Les adeptes de l’investissement socialement responsable (ISR) sont-ils passés maitre dans l’art du timing ou s’imprègnent-ils encore des morales des fables de La Fontaine ? Plus précisément ici, celle du lièvre et de la tortue… La question mériterait d’être posée, compte tenu du déroulement des événements cette semaine sur le front de l’ISR. Rappelons que le développement durable - cette belle idée - doit néanmoins, encore séduire. Certes, rien que pour la France, ce type de gestion représente un encours de quelques 230 milliards d’euros, ce qui fait de notre pays l’un des plus avancés sur le sujet. Mais sachant que la gestion d’actifs, ne serait-ce que dans l’Hexagone, pèse globalement quatre fois plus lourd, il est facile d’imaginer le chemin qu’il reste à parcourir… « Rien ne sert de courir, il faut partir à point », semblent avoir compris les chantres du développement durable qui, on pourrait donc le croire, ont calé la semaine de l’ISR juste après l’éclatement de l’affaire Volkswagen pour disposer d’une formidable caisse de résonance dans la promotion de ce type d’investissement.L’actualité ISR s’est donc déchainée cette semaine. En France tout d’abord, avec un très officiel label ISR qui, selon Michel Sapin, ministre des finances, verra le jour en 2016. Ou avec la société Novethic, également propriétaire d’un label de cette nature, qui a annoncé avoir primé 113 fonds pour 2015. L’Erafp a aussi fait part de sa volonté de pousser les feux de la décarbonation de portefeuille, et l’agence de notation Vigeo est aussi montée au créneau en annonçant, pour sa part, la dégradation de la note de Volkswagen... A l’international également, le développement durable s’est largement invité dans l’actualité. La Chine a ainsi annoncé en début de semaine la création en 2017 d’un marché national du carbone destinée à promouvoir la conclusion d’un pacte mondial sur le climat lors de la conférence COP21 à Paris. Tout est bien qui finit bien oserait-on dire, si le monde de la gestion d’actifs, ne s’était pas offert une polémique de taille. Dans les faits, les investisseurs de Volkswagen sont accusés d’avoir ignoré des signaux clairs de défaillance en matière de gouvernance au sein groupe automobile allemand, avant même que l’on apprenne qu’il avait triché sur ses tests antipollution. Et celui qui porte ses accusations n’est autre qu’un responsable de MSCI…Quoi qu’il en soit, on notera que l’affaire Volkswagen a su détourner les projecteurs braqués depuis fin août sur les marchés émergents. En aucun cas cependant la situation dans cette partie du monde n’est réglée. Pis, les signaux émis ont été plutôt contradictoires. Ainsi cette semaine, les fonds spécialisés sur les actifs émergents ont enregistré leurs plus faibles sorties nettes depuis deux mois, à 200 millions de dollars. On tend donc vers une « normalisation » après la décision de la Fed de ne pas relever ses taux, même si cela ne saurait tarder à en croire tous les spécialistes. Or, le Fonds monétaire international (FMI) a lancé une mise en garde contre l’impact « déstabilisateur » du resserrement monétaire aux Etats-Unis sur les entreprises des pays émergents dont la dette a flambé. En attendant, les sociétés de gestion font surtout preuve de pragmatisme en étant en passe de liquider davantage de fonds investis sur les marchés émergents qu’elles en ont lancés cette année. Une première depuis près de dix ans.Dans un autre genre, cette semaine pour l’Europe est à marquer d’une pierre blanche. A Bruxelles, la Commission européenne a lancé l’Union des marchés de capitaux. L’idée sous-jacente est de permettre aux entreprises européennes de diversifier leurs sources de financement et améliorer l’économie et l’emploi. A sa façon, l’Association française de la gestion financière (AFG) est, elle aussi, soucieuse de contribuer au développement de l'économie. Hexagonale surtout. Pour ce faire, elle vient de faire évoluer sa gouvernance et a mis sur pied une « task force » regroupant parmi les plus grands patrons français de l’asset management. Tout le monde semble prêt à ferrailler pour défendre les intérêts de la maison France en gestion d’actifs. Y compris à Bruxelles…Enfin, une fois n’est pas coutume, terminons cette revue hebdomadaire par l’annonce du lancement d’un nouveau fonds. Ce dernier élaboré par Pictet AM est dédié à la robotique et aux technologies de l’intelligence artificielle. Selon ses concepteurs, il s’agirait quasiment d’une première dont la vocation est de « tirer profit de l’essor d’un secteur appelé à enregistrer une croissance jusqu'à quatre fois plus rapide que celle de l'économie mondiale au cours des dix prochaines années». C’est sans doute vrai. Sinon, il faudra relire La Fontaine et sa fable de la grenouille qui se voulait aussi grosse qu’un bœuf…
Société Générale Securities Services (SGSS) annonce le lancement de « I-DEAL », une offre de table de négociation d’ordres externalisée destinée aux gestionnaires d’actifs (gestion collective et gestion sous mandat) et investisseurs institutionnels qui couvre l’ensemble des classes d’actifs et des marchés mondiaux. Le service couvre l’ensemble de la chaîne de valeur de la négociation : prise en charge des ordres, routage et suivi de l’exécution, services de reporting dédiés et services de middle-office marché.
