La banque centrale du Japon a injecté quelque 15.000 milliards de yens ce matin pour éviter une panique bancaire dans les régions touchées par les conséquences du séisme.
Le gouvernement municipal de Pékin a convenu en partenariat avec la société de private equity européenne A Capital Asia de mettre en œuvre le tout premier fonds d’investissement libellé en yuan destiné à des engagements internationaux. Cela dans le cadre des efforts déployés par les autorités chinoises pour soutenir le développement des entreprises du pays au-delà des frontières de l’Empire du Milieu. L’accord devrait être rendu public dès aujourd’hui, selon le quotidien britannique. Le fonds espère lever quelque trois milliards de yuans, l’équivalent de près de 330 millions d’euros. Les partenariats seraient envisagés surtout en Europe et notamment dans les secteurs technologiques.
Alors que le marché joue le maintien jusqu'à son terme du second tour d’assouplissement quantitatif (QE2), beaucoup s’attendent à ce que la Fed répète mardi son discours accommodant et garde la mention de «niveaux exceptionnellement bas des Fed funds pendant une période prolongée».
Le gouvernement philippin prévoit de lever quelque 200 milliards de pesos (4,6 milliards de dollars) auprès d’institutions financières publiques locales afin de contribuer au financement de routes, voies ferrées et installations portuaires, a indiqué le secrétaire au plan. «Nous voulons puiser dans le marché domestique et éviter les risques de change», a déclaré Cayetano Paderanga. L’Asian Development Bank conseille le gouvernement sur la création de ce fonds.
Les stocks des entreprises ont augmenté un peu plus que prévu en janvier, pour atteindre 1.453,1 milliards de dollars, selon les chiffres du département du Commerce. Leur hausse a atteint 0,9% contre 0,7% attendu, tandis que les ventes progressaient de 2,0% à 1.177,8 milliards de dollars.
La filiale de Natixis dédiée aux fonds de fonds, voit partir cinq de ses collaborateurs (Mireille Klitting, Jonathan Bayle, Laetitia Beillard, Benoit-Olivier Boureau et Benjamin Breard). Cette équipe entend «débuter un nouveau projet», a indiqué une source proche du dossier à l’Agefi. Outre Dahlia Partners, le groupe BPCE dispose d’une autre activité fonds de fonds avec Masseran Gestion.
Les ventes au détail ont augmenté en février aux Etats-Unis, la hausse des prix du pétrole ayant accentué le chiffre d’affaires des stations-service, selon les données officielles publiées vendredi. Les ventes au détail ont augmenté de 1,0% par rapport à janvier, selon le département du Commerce, conformément aux attentes des économistes interrogés par Reuters. Il s’agit du huitième mois de hausse consécutif.
Selon l’indice Thomson Reuters/Université du Michigan publié vendredi, l’indice de confiance du consommateur américain est ressorti en mars à 68,2 en première estimation contre 77,5 en février, alors que le consensus ne prévoyait qu’un léger recul à 76,5. Il est à son plus bas niveau depuis octobre 2010.
L’Agence France Trésor annonce l’adjudication, le jeudi 17 mars, d’un montant compris entre 7 et 8,5 milliards d’euros de bons du Trésor à intérêts annuels (BTAN). Elle adjugera le même jour entre 1,3 milliard et 1,8 milliard d’euros de BTAN indexés sur l’inflation française (BTANi) et d’obligations assimilables du Trésor indexées sur l’inflation de la zone euro (OATei).
Le produit intérieur brut (PIB) de l’Italie a progressé de 0,1% au quatrième trimestre 2010 par rapport aux trois mois précédents, a annoncé le bureau national de la statistique (ISTAT), confirmant l’estimation préliminaire. Sur l’ensemble de l’année 2010, le PIB de l’Italie a augmenté de 1,2%, corrigé des variations saisonnières (CVS), a souligné ISTAT, révisant également en hausse sa première estimation de 1,1%. En 2009, l'économie italienne s'était contractée de 5,2%.
