Candriam Investors Group, le gestionnaire multi-spécialiste européen rattaché au groupe New York Life Investment Management, avec environ 91 milliards d’euros sous gestion, vient de lancer deux nouvelles stratégies en Europe cherchant à générer un rendement cible (« target income ») ‘Multi-Asset Income’ et ‘Multi-Asset Income & Growth’. Dans le passé, lorsqu’un investisseur cherchait un rendement stable avec un risque contenu, il pouvait se tourner vers les obligations de qualité (d’Etats ou de sociétés à belle signature). Mais aujourd’hui, alors que les taux restent à des niveaux historiquement bas, il est de plus en plus difficile pour ces investisseurs de parvenir à leurs fins. Les deux nouveaux fonds d’allocation d’actifs Multi-Asset Income et Multi-Asset Income & Growth ont pour but de répondre à cette problématique en visant un revenu annuel, respectivement de 2% et 5%, distribué trimestriellement. Selon Koen Maes, Global Head of Asset Allocation, «Aujourd’hui, pour espérer un rendement plus important sur le long terme, il faut aller vers une plus grande diversification des actifs détenus en portefeuille. Les marchés financiers offrent une grande diversité d’actifs, qui génèrent des rendements plus ou moins attrayants selon l’environnement économique et financier. Notre objectif est d’établir la meilleure allocation de ces actifs selon l’environnement rencontré.» Ces deux fonds ont par ailleurs l’avantage de n’être liés à aucun indice de référence, laissant ainsi à l’équipe de gestion toute liberté d’investir selon ses convictions afin de maximiser le rendement dans le cadre des limites de risques définies. «Le risque est en effet le point de départ du processus de gestion» ajoute Nadège Dufossé, Head of Asset Allocation. ajoute Nadège Dufossé, Head of Asset Allocation. «Nous avons défini un niveau moyen de volatilité maximale contenu pour chacun des deux fonds : 4% pour le Multi- Asset Income, 8% pour le Multi-Asset Income & Growth. C’est à partir de ce budget de risque que nous déterminons l’allocation optimale selon nos estimations pour atteindre le rendement désiré. Nous ajoutons aussi des stratégies de couverture en période de troubles pour limiter les risques de correction.»
Northern Trust a annoncé le 8 septembre la nomination de Douglas Gee au poste de responsable des ventes pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMOA) pour toutes ses activités d’administration de fonds. Douglas Gee, qui était dernièrement responsable de la distribution auprès de la la clientèle institutionnelle de Northern Trust au Royaume-Uni et en Irlande, travaille chez Northern Trust depuis 2008. Il remplace dans ses nouvelles fonctions Madeleine Senior, appelée à diriger les activités de Northern Trust en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Le groupe espagnol Banco Inversis vient d’étoffer son équipe d’analystes, dirigée par Guendalina Bolis, avec le recrutement de Gonzalo Thomé, rapporte le site spécialisé Funds People. L’intéressé, qui travaillait précédemment pour la société de gestion de Banco Sabadell, arrive en qualité d’analyste senior en charge des fonds obligataires au sein de l’équipe multidisciplinaire d’analystes en charge de la sélection de fonds dédiée exclusivement à la clientèle institutionnelle.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais Robeco Group a annoncé, ce 8 septembre, le départ de Roderick Munsters qui a démissionné de son poste de directeur général («chief executive officer») et de membre du conseil d’administration. «Roderick Munsters quittera la société une fois que la transition avec son successeur sera finalisée», précise la société de gestion dans un communiqué. Roderick Munsters était directeur général de Robeco Group depuis 2009. Il était également responsable des filiales RobecoSAM et Harbor Capital Advisors. «Deux ans après notre acquisition par un nouvel actionnaire, Robeco est en pleine forme avec de solides performances financières et une solide stratégie de long terme, explique Roderick Munsters dans un communiqué. Le moment est donc naturellement venu pour moi de confier mes responsabilités à une nouvelle direction.» Robeco précise que son conseil de surveillance travaille en étroite collaboration avec les actionnaires pour trouver un successeur à Roderick Munsters dans un futur proche.
J.P. Morgan vient de nommer Marta Echarri en qualité de «senior banker» au sein de sa division de banque privée en Espagne, rapporte le site spécialisé Funds People. Elle remplace ainsi Borja Astarloa qui a été nommé responsable des investissements de J.P. Morgan Banca Privada en mai dernier. Marta Echarri travaille chez J.P. Morgan depuis 2008. Depuis 2012, elle était «vice-president» au siège de la banque américaine à New York. Désormais basée à Madrid, elle sera rattachée à Juan Manuel Soto, responsable de la banque privée de J.P. Morgan en Espagne.
