L’état de catastrophe naturelle sera reconnu dès mercredi au conseil des ministres, a déclaré hier François Hollande à la suite des très violentes intempéries qui ont frappé les Alpes-Maritimes samedi soir. Il a précisé que les indemnisations versées le seront «dans un délai de trois mois» et qu’un fonds de soutien aux collectivités locales sera également mis en place.
Le Premier ministre britannique a indiqué dimanche qu’il ferait campagne pour le maintien de son pays dans l’Union européenne s’il obtient les concessions qu’il réclame dans les relations entre Londres et le bloc communautaire mais sans exclure aucune option si ses demandes ne sont pas satisfaites. «J’essaie d’obtenir ce dont la Grande-Bretagne a besoin et dès que cela sera le cas, j’irai plaider pour un maintien dans une Europe réformée», a-t-il déclaré.
La Cour suprême brésilienne a donné son feu vert vendredi à l’audition de l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva dans le cadre de l’enquête sur le scandale de corruption présumé au sein du pétrolier public Petrobras. Dans la requête déposée il y a plusieurs mois, les enquêteurs s’interrogent sur les bénéfices qu’aurait pu tirer l’ancien chef d’Etat, par ailleurs visé par une enquête pour trafic d’influence. Le parquet affirme que rien ne prouve que l’ex-président soit lié à ce scandale qui fragilise depuis plusieurs mois la présidente actuelle, Dilma Rousseff.
La question d’une augmentation des taxes sur le diesel est «sur la table», a déclaré hier sur France 5 la ministre de l’Environnement, qui a appelé à «programmer» une sortie de l’avantage du diesel à un horizon de cinq ans. En plein scandale Volkswagen, Europe Ecologie-Les Verts a de son côté appelé à supprimer les aides au diesel en cinq ans et à interdire ce carburant «dans l’ensemble du pays d’ici 2025».
La Grèce doit mettre en oeuvre les mesures liées au programme de renflouement international afin de parvenir à son objectif principal qui est de retrouver un accès aux marchés financiers et mettre fin au contrôle extérieur intrusif exercé par les créanciers du pays, a expliqué samedi le Premier ministre grec Alexis Tsipras. S’exprimant devant les députés de son parti Syriza à l’occasion de la séance inaugurale du nouveau parlement, il a ajouté qu’il comptait parvenir aussi vite que possible au premier examen des projets de réformes demandées dans le cadre du programme d’assistance de 85 milliards d’euros conclu en août. «Notre objectif principal est de sortir de ce système de surveillance et de retrouver l’accès aux marchés. Mais une condition nécessaire à cela est un retour à la croissance», a souligné celui-ci.
La société spécialisée dans l’échange de devises a annoncé vendredi avoir doublé en huit mois le volume d’échanges effectués sur sa plateforme, qui a atteint deux milliards de dollars de transactions totales. «Il nous a fallu trois ans et demi pour arriver au premier milliard; un montant que nous avons doublé avec trois mois d’avance sur nos prévisions initiales», a précisé Philippe Gelis, PDG et cofondateur de Kantox.
Christian Carrega, directeur général de Préfon à la rédaction de Next Finance : «Nous étudions toutes solutions d’investissements «décarbonnées» telles que les indices/ETFs actions à faible intensité carbone avec nos assureurs gestionnaires (CNP Assurances, Allianz, Axa et Gan-Groupama), nous avons déjà souscrit à des émissions de Green bonds émises par EDF, ENGIE ou la région IdF.» Difficultés pour mesurer l’empreinte carbone des investissements en actions «Cette méthodologie n’est pas encore tout à fait « stabilisée » pour la simple et bonne raisons que plusieurs questions restent encore en suspens à notre avis : quelle méthodologie utiliser : doit-elle par exemple se faire sur la base d’un euro investi, comment comparer deux portefeuilles ? doit-on avoir le même niveau de mesure de l’empreinte carbone pour un investissement en action et en obligation ? quid de la fiabilité des données utilisées ? Une grande partie des données sont en réalités extrapolées par les agences. Il n’en reste pas moins que nous avons engagé des travaux en collaboration avec Vigeo afin de mesurer l’empreinte carbone du portefeuille du régime.»
