Le ratio de la dette au PIB de l’Espagne a augmenté de 3,5 points au premier trimestre 2011, par rapport au dernier trimestre 2010, a annoncé la Banque d’Espagne. Le ratio était de 63,6% contre 60,1%, la hausse la plus forte étant le fait du gouvernement central. Madrid anticipe un ratio dette/PIB de 67,3% en fin d’année. Le ratio moyen des 17 pays de la zone euro était de 85,1% fin 2010.
Les prix des produits agricoles de base devraient rester plus élevés sur 2011-2020 que lors de la précédente décennie mais moins qu’en 2010-2011, selon un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’OCDE. Pour expliquer cette tendance, les auteurs citent la demande soutenue pour les produits alimentaires et les biocarburants ainsi que les répercussions des hausses des prix de l'énergie. L'étude fait état d’une moyenne supérieure de 20% pour les céréales (maïs) et jusqu'à 30% pour la viande (volaille) sur la période 2011-2020.
Alors que le Premier ministre grec Georges Papandréou a nommé vendredi un nouveau ministre des Finances, Evangelos Venizelos, dans l’espoir de rallier des soutiens à son nouveau projet d’austérité, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy sont convenus de chercher une solution rapide pour aider la Grèce à faire face à sa dette.«Nous voulons que le secteur privé participe sur une base volontaire au plan de sauvetage de la Grèce. Je veux insister là-dessus, il n’y a aucune base légale pour une participation obligatoire», a déclaré Angela Merkel. La France, comme la Banque centrale européenne (BCE), insistent depuis des semaines sur le caractère volontaire de la participation des créanciers privés, banques, assureurs et fonds d’investissements, pour ne pas affoler les marchés. L’Allemagne insistait jusqu'à présent pour associer le secteur privé au nouveau sauvetage de la Grèce sous la forme de la souscription de nouvelles obligations de l’Etat grec à maturité plus longue, qui se substitueraient aux titres de dette existants.
La zone euro a enregistré en avril un déficit commercial plus marqué que prévu alors que l’excédent du mois de mars a été revu à 1,6 milliard d’euros contre +2,8 milliards en première estimation, selon des données publiées vendredi par Eurostat. Le déficit est ressorti à 4,1 milliards d’euros en avril alors que le consensus était de -2,1 milliards.
Avec la création de BNY Mellon Clearing International Limited (BNYMCIL), la première entité conforme à la directive MIF à être créée en Irlande, le groupe américain BNY Mellon met à la disposition de sa clientèle institutionnelle en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique une structure de compensation pour les transactions sur les contrats à termes et autres dérivés.Cette nouvelle filiale basé à Dublin est assujettie à la supervision de la Banque centrale d’Irlande. Elle devrait à l’horizon de deux ans avoir créé une cinquantaine d’emplois en Irlande. BNY Mellon, qui emploie déjà 1.800 personnes dans le pays où il est numéro un des administrateurs de fonds, compte devenir au travers de cette entité membre compensateur sur les principales Bourses.Le directeur général de BNYMCIL sera Tim Murphy, subordonné à to Sanjay Kannambadi, CEO and global head of BNY Mellon Clearing LLC (BNYMC), lequel est basé à New York.
«Dans deux mois, nous aurons modifié notre workflow», a indiqué le 16 juin à Paris Lieven Op de Beeck, gérant de portefeuille junior, lors de la présentation du fonds Petercam Equities Europe Sustainable (*) En fait, le gestionnaire belge prévoit d’internaliser toutes les étapes de l’investissement après le «scoring», c’est à dire les analyses qui continueront d'être acquises auprès de Vigeo : la pondération, la détermination de l’univers (de type «best-in-class», il ne retient que les 40 % de titres les mieux notés dans chaque secteur), le processus d’investissement et enfin la construction du portefeuille.Actuellement, en plus du «scoring», Vigeo assume aussi la pondération et la détermination de l’univers (avec l’adjonction de critères d’exclusion).La stratégie ISR représente actuellement environ 150 millions d’euros chez Petercam répartis dans le fonds Petercam Equities Europe Sustainable qui se conçoit comme un produit de cœur de portefeuille. A cet OPCVM s’ajoute le fonds luxembourgeois d’obligations souveraines Petercam L Bonds Governement Sustainable (92,6 millions d’euros fin mai) ainsi que 20 millions d’euros sous forme de mandats.(*) BE0940002729).