Aberdeen Asset Management vient de recruter Tommaso Tassi dans son équipe italienne, en tant que senior business development manager, selon un communiqué diffusé en Italie. Il s’occupera de la clientèle des distributeurs.L’intéressé vient de Fidelity Worldwide Investment où depuis 2006 il a officié comme senior sales associate, puis manager sales desk. L’équipe d’Aberdeen en Italie est dirigée par Laura Nateri, country head Italy.
Les fonds ouverts commercialisés en Italie ont enregistré des souscriptions nettes de 7,9 milliards d’euros en juillet, montrent les dernières statistiques de l’association italienne des professionnels de la gestion Assogestioni. La collecte a été tirée par les fonds flexibles, qui engrangent 5,2 milliards d’euros. Seuls les hedge funds affichent une très légère décollecte.Depuis le début de l’année, les fonds ouverts italiens ont drainé pas moins de 77,5 milliards d’euros, dont 37,5 milliards d’euros sur les fonds flexibles. L’encours des fonds ressortait fin juin à 793 milliards d’euros. En ajoutant les fonds fermés et les gestions sous mandat, les encours atteignent 1.746 milliards d’euros.
Banca Mediolanum a enregistré en août des souscriptions nettes pour ses fonds de 348 millions d’euros, portant la collecte depuis le début de l’année à 3,48 milliards d’euros. La collecte nette totale ressort à 327 millions d’euros et 2,888 milliards d’euros en août et depuis janvier respectivement.
La société de gestion italienne Anima a enregistré en août des souscriptions nettes de 570 millions d’euros, indique un communiqué. Cela porte la collecte nette depuis le début de l’année à plus de 6,2 milliards d’euros. Le total des encours sous gestion à fin août ressort à environ 64 milliards d’euros, soit une hausse de près de 16 % sur un an.
Le gestionnaires de fortune suisse Partners Group a bouclé le premier semestre 2015 sur un bénéfice net ajusté record de 214 millions de francs suisses, en hausse de 26% sur un an (+11% en chiffres IFRS). Entre janvier et juin, Partners Group a généré un produit d’exploitation stable, à 287 millions de francs suisses, en dépit d’effets de change négatifs à hauteur de 9%. L’excédent brut (EBITDA), également affecté par la vigueur du franc, est ressorti en baisse de 6,7% à 166 millions de francs, et la marge correspondante s’est affaissée de 4 points de pourcentage, à 58%.A fin juin, les actifs sous gestion se montaient à 42,1 milliards d’euros, contre 37,6 milliards d’euros à la clôture de l’exercice 2014. «La demande de la clientèle pour de nouveaux programmes d’investissements et mandats au premier semestre a été dans l’ensemble bien diversifiée et s’est répartie entre clients nouveaux et existants de manière presque égale», s’est réjoui André Frei, partenaire et directeur général (CEO) adjoint de Partners Group, cité dans un communiqué.Près d’un tiers de la croissance des actifs sous gestion provient de la région germanophone, alors qu’un autre est attribuable aux Etats-Unis et au Royame-Uni. Dans le reste du monde, la contribution de l’Amérique du sud a été particulièrement soutenue. Les fonds de pension, privés et publics constituent toujours l’essentiel de la clientèle (environ 60% des encours). La demande est également forte de la part du secteur des assurances (13%).En dépit de la hausse significative des actifs sous gestion en euros, les honoraires de gestion se sont contractées de 19 millions de francs, essentiellement en raison de l’appréciation du franc par rapport aux autres devises et au lancement de nouveaux programmes d’investissement au cours de la période sous revue, explique le groupe. Les commissions liées à la performance en revanche ont quasiment triplé, à 32 millions de francs suisses.
A l’occasion de la publication de ses résultats pour l’année fiscale clos au 30 juin 2015, le gestionnaire d’actifs britannique Ashmore Group, spécialiste des marchés émergents, a dévoilé une chute de 21% de ses encours sur un an. De fait, au 30 juin 2015, ses actifs sous gestion ressortent à 58,9 milliards de dollars contre 75 milliards de dollars au 30 juin 2014. La faute à la fois à un effet de marché négatif à hauteur de 6 milliards de dollars et, surtout, à une décollecte nette de 9,5 milliards de dollars. Malgré cette contre-performance, les revenus de la société ont progressé de 8% pour atteindre 283,3 millions de livres contre 262,9 millions de livres un an plus tôt. Cette croissance est liée en grande partie à la force du dollar par rapport à la livre sterling et à l’augmentation de près de 10 millions de livres des commissions de performance (13,3 millions de livres contre 3,1 millions de livres un an plus tôt), précise Ashmore. De même, son bénéfice avant impôt a augmenté de 6% pour atteindre 181,3 millions de livres au 30 juin 2015 contre 171,6 millions de livres au 30 juin 2014. Enfin, son résultat net annuel s’établit à 140 millions de livres fin juin 2015 contre 134,7 millions de livres fin juin 2014, soit une progression de 4%.
