Carmignac Gestion a fait référencer dix fonds sur Novia, plate-forme Internet basée au Royaume-Uni proposant des solutions d’investissement aux conseillers financiers. Ces fonds, qui présentent des parts en livres sterling conformes à la réglementation RDR, sont les suivants :•Carmignac Investissement I GBP acc•Carmignac Investissement D GBP inc •Carmignac Grande Europe I GBP acc•Carmignac Grande Europe D GBP inc •Carmignac Emergents I GBP acc•Carmignac Emergents D GBP inc •Carmignac Emerging Discovery I GBP acc •Carmignac Commodities I GBP acc •Carmignac Patrimoine I GBP acc•Carmignac Patrimoine D GBP inc •Carmignac Emerging Patrimoine I GBP acc•Carmignac Emerging Patrimoine D GBP inc •Carmignac Market Neutral I GBP acc •Carmignac Global Bond I GBP acc•Carmignac Global Bond D GBP inc •Carmignac Cash Plus I GBP acc
Adam Smears, le responsable de la recherche pour les investissements de Skandia, a quitté la société pour saisir d’autres opportunités, rapporte Investment Week. Il y travaillait depuis 2003. Par ailleurs, Old Mutual Global Investors a annoncé qu’Anthony Gillham avait été nommé comme seul gérant du fonds Skandia Strategic Bond.
Nicola Muirhead, ancienne gérante de Neptune Investment Management, a rejoint River and Mercantile Asset Management (R&M) en tant qu’analyste dans la division actions monde dirigée par Alex Stanić. Chez Neptune, qu’elle avait rejoint en 2008, elle était analyste spécialisée sur le secteur minier et gérante. Elle gérait notamment le fonds UK Alpha, fermé par manque d’encours. Nicola Muirhead sera le cinquième membre de l’équipe fondée en 2009 suite au recrutement d’Alex Stanić et Alex O’Reilly en provenance de Newton.R&M gère 2,7 milliards de livres.
Le responsable des alliances stratégiques chez Aviva Investors, Malcolm Mackenzie, doit quitter la société dans le cadre d’une restructuration de l'équipe de vente, rapporte Fund Web. Un responsable des ventes, Nick Hendy, serait également sur le départ.En début d’année, Aviva Investors avait annoncé la suppression de 160 emplois dans le monde, avec notamment la fermeture à Londres des desks d’actions européennes, émergentes, internationales et ISR.
Les actifs sous gestion de Rathbone Brothers («Rathbones») s’inscrivaient à fin septembre à 17,4 milliards de livres, en progression de 9,5% par rapport à fin décembre 2011, selon les chiffres publiés le 24 octobre.Le résultat d’exploitation s’est accru de 6,7% sur les neuf premiers mois de l’année à 116 millions de livres. Rathbones précise toutefois que la collecte nette s’est ralentie à 5,5% sur neuf mois contre 8,2% l’an dernier.
