Schroders va prochainement sortir un outil pour mesurer la contribution des entreprises cotées aux objectifs de développement durable (ODD), a annoncé Nathaële Rebondy, responsable durabilité Europe de Schroders, lors d’une conférence dédiée à ce sujet. Appelé ThemEx, cet outil sera mis à la disposition des gérants de la société de gestion britannique. Surtout, il permettra de créer des reporting sur les ODD pour les fonds de la maison classés article 9 au sens de la réglementation SFDR. Cet outil viendra en complément des trois autres utilisés par la société de gestion pour mesurer l’impact de ses investissements, aussi bien dans l’univers des entreprises cotées que dans celui des entreprises non cotées (pour sa filiale BlueOrchard notamment). SustainEx permet de quantifier les impacts positifs et négatifs en termes financiers sur les marchés cotés. B.Impact couvre une évaluation des risques liés à la durabilité, axée sur les pratiques ESG des émetteurs qu’ils soient cotés ou non. Enfin, B.Impact mesure l’impact de chaque investissement (loan, private equity, obligations) et sa contribution aux ODD, dans le coté et le non coté. Schroders utilise des outils propriétaires et n’a pas recours aux notations externes, a souligné Nathaële Rebondy. Interrogée sur l’affaire Orpéa, Nathaële Rebondy a répondu que seul un fonds de Schroders détenait cette entreprise en portefeuille et que les gérants étaient depuis sortis du titre. «C’est un cas d’école exceptionnel», a commenté la responsable durabilité. Cela a motivé les équipes à travailler sur le sujet pour étudier comment il est possible de faire évoluer la collecte de données et faire remonter ce genre d’informations. Enfin, au cours de cette conférence, Schroders a annoncé avoir un projet de fonds coté et non coté sur l’économie circulaire, mettant à profit les expertises de BlueOrchard et Schroders.
Le groupe de gestion d’actifs et de fortune britannique M&G a annoncé, ce jeudi, l’acquisition du gestionnaire TCF Investment afin de proposer des services de portefeuilles modèles aux conseillers financiers britanniques. Cette transaction, approuvée par le régulateur local Financial Conduct Authority, voit TCF rejoindre M&G Wealth. TCF sera par ailleurs renommé. TCF fournit un service proposant des portefeuilles multi-actifs modèles aux conseillers financiers britanniques en fonction de leurs profils et appétits pour le risque. M&G Wealth prendra les rênes de la gestion de ce service et lancera dans les prochains mois une nouvelle gamme de portefeuilles. Les fondateurs de TCF, David Norman et Gary Mairs, quitteront la firme courant 2022 et Shanti Kelemen, directeur des investissements de M&G Wealth, dirigera l’activité.
La forte collecte hebdomadaire des fonds actions vient de connaître un coup d’arrêt, selon le «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Entre le 10 et le 16 février, les investisseurs y ont placé seulement 2,2 milliards de dollars, contre 46,6 milliards la semaine précédente. Dans le même temps, ils sont sortis massivement des fonds monétaires, avec une décollecte de 79,4 milliards de dollars. Les fonds obligataires ont également connu une décollecte, de 11,8 milliards. Pour les auteurs du rapport, la dynamique des flux entre et au sein des classes d’actifs caractérise une anticipation d’une possible récession de la part des investisseurs. ils notent notamment une forte collecte pour les fonds de dettes souveraines, avec +7,4 milliards de dollars, au plus haut depuis mars 2020, et une sixième semaine de suite de collecte des fonds or, avec +400 millions de dollars. La décollecte s’est concentrée, elle, sur le monétaires, et les fonds de crédit, avec -17,5 milliards de dollars, un niveau équivalent aux retraits d’avril 2020. Les fonds de dettes souveraines indexées à l’inflation ont, eux, rendu 1,4 milliard de dollars. Dans les actions, les investisseurs ont privilégié les fonds émergents, avec +3,3 milliards de dollars. Les fonds actions américaines ont reçu 900 millions de dollars nets, et les fonds actions européennes 300 millions, tandis que les fonds actions japonaises ont rendu 1,4 milliard. Sur le marché américain, la dynamique de la collecte soutient également la thèse d’une anticipation de récession, avec une première place pour les fonds value (+2,3 milliards de dollars), suivis des fonds de petites capitalisations (+1,6 milliard) et les fonds du secteur des matériaux (+1,2 milliard). Les fonds croissance ont, eux, décollecté 1,3 milliard de dollars.