Selon Money Marketing, BlackRock a enregistré au cours des douze derniers mois un doublement de la collecte dans ses fonds indiciels à 1,35 milliard de livres. Au cours des seuls six derniers mois durant lesquels BlackRock a lancé trois nouveaux fonds, la collecte a atteint 800 millions de livres.
Paola Arce, qui était commerciale chez DWS Investments (Deutsche Bank) après avoir été product specialist, rejoint Man-GLG à Londres pour soutenir l'équipe espagnole de Madrid que dirige Kyril de Saxe-Cobourg. Elle arrive en soutien pour la communication au profit des investisseurs espagnols, pour le marketing et pour l’acquisition de nouveaux clients.
Le gestionnaire de fortune colonais Flossbach von Storch (FvS, 4,5 milliards d’euros) a annoncé le 16 juin avoir recruté Michael Otto comme directeur de l'équipe de gestion de fortune et recrutement de nouveauxc clients. Il était en dernier lieu membre de l'équipe de direction des activités de banque privée chez Berenberg Bank.Par ailleurs, FvS a embauché le 1er juin Susanne Scarpitani come directeur de distribution pour les secteurs intermédiaires, pools de courtiers et solutions d’assurances en unités de compte. Elle travaillait auparavant chez Ethna Capital dans le conseil et le service à la clientèle.
A compter du 16 juin, le calcul de la valeur liquidative ainsi que les souscriptions et rachats de parts sont de nouveau possibles pour les fonds immobilier offert au public (DE0009805556) qu’union investment Real Estate (UIRE) avait décidé de geler à compter du 17 mars du fait de sa teneur élevée en actifs nippons, après le tsunami et l’accident de Fukushima (lire notre article du 18 mars).La nouvelle évaluation des sept actifs tokyoîïes du fonds se traduit par un ajustement à la baisse de la valeur vénale de 26,5 millions d’euros. Toutefois, comme dans le même temps un actif situé à Singapour a été revalorisé de 20,2 millions d’euros, la valeur liquidative ressort à 51,50 euros par part. Sur douze mois au 16 juin, le fonds accuse une perte de 2,59 % contre 2,16 % le 16 mars, lors du gel des souscriptions/rachats.UIRE précise par ailleurs que le fonds UniImmo: Global va servir le 28 juin un dividende inchangé de 1,40 euro par part au titre de l’exercice 2010-2011.
La société de gestion quantitative Aequam Capital a annoncé le lancement, jeudi 16 juin 2011, d’un fonds UCITS 3 systématique multi-devises, « Aequam Currencies Fund ». Destiné à une clientèle d’investisseurs professionnels tels que les banques privées, multi-gérants, institutionnels, trésoriers et family offices, l’OPCVM est proposé dans deux devises (Euro et Dollar US), et décorrélé des marchés de taux et d’actions, avec un objectif de volatilité proche de celui des actions.Aequam Currencies Fund, qui est investi sur un univers composé des devises du G10 et de 9 devises émergentes, repose sur quatre moteurs de performance : le suivi de tendance pour détecter des tendances d’évolution des parités de change, le «carry trade» (différentiel de taux d’intérêts à court terme entre deux devises), l’évolution de la dynamique des écarts des taux d’intérêts, et enfin l’appétit pour le risque des investisseurs qui détermine la mise en place des trois premières stratégies ou, à l’inverse, un retour vers la valeur moyenne long terme des parités est mis en place via des stratégies contrariantes, précise un communiqué.La gestion repose entre autres sur la diversification des sous-jacents (15 parités au minimum), une faible corrélation des stratégies entre elles, et un pilotage du fonds par le risque (gestion contrainte par un budget de risque prédéfini – VaR 5, hebdomadaire, 95%).Caractéristiques:Codes ; FR0010969220 (Part P Euro)/FR0010969246 (Part I1 Euro)/FR0010969279 (Part I2)Montant de la part : 1 000 euros (Parts P)/250 000 euros ou équivalent en dollars (Part I)
Alors qu’un fonds de 200 millions d’euros destiné aux PME et ETI cotées devait voir le jour avant l'été, François Fillon a déclaré jeudi 16 juin qu’il sera créé seulement «d’ici à la fin de l’année», rapporte l’Agefi. La CDC a néanmoins déjà donné son accord pour 40 millions d’euros.