Résultat de la fusion d’Old Mutual Asset Managers (UK) ou OMAM et de Skandia Investment Group (SIG), Old Mutual Global Investors, qui affiche un encours de 13 milliards de livres au 30 septembre, a présenté sa stratégie de croissance, qui repose une «expansion active» de ses capacités directes de gestion d’actifs.Il est prévu que la nouvelle entité utilise en matière de distribution les capacités d’Old Mutual Wealth, sa maison-mère qui est spécialiste des solutions de gestion de fortune, tout en développant fortement sa distribution tierce au travers des CGPI, des gestionnaires de fortune et des banques, au travers d’un renforcement des relations avec les plates-formes au Royaume-Uni et à l’international.Le cœur du dispositif de croissance sera l’investissement dans des domaines et des classes d’actifs où de nouvelles offres peuvent être envisagées, tout en élargissant les domaines d’expertise existants. Pour étendre sa gamme, Old Mutual GI a «significativement investi» dans le renforcement de ses capacités en matière de développement de produits.Le nouveau logo a été adopté et la nouvelle marque sera progressivement introduite tout au long de 2013, à partir du premier trimestre.D’autre part, le gestionnaire, dont l’activité est répartie sur quatre pôles (actions, obligataire, alternatif et multigestion) a communiqué la composition de son état-major :– Julian Ide, Chief Executive Officer– James Millard, Director of Investments– Ashton Bradbury, Head of Equities– Stewart Cowley , Head of Fixed Income– Paul Simpson, Head of Alternatives– John Ventre, Head of Multi-Manager– Paul Nathan, Chief Operating Officer– Mitchell Dean, Chief Financial Officer– Warren Tonkinson, Head of Distribution– Celeste Dias-Brennan, Head of Product– Marcus Bolitho, Head of Marketing– Karen Barnett, Head of Human Resources
Le gestionnaire de fortune Quilter a confirmé à la presse spécialisée britannique qu’il était sur le point d’acquérir Cheviot Asset Management.Le groupe de capital investissement Bridgepoint, qui a racheté Quilter en début d’année, devrait faciliter la fusion de ces deux entités spécialisées dans la gestion de fortune qui disposeront d’un encours d’actifs sous gestion de quelque 12 milliards de livres. La société issue de ce rapprochement comptera parmi les tout premiers gestionnaires de fortune britanniques. Le prix de la transaction serait inférieur à 100 millions de livres.
Les gestionnaires de hedge funds macro les plus renommés, comme Moore Capital, Tudor Corporation et Caxton Associates, ont du mal à honorer leur réputation. Selon Hedge Fund Research, les hedge funds macro ont gagné seulement 0,7 % en moyenne cette année et 1,52 % par an en moyenne ces trois dernières années. Mais certains gérants macro réussissent. Ce qui semble les rassembler est un plus grand focus sur les économies émergentes. Parmi eux figurent le fonds macro marchés émergents de BTG Pactual, Autonomy Capital Research, Pivot, Armajaro Emerging Markets et Pharo Capital.
BNY Mellon annonce la nomination de Marina Lewin à la tête de sa division Asset Servicing pour les Amériques. L’intéressée travaillera sous la direction de Samir Pandiri, CEO Asset Servicing & Alternative Investment Services de la région. Marina Lewin sera basée à New York.
Le groupe Blackstone prépare le lancement d’un fonds qui prendra des participations dans des gérants de hedge funds sur le marché secondaire, les acteurs traditionnels comme les banques étant désormais plutôt en retrait en raison des performances parfois décevantes du secteur et de la réglementation, rapporte l’agence Reuters.Les activités de Blackstone liées aux hedge funds représentent des actifs sous gestion de 46,2 milliards de dollars. La taille du nouveau fonds, qui n’a pas été arrêtée, pourrait toutefois atteindre 2 à 3 milliards de dollars, indique-t-on. Peu d’acteurs interviennent dans cette activité de niche. L’un des principaux acteurs est Neuberger Berman avec son fonds Dyal.
Pour 150 millions d’euros environ, l’allemand Union Investment Real Estate (UIRE) a acheté à l’autrichien Klapsch Immobilien l’immeuble de bureau Euro Plaza 4 (48.500 mètres carrés) situé dans le centre de Vienne.Cet actif est versé au portefeuille du fonds immobilier offert au public UniImmo: Deutschland.Désormais, les fonds immobiliers offerts au public d’UIRE ont investi 400 millions d’euros dans la capitale autrichienne.
Le groupe State Street a annoncé le 24 octobre avoir été mandaté par UTI International (Singapore) Private Limited pour la fourniture de services de conservation et d’administration de fonds pour leur offre Ucits investie en Inde.UTI International (Singapore) Private Limited est une société de gestion régulée par l’Autorité des marchés de Singapour. Filiale de la société de gestion indienne UTI AMC, ses actifs sous gestion s'élèvent à 2,6 milliards de dollars.