La société américaine de capital-investissement Blackstone a annoncé, ce 1er octobre, le «closing» définitif de son dernier fonds immobilier international, Blackstone Real Estate Partners VIII, avec un total de 15,8 milliards de dollars de capitaux levés. Les fonds proviennent d’investisseurs qui ont déjà participé aux précédents fonds immobiliers de Blackstone. La société a déjà engagé 20% du montant du fonds dans des opérations, a-t-elle précisé dans un communiqué, citant le rachat des actifs immobiliers de General Electric Capital Corporation et l’acquisition de Strategic Hotels.La firme américaine gère déjà deux fonds immobiliers régionaux, Blackstone Real Estate Partners Europe IV (8,2 milliards de dollars) et Blackstone Real Estate Partners Asia (5 milliards de dollars).
Le business responsable a la cote. Selon la 8ème édition du Baromètre annuel Capitalcom sur la RSE au sein du CAC 40, les entreprises tendent à mettre de plus en plus l’accent sur les opportunités liées à cette activité, d’une part, et multiplier les contacts avec les parties prenantes – salariés, clients, fournisseurs, communautés locales, etc. – pour mieux prendre en compte leurs attentes, d’autre part. Sur la base des publications institutionnelles 2014 des sociétés du CAC 40, le Baromètre recense 23 sociétés du CAC 40 indexant la rémunération variable de leurs managers sur des critères environnementaux et/ou sociaux. Par ailleurs, 388 objectifs chiffrés extra-financiers ont été adoptés par les sociétés du CAC 40dont la moitié porte sur la lutte contre le changement climatique. La part des objectifs liés au business responsable (ex. offres éco-conçues, certification des fournisseurs, etc.) a également doublé entre 2011 et 2014. Autre enseignement, une société sur 2 a mis en place une structure pour mieux dialoguer avec ses parties prenantesLes directions RSE rendent compte de cet échange dans la communication – en particulier au travers de matrices de matérialité qui hiérarchisent les enjeux de l’entreprise en fonction de la perception des parties prenantes, indique Capitalcom dans un communiqué.
