de Franklin Templeton India indique que la firme « désapprouve vivement les conclusions du rapport de la Sebi»et entend faire appel auprès de la cour dédiée aux marchés de capitaux. Le porte-parole estime que Franklin Templeton a toujours agi dans le meilleur intérêt des porteurs de part et en accord avec la réglementation. La cour suprême indienne étudie également le cas de Franklin Templeton et devrait rendre son jugement quant aux lois régissant la fermeture des fonds en Inde et au rôle du régulateur dans les prochaines semaines.
Infinity Q Capital Management prévoit de restituer environ 500 millions de dollars aux investisseurs qui n’avaient pas pu récupérer leur argent lorsque la société de gestion avait gelé les rachats d’un fonds de 1,7 milliard de dollars en début d’année, rapporte le Wall Street Journal. Le montant que les investisseurs vont finalement obtenir reste flou. Le fonds Infinity Q Diversified Alpha affiche un encours d’environ 1,3 milliard de dollars (soit bien moins qu’en février) et conservera 750 millions de dollars en réserve pour de futures dépenses.
La Française, qui gère 55 milliards d’euros d’encours, va référencer l’un de ses fonds sur Iznes, la plateforme pan-européenne d’investissement en parts d’organismes de placements collectifs (OPC) et de tenue de registre en blockchain. La société de gestion indique être «partie prenante» du projet Iznes depuis son lancement en 2017. Désormais, elle introduit un premier fonds sur la plateforme. Il s’agit de LF Trésorerie ISR, un fonds monétaire qui pèse près de 8 milliards d’euros d’encours (au 24/05/2021). La Française veut ainsi offrir à ses clients investisseurs institutionnels la possibilité d’adopter un nouveau parcours client simplifié avec des opérations de souscription ou de rachat du fonds réalisées en temps réel. Iznes est né de la volonté de créer la première plateforme internationale d’achat et de vente d’OPC européens en blockchain pour le compte de clients institutionnels et particuliers, compatible avec les différents canaux de commercialisation. La société rassemble aujourd’hui à son capital sept sociétés de gestion (OFI AM, Arkéa IS, Groupama AM, La Banque Postale AM, La Financière de l’Echiquier, Candriam et Lyxor Asset Management), un assureur-vie (Generali) et un groupe de protection sociale (Apicil). Grâce à la technologie blockchain, cette solution permet d’acheter ou de vendre très simplement des parts d’OPC directement auprès des sociétés de gestion, tout en offrant un niveau élevé de sécurité.
La société américaine d’asset servicing Northern Trust Corporation vient de promouvoir Angelo Calvitto à la direction de la région Asie-Pacifique, a appris Asia Asset Management. Il remplace William Mak, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Ce dernier restera dans la société jusqu’au 31 décembre. Angelo Calvitto était jusqu’ici directeur de l’Australie. Il continuera à travailler depuis Melbourne.
Les Etats-Unis vont mettre sur pied un groupe de travail destiné à lutter contre les pratiques commerciales jugées déloyales, a annoncé mardi l’administration du président Joe Biden. Elle vise à demi-mot la Chine à l’issue des premières conclusions d’un rapport sur les chaînes d’approvisionnement considérées comme essentielles. Dirigée par la représentante américaine au Commerce, Katherine Tai, cette cellule se penchera sur les infractions spécifiques qui auraient contribué à la détérioration des chaînes d’approvisionnement ces derniers mois et qui pourraient faire l’objet d’un recours commercial. Cet examen fait partie d’une stratégie plus globale de l’administration Biden visant à renforcer la compétitivité des Etats-Unis. Le rapport définitif, qui identifiera les lacunes et les solutions pour y remédier, est attendu dans un an.
Le président biélorusse Alexander Loukachenko a promulgué mardi un texte prévoyant des peines d’emprisonnement pour les personnes prenant part à des manifestations anti-gouvernementales ou insultant des représentants de l’Etat, dans le cadre d’une répression sans précédent depuis sa réélection contestée l’an dernier. Via une série d’amendements au code pénal, Alexander Loukachenko a aussi introduit pour la première fois une mesure prévoyant une peine de quatre ans de prison pour tout individu reconnu coupable d’avoir propagé de fausses informations discréditant l’Etat.