SwissLife Banque Privée qui vient de prendre une participation de 25 % chez Prigest SA (voir Newsmanagers du 07/06/2011) a annoncé, en début de semaine, l’intégration dans ses effectifs d’Ylan Cattan en tant que banquier privé. Le nouveau promu qui a intégré l’équipe le 17 mars a pour mission d’accompagner les clients de la banque dans l’optimisation de leur patrimoine privé et professionnel, précise un communiqué. Il sera rattaché à Daniel Resta, en charge de la clientèle privée. Agé de 32 ans, Ylan Cattan, exerçait auparavant sa fonction de banquier privé au sein de Barclays Patrimoine depuis 2004.
Skandia Investment Group (SIG) vient de faire agréer en France le Skandia Asian Equity Fund, son nouveau produit investi sur les actions asiatiques hors Japon. Ce compartiment de la Sicav Skandia Global Funds plc, créé en mars, est géré par MIR, une société de gestion qui affiche un encours de 1,4 milliard de dollars et qui gère depuis près de deux ans la poche actions asiatiques du Skandia Global Dynamic Equity Fund de François Zagame. Les équipes de gestion de MIR se concentrent sur les titres offrant à la fois une valeur et un momentum attrayants. Ils construisent des portefeuilles comprenant de 60 à 100 lignes, piochées au sein de l’univers des actions asiatiques (hors Japon). Cette méthodologie a produit, historiquement, des portefeuilles assez atypiques, avec un biais petites et moyennes capitalisations, explique SIG. MIR a associé les compétences de John Beggs, chief financial officer, et de son équipe d’analystes quantitatifs basés en Australie, à celles de Kenny Tjan et de son équipe d’une quinzaine d’analystes fondamentaux, répartis entre leurs bureaux de Sydney, Singapour, Hong Kong et Shanghai.
Oddo Asset Management a annoncé ce vendredi 17 juin la création d’une structure dédiée à la gestion alternative, Oddo Alternative Investment, et le lancement d’une stratégie de gestion alternative dédiée aux arbitrages de fusions-acquisitions. Selon Guido Mundt, directeur général d’Oddo AM, «ce lancement est un bel exemple de synergie issue du rapprochement avec Banque d’Orsay. Il confirme aussi notre ambition d’accélérer notre développement en proposant de nouvelles offres adaptées à notre clientèle».Préparée depuis plusieurs mois, cette stratégie de performance absolue, Orsay Merger Arbitrage, consiste principalement à investir dans des sociétés faisant l’objet d’une offre publique de rachat de leurs actions, afin de bénéficier de l'écart entre le cours de l’action et le prix proposé par l’acquéreur.Cette stratégie prend la forme juridique d’un hedge fund domicilié en Irlande libellé en euro à vocation diversifiée, qui comportera entre 60 et 90 positions dans tous les secteurs et sur toutes tailles d’opérations en donnant la préférence aux marchés organisés. Actuellement, le fonds comporte 71 lignes, notamment sur l’Amérique du Nord où se concentre actuellement une bonne partie des opérations de fusions et acquisitions.Le levier moyen a été fixé à 2,5, avec un levier capé à trois sur le long terme et à 4 en rajoutant le court terme. Le hedge fund disposera de deux prime brokers, Goldman Sachs et Deutsche Bank et d’un dépositaire teneur de comptes valorisateur, Bank of New York Mellon. Le fonds n’affiche pas d’objectif mais «sur la base de l’activité pour compte propre menée par Orsay entre 2006 et 2010, la performance annualisée atteint 8,4% net de frais», précise Pierre Baudard qui a pris la tête de la nouvelle structure, Oddo Alternative Investment.La stratégie a été lancée le 1er juin, avec un financement initial du groupe Oddo à hauteur de 100 millions d’euros. «Compte du niveau d’expertise de l'équipe d’Orsay et de son track record, un tel capital d’amorçage de 100 millions d’euros nous a semblés approprié, même si les niveaux de seed money sont généralement beaucoup plus modestes», relève Pierre Baudard.L’objectif est d’atteindre 300 millions d’euros d’encours d’ici à fin 2012, en particulier auprès d’investisseurs qualifiés européens et asiatiques, à savoir investisseurs institutionnels (fonds de pension), family offices et fund of hedge funds. Dans un premier temps, le fonds va privilégier le marché français et européen. Le ticket d’entrée a été fixé à 1 million d’euros. La nouvelle structure compte neuf personnes, dont quatre gérants et trois professionnels de la conformité et du risque, et s’appuie sur le savoir-faire de Christian Fleury qui a piloté pendant de nombreuses années la stratégie «arbitrage de fusions-acquisitions» pour le compte propre de la Banque d’Orsay. L'équipe d’origine, -outre Christian Fleury, Karin Benguigui, Sofiane Cheraba et Jérôme Aubourg-, a été rejointe par Frédéric Hecht, François-Xavier Delorme, Frédéric Neyraut et Gregory Guez de chez Oddo AM. Pierre Baudard ne cache pas ses ambitions mais ne veut pas non plus brûler les étapes. «Il est trop tôt pour envisager d’autres expertises. Nous allons d’abord nous concentrer sur cette stratégie et je peux vous assurer que nous sommes très confiants», lance-t-il.