Sycomore Asset Management annonce ce matin la création de Sycomore Eco Solutions, un fonds investi en actions d’entreprises cotées contribuant à la Transition Energétique et Ecologique. Dans la pratique, la gestion sélectionne les entreprises innovantes et éco-efficientes en se concentrant sur les activités et secteurs à fortes interactions avec l’environnement. Pour chaque entreprise, Jean-Guillaume Péladan, directeur Stratégie Energétique et Ecologique et gérant du fonds aux côtés de Thomas Dhainaut et Alban Préaubert, analyse l’impact environnemental de ses produits et services. Sycomore Eco Solutions privilégie cinq domaines d’activités – mobilité et transport, économie circulaire, rénovation et construction, production et gestion de l’énergie, activités liées aux écosystèmes – et écarte systématiquement les activités fortement destructrices de capital naturel. Le processus d’investissement s’appuie à la fois sur des filtres d’exclusion forts (charbon, note ESG minimale…) et sur des filtres de sélection stratégiques à partir d’une méthodologie propriétaire. Plutôt concentré en étant composé de 40 à 50 valeurs, le portefeuille de Sycomore Eco Solutions privilégie les small et mid caps sans toutefois écarter les grandes valeurs. Par ailleurs, Sycomore AM a décidé de créer un Comité Stratégique Environnement constitué d’experts issus des sphères académiques, institutionnelles, associatives et des entreprises. « Ce comité sera un lieu d’échanges aussi bien critiques que constructifs sur les sujets complexes que soulève l’évolution environnementale appliquée à la gestion d’actifs », explique Jean-Guillaume Péladan.Caractéristiques du fonds Sycomore Eco SolutionsCode ISIN (Part I) LU1183791281Frais d’entrée:7% maximum Montant minimum d’investissement: 1 partFrais de gestion fixes: 1%Frais de gestion variables: 25% au-delà de la performance du MSCI Daily Net TR EuropeCode ISIN (Part R) LU1183791794Frais d’entrée: 3% maximum Montant minimum d’investissement:1 partFrais de gestion fixes: 2%
BFT Gestion écrit une nouvelle page de son histoire. 30 ans après sa création, la société de gestion, filiale du groupe Amundi, change de nom et devient BFT Investment Managers. Une nouvelle appellation qui s’accompagne également d’une nouvelle identité visuelle et, surtout, de nouvelles ambitions. De fait, la société entend désormais s’ouvrir sur l’international en s’appuyant sur le vaste réseau de distribution de sa maison-mère Amundi. En parallèle, BFT Investment Managers compte enrichir son offre spécialisée sur les principales classes d’actifs à destination des distributeurs tiers. Son ambition est claire: collecter plus d’un milliard d’euros sur les actifs longs à horizon fin 2016! «Fort de son positionnement spécifique et de son succès en France, BFT Investment Managers dispose des atouts nécessaires pour répondre aux besoins des investisseurs en quête de revenus réguliers dans un cadre de risque maîtrisé, a commenté Pascal Blanqué, directeur des investissements (CIO) du groupe Amundi. De quoi réaliser son objectif de collecte de plus d’un milliard d’euros sur les actifs longs, d’ici fin 2016, et bénéficier du potentiel de commercialisation à l’étranger avec l’appui du groupe.»La philosophie d’investissement de BFT Investment Managers reste inchangée et s’articule autour de trois axes majeurs: une gestion rendement qui favorise les actifs générant des revenus réguliers; une gestion réactive qui exprime ses convictions et une approche dynamique des risques pour assurer la qualité des performances. A fin juin 2015, BFT Investment Managers gère plus de 23 milliards d’euros d’actifs pour le compte de clients institutionnels et distributeurs.
L’Etablissement de Retraite additionnelle de la Fonction publique (ERAFP) vient d’annoncer sa décision d’approfondir ses travaux sur la décarbonation. Pour ce faire, l’institution collabore avec la société de gestion Cedrus AM et amLeague pour disposer, début novembre, d’une plateforme virtuelle permettant aux gestionnaires de montrer leur capacité à réduire l’intensité carbone d’un portefeuille composé d’actions internationales.Dans un premier temps, l’ERAFP veut encourager le plus grand nombre de gestionnaires d’actifs à concourir pour montrer la pertinence de leur gestion « bas carbone ». Puis, dans un second temps, l’institution compte faire adhérer de nouveaux investisseurs "à un mouvement dont l’ampleur devrait témoigner de la prise de conscience de l’urgence de mobiliser l’épargne de long terme au service de la transition vers une économie soutenable», indique un communiqué.Dans ce contexte, Cedrus AM et amLeague vont mettre en place un cadre et, avec les équipes de l’ERAFP, définiront les caractéristiques du mandat notionnel à gérer en partant d’un univers de titres cohérent avec la Charte ISR de l’institution. Par ailleurs, Cedrus AM et amLeague devront déterminer les règles de gestion dans le respect d’une approche qui devra veiller à limiter les biais sectoriels. Enfin, ils devront préciser les clés de répartition à retenir pour pondérer la réduction du risque carbone induite par une moindre intensité carbone, d’une part, et par des actifs bloqués (i.e. les émissions futures) d’autre part.Dans les mois à venir, l’ERAFP travaillera sur les modalités d’extension de sa gestion « bas carbone », que cela soit à travers des investissements dans des fonds ouverts ou en lançant un appel d’offres pour sélectionner un gestionnaire d’actifs pour créer un fonds dédié. Dans les deux cas, l’expérience en matière de gestion « bas carbone » sera valorisée : dans cette optique un gestionnaire pourrait faire valoir sa participation au mandat notionnel proposé.