La Bourse de New York a fini en ordre dispersé mardi en l’absence de vrais catalyseurs sur les marchés, poussant les investisseurs traditionnels dans une position d’attente, tandis que les «meme stocks» ont continué d’enregistrer des gains. L’indice Dow Jones a cédé 0,09%, à 34.599,82 points. Le S&P-500 a pris 0,02%, à 4.227,26 points. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 0,31% à 13.924,91 points. Si les principaux indices de Wall Street ont peu bougé durant la séance, le Nasdaq s’en est mieux sorti que les autres sous l’effet de la progression des valeurs technologiques, Amazon et Apple en tête.
Cinquante investisseurs mondiaux, représentant des encours de plus de 4.500 milliards de dollars, ont signé la Déclaration d’investisseurs sur la reconnaissance faciale portée par Candriam. Parmi eux figurent surtout des sociétés de gestion européennes dont Sycomore Asset Management, Aviva Investors, BMO Global Asset Management, NN Investment Partners, Degroof Petercam Asset Management, Royal London Asset Management ou encore Storebrand Asset Management*. Soucieux des risques engendrés par les produits et les services reposant sur la technologie de reconnaissance faciale (TRF), Candriam a lancé une initiative dans ce domaine en mars 2021. Saluée par les Principes pour l’Investissement Responsable des Nations Unies, l’initiative invite les investisseurs à signer la Déclaration d’investisseurs sur la reconnaissance faciale et à s’engager aux côtés de la société de gestion dans sa démarche d’engagement auprès des entreprises vis-à-vis de leurs politiques de droits humains lorsqu’elles emploient la reconnaissance faciale. Dans les mois qui viennent, cette déclaration d’investisseurs «servira de base de travail dans les échanges avec les entreprises dans le cadre d’un programme d’engagement collaboratif éclairé et constructif», précise un communiqué. «Dans sa forme actuelle, compte tenu du manque de consentement des personnes identifiées et en l’absence de tout contrôle officiel, la technologie de reconnaissance faciale fait courir des risques en matière de respect de la vie privée. Les erreurs d’identification sont malheureusement fréquentes. Plus systématiques au sein de certains groupes ethniques, elles ont entraîné de fausses arrestations», explique le communiqué publié par Candriam. « Le déploiement et l’utilisation accrue des technologies de reconnaissance faciale ont des répercussions en matière de droits humains qui ne sont pas pleinement prises en compte par les entreprises, commente Louise Piffaut, Analyste ESG Senior, Aviva Investors. «Pour nous, les investisseurs ont un rôle à jouer aux côtés des autorités réglementaires et des experts indépendants, pour garantir que les entreprises adoptent les meilleures pratiques. Les preuves s’accumulent montrant les impacts sociétaux que pourrait avoir cette technologie, notamment en accentuant les biais et les inégalités raciales ; il est donc essentiel que les entreprises communiquent sur leurs processus et leur évaluation des impacts en matière de droits humains, afin de gérer ces risques », poursuit-elle.
Eleva Capital, la société de gestion fondée par Eric Bendahan, a recruté Daniel Miatello au sein de son équipe italienne. L’intéressé sera en charge des relations investisseurs pour la distribution des fonds via les réseaux de distribution banque privée et retail. Daniel Miatello a travaillé précédemment pour Russell Investments, Janus Capital et Anthilia Capital Partners. Basé à Milan, il sera rattaché à Andrea Cardone, responsable des relations avec les investisseurs en Italie et dans le Tessin. L’Italie représente un “marché clé” pour le développement futur d’Eleva Capital, selon Axel Plichon, associé et responsable du développement. La péninsule représente déjà 1 milliard d’euros d’encours sur les 9 milliards gérés par la structure française. Pour soutenir ce développement, Eleva Capital envisage d’ailleurs d’ouvrir des bureaux en Italie, selon les informations de NewsManagers. Zurich est aussi à l’étude.
La société de gestion espagnole Alantra a annoncé ce 8 juin avoir levé plus de 80 millions d’euros dans le cadre du premier closing de son fonds de transition énergétique Klima. Le fonds, issu du partenariat entre Alantra et Enagás, a pour ambition de lever 150 millions d’euros. Les engagements proviennent d’investisseurs institutionnels, de sociétés d'énergie, d’institutions publiques et de family offices. Alantra et l'équipe d’investissement se sont également engagées de manière significative dans le fonds. Le fonds cible les entreprises innovantes à croissance rapide qui accélèrent la transition énergétique, opérant dans les segments suivants : les gaz à faible teneur en carbone (tels que l’hydrogène, la capture du carbone et le biométhane) ; les réseaux électriques intelligents, le stockage de l'énergie et les technologies renouvelables ; la numérisation de l’ensemble de l'équation énergétique, et enfin le transport durable.