Après un partenariat de 4 ans, BNP Paribas Real Estate vient d’acquérir son alliance néerlandaise, Holland Realty Partners, basée à Amsterdam. Cette société est présente sur l’ensemble des Pays-Bas en Transaction Investissement, Conseil, Expertise et Asset Management en immobilier d’entreprise.«Le marché des Pays-Bas nous offre de nombreuses opportunités que nous souhaitons saisir. C’est pourquoi nous avons décidé de développer une offre directe de services en acquérant Holland Realty Partners. Cette société jeune et dynamique est, sans conteste, reconnue pour la qualité de ses services et son professionnalisme. Grâce à cette acquisition, nous souhaitons notamment développer nos activités auprès des fonds d’investissement néerlandais et internationaux présents aux Pays-Bas, et créer des synergies avec nos autres marchés européens», explique Bernard Blanco, directeur de l’International chez BNP Paribas Real Estate.
John Paulson et sa fondation offrent 100 millions de dollars au Central Park de New York, soit le plus gros don de l’histoire du parc, rapporte le Financial Times. La fortune personnelle du célèbre gérant de hedge funds est estimée à 11 milliards de dollars, selon Forbes. John Paulson est par ailleurs un soutien de Mitt Romney.
Kevin Scherer, ancien gérant de portefeuille de Citadel, envisage de lancer un hedge fund dédié à la dette hypothécaire commerciale et résidentielle et aux ABS, rapporte l’agence Bloomberg.Le nouveau véhicule, dénommé Continuum Investment Management, devrait être lancé en janvier 2013 par Kevin Scherer, assisté de trois de ses anciens collègues chez Citadel. Il visera un encours de 250 millions de dollars.
Selon des sources concordantes citées par L’Agefi Hebdo, la banque de gros de BPCE va fusionner ses filiales Natixis Multimanager (NMM) et 1818 Gestion, un projet baptisé «Elite». Le premier janvier prochain, 1818 Gestion devrait absorber NMM, actuellement logé dans Natixis Asset Management (NAM). Ce dernier détiendra 40 % du nouvel ensemble, contre 60 % pour la Banque Privée 1818, indique une présentation interne consultée par L’Agefi Hebdo. La société regroupera les compétences du groupe Natixis dans la multigestion, un secteur en crise, notamment dans les fonds de fonds alternatifs.
BNY Mellon a lancé en mars le BNY Mellon Abolute Return Bond Fund, une version Ucits IV de son fonds obligataire de performance absolue géré par sa boutique Insight Investment (280 milliards de dollars d’encours sous gestion). Piloté par Peter Bentley, responsable crédit global et britannique, le produit est désormais commercialisé en France. Le BNY Mellon Abolute Return Bond Fund, qui se base sur une stratégie développée par Insight Investment à partir de 2006, est investi à la fois sur les positions longues et courtes en obligations souveraines, en dette corporate de catégorie d’investissement, en dette corporate high yield, en ABS, en dette émergente ainsi qu’en cash et instruments monétaires. Le fonds, qui pèse actuellement 125 millions de dollars, vise à surperformer l’indice monétaire Euribor 3 mois + 3 % par an. Le contrôle du risque, véritable demande de la part des investisseurs institutionnels, fait partie intégrante de la gestion du fonds. Le risque du portefeuille est évalué à l’aide de systèmes de VaR. L'équipe de gestion définit un cadre «d’unités de risque» définies à partir d’un modèle maison, afin d’allouer le risque au sein de portefeuille. Caractéristiques Code Isin : IE00B706BP88 Investissement minimal : 5.000.000 euros Frais de gestion annuels : 0,50 % Droits d’entrée max. : 5 % Commission de performance : 10 %
Le rapprochement envisagé des structures de gestion d’actifs d’AG2R La Mondiale, Agicam et La Mondiale Gestion d’Actifs (LMGA)* et la constitution d’une seule société de gestion de portefeuilles devrait notamment se traduire par l'émergence d’un ensemble multigestion de taille respectable avec 4 milliards d’euros actuellement, apportés pour moitié chacune par les deux entités participantes. La rationalité devrait aussi être respectée avec l'émergence d’une direction des investissements unifiée.* lire Newsmanagers du 24 octobre