Fund Channel, une plateforme de distribution de fonds B2B, filiale d’Amundi, annonce un partenariat avec la banque privée belge Nagelmackers pour devenir sa plateforme de distribution de fonds et centraliser la gestion de ses activités de distribution. «Le partenariat avec Nagelmackers a commencé en 2021 suite à un appel d’offres pour la gestion de l’ensemble de son architecture de distribution. Cela comprend le processus de due diligence pour la surveillance du respect de la règlementation financière», précise un communiqué.
Allianz a annoncé jeudi avoir provisionné 3,7 milliards d’euros pour couvrir les litiges liés aux pertes de ses fonds d’investissement Alpha pendant la chute des marchés financiers de mars 2020. Les pertes essuyées sur des produits structurés ont déclenché des enquêtes du département américain de la Justice et de la Securities and Exchange Commission (SEC), ainsi que de nombreuses plaintes des clients du groupe. Des fonds gérés par Allianz Global Investors avaient massivement parié sur des options offrant aux investisseurs une couverture en cas de retournement du marché. Cette stratégie s'était révélée payante pour le groupe avant le début de la crise sanitaire. En mars 2020, les marchés d’actions ont chuté et la volatilité a atteint des niveaux records, entraînant de lourdes pertes pour les fonds concernés. Dans un communiqué, Allianz a indiqué avoir passé ces provisions «en anticipation de règlements négociés avec les principaux investisseurs» de ses fonds structurés Alpha aux Etats-Unis et "à la lumière des discussions en cours avec les autorités américaines». Des accords avec les principaux investisseurs devraient être annoncés sous peu, a ajouté l’assureur, tout en précisant ne pas être en mesure à ce stade d'évaluer précisément le montant total des pertes à prévoir. En conséquence, l’assureur allemand a vu son résultat net reculer de 2,6% en 2021, à 6,6 milliards d’euros. Le résultat opérationnel du groupe a pour sa part progressé de 25% l’année dernière, à 13,4 milliards d’euros. Son chiffre d’affaires a augmenté de 5,7%, à 148,5 milliards de dollars.
Neuberger Berman vient de promouvoir Daniel Karstofsky au poste de directeur du recrutement et de la mobilité. Ce spécialiste de l’acquisition de talents est arrivé au sein de la société de gestion il y a un peu moins d’un an. Auparavant, il a notamment travaillé chez Morgan Stanley et JPMorgan Chase.
NextStage AM a annoncé ce 17 février la nomination d’Arthur Vignéras au poste de directeur de participations au sein de l’équipe d’investissement non coté. Après avoir débuté sa carrière au Crédit du Nord, au sein de la Direction des Grandes Entreprises, Arthur Vignéras a travaillé en tant qu’analyste pour la plateforme Alternativa, rattaché au département en charge de l’étude des PME. Il a ensuite rejoint NextStage AM, également en qualité d’analyste, en 2017. Il y était chargé d’affaires depuis 2017, et siège aux conseils de surveillance ou comités stratégiques des groupes Linxea, WiiSmile, NaturaBuy et EurobioNext.
L’ETF MSCI Global Climate Select, soutenu par les Nations Unies, est au bord de l’échec trois mois après son lancement au sommet climatique de Glasgow parce que les investisseurs, dont de grandes banques, n’ont jamais apporté leurs capitaux d’amorçage, rapporte le Financial Times. Cet ETF exclut les entreprises de combustibles fossiles et privilégie celles qui affichent de faibles émissions carbone. Le fonds a amassé moins de 2 millions de dollars et devrait être liquidé fin mars s’il ne réunit pas davantage d’argent, selon Ethan Powell, le fondateur d’Impact Shares, la société de gestion. Il ajoute que sa société dépense environ 25.000 dollars par an pour gérer l’ETF. Bank of America, Citigroup et Santander avaient promis d’investir dans l’ETF mais refusent de le faire tant que d’autres investisseurs ne mettent pas la main à la poche, essentiellement pour des raisons de ratios d’emprise.