La société de capital-investissement LBO France a annoncé ce 8 juin le lancement de sa première stratégie d’investissement coté. Le véhicule, dénommé France Développement, est un FPVG (Fonds Professionnel à Vocation Générale). Ce format, qui autorise une plus grande souplesse dans les règles de gestion, réserve sa souscription aux investisseurs professionnels avec un minimum de souscription initiale de 100.000 euros. LBO France assure la gestion financière et s’appuie sur les moyens opérationnels de Twenty First Capital, société de gestion qui a délégué la gestion financière et la commercialisation du fonds France Développement à LBO France. Le fonds, géré par Pierre Nebout, avec l’aide de Stéphane Sumar, va investir en minoritaire dans des entreprises cotées françaises dont la capitalisation boursière est comprise entre 100 millions et 3 milliards d’euros. Le comité d’investissement comprendra des experts du non coté, et le gérant principal. «Avec l’appui de l’équipe de performance opérationnelle de LBO France, France Développement a pour objectif de rendre les sociétés détenues: plus lisibles et plus visibles, en les aidant dans leur communication financière et extra-financière; plus performantes en étant force de proposition sur la stratégie opérationnelle et la gestion financière; et plus attractives en favorisant un dialogue constructif avec les dirigeants et les instances de contrôle, notamment sur les sujets ESG indispensables à lasoutenabilité de l’activité», précise la firme dans un communiqué. Le fonds a reçu le label France Relance, et a entrepris la démarche de certification ISR.
Les Etats-Unis vont mettre sur pied un groupe de travail destiné à lutter contre les pratiques commerciales jugées déloyales, a annoncé mardi l’administration du président Joe Biden. Elle vise à demi-mot la Chine à l’issue des premières conclusions d’un rapport sur les chaînes d’approvisionnement considérées comme essentielles.
H2O AM a publié le lundi 7 juin les valeurs liquidatives de ses fonds cantonnés le 5 octobre dernier. La dernière publication datait du 26 février 2021. Ces valeurs sont globalement en baisse plus ou moins légère par rapport à leur dernière publication.
Le président d’Apax, Eddie Misrahi, a dévoilé aux souscripteurs de la société de capital-risque les modalités de sa succession, relaye Les Echos. A l’issue de la période d’investissement du dernier fonds de la maison Apax Midmarket X, il passera les rênes à deux associés, Thomas de Villeneuve et Bruno Candelier. Ils sont actuellement chargés de couvrir respectivement les segments «tech et telecom», et «consumer».
JP Morgan Asset Management a annoncé, lundi 7 juin, le lancement deJ.P. Morgan Private Capital, qui comprend une nouvelle activité d’investissements de croissance (growth equity) et son actuelle activité de dette privée. J.P Morgan Private Capital, qui se focalisera sur les clients institutionnels et fortunés,vise à aider au financement de sociétés dans les étapes de leurcroissance pré-cotation. Cette entité sera dirigée par Brian Carlin, anciennement directeur général des solutions de gestion de fortune chez JP Morgan. Rick Smith, ex-responsable des investissements privés de JP Morgan Chase, en sera le président tandis que Meg McClellan sera la responsable de la dette privée. La société a également recruté Christopher Dawe de Goldman Sachs en tant qu’associé-directeur pour superviser les investissements de croissance dans les sociétés technologiques et de consommation. Un autre recrutement est celui d’Osei Van Horne, qui rejoint J.P. Morgan Private Capital en tant qu’associé-directeur avec un focus sur l’action climatique et l'économie inclusive. Il travaillait précédemment chez Wells Fargo où il se concentrait sur les investissements de croissance dans la technologie. J.P. Morgan Private Capital fera partie de la franchise Global Alternatives de JP Morgan Asset Management qui gère 168 milliards de dollars. L’entité sera rattachée à Anton Pil, responsable global de la gestionalternative.