L’Irlande s’opposera à la volonté de l’Allemagne de mettre en place une assiette fiscale commune pour l’impôt sur les sociétés dans la zone euro lors du sommet de vendredi, a déclaré le premier ministre Enda Kenny. Les dirigeants de la zone euro bon espoir de parvenir à un accord sur un nouveau pacte de compétitivité, un compromis visant à éviter le refus de l’Irlande de s’ajuster par rapport au reste de la zone, alors que son taux d’imposition extrêmement faible de 12,5% lui permet d’attirer des milliards d’euros d’investissements étrangers.
Les valeurs européennes de l’assurance et de la réassurance sont en net repli vendredi en matinée, plombées par le séisme et le tsunami survenus au Japon. Dans la matinée Hannover Re et Swiss Re, deux des principaux réassureurs exposés à l'économie nippone, chutaient respectivement de 5,22% et 4,57%. A Paris, vers 13 heures, l’action Scor SE abandonnait 7,36% % à 18,81 euros et à Francfort, Munich Re cédait 4,71%. Parmi les assureurs, Axa reculait de 2% à 14,01 euros et Allianz de1,78% à 100,20. Selon des documents de Swiss Re, le tremblement de terre de Kobé avait coûté au secteur de la réassurance 3,5 milliards de dollars pour des dégâts totaux estimés à près de 100 milliards.
L’inflation en Allemagne a été légèrement revue à la hausse pour le mois de février, à 2,1% sur un an contre 2% en première estimation, montrent les chiffres définitifs publiés vendredi par l’Office fédéral de la statistique. La variation mensuelle des prix à la consommation a elle été confirmée à +0,5%.
Le Portugal a annoncé vendredi des mesures d'économies supplémentaires afin de se donner une plus grande marge de manœuvre pour atteindre son objectif de ramener cette année son déficit budgétaire à 4,6% du produit intérieur brut (PIB). Le ministre des Finances, Fernando Teixeira dos Santos, a énuméré une série de mesures comprenant notamment une réduction des dépenses de santé et d’aide sociale et le report de projets d’infrastructures. «Par précaution, les mesures de consolidation (des comptes publics) vont être renforcées, ce qui aura pour effet un impact supplémentaire de 0,8% (du PIB)», a-t-il dit à des journalistes. Il a ajouté que le gouvernement portugais chercherait à renforcer les réformes structurelles, notamment celle du marché du travail pour lequel il a l’intention de diminuer les indemnités de licenciement. Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Olli Rehn a salué les mesures supplémentaires annoncées par le Portugal, estimant qu’elles sont suffisantes pour atteindre l’objectif d’un déficit de 4,6% du PIB, qu’elles aideront le pays à reprendre le contrôle de sa dette et qu’elle mettront un terme aux incertitudes.
A fin décembre, l’encours sous administration du groupe Standard Life ressortait à 196,8 milliards de livres, en hausse de 16 % sur un an. Les rentrées nettes hors fonds monétaires britanniques et indiens ont opéré un bond en avant de 46 % à 8,3 milliards de livres tandis que les flux d'épargne de long terme progressaient de 77 % à 4,7 milliards de livres. Quant aux encours sous gestion pour le compte de tiers de Standard Life Investments (SLI), ils se sont accrus de 26 % à un record de 71,6 milliards de livres.
Le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) a souligné le 10 mars à l’occasion d’un point de presse que l’investissement socialement responsable (ISR) reste au cœur du dispositif dans le cadre de la nouvelle stratégie financière. «Les choses ne changent pas fondamentalement. La stratégie 2008-2012 reste le cadre de référence», a indiqué Raoul Briet, président du conseil de surveillance du FRR. Le conseil de surveillance a d’ailleurs réaffirmé l’identité d’investisseur responsable du Fonds. Dans le courant de l’année, les travaux vont ainsi se concentrer sur l’adaptation à la nouvelle structure de portefeuille et l’innovation, avec le renouvellement de mandats ISR (2006-2011), des réflexions sur les approches thématiques, l’amélioration du reporting ESG des gérants et la poursuite de la promotion de l’ISR. Avec la nouvelle donne, «un nouveau chapitre s’est ouvert mais ce n’est pas la fin de l’histoire», a estimé Raoul Briet. Le président du directoire du FRR, Augustin de Romanet, a pour sa part insisté sur la nécessité de faire du Fonds un instrument utile pour l’avenir. Dans cette perspective, le FRR doit être une institution «opérationnelle et efficace, dotée d’une gouvernance exemplaire et innovante». Sur le chapitre de la gouvernance, Augustin de Romanet a indiqué que le conseil de surveillance avait pleinement joué son rôle en soutenant en pleine crise l’exposition aux actions alors que le directoire avait de son côté anticipé la loi en s’imposant un passif qui n'était pas encore dans les textes. En outre, pour alimenter la réflexion sur le niveau du marché, un comité de stratégie d’investissement a été mis sur pied avec trois membres du conseil de surveillance (le président et les deux vice-présidents) et deux économistes (Bertrand Jacquillat et Marc de Scitivaux). Dans les vingt prochaines années, «nous allons manquer d’investisseurs de long terme», a relevé Augustin de Romanet,. «Nous sommes pour le moment cantonnés par la loi». Ce qui n’empêche pas toutefois le fonds de cultiver sa différence pour remporter d’autres mandats et pérenniser son rôle auprès des pouvoirs publics .