Manulife Investment Management a annoncé ce 17 février la nomination de Nicole Kudlek comme directrice des ventes en Allemagne, un poste nouvellement créé. Elle couvrira principalement une clientèle institutionnelle. Elle travaillera depuis les nouveaux bureaux de Francfort, et sera rattachée à Christos Tsaravas, le directeur de la distribution dans les pays germanophones. Nicole Kudlek arrive de Credit Suisse Asset Management à Frankfurt, où elle couvrait dernièrement la clientèle institutionnelle locale. Auparavant, elle y a dirigé la vente de produits structurés pour l’Europe centrale.
HSBC Asset Management vient d’embaucher James Grogan comme responsable de développement commercial de l’activité ETF au Royaume-Uni, selon ETFStream. Il remplacera Tom Banks, qui a quitté son poste après sept mois, afin de rejoindre Invesco comme directeur ETF au Royaume-Uni. James Grogan sera chargé de la couverture des ventes d’ETF aux clients wholesale et institutionnels du pays. Il sera rattaché à Bhavick Patel, directeur de développement commercial des ETF au Royaume-Uni. James Grogan arrive de Citibank, où il était directeur des produits obligataires, des ETF et des actions outre-Manche ainsi que pour le business offshore de la gestion de fortune en zone EMEA. Auparavant, il a travaillé comme consultant en stratégie et en analyse chez IBM Global Business Services.
Reyl Intesa Sanpaolo, détenu en majorité par Fideuram - Intesa Sanpaolo Private Banking depuis mai 2021, a bouclé sa fusion avec Intesa Sanpaolo Private Bank (Suisse) Morval. La fusion juridique entre les deux entités a été approuvée par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA). Fideuram – Intesa Sanpaolo Private Banking avait acquis une participation de 69 % au capital de Reyl Intesa Sanpaolo, partiellement par le biais d’un apport de sa filiale bancaire suisse ISPBM, basée à Lugano. Les associés de Reyl Intesa Sanpaolo détiennent 31 % du capital de l’entité combinée. Suite à l’intégration des activités d’ISPBM, Reyl Intesa Sanpaolo emploie plus de 400 collaborateurs et fait état d’avoirs administrés de plus de 25 milliards de francs suisses. Ce chiffre exclut les avoirs gérés par 1875 Finance dans lequel Reyl Intesa Sanpaolo a pris récemment une participation de 40 %. Le conseil d’administration est désormais constitué des membres suivants :Christian Merle (président), Michel Broch (vice-président), Yves-Claude Aubert, Riccardo Barbarini, Tommaso Corcos, Liane Elias Hoffman, Lino Mainolfi et Ruth Metzler-Arnold.
Le groupe Anaxago a annoncé ce 17 février le recrutement de Sophie Journel en tant que directrice commerciale partenaires. Elle couvrira ainsi la clientèle des conseillers en gestion de patrimoine, des family offices et des investisseurs institutionnels. Sophie Journel a exercé différentes fonctions sur les activités de la banque privée puis du corporate et du marché institutionnel. Elle travaillait dernièrement au sein de la direction des partenariats du groupe Perl.
Il est peu probable que le niveau d’inflation extrêmement bas observé dans la zone euro avant l'émergence du coronavirus responsable du Covid-19 se reproduise à l’avenir, même après la fin de la pandémie, a déclaré jeudi Philip Lane, l'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE). «Plusieurs facteurs indiquent que l’environnement d’inflation excessivement faible qui a prévalu de 2014 à 2019 (une période au cours de laquelle l’inflation n'était en moyenne que de 0,9%) pourrait ne pas réapparaître même après la fin du cycle pandémique», a-t-il déclaré lors d’un débat organisé par l’agence de presse Market News International (MNI).
Le Parlement s’est prononcé jeudi en faveur de la proposition de loi pour un marché plus juste, plus simple et plus transparent au marché, de l’assurance emprunteur. Le vote du Sénat à l’unanimité (343 voix contre 0) le 17 février en deuxième navette clôt le parcours législatif du texte. Le compromis trouvé en commission mixte paritaire conserve la résiliation à tout moment du contrat d’assurance de prêt, la «résiliation infra-annuelle» (RIA), en ajoutant deux apports majeurs du Sénat : suppression du questionnaire de santé pour les prêts remboursés avant 60 ans dans la limite de 200.000 euros, et réduction du délai du droit à l’oubli, de dix à cinq ans, pour les pathologies cancéreuses et l’hépatite C.