Amundi Technology va prochainement installer son système de gestion de portefeuille Alto chez deux institutions de prévoyance françaises, a appris Les Echos. Il s’agit de Malakoff Humanis et AG2R La Mondiale. Toutefois, ces deux clients n’ont pas choisi d’externaliser le middle office. La division informatique d’Amundi devrait recevoir un million d’euros par an de la part de Malakoff Humanis pour ce service, a indiqué une des sources.
La société d’investissement Blackstone a annoncé lundi 7 juin avoir conclu un accord sur l’acquisition de l’opérateur américain de centres de données QTS Realty Trust pour une valeur d’entreprise d’environ 10 milliards de dollars (8,21 milliards d’euros). Selon les termes de l’accord, les actionnaires de QTS Realty Trust recevront 78 dollars en numéraire pour chaque action détenue, ce qui représente une prime de 20,9% par rapport au cours de clôture de 64,49 dollars vendredi. Le montant proposé représente également une prime de 7,5% par rapport au cours record de 72,56 dollars atteint par l’action QTS Realty le 5 août. L’accord prévoit que QTS Realty puisse solliciter d’autres propositions d’achat pendant une période de 40 jours qui se terminera le 17 juillet. Si l’opération est menée à bien, QTS Realty Trust sera retiré de la cote au New York Stock Exchange.
La société de gestion espagnole Arcano Partners a nomméPedro Afán de Ribera en qualité de gérant de portefeuille pourson activité de dette privée. L’intéressé, passé précédemment par les équipes de financement structuré et fusions-acquisitions de Banco Santander,était jusqu’alors responsable de l’activité de conseil en dette d’Arcano. Arcano gère plus de 6,9 milliards d’euros d’encours dont 1,4 milliard sur sa stratégie crédit. Concrètement,Pedro Afán de Ribera gérera conjointement avec Alexandre Bruyelle, le fonds Arcano Private Debt, qui investit dans des instrumentsde dette privée principalement en Espagne et cibleentre 100 et 150 millions d’euros d’encours. Le fonds a déjà levé 60 millions d’euros d’encours et compte trois opérations à son actif.
L’autorité indienne des marchés financiers, Securities and Exchange Board of India (SEBI), a interdit, lundi 7 juin, au gestionnaire d’actifs américain Franklin Templeton de commercialiser de nouveaux fonds de dette pour une période de deux ans. Cette décision fait suite à une enquête menée par la SEBI sur six fonds de dette indienne, aux encours de 4,1 milliards de dollars, fermésen 2020 par Franklin Templeton. Une sévère crise de liquidité avait forcé la société de gestion à geler les rachats des investisseurs indiens dans ces fonds. Le régulateur local a également ordonné à Franklin Templeton de payer une amende de 50 millions de roupies indiennes (564.000 euros) au gouvernement et de redistribuer les commissions perçues pour les missions de gestion et deconseil des fonds concernés entre juin 2018 et avril 2020. La SEBI a en outre interdit, pour une période d’un an,l’accession aux marchés financiers indiens à Vivek Kudva, responsable de la distribution de Franklin Templeton pour la région Asie-Pacifique, et sa femme Roopa Kudva, managing director d’un fonds d’impact social en Inde. Le couple doit par ailleurs régler une amende combinée de 70 millions de roupies indiennes (790.000 euros).
Les systèmes de gestion des risques de Credit Suisse n’ont pas joué leur rôle de garde-fou et ont laissé la banque très exposée aux erreurs humaines de jugement, selon d’anciens et actuels collaborateurs de la banque interrogés par le Wall Street Journal. Ainsi, les données de transactions examinées par les gestionnaires de risques avant la faillite d’Archegos en mars étaient obsolètes. Les équipes de Credit Suisse n’ont pas analysé rapidement son exposition croissante à des actions individuelles. Un audit interne réalisé en avril 2020 - après que la banque ait subi une perte d’environ 200 millions de dollars suite à l’effondrement d’un hedge fund - a identifié des problèmes clés qui allaient entrer en jeu dans la faillite d’Archegos. Mais la banque a été lente à mettre en œuvre les améliorations prévues.
