La société de gestion américaine J.P. Morgan Asset Management s’apprête à fusionner deux de ses Sicav monétaires européennes, à savoir Euro Government Liquidity Fund et Euro Liquidity Fund, dans un contexte persistant de taux d’intérêt bas en zone Euro, rapporte Financial News. Cette initiative intervient 17 mois après la décision de la société de gestion de fermer ces fonds aux nouveaux investisseurs alors que la Banque centrale européenne (BCE) venait d’abaisser ses taux d’intérêt. Concrètement, les 949 millions d’euros d’encours du Euro Government Liquidity Fund seront transférés au Euro Liquidity Fund qui pèse 11,1 milliards d’euros. Ces deux fonds sont domiciliés au Luxembourg.
Nordea Asset Management, filiale de gestion de la banque Nordea qui gère 228 milliards d’euros d’actifs à fin septembre, enrichit la gamme de fonds de sa Sicav Nordea 1 avec le lancement de quatre nouveaux véhicules. Son offre se complète ainsi de deux nouveaux fonds «actions émergentes». Le premier, baptisé Emerging Markets Small Cap Fund et dont la gestion est déléguée à la boutique américaine Copper Rock Capital Partners, se concentre sur les entreprises émergentes de petite capitalisation. Le second, Chinese Equity Fund, a pour objectif d’investir dans des entreprises chinoises de «grande qualité». En parallèle, Nordea AM renforce la partie obligataire de sa Sicav avec deux nouveaux véhicules. Le fonds Unconstrained Bond Fund, dont la gestion est confiée au spécialiste des marchés obligataires américains MacKay Shields, repose sur «un processus d’allocation d’actifs dynamique, multi-stratégies et une gestion active des durations», explique Nordea AM dans un communiqué. Enfin, Nordic Corporate Bond Fund, centré exclusivement sur le segment obligataire corporate nordique, a pour objectif d’investir à la fois en obligations de catégorie investissement et haut rendement, à l’exception du secteur financier.
La société de gestion allemande Alceda Fund Management s’est rapprochée du groupe ECPI, spécialisé dans l’indexation et le conseil, pour lancer le Mega Trend Funds-ECPI Sustainable Global Mega Trends.Le fonds a été enregistré pour les investisseurs institutionnels et retail en Suisse, en Autriche, en Allemagne et au Luxembourg, et pour les seuls institutionnels en Italie.ECPI, qui propose des solutions d’indexation des grandes tendances, estime que la prise en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les décisions d’investissement offre des opportunités de création de valeur à long terme à la fois pour les investisseurs et la société.
Depuis le 6 décembre, la Bourse Suisse SIX Swiss Exchange a admis à la négociation onze nouveaux ETF du luxembourgeois UBS ETF Sicav, dont deux produits obligataires sur les souverains répliquant un indice Markit iBoxx (chargés à 0,17 %) et neuf suivant des indices pays de MSCI (voir liste jointe). Pour ces derniers, les taux de frais sur encours s’échelonnent entre 0,20 et 0,45 %.
La banque suisse Julius Baer a annoncé le 16 décembre la nomination de Burkhard Varnhold en qualité de nouveau responsable des solutions d’investissement (ISG) et chief investment officer à compter du 1er mars 2014.Il remplace dans ces fonctions Hans Lauber, qui à cette date quittera la société pour raisons personnelles et abandonnera ces deux fonctions.Burkhard Varnhold travaillait précédemment chez Bank J. Safra Sarasin en qualité chief investment officer et responsable asset management et clients institutionnels.
BlackRock a annoncé le 13 décembre que iShares avait enrichi sa gamme d’ETF à duration courte avec le lancement sur la plate-forme Bats du iShares Liquidity Income ETF (code mnémonique : ICSH). Cet ETF géré activement cherche à produire un revenu adaptée à la préservation du capital par le biais d’une exposition diversifiée à des obligations de court terme et à des instruments du marché monétaire.Le ratio des frais de gestion a été fixé à 0,18% par an.
Six fonds de pension danois ( ATP, Industriens Pension, PensionDanmark, PFA Pension, PKA et Sampension) ont indiqué qu’ils quittaient l’organisation privée qui chapeaute les principes d’investissement responsable des Nations Unies (PRI). Les fonds de pensions estiment que l’organisation souffre de «problèmes de gouvernance» et que ni la transparence ni la démocratie ne sont appliquées, indique IPE. Suite à des changements récents, les membres ont moins de pouvoir pour décider du budget, des contenus du programmes ou la vue interne de l’organisation. Les fonds de pension ont toutefois insisté sur le fait qu’ils allaient continuer de respecter les principes des PRI dans leurs investissements.