Le gouvernement portugais a annoncé jeudi qu’il allait abandonner la plupart des dernières restrictions liées au Covid-1. Les nouvelles mesures entreront en vigueur dans les prochains jours. La présentation du certificat Covid numérique - l'équivalent européen du pass sanitaire français - ne sera plus obligatoire pour rentrer dans les restaurants, hôtels ou lieux culturels. Ce certificat sera toujours exigé pour entrer dans le pays par voie aérienne, maritime ou terrestre. Les Portugais doivent continuer à porter des masques à l’intérieur, y compris dans les transports en commun ou les supermarchés.
La France doit extraire sur son territoire du lithium dans le cadre de la transition énergétique vers l'électrique, estime la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. Le lithium fait partie des métaux essentiels dans la fabrication de batteries pour les téléphones portables ou les véhicules électriques. «La France doit extraire du lithium sur son territoire», déclare la ministre dans un documentaire vidéo réalisé par le journal Les Echos.
En janvier, les marchés actions ont corrigé dans un contexte de révision des anticipations de durcissement des conditions monétaires. La volatilité a rebondi et la rotation en faveur des secteurs cycliques s’est poursuivie. Finalement, la banque centrale américaine a confirmé son intention d’accélérer le resserrement monétaire sans toutefois donner d’indications prospectives précises, ce qui n’a pas empêché les marchés de réviser drastiquement leurs anticipations de relèvement de taux pour 2022.
Le graphique ci-contre montre l’Excess Cape Yield aux Etats-Unis depuis plus d’un siècle (échelle inversée). Cette mesure de valorisation des actions, construite en inversant le CAPE de Shiller et en retranchant le rendement réel des obligations du Trésor à 10 ans, se lit comme un proxy de la prime de risque des actions. Plus cet indicateur est faible (en haut du graphique, échelle inversée), plus le marché actions est cher, et inversement. Fin janvier 2022, cet indicateur valait 2,8%, soit le 43e percentile (43% du temps, les actions ont été plus chères qu’aujourd’hui).
Melanion Digital, une entreprise axée sur l’acquisition et le développement des entreprises liées au Bitcoin vert et propre, a annoncé la nomination de son conseil de surveillance indépendant. Il s’agit de neuf membres en provenance de divers domaines tels que la gestion d’actifs, le trading, la gouvernance d’entreprise, la blockchain, l’énergie et l’investissement dans l’écosystème crypto. Dirigé par sa présidente Nathalie Liaubet, la fondatrice et la directrice générale de Maume Human Capital, le conseil de surveillance comprendra également Myriam Dana, Inès de Dinechin, Carola Theresia Paschola, Elie El Hayek, Ryadh Boudjemadi, Richard Quessette, Christophe Gauthier et Paolo Giulianini. Ce conseil sera chargé de soutenir l’exécution de la stratégie de l’entreprise visant à assurer une croissance à long terme ainsi qu’une création de valeur durable pour les actionnaires, a souligné Cyril Sabbagh, président de Melanion Digital. La vice-présidente Myriam Dana est actuellement directrice infrastructures de marchés, data et innovations techniques à l’AFG. Pour sa part, Inès de Dinechin, ex-directrice générale de Lyxor et d’Aviva Investors France, est aujourd’hui présidente et directrice générale de FICOFI ainsi que présidente de l’assemblée de Scope, l’agence européenne de notation de crédit et membre de son comité d’audit. Carola Theresia Paschola est directrice générale internationale pour le conseil économique pour Hesse en Allemagne ainsi que dirigeante de sa propre société de conseil dénommée Opus1a. Elie El Hayek est gérant chez Brevan Howard tandis que Ryadh Boudjemadi est l’ancien dirigeant et vice-président pour la finance dans la région EMEA pour EDF. Pour sa part, Richard Quessette était l’ancien directeur des actions et dérivés pour la Société Générale. Christophe Gauthier est le fondateur et directeur général de French-ICO, une plateforme de crowdfunding avec cryptomonnaies. Paolo Giulianini est directeur ETF pour Vantage Capital Markets à Londres. Melanion Digital prévoit d’acquérir des entreprises possédant une expertise ou une technologie spécialisée liée à des stratégies de trading Bitcoin. Cette filiale de Melanion Capital développera également une plateforme de prêts, à travers laquelle les entreprises liées au Bitcoin pourront emprunter afin de financer des nouveaux projets.