Olivier de Berranger, directeur général délégué de La Financière de l’Echiquier et directeur des gestions, a reçu le premier prix du classement Alpha League Table délivré par Six pour la troisième année consécutive. A l’occasion de la remise du trophée, il est revenu pour NewsManagers sur la philosophie de gestion des fonds, ses anticipations sur les marchés et sa vision de la situation macro-économique post-pandémie. Bettina Ducat, directrice générale, et Olivier de Berranger, directeur général délégué, reçoivent le trophée de Six pour l’Alpha League Table
Credit Suisse vient de nommer Tammy Tan au poste de responsable des marchés thaïlandais et vietnamiens, a appris Citywire Asia. L’intéressée, qui travaille au sein de la banque suisse depuis 2014, était, ces deux dernières années, responsable de l'équipe de conseil en investissement pour les clients de ces deux pays.
Lombard Odier Investment Managers («LOIM») a annoncé le renforcement de ses équipes commerciales en Suisse, avec le recrutement de deux directeurs et trois développeurs. L'équipe dédiée aux investisseurs institutionnels sera désormais dirigée par Raphaël Kron. Celui-ci arrive de GAM, où il occupait un poste équivalent. Elle accueille également Valéry Babey et Benoît Piette, qui seront responsables du développement et du service de la clientèle institutionnelle en Suisse romande. Le premier arrive de Julius Baer AM, où il occupait une position similaire. Le second était dernièrement consultant senior chez MBS Capital Advice, où il était consultant senior, et fut auparavant responsable du conseil institutionnel chez J. Safra Sarasin et gérant de portefeuille au sein du fonds de pension du CERN. La direction du développement commercial sur le segment de la distribution est, quant à elle, confiée à Martin Kazimir. Cela couvrira les intermédiaires, notamment les banques privées et les gestionnaires de patrimoine en Suisse, ainsi que les institutions financières globales. Le nouveau directeur, qui était dernièrement directeur adjoint pour la Suisse de BlackRock, se concentrera également sur la promotion de la durabilité et des propositions thématiques de LOIM. Le recrutement de Martin Kazimir est accompagné de celui de Martin Fasel. Ce dernier travaillait jusqu’ici dans l’entreprise familiale au sein du secteur automobile, où il était responsable du développement commercial, de la stratégie et du marketing. Auparavant, il a travaillé chez BlackRock et Ringier Advertising.
L’assemblée générale annuelle d’Evli Fund Management Company du 10 mars 2021 a élu un nouveau conseil d’administration qui comprend le directeur général d’Evli, Maunu Lehtimäki, le directeur financier, Juho Mikola, et la directrice du développement durable, Outi Helenius. Kim Pessala, responsable des clients institutionnels d’Evli, reste membre du conseil d’administration et Lea Keinänen ainsi que Petri Olkinuora restent administrateurs indépendants. « Chez Evli, la responsabilité est véritablement au cœur de toutes nos activités et nous travaillons constamment à développer cette approche», commente Maunu Lehtimäki. «Nous sommes convaincus que la prise en compte des facteurs liés à la responsabilité conduira à de meilleures décisions d’investissement. De plus, la lutte contre le changement climatique représente pour nous un enjeu central et nous souhaitons faire partie de la solution en soutenant la transition des entreprises dans la réduction de leurs émissions carbone. La nomination de notre directrice du développement durable au sein de notre conseil d’administration est un développement naturel de cette ambition », ajoute-t-il. Outi Helenius travaille chez Evli depuis 2015.
Muzinich & Co. a levé 300 millions de dollars pour sa nouvelle stratégie Aviation Senior Secured auprès d’investisseurs institutionnels européens. Cette stratégie vise une capacité globale de 1,5 milliard de dollars. La stratégie Senior Secured vise à obtenir des rendements ajustés du risque et des revenus attractifs en cherchant à fournir aux compagnies aériennes et aux sociétés de crédit-bail internationales un financement de la dette aéronautique. Muzinich & Co. agira en tant que sourceur et conseiller. «Pour les investisseurs qui sont soit de nouveaux entrants, soit sous-pondérés dans cette classe d’actifs, la pandémie a créé un point d’entrée attractif avec un potentiel de performance accru sur des compagnies aériennes et des actifs de haute qualité », commente Brian Lau, gérant. Muzinich a lancé son activité de financement aéronautique en février 2020 et est devenu un acteur actif dans la fourniture de solutions de dette et de leasing aux compagnies aériennes du monde entier. Muzinich gère plus de 41,3 milliards de dollars (au 30 avril 2021) d’actifs obligataires.