Fondations Capital, le fonds d’investissement indépendant créé par Xavier Marin et Philippe Renauld, a annoncé, jeudi 10 mars, la promotion de Jocelyn Olive à la fonction de directeur d’investissement. Ce dernier qui est entré chez Fondations Capital début 2008 en tant que chargé d’affaires a commencé sa carrière en tant que consultant chez Bird Consulting, où il s’est concentré sur des problématiques de retournement d’entreprise et d’opérations de financement.
Dexia Asset Management a annoncé, jeudi 10 mars, le lancement de Dexia Global Opportunities, son vingt-cinquième fonds alternatif Ucits III dont l’objectif est de surperformer l’Eonia à un horizon d’investissement recommandé de 3 ans, avec une volatilité moyenne autour de 6%.L’OPCVM s’appuie sur des stratégies d’arbitrage (achat / vente) et des stratégies directionnelles (à l’achat et/ou la vente) en investissant sur différentes classes d’actifs (actions, taux, crédit, devises, matières premières), que ce soit sur les marchés financiers européens ou à l’international. Dans le détail, le processus de gestion du fonds s’articule autour de 3 étapes : une analyse fondamentale macro-économique dont l’objectif est d’identifier les points d’inflexion futurs des marchés et donc d’identifier des stratégies potentielles pour chaque zone ; une analyse des marchés qui permet de spécifier la prise en compte par les marchés de l’environnement défini à l’étape précédente et enfin une étude sur les choix des supports d’investissement idoines. Au final, l'équipe de gestion construit un portefeuille diversifié en termes de zones géographiques mais concentré autour d’un nombre limité de stratégies, avec une attention particulière porté sur la liquidité des sous-jacents. A ce titre, le fonds offre une liquidité hebdomadaire. Caractéristiques : Code ISIN : Part C : FR0010959262/Part I : FR0010959320/Part N : FR0010959338Frais de gestion maximum : 1.5 %/1 %/1,5 %Indice de référence : EONIA CapitaliséDevise : euro
Renzo Evangelista est directeur du Family office à la Compagnie Financière Edmond de Rothschild. Dans un entretien à La Tribune, il constate que la clientèle est de plus en plus composée de fortunes entrepreneuriales et de moins en moins de clients dont la fortune provient majoritairement d’une succession. Cette mutation a influencé l’offre du family office. «Ainsi, aux investissements et services traditionnels, s’est greffé un intérêt marqué pour l’investissement dans le non coté, les pays et secteurs en forte croissance, les vignobles, la philanthropie, etc. Notre activité se situe de plus en plus à la frontière des métiers de conseils traditionnels et spécialisés du patrimoine», explique-t-il.
Philippe Braidy, actuel directeur du développement territorial et du réseau de la Caisse des Dépôts, devient à compter du 21 mars directeur général délégué du Fonds stratégique d’investissement (FSI), rapporte Les Echos. L’objectif est de renforcer la visibilité du rôle du FSI dans les PME. Philippe Braidy est actuellement directeur du développement territorial et du réseau de la Caisse des Dépôts (CDC) et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy quand il était ministre du budget.