Talence Gestion accélère son développement. La société de gestion a annoncé, ce 1er octobre, l’arrivée d’Olivier Lhoir afin de développer l’activité de gestion privée. L’intéressé travaillait jusque-là chez Meeschaert Gestion Privée en tant que responsable de la clientèle privée. Avant cela, il était «asset manager» pour Meeschaert Asset Management, selon son profil LinkedIn. «L’expertise d’Olivier Lhoir en conseil auprès de la clientèle privée nous permettra de développer notre offre auprès de cette cible», a indiqué Didier Demeestère, co-fondateur et président de Talence Gestion.Fondée en 2010, Talence Gestion compte à ce jour 26 collaborateurs, dont 9 gérants privés et 5 gérants de fonds. Ses encours sous gestion s’élèvent aujourd’hui à près de 500 millions d’euros.
Le gestionnaire d’actifs américain Lazard Asset Management a annoncé le lancement du fonds Lazard European Alternative dont la gestion est confiée à Leopold Arminjon, un ancien gérant de Henderson Global Investors qui a rejoint Lazard au mois de juin. Ce nouveau fonds long/short, au format Ucits, repose sur une sélection «bottom-up» des valeurs et offre un portefeuille liquide d’environ 60 positions «long» ou «short» dans des entreprises européennes de grande et moyenne capitalisations. Aux côtés de Leopold Arminjon, Nitin Arora, qui a récemment rejoint Lazard après cinq années passées chez HSBC en tant qu’analyste actions, officiera en qualité de co-gérant du fonds. A ce stade, ce nouveau fonds, domicilié à Dublin, n’est enregistré à la commercialisation qu’au Royaume-Uni. Toutefois, il devrait très prochainement être disponible aux investisseurs d’autres pays.
Lloyds Banking Group a annoncé le 1er octobre le départ du directeur général de Scottish Widows, Toby Strauss, et son remplacement par Antonio Lorenzo, en qualité de directeur général. Antonio Lorenzo prend également en charge la division Assurance en qualité de «Group Director» intérimaire.
Sous la pression de plusieurs de ses actionnaires, dont le fonds activiste Elliott, le gestionnaire d’actifs britannique Alliance Trust a procédé, ce 1er octobre, à une profonde réorganisation de sa gouvernance. Ainsi, la société de gestion a décidé de modifier son conseil d’administration pour le rendre totalement indépendant, comprenant uniquement des administrateurs non-exécutifs. En outre, un conseil d’administration distinct, comprenant des administrateurs indépendants non-exécutifs, va être mis en place pour Alliance Trust Investment (ATI) «afin d’assurer une séparation nécessaire entre les intérêts des actionnaires et des gérants», explique Karin Forseke, présidente d’Alliance Trust, dans une lettre publiée sur son site internet.Dans ce cadre, Susan Noble va devenir présidente d’ATI et, par conséquent, va quitter le conseil d’administration d’Alliance Trust. Autre conséquence majeure : Katherine Garrett-Cox quitte le conseil d’administration d’Alliance Trust. Elle conserve toutefois ses fonctions de directrice générale d’Alliance Trust Investment. Enfin, la société de gestion a annoncé que son directeur financier Alan Trotter a décidé de quitter Alliance Trust. Ces changements prendront effet «aussitôt que possible et pas plus tard que le 1er mars 2016".
Le gestionnaire d’actifs Pemberton Asset Management a nommé Mike Anderson au poste de responsable des relations avec les investisseurs, rapporte Reuters. L’intéressé arrive en provenance d’Intermediate Capital Group, où il était déjà en charge des relations avec les investisseurs pour le Royaume-Uni et le Moyen-Orient, ainsi que des relations avec les consultants à l’échelle mondiale.