Selon Fonds Nieuws, Stichting Pensioenfonds BP, le fonds de pension néerlandais de British Petroleum (BP) a élargi le mandat confié à BNP Paribas Investment Partners (BNPP IP) qui sera désormais responsable de la gestion de la moitié du portefeuille d’investissements du fonds (850 millions d’euros).BNPP IP a été sélectionné à l’issue d’un processus d'évaluation des gestionnaires parmi plusieurs candidats. Il aura pour mission de fournir des solutions d’investissement sous contrainte de passif (LDI) et sera en outre responsable du suivi du risque de taux sur la totalité du portefeuille.
Bankinter prend le contrôle du courtier Mercavalor, dont elle détenait déjà 25,01 % du capital. La banque espagnole a racheté la totalité du capital auprès des trois autres actionnaires, à savoir Banco Popular, Banco Cooperativo Español et Bankia, chacun possédant 25 % du capital. Cette transaction, dont le montant n’a pas été communiqué, s’inscrit pleinement dans la stratégie de Bankinter d’accélérer son développement sur le segment de la banque privée. Elle lui permet en effet de compléter son offre de services en l’orientant davantage vers la gestion d’actifs le conseil spécialisé à destination de ses clients. De fait, cette opération entraîne un jeu de chaises musicales au sein de la gestion d’actifs de Bankinter. Javier Bollain, le patron de Bankinter Gestion d’Actifs, prend en effet les rênes de Mercavalor. Il est remplacé à son poste par Miguel Artola qui, depuis juin 2011, officiait comme directeur des investissements chez Bankinter. Bankinter Gestion d’Actifs est aujourd’hui la huitième société de gestion en Espagne avec plus de 5,7 milliards d’euros d’encours.
Guillaume Rambourg, l’ancien gérant vedette de Gartmore dont les problèmes avec le régulateur britannique avaient conduit à la chute de la société de gestion en tant que structure indépendante, fait son retour sur le marché britannique des fonds, rapporte le Financial Times fund management. Verrazzano Capital, sa société de hedge funds basée à Paris, a levé 50 millions de livres auprès de gérants de fortune privés et de family offices pour un fonds long only Europe hors Royaume-Uni destiné aux investisseurs britannique. Le Verrazzano Advantage European fund sera concentré autour de 40 à 60 valeurs.
Verrazzano Capital Managment, le hedge funds français basé à Paris et fondé fin 2011 par l’ancien gérant star de Gartmore, Guillaume Rambourg, envisage d’ouvrir un bureau à Londres l’année prochaine, rapporte Financial News. «Cela a du sens pour nous d’être plus proche de notre base d’investisseurs et, ainsi, ne pas laisser passer d’opportunités», explique Guillaume Rambourg dans un entretien au site britannique d’information. Dés 2014, deux ou trois collaborateurs de Verrazzano devrait migrer vers Londres, a précisé le dirigeant. La société a le vent en poupe. Ses actifs ont en effet progressé de 280 millions de dollars lors du lancement de ses premiers fonds en mars 2012 à 625 millions de dollars actuellement.
Le gestionnaire de fortune britannique Ashcourt Rowan a fait état pour les six mois à fin septembre d’une perte avant impôt de 2,5 millions de livres, liée pour l’essentiel aux coûts exceptionnels du plan de restructuration du groupe, selon les chiffres publiés le 13 décembre. Les actifs sous gestion du groupe sont demeurés stables à 3,7 milliards de livres, dont 1,6 milliard de livres d’actifs discrétionnaires ou gérés. L’acquisition récente de Generali Portfolio Management (UK) ainsi que d’autres initiatives récentes devraient contribuer à une augmentation des actifs sous gestion de plus de 300 millions de livres au second semestre, précise le groupe dans ses résultats intérimaires. Ashcourt Rowan a également annoncé, à la veille du week-end, l’acquisition de la société de gestion UK Wealth Management (UKWM,1,3 milliard de livres fin octobre) pour un montant de 14,25 millions de livres. Cette opération est financée par une émission en numéraire de 8,25 millions d’actions à 185 pence l’unité, ce qui représente au total environ 15,3 millions de livres. Le prix d'émission correspond à une décote de 2,4 % sur le cours de clôture de 189,5 pence le 12 décembre.
BlackRock, le numéro un mondial de la gestion d’actifs, a confirmé lundi être monté au capital de Telecom Italia dont il détient désormais 7,789% des droits de vote. Dans un communiqué, le groupe américain dit détenir en sus des obligations convertibles d’une valeur de 183 millions d’euros, correspondant à une participation de 1,639%. Des documents de la Securities and Exchange Commission (SEC) montraient que la participation de BlackRock était passée de 5,1% fin octobre à 10,1% fin novembre. Dimanche, la Consob, le gendarme boursier italien, a fait savoir qu’elle pourrait infliger une amende à BlackRock pour ne pas s'être manifesté, la réglementation en Italie rendant obligatoire de déclarer les franchissements de seuils à partir de 10%.