Jupiter propose un nouveau fonds, le Jupiter Enhanced Distribution Fund, qui sera piloté par Alastair Gunn et Rhys Petheram. Le fonds investira dans une sélection d’actions (environ 40% du portefeuille) et d’obligations (60%) avec pour objectifs la distribution d’un revenu mensuel et l’accumulation de capital sur le long terme. Les deux gérants en charge du fonds mettront en œuvre la même gestion que pour le Jupiter Distribution Fund et le Jupiter High Income Fund, deux autres stratégies pilotées par leurs soins ces dernières années. Ils visent un rendement de l’ordre de 4%.
Axa Investment Managers (Axa IM) a nommé Leticia Aymerich au poste de responsable du service client pour l’Amérique latine, rapporte Funds People. L’intéressée est basée à New York et elle a pris ses nouvelles fonctions le 1er septembre. Selon son profil LinkedIn, Leticia Aymerich travaille chez Axa IM à Madrid depuis mai 2006 en tant que responsable juridique et des services clients.
Dans le sillage des critiques adressées sur son déficit de transparence sur ses activités dans le secteur du capital investissement (Newsmanagers du 8 septembre), le fonds de pension californien CalPERS a publié un long communiqué qui met en avant les performances enregistrées dans ce secteur au cours des vingt dernières années et les efforts engagés en matière de transparence. Depuis qu’il s’est lancé dans le private equity en 1990, CalPERS a généralement enregistré des performances moyennes à deux chiffres, à savoir 14,1% (net de commissions, caried interest y compris), 14,5% sur cinq ans, 12,2% sur dix ans et 12,3% sur vingt ans. Sur un an, la performance ressort à 8,9%. Le fonds de pension souligne qu’il s’est engagé depuis un peu plus de trois ans dans un programme d’amélioration de la transparence et de l’information communiquée au public. CalPERS vient d’ailleurs de lancer un nouveau système de reporting, le Private Equity Accounting and Reporting Solutions (PEARS) qui devrait notamment permettre de proposer avant la fin de l’année des informations exhaustives sur le carried intesrest.
L’indice Nikkei a gagné 1.343,43 points, soit 7,71%, à 18.770,51, sa plus forte progression en séance depuis octobre 2008, au plus fort de la crise financière mondiale. Les investisseurs ont salué les annonces du Premier ministre Shinzo Abe, qui prévoit de baisser le taux d’impôt sur les sociétés d’au moins 3,3 points de pourcentage sur deux ans, soit au terme du prochain exercice budgétaire débutant en avril 2016. Le rebond est aussi technique: le Nikkei était tombé la veille sous le cours de clôture de l’année 2014 après des ventes massives, effaçant ainsi les gains accumulés depuis le début de l’année.
La société d’investissement américaine KKR et le hedge fund Marshall Wace ont annoncé mercredi un «partenariat stratégique de long terme», par lequel le premier prendra 24,9% du capital du second. L’opération sera payée à la fois en cash et en titres. KKR et Marshall Wace disposent d’options pour que cette participation puisse monter à 39,9%. La transaction doit être bouclée d’ici à la fin de l’année.
L’année 2014 est un bon millésime pour la gestion française. Après avoir baissé de 1,1% en 2012 et de 1,7% en 2013, les emplois directs (y compris les personnes détachées ou mises à disposition) ont rebondi de 3,3% en 2014, à 15.531 postes, selon le profil des sociétés de gestion dressé par l’AMF. A 4.322 postes, le nombre de gérants proprement dit a augmenté de 3,2%, sa part dans les effectifs totaux restant relativement stable, à environ 28%.
Les grands fonds de pension mondiaux ont largement profité de la hausse des marchés actions jusqu'à la fin de l’année 2014, montre l'étude réalisée par Towers Watson en partenariat avec Pensions & Investments. Les actions représentaient ainsi à l'époque 42,2% de leurs encours en moyenne, contre 39,5% pour les obligations.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais Robeco Group a annoncé hier le départ de son directeur général Roderick Munsters, qui était en poste depuis six ans. Son successeur sera nommé «dans un futur proche», indique un communiqué. Roderick Munsters a assuré la transition lors de l’adossement de Robeco au groupe Orix.