La société de gestion britannique Rathhone Brothers a annoncé, ce 1er octobre, l’acquisition de 80,1% du capital du groupe Vision, un réseau de conseillers financiers indépendants qui comprend les sociétés Vision Independent Financial Planning et Castle Investment Solutions. Le montant de l’opération s’élève à 5 millions d’euros, auquel s’ajoutera la valeur de l’actif net de l’activité à la date de la finalisation de la transaction et un paiement complémentaire pouvant aller jusqu’à 13 millions de livres qui interviendra entre la finalisation de l’opération et début 2020. «Ces paiements complémentaires dépendent de la capacité de Vision Group à atteindre des objectifs opérationnels et de croissance», précise Rathbone Brothers dans un communiqué.Rathbones avait déjà acquis une participation de 19,9% au capital de Vision Group pour un montant de 2 millions de livres en octobre 2012. Vision Group affiche 925 millions de livres d’actifs conseillés au 31 août 2015 et 78 conseillers financiers intervenant sur l’ensemble du territoire britannique.
La société de gestion alternative Aspect Capital a recruté Hobson Barnes au poste de directeur commercial responsable des ventes européennes. Il rejoint la société en provenance de Chenavari Investment Managers, où il était managing director.
L’Association Nationale britannique des fonds de pensions (National Association of Pension Funds ou NAPF) a annoncé la nomination de deux présidents de commission («chairman»). Frank Johnson sera responsable des prestations définies et Richard Butcher des contributions définies. Ils sont respectivement ancien de RPMI/RPMI Railpen et managing director chez PTL. Leur nomination sera officialisée lors de l’assemblée générale annuelle en octobre.
Le nouveau groupe Banque Degroof Petercam est officiellement sur les rails. Après l’approbation de la fusion entre la Banque Degroof et Petercam par les autorités de régulation, les assemblées des actionnaires respectives de Petercam et Banque Degroof ont à leur tour validé l’opération ce 1er octobre 2015. Concrètement, les actionnaires de Petercam ont donné leur feu vert au transfert de l’ensemble de l’actif et du passif de la société vers Banque Degroof Petercam, approuvant ainsi la dissolution de la société mère Petercam. En parallèle, les actionnaires de Banque Degroof ont validé l’absorption des activités de Petercam, le changement de nom en Banque Degroof Petercam, les nouveaux statuts et, enfin, la nomination de nouveaux administrateurs.Ces votes donnent ainsi officiellement naissance au groupe Banque Degroof Petercam. Basé à Bruxelles, le nouvel ensemble compte 1.400 professionnels répartis en Belgique, au Luxembourg, en France, en Espagne, en Suisse, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie et à Hong Kong. Banque Degroof Petercam affiche surtout 50 milliards d’euros d’actifs sous gestion, faisant du nouvel ensemble «le premier groupe indépendant en Belgique offrant une combinaison unique de métiers avec la banque privée, la gestion institutionnelle, l’investment banking et les assets services», selon un communiqué. Le nouvel ensemble est détenu à hauteur de 70 % par les familles et actionnaires de référence, à savoir les familles Philippson, Peterbroeck, Van Campenhout, Haegelsteen, Schocker, Siaens et CLdN Finance et Copeba. Le solde est détenu par la direction et le personnel, les partenaires financiers et les autres actionnaires. Du point de vue de la gouvernance, Alain Philippson occupe le fauteuil de président du conseil d’administration de Banque Degroof Petercam. La direction opérationnelle du nouveau groupe sera assurée par un comité de direction et un comité opérationnel. Dans le détail, le comité de direction est présidé par Philippe Masset, l’ancien CEO de Degroof officiant désormais en qualité de CEO de Banque Degroof Petercam. Xavier Van Campenhout, jusque-là à la tête de Petercam, est désormais vice-CEO et vice-président du comité de direction en charge du «Private Banking». Ils seront épaulés par Nathalie Basyn (directrice financière), Gautier Bataille (en charge de l’activité «Capital Markets»), Bruno Colmant (Macro Research / Group Senior Advisor à partir du 15 octobre), Gilles Firmin (directeur des risques ou CRO), Jan Longeval (Institutional Asset management) et, enfin, Pascal Nyckees (directeur des opérations ou COO).Pour sa part, le comité opérationnel est composé des membres du comité de direction ainsi que de Benoît Daenen (Private Banking), Hugo Lasat (Institutional Asset Management), Alexis Meeùs (Corporate Finance), Pierre Pepersack (Credit), Jean-Marc Verbist (ressources humaines), Erick Verkest (Corporate Financie), et, enfin, Jean-Louis Waucquez (Estate Planning). Ce comité opérationnel travaille en étroite collaboration avec un comité international qui rassemble les directeurs généraux des filiales étrangères, à savoir Geert de Bruyne (Luxembourg), Cédric Roland-Gosselin (Suisse), Guillermo Viladomiu (Espagne) et François Wohrer (France).