La banque privée Neuflize OBC a annoncé le 16 juin la mise en place d’un dispositif de formation autour de quatre axes principaux : juridique et fiscal, réglementaire, assurance et relation commerciale. Un dispositif modulaire qui repose sur quatre formations diplômantes ou certifiantes (L’approche gloable du chef d’entreprise, la certification INSEAD –Institut européen d’administration des affaires-, la certification AMF et l’habilitation EPA –Ecole Polytechnique de l’Assurance).Avec cette nouvelle offre, Neuflize OBC «entend consolider le socle d’expertises de ses banquiers et de ses départements supports afin d’aller plus loin dans la qualité de l’accompagnement proposé à ses clients», indique la banque dans un communiqué.
iShares, la plateforme d’ETF de BlackRock, vient de faire enregistrer en France des ETF actions couverts contre le risque de change. Il s’agit du iShares MSCI Japan Monthly EUR Hedged, du iShares MSCI World Monthly EUR Hedged et du iShares S&P500 Monthly EUR Hedged. Ces trois fonds à réplication physique ont été lancés en octobre 2010 sur le London Stock Exchange pour répondre à la demande des investisseurs pour les actions couvertes du risque de change. Depuis, ils ont collecté 534 millions de dollars. «Ces nouveaux produits permettent aux investisseurs d’investir à l’échelle mondiale et de couvrir leur exposition aux devises en une seule opération, sans avoir à surveiller ou maintenir une couverture de change», explique un communiqué. «Les indices intègrent une couverture de change mensuelle, avec des expositions aux devises couvertes par un contrat de future à 1 mois. La couverture n’est donc pas ajustée au cours du mois aux fluctuations des prix des titres, aux mouvements d’indices ou de sociétés et réduit donc, plutôt que d’éliminer, l’exposition au risque de change». L’équipe de gestion des devises de State Street Global Markets a été choisie pour gérer la couverture du risque de change.
Mandarine Gestion vient de recruter Louis Desforges, qui rejoint l’équipe dirigée par Marie-Claire Marques en tant que responsable du développement distribution. Agé de 31 ans, il était précédemment chez Axa IM où il était dernièrement en charge des partenariats au sein du pôle CGPI (2006-2011).Louis Desforges succède à Sophie Caillaut, qui reste au sein de Mandarine Gestion mais rejoint Valérie Weber au sein du pôle clientèle institutionnelle. Sophie Caillaut avait participé à la création de la société en 2008, après avoir été responsable du développement retail chez CCR (2005-2008).
Alors que les premiers États généraux de l'économie sociale et solidaire (ESS) débutent aujourd’hui au Palais Brongniart, Jean Michel Lécuyer, responsable du financement des entreprises solidaires de France Active, a fait part dans la Tribune de son souhait de voir l’ESS bénéficier de davantage de circuits de financement. Pour le responsable, il convient donc de donner davantage de visibilité aux placements et aux investissements solidaires comme l’a permis l’obligation légale de présenter au moins un fonds solidaire dans les dispositifs d'épargne salariale depuis janvier 2010. «L’objectif est désormais de développer de nouveaux produits d'épargne solidaires et de favoriser son essor dans des placements répandus comme l’assurance vie», a précisé Jean Michel Lécuyer.
Julius Baer, qui a des bureaux à Dubaï, Abu Dhabi, au Caire et à et Istanbul, vient d’annoncer la nomination d’Edmond Carton en tant que nouveau responsable du Moyen-Orient et de la zone méditerranéenne orientale (head Middle East and Eastern Mediterranean), à compter du 15 juin. Basé à Genève, il est placé sous la direction de Rémy Bersier, CEO pour les marchés de la région méditerranéenne orientale, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Europe francophone.L’impétrant succède à Olivier Meystre, qui occupait le poste depuis septembre 2008. Ce dernier reste chez Julius Baer en tant que conseiller senior de Rémy Bersier. Edmond Carton vient de Credit Suisse où il était responsable du segment «ultra high net worth individuals» pour le Moyen-Orient, l’Inde et la Turquie.