Alors qu’Amundi a prévu de s’introduire en Bourse, les gérants s’interrogent sur sa valorisation. L’exercice est en effet compliqué tant par le manque de sociétés comparables que par la spécificité de l’activité.
Le Trésor a soumis à la Place deux propositions pour amorcer le démarrage du contrat d’assurance-vie «euro-croissance». Lancé en 2014 et censé favoriser le financement de l’économie, ce nouveau contrat offre une garantie en capital à l’investisseur à condition qu’il reste au moins investi huit ans. Plébiscité par les acteurs de l’assurance, le contrat peine cependant à attirer les investisseurs dans un contexte de taux bas.
Les entreprises ont nettement ralenti les créations de postes ces deux derniers mois aux Etats-Unis et les salaires ont baissé en septembre, une évolution qui alimente les doutes sur la capacité de l’économie à supporter l’impact d’une éventuelle hausse des taux de la Réserve fédérale d’ici la fin de l’année. Les créations d’emploi hors agriculture n’ont atteint que 142.000 en septembre, alors que les économistes interrogés par Reuters en attendaient en moyenne 203.000. Les chiffres de juillet et d’août ont été révisés en baisse et font ressortir 59.000 créations de moins qu’estimé auparavant.
Réalisé en juillet auprès de 1.000 salariés et autant d’employeurs, le 11e baromètre de la prévoyance CTIP/Crédoc livre un tableau frappant à trois mois de la généralisation de la complémentaire santé (ANI). Si le taux d’équipement progresse avec près de 7 salariés sur 10 couverts (contre 6 lors de la précédente édition en 2013), 28% des entreprises interrogées n’ont pas encore souscrit de garantie.
Au deuxième trimestre 2015, le total des actifs financiers des sociétés d’assurance et des fonds de pension de la zone euro a diminué, s’inscrivant à 9.077 milliards d’euros, après 9.461 milliards au trimestre précédent, selon des statistiques communiquées par la banque centrale européenne (BCE). Sur la même période, les provisions techniques d’assurance, principale rubrique du passif des sociétés d’assurance et des fonds de pension, sont ressorties en baisse à 7.464 milliards d’euros, après 7.653 milliards. Ce recul s’explique en grande partie par une diminution de la valeur des actifs correspondants. S’agissant de la ventilation de l’actif du bilan agrégé des sociétés d’assurance et des fonds de pension de la zone euro, les avoirs en titres autres que des actions représentaient, à fin juin 2015, 40 % du total des actifs financiers de ce secteur. Les parts de fonds d’investissement constituaient le deuxième poste le plus important, soit 28 % du total des actifs financiers. Enfin, les actions et autres participations représentaient 11 % du total. En ce qui concerne les transactions sur les principales rubriques des provisions techniques d’assurance, les droits nets des ménages sur les provisions techniques d’assurance vie ont augmenté de 19 milliards d’euros au deuxième trimestre 2015. Les droits nets des ménages sur les fonds de pension se sont inscrits en baisse de 4 milliards d’euros sur la même période, tandis que les provisions pour primes non acquises et les provisions pour sinistres ont enregistré une progression de 4 milliards. S’agissant des contributions des deux sous-secteurs, le total des actifs financiers des sociétés d’assurance s’élevait à 6.908 milliards d’euros fin juin 2015, soit 76 % du bilan agrégé du secteur des sociétés d’assurance et des fonds de pension, tandis que le total des actifs financiers des fonds de pension représentait 2.169 milliards.
En quête de rendements, les fonds de pension en Europe du Nord commencent à s’intéresser aux titres adossés à des actifs (asset-back securities ou ABS), rapporte le Financial Times. M&G indique avoir levé 1,5 milliard d’euros pour des stratégies ABS, principalement auprès de fonds de pension britanniques, néerlandais et nordiques, depuis mars cette année. Depuis novembre de l’année dernière, la Banque centrale européenne achète des ABS.
BlackRock accueillera à partir du mois d’octobre Martin Lück, qui a été recruté au poste de responsable de la stratégie d’investissement pour l’Allemagne, l’Autriche et l’Europe de l’Est, selon des informations de Fondsprofessionell, confirmées par le gérant américain de la gestion d’actifs. L’intéressé sera en charge de la définition de la stratégie d’investissement sur ces régions et basé à Francfort. Il sera également chargé de fournir des informations macro-économiques à la clientèle institutionnelle et aidera au développement de l’activité multi-asset sur les marchés dont il a la responsabilité. Avant de rejoindre BlackRock, Martin Lück était économiste en chef pour UBS Allemagne.