Le FCP de droit français CPR Silver Age, lancé le 22 décembre 2009, atteint à présent 80 millions d’euros et a collecté 28 millions depuis le début de cette année. La barre des 100 millions semble à portée pour la fin de cette année, et CPR Asset Management (groupe Amundi) a obtenu début octobre l’agrément de la BaFin pour la commercialisation en Allemagne tandis qu’un dossier d’homologation a déjà été déposé auprès de la Finma suisse. La Suède est également dans le collimateur et CPR n’exclut pas de créer un clone luxembourgeois, pour toucher une clientèle encore plus vaste (lire également Newsmanagers du 4 octobre)L’idée de base consiste à utiliser la tendance séculaire du vieillissement de la population pour créer un portefeuille d’une cinquantaine de valeurs susceptibles de connaître sur le long terme une croissance supérieure à celle de l'économie et des marchés européens. Depuis le lancement, le fonds affiche (au 15 octobre) une performance de 29,9 % (22,3 % depuis le début de l’année) contre 16,9 % (13,3 %) pour le MSCI Europe en euros, dividendes réinvestis, qui est un repère commercial, les gérants Vafa Ahmadi (responsable de la gestion actions thématique) et Clément Maclou construisant un portefeuille de conviction très actif (environ 50 valeurs) qui s'éloigne très sensiblement de cet indice.Cela se traduit par des surpondérations très importantes pour les valeurs correspondant aux sept macro-secteurs pertinents (épargne financière, dépendance, équipements de santé, loisirs & mode de vie, produits de soin, pharmacie et sécurité). Sans qu’il s’agisse d’un fonds ISR, les gérants incorporent une dimension éthique à leur choix de valeurs, en s’aidant des travaux de Vigeo et d’Amundi ISR. Le fonds bénéficie aussi des conseils d’un comité d’experts de 9 membres dirigé par Gilles Duthil, président de l’institut Silverlife, centre de recherche sur l'économie du vieillissement.Au démarrage, ce fonds a surtout intéressé des investisseurs institutionnels, des mutuelles et des structures d'épargne salariale. A présent, il semble éveiller de l’appétence chez les banquiers privés, les multigérants et les allocateurs.
Morgan Stanley a annoncé le 24 octobre le lancement d’un nouveau fonds dans le cadre de son offre FundLogic Alternatives. En partenariat avec Equinox Fund Management, le MS QTI Ucits Fund est le premier fonds d’une série de quatre stratégies CTA conformes au format Ucits.Equinox est une société de multigestion basée aux Etats-Unis et spécialisée dans la construction de portefeuilles constitués de programmes de CTA. Ses actifs sous gestion s'élèvent en nominal à plus de 2 milliards de dollars. La stratégie systématique proposée par Morgan Stanley a été conçue par Quest Partners, un gérant de CTA basé à New York.
Au 30 septembre, l’encours total des 3.866 fonds luxembourgeois représentait 2.314,448 milliards d’euros contre 2.295,399 milliards un mois plus tôt et 2.296,717 milliards fin août, selon les statistiques de la CSSF. Les actifs gérés dans les fonds d’investissement spécialisés (FIS ou SIF en anglais) représentaient 10.715 millions d’euros.
AllianceBernstein était connu pour ses fonds actions. Mais depuis que l’ancien dirigeant de Goldman Sachs, Peter Kraus, est devenu président-directeur général en 2008, la société de gestion s’est massivement tournée vers les fonds obligataires, relate le Wall Street Journal. Fin 2007, Alliance Bernstein avait 72 % de ses encours sous gestion en actions (580 milliards de dollars) et 25 % en obligations (198 milliards). Aujourd’hui, elle gère 418,9 milliards de dollars, soit 57 %, en obligations, et 27 % en actions. Cette stratégie est payante en ce moment. Mais les analystes estiment qu’une dépendance trop importante à la popularité des fonds obligataires peut être risquée.