Les family offices sont devenus au fil des siècles moins élitistes, constate La Tribune. Le ticket d’entrée pour bénéficier des services de telles structures est devenu beaucoup plus accessible. Le patrimoine global doit atteindre 10 à 15 millions d’euros, selon une étude réalisée par l’Affo (association français du family office) et le cabinet Deloitte. Selon le quotidien, l’activité dispose encore d’un potentiel largement inexploité. «Alors qu’il pourrait y avoir en France de l’ordre de 3.000 familles clientes, seule de 100 à 200 d’entre elles le sont», indique Bernard Camblain, membre du directoire de Meeschaert Family Office, à La Tribune.
Aviva Investors vient d’obtenir une licence «Securities Investment Consulting Enterprise» à Taiwan auprès de la Financial Supervisory Commission. Cette licence permet à la société de gestion d’ouvrir une filiale dans le pays et d’offrir aux clients particuliers et institutionnels une large gamme de produits.Aviva Investors est présent sur le marché taïwanais depuis 2008 et y a déjà fait enregistrer deux mandats (haut rendement monde et obligations marchés émergents) et 13 fonds. L’Asie est manifestement une zone de croissance pour Aviva Investors, qui a récemment également obtenu une licence à Singapour.
La boutique de gestion indépendante BDL Capital Management vient de recruter un nouvel analyste, Damien Choplain. Il est en charge du suivi des secteurs chimie et distribution. Cela porte les effectifs de la société à 11 professionnels dont sept dédiés à la gestion. Par ailleurs, le fonds long short BDL Rempart Europe, créé en 2005, vient de dépasser les 100 millions d’euros d’encours, à 106 millions. Les actifs sous gestion atteignent ainsi 118 millions d’euros. Ils étaient à 60 millions d’euros environ début 2010.
«Après une période de baisse des encours en 2008 et 2009, la gestion alternative suscite de nouveau l’intérêt des investisseurs», constate-t-on chez Edmond de Rothschild Investment Managers (EdRim). Et, pour la première fois depuis trois ans, le nombre de création de fonds au niveau international est supérieur à celui des liquidations, confirmant ainsi la tendance favorable pour cette gestion. Aussi, même si les encours sont surtout revenus aux Etats-Unis et dans une moindre mesure au Royaume-Uni, le mouvement étant encore sporadique en Europe, EdRim a clairement fait de la multigestion alternative un axe de développement majeur cette année. Et ce d’autant que la maison a elle aussi subi les effets de la crise sur ses encours en gestion alternative, avec une baisse de 50 % par rapport à son plus haut… Cela étant, la société de gestion compte démontrer que les attentes des investisseurs ont été entendues. Autrement dit, il convient d’effacer les déceptions concernant, notamment, la liquidité, la transparence ou encore les procédures des mises en œuvre dans le cadre de la gestion des fonds. Résultat, EdRim, qui dispose d’une gamme de fonds de fonds, se montre plus attentif que par le passé à analyser en profondeur la capacité des gérants à tenir leurs engagements.Compte tenu de cette nouvelle donne, Olivier Neau, président du directoire d’EdRim Gestion, et Laurent Mainvielle, directeur de la multigestion alternative, ont rappelé, jeudi 10 mars, au cours d’une conférence de presse, les différents constats faits par la société de gestion, et toutes les mesures qui ont été mises en œuvre pour y répondre. Observant des risques de corrélation aux marchés, des risques de transformation importants (problème d’adossement actif-passif), des risques également opérationnels (que ce soit en matière de gestion du cash ou du risque prime broker), la gamme a été repositionnée en fonction des contraintes de passif, avec un renforcement des «due dilligences» opérationnelles et juridiques, un renforcement de l’analyse du risque de liquidités, de la performance et, enfin, un renforcement du processus de gestion. Concrètement, la gamme de fonds de fonds alternatifs composé de produits dédiés (774 millions d’euros) et ouverts (803 millions d’euros), a été repositionnée selon deux axes : la liquidité et les stratégies. Du côté des fonds dédiés, la gestion a une maîtrise totale du passif tandis que, pour les autres fonds, elle procède à une analyse détaillée et des «stress tests». L’idée est que des rachats massifs ne doivent pas déformer le portefeuille en déséquilibrant l’allocation en matière de