Danske Invest vient de nommer Mark Homsy au poste de responsable de la distribution de fonds en Allemagne pour son nouveau bureau de Francfort, rapporte Investment Europe. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, l’intéressé sera chargé de la distribution des fonds communs de placements auprès de la clientèle tierce en Allemagne et en Autriche. Mark Homsy arrive en provenance de Legg Mason où il a travaillé pendant sept ans en tant que directeur du développement en charge des clients institutionnels. Avant cela, il a travaillé chez ABN Amro et BNP Paribas Asset Management.
Fredrik Nordström a pris, le 1er octobre, la direction générale de l’association suédoise des fonds Fondbolagens Förening. Il succède à Pia Nilsson, qui fait valoir ses droits à la retraite. L’intéressé, âgé de 47 ans, a occupé plusieurs postes à responsabilité au sein des secteurs de la gestion d’actifs et de la retraite en Suède. Il a notamment été directeur général d’ AMF Fonder. Sa nomination avait été annoncée début juin.
Consensus Asset Management vient de recruter Richard Andborn et Rose Mjörnstedt qui travaillaient chez SEB, l’un comme responsable des institutionnels et l’autre comme responsable des fondations dans l’Ouest de la Suède, rapporte realtid.se. Les deux rejoindront Consensus AM en janvier et s’occuperont de l’offre pour la clientèle institutionnelle.
Les deux groupes spécialisés dans l’assurance de personnes, CNP Assurances et AG2R La Mondiale ont annoncé, jeudi 1er octobre, être en discussions exclusives pour mettre en place un partenariat dans le domaine de la retraite supplémentaire. Un communiqué précise que ce projet se matérialiserait par une «prise de participation à hauteur de 40% de CNP Assurances dans Arial Assurance, filiale d’AG2R LA MONDIALE dédiée aux activités d’épargne retraite entreprise». Renommée Arial CNP Assurances, cette filiale commune disposerait d’une gouvernance équilibrée entre les deux Groupes. Elle regrouperait les expertises, les outils et les portefeuilles d’activité d’AG2R LA MONDIALE et de CNP Assurances dans ce domaine, pour devenir l’acteur de référence de l’épargne retraite entreprise et permettre l’optimisation des moyens par des économies d’échelle et la mise en commun des investissements.Arial CNP Assurances serait opérationnelle au premier trimestre 2016 et représenterait près de 12 milliards d’euros d’engagements de retraite supplémentaire - sous réserve notamment de l’accord définitif des instances de gouvernance, de l’avis des instances sociales et des agréments et autorisations des autorités compétentes.
Sander van der Wel a rejoint en septembre Aegon Asset Management en qualité de directeur de la clientèle institutionnelle, rapporte le site spécialisé Fondsnieuws. Ces cinq dernières années, il a été director Dutch fixed income sales chez Citibank à Londres.
Un an après leur départ de Bestinver, Fernando Bernad et Beltran Parages viennent de lancer officiellement leur nouvelle société de gestion, baptisée AzValor, rapporte le site spécialisé Funds People. Au sein de cette nouvelle structure, Fernando Bernad occupe le poste de directeur des investissements tandis que Beltran Parages officie en qualité de directeur de l’activité. La nouvelle société de gestion a débuté son activité avec 14 collaborateurs et dispose, à ce jour, de deux stratégies actions: un fonds actions ibérique, azValor Iberia, et un fonds actions internationales, azValor Internacional. Ces deux produits adoptent une approche d’investissement «value». Dans les premiers mois de la vie de la société de gestion, le montant minimal initial d’investissement sera de 40.000 euros, un seuil volontairement élevé qui doit permettre à la société de gestion de grandir et de se stabiliser, précise le site d’information espagnol. Début 2016, la société pourrait abaisser ce montant d’investissement afin d’attirer des investisseurs disposant de moins de patrimoine. Beltran Parages avait quitté Bestinver en septembre 2014, en même temps que Francisco Garcia Paramés, l’emblématique directeur général en charge des investissements de la société de gestion espagnole. Pour sa part, Fernando Bernad a quitté Bestinver en janvier 2015.