La société de gestion Candriam vient de recruter Gonzague Druart comme directeur mondial de la conformité, et directeur de la conformité aux Etats-Unis. L’intéressé arrive de Schroders, où il occupait un poste similaire depuis 2019. Auparavant, il a travaillé dans le contrôle interne et la conformité pendant 17 ans chez BNP Paribas, tant chez Theam que BNP Paribas AM et la maison-mère, où il a commencé dans l’inspection générale.
La société de gestion Swiss Life Asset Managers vient d’annoncer ce 17 février le lancement de trois nouveaux fonds actions à impact. Ils seront axés sur le changement climatique, la biodiversité et l’urbanisation. Ces véhicules catégorisés «Article 9» selon le règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) seront alignés sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations unies. Dénommé Swiss Life Funds (Lux) Equity Climate Impact, le premier fonds investira dans des entreprises qui sont en train de développer des produits et des services qui participent à l’atténuation du changement climatique. Il favorisera les secteurs tels que la production de l’énergie alternative, les véhicules électriques et des solutions d’efficacité énergétique. Le deuxième fonds, dénommé Swiss Life Funds (LUX) Equity Environment & Biodiversity Impact sélectionnera des entreprises travaillent sur les solutions pour la préservation des écosystèmes terrestres et marins ainsi que de la biodiversité. Ce véhicule investira davantage dans des domaines tels que la prévention et le contrôle de la pollution, le traitement de l’eau et l’agriculture durable. Le troisième fonds, dénommé Swiss Life Funds (LUX) Equity Green Buildings & Infrastructure Impact, investira dans des entreprises favorisant la construction de bâtiments à haut rendement énergétique et d’infrastructures vertes afin de réduire l’impact environnemental des communautés urbaines. Il vise à se concentrer sur les infrastructures de transport propre, d’éclairage à haut rendement énergétique et d’isolation. Swiss Life Asset Managers comptait 250,3 milliards d’euros d’actifs sous gestion au 30 juin 2021, dont 90,2 milliards d’euros pour le compte de clients tiers.
Il est peu probable que le niveau d’inflation extrêmement bas observé dans la zone euro avant l'émergence du coronavirus responsable du Covid-19 se reproduise à l’avenir, même après la fin de la pandémie, a déclaré jeudi Philip Lane, l'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE).
Le Parlement vient de se prononcer en faveur de la proposition de loi pour un marché plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l’assurance emprunteur. Le vote du Sénat à l’unanimité (par 343 voix contre 0) le 17 février en deuxième navette clôt le parcours législatif du texte.
Le groupe J. Safra Sarasin a fait l’acquisition de la participation minoritaire dans bank zweiplus d’Aabar Trading en Suisse. Avec cette acquisition, J. Safra Sarasin devient le seul actionnaire de la bank zweiplus ltd. Il s’agit d’une plateforme numérique proposant des services de transactions et de conservation pour les clients particuliers ou ceux de gestionnaires de fortune indépendants et de compagnies d’assurance. Les détails financiers de l’opération n’ont pas été dévoilés. «Grâce à sa coopération avec cash.ch, le portail économique et financier le plus visité de Suisse, les clients de la bank zweiplus ont un accès direct aux informations du marché et peuvent négocier des titres sur toutes les grandes places boursières du monde», assure un communiqué J. Safra Sarasin indique que bank zweiplus ltd reste une entité bancaire autonome et distincte du reste de la banque.
KKR a annoncé la nomination de Neil Chatterjee, ancien commissaire et président de la Federal Energy Regulatory Commission (FERC) aux Etats-Unis, en tant que conseiller industriel au sein de l'équipe Global Infrastructure de la société. Dans le cadre de ses fonctions, il conseillera KKR sur sa stratégie d’investissement dans les infrastructures mondiales et soutiendra les sociétés du portefeuille de la société, indique un communiqué. Neil Chatterjee est actuellement conseiller principal au sein du groupe de pratique de la réglementation énergétique de Hogan Lovells et conseiller politique principal auprès du Climate Leadership Council. «Pendant son mandat à la FERC, il a soutenu les efforts visant à améliorer la résilience et la fiabilité du réseau électrique américain et à accroître la capacité des énergies renouvelables à être compétitives sur les marchés régionaux de l'électricité», assure KKR. Avant cela, Neil Chatterjee a longtemps été conseiller politique en matière d'énergie auprès de l’ancien chef de la majorité du Sénat américain, Mitch McConnell.