Artemis Fund Managers a fait agréer ses fonds OEIC pour leur commercialisation au Luxembourg. La société de gestion britannique, qui cherche à se développer activement en Europe continentale, propose déjà huit compartiments de son OEIC aux investisseurs en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en France, en Italie et en Espagne.« Le Luxembourg est l’un des principaux centres de la gestion d’actifs. Il était évident que ce pays constituerait la prochaine étape de notre développement et que nous allions y faire enregistrer nos fonds afin de servir les intérêts de clients européens », commente James Young, responsable de la distribution Europe chez Artemis. « Les compartiments de notre OEIC s’appuient sur des stratégies qui ont fait leurs preuves au Royaume-Uni », ajoute-t-il. Créée en 1997, Artemis gère de nombreux fonds, deux ‘investment trusts’, un fonds de capital- risque ainsi que des portefeuilles individuels et collectifs pour un encours total de 29,7 milliards d’euros. Indépendante et gérée par ses actionnaires, la société se targue d’afficher une culture bien distincte. « Ses gérants sont de vrais stock-pickers qui ne sont pas astreints à adopter un processus ou un style de gestion spécifique. La majorité d’entre eux sont associés et tous investissent leur propre argent dans les fonds qu’ils gèrent ainsi que dans ceux de leurs collègues. Ceci permet d’aligner les intérêts des gérants sur ceux des clients d’Artemis, et encourage le partage d’informations et d’idées. Il en résulte des portefeuilles construits autour de fortes convictions qui se démarquent nettement de ceux de leurs concurrents et de l’indice de référence », indique un communiqué.
L’Enpap, l’organisme de prévoyance et d’assistance pour les psychologues italiens, recherche cinq sociétés de gestion avec le soutien de bfinance qui a obtenu un mandat de conseil en investissement, rapporte Bluerating. La société de conseil financier va aider les professionnels de l’Enpap à rechercher et sélectionner des sociétés de gestion. « Le conseil d’administration d’Enpap a déjà lancé, avec l’aide de bfinance, le processus de sélection de cinq gérants (deux pour la partie obligataire et trois pour la partie actions) auxquels sera confiée, au sein d’une plate-forme d’investissement dédiée à Enpap, la gestion de portefeuilles en délégation, en cohérence avec l’allocation d’actifs de l’organisme.
Goh Seng Kee, directeur général de Maybank Asset Management à Singapour, a démissionné de son poste après trois années à la tête de la filiale singapourienne de la société de gestion malaisienne, rapporte le site spécialisé Asian Investor. L’intéressé quittera officiellement ses fonctions le 30 octobre. Il envisage de lancer sa propre société de gestion de fortune. Goh Seng Kee, qui compte plus de 14 ans d’expérience dans l’industrie de la gestion d’actifs, avait rejoint Maybank AM à Singapour en 2012 en provenance de BNP Paribas Asset Management où il était «director» et gérant de portefeuille. Le nom du remplaçant de Goh Seng Kee n’a pas encore été dévoilé.