BMO Global Asset Management a annoncé, ce 1er octobre, la nomination avec effet immédiat de Rochus Appert au poste de directeur commercial senior («Senior Sales Director») pour la Suisse germanophone. Cette arrivée permet à BMO Global Asset Management d’élargir sa présence européenne à la Suisse et dans d’autres marchés clés, indique le gestionnaire d’actifs dans un communiqué. Basée à Zurich, la nouvelle recrue sera rattachée à Georg Kyd-Redenburg, responsable de la distribution «wholesale» en EuropeRochus Appert a travaillé pendant 10 ans chez State Street Global Advisers. Dernièrement, il était responsable de l’activité auprès des intermédiaires et de l’activité de SPDR ETF en Suisse, un poste qu’il occupait depuis 2008. Plus tôt dans sa carrière, il a été responsable des fusions-acquisitions pour les sociétés européennes de moyenne capitalisation chez Credit Suisse Private Bank. Il a également occupé des postes de financement de projets et de financement structuré chez WestLB et UBS.
Le groupe Edmond de Rothschild gère 6,5 milliards de francs suisses d’actifs dans ses fonds de hedge funds. «Cela représente plus de 10 % des actifs gérés par Edmond de Rothschild Asset Management. C’est donc une activité essentielle pour notre gestion d’actifs, qui a connu une progression de ses encours importante depuis 2009. Au cours des deux dernières années, nous avons observé des remboursements en Europe, des souscriptions en Asie et au Moyen-Orient, en particulier de la part d’institutionnels. Les variations dans cette industrie sont cycliques, la tendance long terme reste haussière. Dans ce contexte, les 6,5 milliards que nous gérons aujourd’hui constituent un montant qui nous conforte dans notre position parmi les leaders de l’industrie des fonds de hedge funds», explique Rick Sopher, responsable de la multigestion alternative du groupe dans les colonnes de L’Agefi suisse.
Lombard Odier a nommé Philippe Baumann au poste de responsable de l’architecture ouverte en remplacement de Laurent Auchlin qui vient de rejoindre Credit Suisse, rapporte Citywire Global. Philippe Baumann prend du galon puisqu’il officiait depuis plus de six en tant que responsable adjoint de l’architecture ouverte.
Michelangelo Liguori a été nommé responsable des relations clients de la division institutionnels et partenaires du groupe Azimut, rapporte Bluerating. Avant d’arriver chez Azimut en 2010, l’intéressé a occupé diverses fonctions au sein de banques d’investissement italiennes et étrangères.
Une association de protection des épargnants et de diffusion de la culture financière voit le jour en Italie : il s’agit d’AssoInvestors. Présidée par l’avocat Fausto Bongiorni, l’association hérite de l’expérience d’Assorisparmio, la première association italienne des épargnants. Elle est membre de la World Federation of Investors.
Arca Sgr a ouvert le 1er octobre la période de souscriptions de ses fonds investis dans la dette de petites sociétés italiennes. Il s’agit d’Arca Economia Reale Bond Italia, fonds fermé destiné aux investisseurs individuels privés, et d’Arca Economia Reale Bond Italia Institutional, dédié aux investisseurs. La période de levée de capitaux durera quatre mois, jusqu’au 28 janvier. Le fonds dédié aux particuliers affiche un ticket d’entrée de 50.000 euros, tandis que celui pour les institutionnels est à 1.000.000 euros. Les deux ont un objectif de collecte minimum de 75 millions d’euros et auront une durée de sept ans. L’objectif de rendement brut est autour de 5,5 %.