Le directeur des investissements et de la stratégie de Société Générale Private Banking, Alan Mudie, vient de rejoindre la société de gestion suisse Woodman Asset Management, a annoncé cette dernière. Il occupe, depuis le premier juin, le poste de directeur des investissements, et a intégré le comité exécutif. Il remplace à ce poste Pascal Bouef, qui a récemment rejoint Canica Holding comme directeur des investissements. Alan Mudie travaillait au sein de la banque privée rouge et noire depuis sept ans, à Genève. Au cours de sa carrière, qui a débuté en 1981, il a notamment occupé le poste de directeur des investissements à l’Union Bancaire Privée (2011-2014), dirigé la gamme de fonds Oyster chez Syz (2007-2011), et passé cinq ans chez BNP Paribas, dans sa banque privée et dans FundQuest.
Schroders a réuni l’ensemble de ses expertises d’investissement en actifs privés au sein d’une nouvelle marque, Schroders Capital, qui réunit 53,6 milliards d’euros d’actifs gérés. «Le développement des expertises de Schroders en matière d’actifs privés demeure un axe stratégique pour le Groupe. Jusqu'à présent, cela a été réalisé en combinant croissance organique et acquisitions ciblées de sociétés spécialisées. Schroders Capital englobera la gamme existante de stratégies de capital-investissement, titrisation et financement adossé à des actifs, dette privée, immobilier, infrastructures, obligations liées aux risques d’assurance (ILS) et de fonds à impact gérés par BlueOrchard», précise un communiqué. BlueOrchard conservera son identité de marque indépendante «compte tenu du rôle majeur que cette dernière a joué dans le secteur de l’investissement à impact ces 20 dernières années». L’objectif de mettre ensemble ces expertises est de faire en sorte que chaque classe d’actifs ait un «cadre permettant le partage accru des connaissances et une plus grande collaboration avec les autres classes d’actifs, au sein de la nouvelle marque mais également au niveau de l’ensemble du groupe Schroders».
Comme la France ce mercredi, plusieurs pays européens entament cette semaine une nouvelle étape de leur déconfinement à l’approche de l'été. Cette semaine, en Italie et en Belgique, les bars et restaurants sont aussi autorisés à servir en salle, avec des horaires d’ouverture allongés jusqu'à 23 h 30 en Belgique, et un couvre-feu repoussé à minuit en Italie. L’Espagne a, de son côté, rouvert lundi ses portes à tous les visiteurs vaccinés - ou sur présentation d’un test négatif pour les voyageurs de l’UE. Selon les régions, à Madrid et en Catalogne, le couvre-feu a déjà été levé. En parallèle, les campagnes de vaccination se poursuivent et s'étendent aux adolescents. A l’inverse, l’incertitude domine au Royaume-Uni dont la dernière étape du déconfinement est programmée au 21 juin, face à la propagation du variant Delta (ex-variant indien).
Chypre, pays membre de l’Union européenne, a enfreint la loi avec son programme d’octroi de passeport contre investissements, en vigueur pendant 13 ans et aboli en raison d’allégations de corruption, a jugé le chef d’une commission d’enquête officielle. Selon le rapport de cette enquête, lancée il y a neuf mois et remise lundi au procureur général, 53% des 6.779 passeports délivrés l’ont été de manière «illégale», à la faveur d’une absence de diligence et de vérifications insuffisantes des antécédents des demandeurs.
Le président des Etats-Unis, Joe Biden, entame cette semaine sa première visite officielle à l'étranger depuis son arrivée à la Maison blanche, une tournée européenne au cours de laquelle il participera à des sommets du G7, de l’Otan et de l’Union européenne (UE) avant une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine le 16 juin à Genève. Après les tensions multilatérales ayant marqué la présidence de son prédécesseur Donald Trump, le président démocrate va tenter de réparer les relations avec ses alliés et les mobiliser contre leurs adversaires communs, qu’il s’agisse de la pandémie de Covid-19 ou des ambitions de Moscou et Pékin. Le sommet du G7 qui se déroulera de vendredi à dimanche dans la station balnéaire de Carbis Bay, en Cornouailles, dans le sud-ouest de l’Angleterre, va constituer le premier test.