Pour juillet-septembre, le bénéfice net de Morningstar s’est inscrit à 27,1 millions de dollars contre 27,9 millions au deuxième trimestre. Il conserve cependant une sensible hausse en glissement annuel, puisque le résultat net du troisième trimestre s’était inscrit à 21,4 millions de dollars.Les actifs sous gestion et sous conseil du pôle Investment Advisory Services s’inscrivaient au 30 septembre à 142,4 milliards de dollars contre 138,1 milliards trois mois plus tôt et 119,3 milliards un an auparavantPour le pôle Retirement Solutions, l’encours se situait à 45,4 milliards de dollars à la fin du troisième trimestre contre 41,7 milliards fin juin et 36,3 milliards au 30 septembre 2011.Enfin, les actifs du pôle Morningstar Managed Portfolios se sont accrus en un an de 1,2 milliard de dollars pour atteindre les 4 milliards fin septembre.
Le gestionnaire américain AllianceBernstein LP, dont l’encours ressortait à 418,9 milliards de dollars fin septembre et dont les sorties nettes ont représenté 4,4 milliards en juillet-septembre, affiche pour le troisième trimestre une perte d’exploitation de 56 millions de dollars contre des bénéfices de 79 millions au deuxième trimestre 2012 et de 78 millions pour la période correspondante de l’an dernier (lire par ailleurs les résultats d’Axa).
Les actifs sous gestion du pôle Gestion d’actifs du groupe AXA sont en hausse de 52 milliards d’euros à fin septembre par rapport au 31 décembre 2011 et s’établissent à 899 milliards d’euros, a annoncé le 25 octobre le groupe dans un communiqué. Selon Denis Duverne, directeur général délégué d’AXA, «les actifs sous gestion ont augmenté sur la période grâce à la hausse des marchés, tandis que la décollecte nette diminue de façon significative». Les rachats nets sont ressortis à 8,3 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année. Ils sont entièrement le fait d’AllianceBernstein, qui a vu sortir 8,4 milliards d’euros, principalement sur le segment institutionnels. En revanche, Axa IM enregistre des souscriptions nettes légères de 0,1 milliard d’euros, essentiellement en raison d’une collecte nette positive chez AXA Fixed Income, AXA Private Equity, AXA Real Estate et AXA Framlington, qui a en partie compensé une décollecte nette principalement suite à la sortie volontaire de plans d’actionnariat salarié non rentables (-4,0 milliards d’euros) et par une décollecte nette chez AXA Rosenberg (-2,0 milliards d’euros) . L'évolution de marché a représenté +63 milliards d’euros, aussi bien chez AXA IM que chez AllianceBernstein, proportionnellement à leur base d’actifs alors que l’effet de change atteint +8 milliards d’euros principalement du fait de la dépréciation de l’euro face aux principales devises. S’ajoute à cela un effet de périmètre de -11 milliards d’euros principalement lié au transfert des actifs de Friends Provident suite à la cession à Resolution des activités Vie au Royaume-Uni, à la cession des activités canadiennes et à la cession des activités en Australie et Nouvelle-Zélande. Le chiffre d’affaires du pôle Gestion d’actifs est en baisse de 6% à 2 460 millions d’euros, principalement en raison de la baisse des commissions de gestion chez AllianceBernstein, reflétant une baisse de 3,9 pdb des points de base moyens et une moindre base d’actifs sous gestion. Le chiffre d’affaires d’AXA IM est stable, la hausse des commissions de gestion étant compensée par la baisse des commissions sur transactions immobilières et des commissions de performance.Le gestionnaire américain AllianceBernstein LP, dont l’encours ressortait à 418,9 milliards de dollars fin septembre et dont les sorties nettes ont représenté 4,4 milliards en juillet-septembre, affiche pour le troisième trimestre une perte d’exploitation de 56 millions de dollars contre des bénéfices de 79 millions au deuxième trimestre 2012 et de 78 millions pour la période correspondante de l’an dernier. Au sein du pôle Vie, Epargne, Retraite, le volume des affaires nouvelles (APE) en unités de compte est en baisse de 1% à 1,4 milliard d’euros. L’Europe continentale est en baisse de 4%, du fait de l’Allemagne (-37%) suite à l’arrêt progressif des ventes du produit « Twinstar » de type GMxB « Variable Annuity », et de la France (-5%) en raison de faibles ventes de produits d’épargne individuelle dans un contexte difficile pour le marché français de l’épargne individuelle en Unités de Compte (en baisse de 29%). Néanmoins la part d’Unités de Compte dans les ventes d’épargne est en hausse de 1 point et s’élève à 24% sur neuf mois, au-dessus de la moyenne du marché français qui s’élève à 13%. A noter aussi que les Etats-Unis sont en hausse de 26%, grâce à la hausse des ventes de produits « Variable Annuity » non GMxB, avec la poursuite du succès du produit « Structured Capital Strategies » désormais distribué dans les réseaux non-propriétaires, ainsi qu’à l’augmentation des ventes de produits de type GMxB « Variable Annuity », notamment avec la nouvelle version du produit « Accumulator » au profil de risque réduit.