iXO Private Equity organise la reprise du Groupe Optimum avec son management. Le Groupe Optimum est le leader national de la fabrication et de la vente de portes de placard, notamment auprès de la clientèle GSB. Créé en 1981, le groupe emploie près de 250 salariés en France et dispose de deux sites de production, à Agen et Lille.Cette opération conduite par le fonds d’investissement iXO’3, et accompagnée par certains de ses souscripteurs, à savoir Bpifrance Investissement, IRDI, Swen Capital Partners, Idinvest Partners et le Crédit Agricole (GSO Capital et Crédit Agricole Aquitaine Expansion), vise à engager une nouvelle phase de développement en France et à l’international. A l’issue de la transaction, iXO Private Equity disposera du contrôle du Groupe Optimum et le management détiendra près de 10% du capital.Depuis 2010, le groupe Optimum était contrôlé majoritairement par Azulis Capital (fonds MMF IV) associé à BNP Paribas Développement, Cogepa, Natio Vie Développement et au management. Azulis Capital se félicite qu’au cours des cinq dernières années, le groupe Optimum ait continué à se développer malgré une conjoncture difficile dans le secteur de l’équipement de la maison en France.Fort d’un chiffre d’affaires de près de 60 millions d’euros prévu en 2015 et d’une part de marché de plus de 35% en GSB en France, le groupe Optimum souhaite à présent renforcer son positionnement par la conquête de nouveaux marchés, à savoir le développement de nouvelles gammes de produits suite aux récents travaux de recherche et développement effectués par le groupe, le déploiement de sa présence à l’international, notamment en Europe, et enfin le renforcement de la présence commerciale en France dans l’univers du bricolage mais surtout dans celui des négoces professionnels.
CNP Assurances et AG2R La Mondiale ont annoncé le 1er octobre être en discussions exclusives pour mettre en place un partenariat dans le domaine de la retraite supplémentaire. Ce projet se matérialiserait par une prise de participation à hauteur de 40% de CNP Assurances dans Arial Assurance, filiale d’AG2R La Mondiale dédiée aux activités d’épargne retraite entreprise. Renommée Arial CNP Assurances, cette filiale commune disposerait d’une gouvernance équilibrée entre les deux groupes. Elle regrouperait les expertises, les outils et les portefeuilles d’activité d’AG2R La Mondiale et de CNP Assurances dans ce domaine, pour devenir l’acteur de référence de l’épargne retraite entreprise et permettre l’optimisation des moyens par des économies d’échelle et la mise en commun des investissements. Sous réserve notamment de l’accord définitif des instances de gouvernance, de l’avis des instances sociales et des agréments et autorisations des autorités compétentes, Arial CNP Assurances serait opérationnelle au premier trimestre 2016. Cette filiale commune représenterait près de 12 milliards d’euros d’engagements de retraite supplémentaire.A ce jour, AG2R La Mondiale est le deuxième acteur du marché de la retraite supplémentaire avec notamment dans son portefeuille clients 60% des entreprises du CAC 40. Le groupe est par ailleurs le premier opérateur de la retraite complémentaire AGIRC-ARRCO, au service d’un salarié sur quatre du secteur privé. CNP Assurances, premier assureur de personnes et troisième acteur du marché de la retraite supplémentaire en France, couvre les besoins de 9 millions de Français en épargne-retraite ; elle est notamment partenaire de 4.600 entreprises, 20.000 collectivités locales, d’associations et de nombreuses mutuelles et institutions de prévoyance. Pour Frédéric Lavenir, directeur général de CNP Assurances, et André Renaudin, directeur général d’AG2R La Mondiale : « En tant que premier assureur de personnes en France et premier groupe de protection sociale, nos deux groupes se doivent d’être moteurs dans la couverture des besoins de retraite des Français, préoccupation majeure de nos concitoyens. La combinaison de nos expertises, de nos ressources techniques et commerciales et nos positions d’acteurs historiques sur le marché de l’épargne retraite entreprise vont ainsi donner naissance à un acteur majeur sur ce marché. Il permettra d’offrir aux entreprises et à leurs salariés les meilleurs produits et services afin d’optimiser leurs solutions retraite ».