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a affirmé lundi que Sabine Lautenschläger, actuelle vice-présidente de la Bundesbank, serait une bonne candidate pour succéder à Jörg Asmussen au directoire de la Banque centrale européenne. «C’est une excellente vice-présidente de la Bundesbank», a-t-il dit à la radio Deutschlandfunk en notant son expérience dans le domaine de la supervision bancaire. Jörg Asmussen a annoncé dimanche qu’il quitterait ses fonctions à la BCE pour rejoindre le gouvernement allemand de grande coalition en tant que secrétaire d’Etat au Travail.
OFI doit annoncer aujourd’hui un nouveau plan stratégique qui passera par une réorganisation de ses structures. Selon plusieurs sources, OFI AM, Macif Gestion et OFI Mandats, qui sont aujourd’hui trois sociétés distinctes, ne devraient plus former qu’une seule entité. Le principe de cette réorganisation avait été annoncé il y a un an par Gérard Bourret, directeur général de la société de gestion. La nomination de Franck Dussoge au poste de DG de Macif Gestion, officalisée il y a quelques jours, en plus de ses fonctions chez OFI Mandats, en témoigne. Cette simplification a aussi conduit la Macif, actionnaire à 66% d’OFI aux côtés de la Matmut (34%), à céder sa participation directe de 34% dans Macif Gestion à OFI AM, qui n’en détenait que les deux tiers. D’où une repondération des parts de la Macif et de la Matmut au capital d’OFI. La filiale de gestion affichait autour de 55 milliards d’euros d’encours à fin septembre.
Le fonds souverain norvégien a annoncé avoir acquis pour 238 millions de dollars une participation de 47,5% au sein du One Financial Center, un immeuble de bureaux de 46 étages à Boston. MetLife a dans le même temps renforcé de 2,5% sa participation à 52,5%.
Hedge Fund Research indique que 231 fonds alternatifs ont été créés dans le monde au cours du troisième trimestre, pour 222 liquidations. Le volume de créations est le plus faible depuis le quatrième trimestre 2010, tandis que celui de liquidations est le plus important depuis le quatrième trimestre 2012. La prudence du trimestre écoulé s’explique selon HFR par les craintes entourant la finalisation de la règle Volcker aux Etats-Unis, approuvée cette semaine par les régulateurs.
Nommé secrétaire d’Etat au travail dans le nouveau gouvernement de coalition, Jörg Asmussen va céder son fauteuil de membre du directoire de la BCE. Sa place devrait revenir à une Allemande, les noms de Sabine Lautenschläger (vice-présidente de la Bundesbank), Elke König (directrice de la BaFin) et Claudia Buch (responsable de l’institut économique de Halle), étant les plus fréquemment évoqués.
Le Fonds monétaire international (FMI) a versé vendredi à l’Irlande la toute dernière tranche de son aide financière, soit 890 millions de dollars (648 millions d’euros), permettant à Dublin de tourner définitivement la page du plan d’aide international qui lui a permis d'échapper à un défaut en 2011. Selon le ministre des Finances, Michael Noonan, Dublin pourrait ramener l’année prochaine le poids de sa dette à 116% de son PIB, après 124% cette année.
Le gouvernement japonais a décidé de relever ses prévisions de croissance pour 2014, qui sont ainsi passées de 1 à 1,3%, a rapporté Reuters samedi. Sur cette base, Tokyo table désormais sur 50.000 milliards de yens (353 milliards d’euros) de recettes fiscales. Le gouvernement de Shinzo Abe compte sur l’effet de mesures de relance pour compenser une hausse de la TVA prévue en avril.
Le traitement de la dette d’Etat est très complexe à déterminer dans le cadre des stress tests qui seront conduits auprès de quelque 130 banques européennes l’année prochaine, a expliqué le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, lors d’une conférence organisée par L’Agefi.
Dans un entretien, le président de la Consob, Giuseppe Vegas, estime que le fonds américain a commis un abus de marché en omettant de déclarer à temps le doublement de sa participation dans Telecom Italia. Le régulateur boursier a suspendu les droits de vote de BlackRock rattachés à cette participation non déclarée. La société de gestion aurait dû informer la Consob avant le 6 décembre du fait qu’elle avait franchi la barre des 10% du capital. L’affaire devrait également être portée à l’attention de la justice italienne. Une assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Telecom Italia est prévue le 20 décembre.