La société de gestion cotée suisse GAM limite les dégâts pour son exercice 2021, pourtant mal parti. Dans la foulée d’une année 2020 financièrement catastrophique, qui s'était soldée par une perte comptable de 388 millions de francs suisses, le groupe avait annoncé dès janvier 2021 la perte d’un important client représentant 25 milliards de francs d’encours et 5 millions de francs de bénéfices par an. Les encours sous gestion sont finalement en recul de seulement 22 milliards de francs suisses (21 milliards d’euros), à 100 milliards fin décembre. La perte comptable ressort, elle, à 23,3 millions de francs. L’activité de Fund Management Services (anciennement «Private labelling»), qui fournit de la gestion en marque blanche, a enregistré une décollecte nette de 20,5 milliards de CHF, en raison du départ de cet important client. Ses encours s'élèvent désormais à 68 milliards (-21%). Le département Investment Management a lui subi des retraits de l’ordre de 4,4 milliards de francs, et compte désormais 31,9 milliards de CHF d’encours (-11%). La quasi-totalité des stratégies a décollecté, a l’exception des actions (+300 millions de CHF, à 8 milliards d’encours). Le département de gestion systématique, récemment remanié, a rendu 1,7 milliard de CHF, et compte désormais 1,2 milliard d’encours. La principale décollecte porte sur les fonds obligataires, avec -2,3 milliards de CHF, pour un encours qui s'élève désormais à 14,1 milliards. Cette décollecte s’est concentrée sur les fonds GAM Local Emerging Bond et GAM Star Credit Opportunities. Enfin, la gestion de rendement absolu, qui a subi une importante réorganisation et la fermeture de plusieurs fonds, a vu ses encours chuter de près de 40%, à 500 millions de francs. La société suisse rappelle par ailleurs avoir bouclé avec succès son programme de remboursement des porteurs de parts du fonds GAM Greensill Supply Chain Finance.
Le gérant de fortune Groupe Quinze Gestion Privée a récemment créé son propre fonds de fonds, a déclaré son directeur général Christophe Brochard au magazine Décideurs. Le véhicule, qui se veut patrimonial, a été lancé en septembre dernier. Dénommé Quinze Global Wealth Management, sa gestion a été déléguée à la Financière Galilée, avec Roni Michaly et Damien Ledda aux manettes, peut-on lire sur la page internet dédiée au fonds. Les 44,7 millions d’euros d’encours sont investis sur des fonds exposés aux obligations, actions, et devises. Le fonds est accessible en compte titre et chez l’assureur luxembourgeois Intencial.
Morningstar a écarté 1.200 fonds (1.400 milliards de dollars d’encours sous gestion) de sa liste de fonds durables européens au cours des derniers mois. L’univers d’investissement s’est ainsi réduit de 27% à 4.461 fonds, par rapport au troisième trimestre. Les encours totaux ont diminué de 3.400 milliards à 2.030 milliards, après le passage en revue. Au quatrième trimestre, le fournisseur de données a mené une analyse approfondie des documents des fonds européens connotés durables et a durci ses critères de référencement. Car, Morningstar avait observé une hausse conséquente du nombre de fonds durables européens, de 78% entre mars (3.444 fonds) et septembre (6.147 fonds), qui s’expliquait par l’introduction des mesures de reporting du règlement SFDR (Sustainable Finance Disclosure), le 10 mars 2021. Pour Morningstar, de nombreux fonds se sont auto-proclamés durables, en se classant Article 8 au sens SFDR. La croissance des fonds durables est élevée. Au quatrième trimestre 2021, la collecte nette sur les fonds durables (113 milliards de dollars, +20%) dépassait celle des fonds classiques (82,2 milliards de dollars, -32%). Morningstar estimait que les fonds articles 8 et 9 pourraient représenter la moitié des actifs des fonds commercialisés au sein de l’UE d’ici à juin 2022. Le fournisseur de données a notamment relevé que 536 fonds se sont repositionnés comme durables en 2021, soit deux fois plus qu’en 2020. «Transformer des fonds existants en fonds à stratégie durables est un moyen pour les gérants de tirer parti des actifs existants pour construire leur gestion durable, sans avoir à créer des fonds à partir de zéro», souligne Morningstar. C’est aussi un moyen de redonner de l’attrait à des fonds en difficultés. Certains gérants choisissent de verdir tous leurs fonds en étendant par exemple leurs politiques d’exclusion ou en désinvestissant des entreprises le plus émettrices de carbone.