La récente arrivée de Guillaume Jonchères chez Banque Leonardo s’accompagne de celle de Jacques Loussert. Ce dernier gérait le Sarbacan Fund chez Sarbacan Capital Limited, avec qui l’ancien président de Cogefi Gestion travaillait, les deux sociétés de gestion étant intégrées dans le groupe Cogefi. De fait, le fonds Imago dont Newsmanagers annonçait il y a quelques jours la création chez Banque Leonardo, sera la copie conforme du fonds Sarbacan. Le fonds long/short investi en valeurs européennes peut de fait revendiquer un track record depuis 2006, avec une performance annuelle de 5,18 % - légèrement inférieure à celle des marchés d’actions donc - mais avec une volatilité inférieure à 5. Ainsi présenté, il devrait séduire la clientèle privée de Banque Leonardo, en étant éligible au plan d'épargne en actions ou à l’assurance vie. Le fonds, selon ses gérants, veut en effet se situer entre le fonds en euros aux rendements en forte baisse, et les fonds exposés aux marchés d’actions. Cela étant, avec un tel produit, la maison présidée par Régis de Pampelonne qui affiche un encours de 850 millions d’euros en gestion privée et 250 millions d’euros en gestion d’actifs, entend surtout séduire des investisseurs institutionnels auprès desquels la banque veut pousser les feux. L’idée étant de compter à la fois sur un produit innovant et de le compléter par du «servicing» au sens large du terme, comprenant, entre autres, des outils de front et de back office, dédiés à la compliance, ainsi qu’une analyse pre-trade, etc. Dans ce cadre, la Banque Leonardo compte présenter prochainement l’ensemble de son offre qui pourra, par la suite, s’appliquer à d’autres fonds.
Le gouvernement a indiqué mercredi que 8 à 9 milliards d’euros de financements seraient disponibles pour des projets d’infrastructure en France grâce au Pacte de croissance européen. La reprogrammation des fonds structurels, l’augmentation du capital de la Banque européenne d’investissement et la mise en place de «project bonds» vont y contribuer.
Les ventes de logements neufs aux Etats-Unis ont bondi de 5,7% en septembre, à leur rythme le plus élevé depuis près de deux ans et demi, signalant une accélération de la reprise du marché de l’immobilier. Selon les chiffres du département du Commerce, les ventes sont ressorties en hausse de 5,7% à un volume annuel CVS de 389.000 unités, un plus haut depuis avril 2010, contre 368.000 (révisé de 373.000) en août.
Le Trésor britannique a donné son accord de principe à l’Assemblée écossaise pour qu’elle puisse émettre ses propres obligations à condition d’avoir assez de recettes pour les financer. Les fonds ainsi récoltés serviraient à financer des projets d’infrastructure. «C’est une étape importante de plus sur le chemin du transfert des pouvoirs au peuple écossais, elle leur apportera des avantages significatifs», a souligné le secrétaire en chef au Trésor Danny Alexander.
L’opérateur boursier britannique a émis 300 millions de livres d’obligations 4,75% à neuf ans par le biais de son service de négoce électronique «Order Book for Retail Bonds» (ORB). Cette opération porte le montant total des fonds levés sur l’ORB, depuis sa création il y a deux ans, à plus de 2,5 milliards de livres. Pour le LSE, il s’agissait de la première offre obligataire à destination des investisseurs particuliers.