Lone Star a indiqué à L’Agefi n’avoir lancé aucun mandat pour céder Cœur Défense. Acheté 1,3 milliard d’euros en bas de cycle en 2014, l’ensemble immobilier de bureaux de 160.000 m2 situé dans le quartier d’affaires de La Défense vaudrait aujourd’hui 2 milliards malgré ses 10% de surfaces non occupées, selon Le Figaro, qui indiquait hier que l’immeuble était à vendre. Le fonds américain estime qu’un tel processus serait précoce.
Certains créanciers détenteurs d’obligations à échéance septembre et octobre 2015 contestent l’accord de restructuration de la dette ukrainienne, signé le 27 août entre Kiev et ses principaux créanciers. Ils estiment injuste que les obligataires doivent accepter les mêmes extensions de maturité. «Cette approche repousse la maturité de plus de huit ans pour les titres arrivant à échéance en 2015 et de seulement six mois pour les obligations à 2023», indique Shearman & Sterling, qui représente les créanciers lésés.
Le Mécanisme européen de stabilité (MES) a émis hier 6 milliards d’euros d’obligations à trois ans, offrant un coupon de 0,05%. «Il s’agit de la première émission du MES depuis le nouveau programme d’assistance à la Grèce. C’est également la première émission à trois ans du MES», indique l’institution. Le spread à l’émission avait été fixé à 11 points de base sous le midswap. Barclays, HSBC et JPMorgan ont mené l’opération. La demande du livre d’ordres a dépassé les 7 milliards d’euros.
Le canadien Concordia Healthcare a annoncé hier son intention de racheter Amdipharm Mercury au fonds Cinven pour 1,9 milliard de dollars (1,7 milliard d’euros) afin de porter son portefeuille de médicaments de 20 à plus de 200. Amdipharm Mercury, issu de la fusion entre Mercury Pharma et Amdipharm en 2012, achète des médicaments tombés dans le domaine public aux groupes pharmaceutiques et les vend dans une centaine de pays. Les 190 médicaments d’Amdipharma sont notamment spécialisés dans le traitement de maladies difficiles à soigner comme l’hyperthyroïdie, la dépression et les infections bactériennes. Amdipharm est la deuxième opération de croissance externe de Concordia cette année, alors que le secteur est pris d’une frénésie d’acquisitions, comme Valeant Pharmaceuticals. Le chiffre d’affaires de Concordia devrait atteindre entre 870 et 920 millions de dollars en 2015 à périmètre comparable, dont 530-560 millions provenant d’Amdipharm.
La Banque de France confirme prévoir une croissance de 0,3% de l'économie française au troisième trimestre 2015 dans sa deuxième estimation, fondée sur son enquête de conjoncture du mois d’août, publiée hier. Cette prévision est en ligne avec celle de l’Insee. L’enquête de conjoncture fait apparaître une stabilité de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 98, tout comme de celui du secteur des services, à 96. Le secteur du bâtiment poursuit son rebond, à 95.
La régularisation de comptes non déclarés à l'étranger par des Français qui se signalent aux autorités aura rapporté 2,6 milliards d’euros en 2015, a révélé hier le ministre des Finances Michel Sapin. Elle participera à couvrir les baisses d’impôts annoncées hier pour 2016. «Le nombre de ceux qui se présentent et les sommes qui sont en jeu sont bien plus considérables que celles que nous prévoyions», a déclaré Michel Sapin sur BFM TV et RMC.
Theolia a annoncé hier un résultat net proche de l'équilibre au titre du premier semestre 2015 et un changement de nom: le producteur d'électricité d’origine éolienne s’est rebaptisé Futuren. Grâce à la vente de ses parts dans Breeze Two Energy, Futuren a enregistré un résultat opérationnel de 6,2 millions (contre 0,4 million un an plus tôt), un chiffre d’affaires de 29,8 millions (contre 29,5 millions), pour une perte nette de 1,9 million (contre 10,9 millions d’euros).
Le groupe va regrouper son équipe et ses encours dédiés aux fonds actions thématiques dans sa filiale CPR AM. Forte du succès de son fonds CPR Silver Age, celle-ci deviendra le centre d’expertise d’Amundi dans ce domaine avec 3,6 milliards d’euros d’encours.