Hyposwiss private bank, qui appartient à la Banque cantonale de St Gall, a annoncé le 16 juin la nomination de Kurt Frischknecht en qualité de directeur de sa division Private Banking Suisse/Allemagne/Autriche avec effet au 1er juillet 2011. Kurt Frischknecht succède à ce poste à Andreas Moser, qui dirige depuis novembre 2010 la division Private Banking. La direction demandera par ailleurs au conseil d’administration la nomination de Kurt Frischknecht comme membre de la direction élargie. Kurt Frischknecht est actuellement Senior Relationship Manager de la division Private Banking Suisse/Allemagne/Autriche.
Avec l’embauche de Cédric Daras, qui co-gérait depuis 2008 les fonds d’obligations d’entreprises et convertibles chez Métropole Gestion (où il était entré en 2003), Reyl Asset Management (RAM) vient de renforcer son équipe obligataire. Gérant de fonds senior, il assure désormais la co-gestion des fonds Reyl Quality Bond et Reyl Diversified Income. Spécialiste de la sélection de valeurs (bottom-up) travaillera en binôme avec Stéphane Decrauzat, responsable de l’équipe «fixed income» de RAM et plutôt adepte du style global macro.Stéphane Decrauzat précise que le recrutement de Cédric Daras «souligne la volonté de Reyl Asset Management d’étoffer ses activités fixed income, d’en étendre l’expertise et d’allouer les ressources nécessaires à son expansion».
Aviva va lancer l’Aviva Equity fund le 1er juillet, rapporte fundweb. Ce fonds de 85 millions de dollars sera investi dans 60 à 80 entreprises de toutes capitalisations, selon une approche bottom-up et à rendement absolu. Henry Sanders, le gérant du fonds, compte au début surpondérer les biens de consommation et sous-pondérer les financières.
Ameriprise Financial, la maison mère des sociétés de gestion Threadneedle Investments et Columbia Management Investment, vient d’approuver un programme de rachat d’actions de 2 milliards de dollars. Ce plan est valable jusqu’au 28 juin 2013. Au premier trimestre 2011, la société américaine a déjà racheté 969 millions de dollars de ses propres actions sur un total de 1,5 milliard de dollars qui était prévu.
La souscription pour le nouveau Vanguard Emerging Markets Select Stock Fund est ouverte jusqu’au 27 juin, Ce fonds d’actions chargé à 0,95 % et nécessitant une souscription minimale initiale de 3.000 dollars sera conseillé par M&G Investment Management, Oaktree Capital Management, Pzena Investment Management et Wellington Management Company. Les encours seront distribués par tranches de 25 % à chacun de ces gérants.Vanguard prévoit une pénalité de sortie de 2 % acquise au fonds pour les investisseurs qui souhaiteraient présenter leurs parts au rachat avant soixante jours de détention.
Invesco PowerShares a lancé le 16 juin une nouvelle série d’ETF conçues par Research Affiliates qui, selon PowerShares, constituent la première gamme d’ETF pondérés sur des données fondamentales.Les PowerShares Fundamental Pure Portfolio ETF comprennent des ETF growth, core et value de grandes capitalisations, moyennes capitalisations et small caps.
Dow Jones Indexes, le fournisseur mondial d’indices, a annoncé, jeudi 16 juin, qu’elle avait vendu à FTSE Group sa participation de 50% dans Industry Classification Benchmark (ICB), un système de classification par secteur. Dow Jones Indexes a précisé qu’il envisage de mettre en œuvre, dans la foulée, sa propre norme de classification exclusive, basée sur le système ICB, pour ses indices comme pour ceux des clients à qui la société propose ses services.
Dans une lettre à ses investisseurs datée du 25 mai, l’activiste William Ackman annonce qu’il prévoit d’ici à la fin de l’année de se procurer des capitaux permanents en introduisant le gestionnaire alternatif Pershing Square Capital Management en Bourse, rapporte The Wall Street Journal, précisant que cette introduction aura lieu à Londres, notamment parce qu’une loi datant de la Dépression interdit aux hedge funds de lever des capitaux auprès du grand public et leur impose de ne solliciter comme actionnaires que des particuliers haut de gamme.Dans sa lettre, William Ackman souligne que son approche activiste peut fonctionner au mieux s’il peut disposer de capitaux qui ne risquent pas de lui être retirés. Actuellement, les seules ressources permanentes sont les placements des salariés les plus anciens et ceux de sociétés amies, ce qui représente environ 8 % du montant disponible.