stratégies – en contraignant la gestion à vendre les plus liquides. Pour cela, l'équipe de gestion a été renforcée à la fin de l’année dernière avec - outre l’arrivée de Laurent Minvielle - celle de Christina Wilgress – tous deux anciens gérants senior du fonds Turquoise de la Société Générale (cf. Newsmanagers du 27/01/2011). Au total, l'équipe compte huit personnes dont trois analystes. Enfin un an plus tôt, le département de la «due dilligence», avait été également renforcé avec la participation d’un professionnel supplémentaire - déjà présent dans la société. Côté gestion, Laurent Minvielle a rappelé les convictions de la maison pour 2011 compte tenu d’un contexte de taux courts très bas, de remontée des taux long, de spreads de crédit resserrés et d’un environnement économique difficile à lire, avec une volatilité élevé et une rotation sectorielle importante sur les marchés d’actions. Dans ce cadre, au sein de la gamme composés de fonds thématiques (matières premières; marchés émergents), de fonds diversifiés en termes de stratégies et des fonds reposant sur des sous-jacents Ucits à la liquidité accrue, la part des stratégies «event driven» (fusions-acquisitions ; spin off ; ...) a été augmentée ainsi que celle sur les marchés émergents - «des marchés beaucoup moins arbitrés que ceux des pays développés». Autre stratégie accrue : les matières premières via les fonds thématiques. A l’inverse, la gestion a opéré un repli de l’exposition crédit sur des stratégies de niches et la part des stratégies global macro a été réduite sachant que cette dernière, dans l’allocation, était élevée.
Depuis le démarrage de ses investissements en juin 2004, la performance annualisée nette de frais du Fonds de réserve pour les retraites (FRR) est de 3% au 31 décembre 2010, a indiqué le 10 mars le FRR à l’occasion d’un point de presse. La performance réalisée par le Fonds sur l’année 2010 est de 4,2%. Les principales contributions à la performance sont les actions pour 3,2%, les matières premières pour 0,1% et les obligations pour 1,1%, ce qui donne une performance nette avant frais financiers et administratifs (0,2%) de 4,4%. Au 31 décembre 2010, le montant des actifs du FRR s'établissait à 37 milliards d’euros, les actifs de performance représentant 38,8% de l’actif net dont 32,2% pour les matières premières, 2,1% pour l’immobilier et 1,2% pour les obligations des pays émergents. Les actifs de couverture constituent 61,2% de l’actif net. La contribution à la surperformance nette de la gestion active par rapport aux indices de référence a été l’an dernier de 0,28% pour les actions, de -0,03% pour les matières premières, de -0,03% également pour les obligations et de 0,05% pour le change actif. La surperformance nette globale de la gestion s’est ainsi inscrite à 0,27%, soit environ 100 millions d’euros. Le FRR a souligné que la réforme des retraites avait clarifié le passif du Fonds qui prévoit désormais 14 versements annuels de 2,1 milliards d’euros à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) entre 2011 et 2024, ainsi que la confirmation du versement de la soulte CNIEG à la CNAV en 2020. La nouvelle approche est basée sur le modèle LDI (liability-driven investment, basé sur le passif). Autrement dit, le FRR gérera globalement son actif afin de garantir totalement les 14 versements programmés tout en continuant à rechercher la meilleure performance globale pour ses placements. Le FRR a par conséquent adopté en décembre dernier son allocation stratégique qui comprend deux grandes poches d’actifs. La poche de couverture, qui représente quelque 60% de l’actif net, intègre des actifs très sécurisés et diversifiés avec 50% d’OAT, 25% de souverains grands pays de l’OCDE et 25% de crédit (investment grade et émetteurs BBB-). La poche de performance, qui comprend des actifs réels (15%), des actifs «entreprise» (70%) et des dettes souveraines (15%), représentait début mars 40% du portefeuille de 37,5 milliards d’euros. La mise en œuvre de l’allocation stratégique se fera progressivement par le biais d’une diminution des actions des pays développés au profit des émergents et par la restructuration de la poche de couverture. Dans cette perspective, sont programmées 8 vagues d’appels d’offres sur des mandats (dont des renouvellements sur l’ISR et les matières premières) ainsi que 3 à 4 procédures de sélection de fonds sur de nouvelles classes d’actifs.