Les adeptes de l’investissement socialement responsable (ISR) sont-ils passés maitre dans l’art du timing ou s’imprègnent-ils encore des morales des fables de La Fontaine ? Plus précisément ici, celle du lièvre et de la tortue… La question mériterait d’être posée, compte tenu du déroulement des événements cette semaine sur le front de l’ISR. Rappelons que le développement durable - cette belle idée - doit néanmoins, encore séduire. Certes, rien que pour la France, ce type de gestion représente un encours de quelques 230 milliards d’euros, ce qui fait de notre pays l’un des plus avancés sur le sujet. Mais sachant que la gestion d’actifs, ne serait-ce que dans l’Hexagone, pèse globalement quatre fois plus lourd, il est facile d’imaginer le chemin qu’il reste à parcourir… « Rien ne sert de courir, il faut partir à point », semblent avoir compris les chantres du développement durable qui, on pourrait donc le croire, ont calé la semaine de l’ISR juste après l’éclatement de l’affaire Volkswagen pour disposer d’une formidable caisse de résonance dans la promotion de ce type d’investissement.L’actualité ISR s’est donc déchainée cette semaine. En France tout d’abord, avec un très officiel label ISR qui, selon Michel Sapin, ministre des finances, verra le jour en 2016. Ou avec la société Novethic, également propriétaire d’un label de cette nature, qui a annoncé avoir primé 113 fonds pour 2015. L’Erafp a aussi fait part de sa volonté de pousser les feux de la décarbonation de portefeuille, et l’agence de notation Vigeo est aussi montée au créneau en annonçant, pour sa part, la dégradation de la note de Volkswagen... A l’international également, le développement durable s’est largement invité dans l’actualité. La Chine a ainsi annoncé en début de semaine la création en 2017 d’un marché national du carbone destinée à promouvoir la conclusion d’un pacte mondial sur le climat lors de la conférence COP21 à Paris. Tout est bien qui finit bien oserait-on dire, si le monde de la gestion d’actifs, ne s’était pas offert une polémique de taille. Dans les faits, les investisseurs de Volkswagen sont accusés d’avoir ignoré des signaux clairs de défaillance en matière de gouvernance au sein groupe automobile allemand, avant même que l’on apprenne qu’il avait triché sur ses tests antipollution. Et celui qui porte ses accusations n’est autre qu’un responsable de MSCI…Quoi qu’il en soit, on notera que l’affaire Volkswagen a su détourner les projecteurs braqués depuis fin août sur les marchés émergents. En aucun cas cependant la situation dans cette partie du monde n’est réglée. Pis, les signaux émis ont été plutôt contradictoires. Ainsi cette semaine, les fonds spécialisés sur les actifs émergents ont enregistré leurs plus faibles sorties nettes depuis deux mois, à 200 millions de dollars. On tend donc vers une « normalisation » après la décision de la Fed de ne pas relever ses taux, même si cela ne saurait tarder à en croire tous les spécialistes. Or, le Fonds monétaire international (FMI) a lancé une mise en garde contre l’impact « déstabilisateur » du resserrement monétaire aux Etats-Unis sur les entreprises des pays émergents dont la dette a flambé. En attendant, les sociétés de gestion font surtout preuve de pragmatisme en étant en passe de liquider davantage de fonds investis sur les marchés émergents qu’elles en ont lancés cette année. Une première depuis près de dix ans.Dans un autre genre, cette semaine pour l’Europe est à marquer d’une pierre blanche. A Bruxelles, la Commission européenne a lancé l’Union des marchés de capitaux. L’idée sous-jacente est de permettre aux entreprises européennes de diversifier leurs sources de financement et améliorer l’économie et l’emploi. A sa façon, l’Association française de la gestion financière (AFG) est, elle aussi, soucieuse de contribuer au développement de l'économie. Hexagonale surtout. Pour ce faire, elle vient de faire évoluer sa gouvernance et a mis sur pied une « task force » regroupant parmi les plus grands patrons français de l’asset management. Tout le monde semble prêt à ferrailler pour défendre les intérêts de la maison France en gestion d’actifs. Y compris à Bruxelles…Enfin, une fois n’est pas coutume, terminons cette revue hebdomadaire par l’annonce du lancement d’un nouveau fonds. Ce dernier élaboré par Pictet AM est dédié à la robotique et aux technologies de l’intelligence artificielle. Selon ses concepteurs, il s’agirait quasiment d’une première dont la vocation est de « tirer profit de l’essor d’un secteur appelé à enregistrer une croissance jusqu'à quatre fois plus rapide que celle de l'économie mondiale au cours des dix prochaines années». C’est sans doute vrai. Sinon, il faudra relire La Fontaine et sa fable de la grenouille qui se voulait aussi grosse qu’un bœuf…