Balanced/mixed funds registered a large net inflow of EUR 342 billion in the second quarter of 2015, up from EUR 213 billion in the previous quarter, according to The European Fund and Asset Management Association’s latest statistics. The other asset classes did not meet the same interest. Equity funds attracted only net inflows of EUR 121 billion, down from EUR 145 billion in the first quarter while bond funds posted net inflows of EUR 100 billion, down from EUR 176 billion in the previous quarter. Thanks to increased net inflows to balanced/mixed funds, long-term funds (all funds excluding money market funds) recorded net inflows of EUR 616 billion during the second quarter, compared to EUR 573 billion in the first quarter. Worldwide net cash inflows increased in the second quarter to EUR 596 billion, up from EUR 564 billion in the first quarter of 2015. Money market funds registered net outflows of EUR 20 billion during the second quarter of 2015, compared to net outflows of EUR 9 billion in the first quarter of 2015. Investment fund assets worldwide decreased 1.6 percent to EUR 37.1 trillion at end June 2015, from EUR 37.7 trillion at end March 2015. In U.S. dollar terms, worldwide investment fund assets increased 2.3 percent to stand at USD 41.5 trillion at June 2015, reflecting the depreciation of the US dollar vis-à-vis the euro during the second quarter of 2015.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Fidelity Worldwide Investment has launched a new fund dedicated to emerging market debt, which isolates specific risk factors and adapts to changing market conditions, Christophe Gloser, head of Fidelity France, announced on 1 October, at a press conference held by the asset management firm. The Fidelity Funds - Emerging Market Total Return Debt fund aims for total returns of 6% to 9% over a complete market cycle, with volatility expected to vary from 8% to 12%. According to Lipper, the Luxembourg-domiciled fund is registered for sale in many countries, among them France, Belgium, the Czech Republic, Denmark, Finland, Germany, Hungary, Italy, the Netherlands, Spain, Sweden, Switzerland and the United Kingdom.
Artemis Fund Managers has licensed its OEIC fund for sale in Luxembourg. The British asset management firm, which is actively seeking to develop in continental Europe, already offers eight sub-funds of its OEIC fund to investors in Germany, Switzerland, Austria, France, Italy and Spain.“Luxembourg is one of the largest asset management centres. It was clear that the country represented the next step in our development, and that we would register our funds there to serve the interests of European clients,” says James Young, head of European distribution at Artemis. “The sub-funds of our OEIC are based on strategies which have been proven in the United Kingdom,” he adds.Artemis, founded in 1997, manages many funds, two investment trusts, one venture capital fund and individual and collectie portfolios with total assets of EUR29.7bn.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The French public pension fund Etablissement de Retraite additionnelle de la Fonction publique (ERAFP) has announced a decision to extend work to reduce its carbon footprint. To achieve this, the institution is collaborating with the asset management firm Cedrus AM and amLeague to develop a virtual platform by early November to allow asset managers to view their ability to reduce the carbon intensity of a portfolio of international equities. Initially, ERAFP will seek to encourage the largest possible number of asset management firms to take part to show the relevance of their “low carbon” management, and then, in a second phase, to get new investors to join “a movement whose size will be a sign of the awareness of the urgent need to mobilize long-term savings in the service of the transition to a sustainable economy.” Cedrus AM and amLeague will institute a framework which will allow asset management firms to develop their ability to reduce carbon intensity using their expertise in managing a hypothetical portfolio of international equities. In the coming months, the ERAFP will be seeking ways to extend its low carbon management, either through investment in open-ended funds, or by launching a request for proposals to select an asset management firm to create a dedicated fund.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } BFT Gestion is writing a new page in its history. 30 years after its inception, the asset management firm, an affiliate of the Amundi group, is changing names to become BFT Investment Managers. This new name is also accompanied by a new visual identity, and especially new ambitions. The firm is now planning to open internationally, on the basis of the vast distribution network of its parent company, Amundi. Meanwhile, BFT Investments Managers plans to extend its specialist range in the main asset classes aimed at third-party distributors. Its ambition is clear: to achieve inflows of over EUR1bn to long-term assets by the end of 2016. As of the end of June, BFT Investment Managers had over EUR23bn in assets under management for institutional and distributor clients.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Fredrik Nordström on 1 October became CEO of the Swedish fund association Fondbolagens Förening. He succeeds Pia Nilsson, who is retiring. Nordström, 47, has served in several management positions in the asset management and retirement sectors in Sweden. He served in particular as CEO of AMF Fonder His appointment was announced early in June.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } BMO Global Asset Management on 1 October announced the appointment of Rochus Appert with immediate effect as senior sales director for German-speaking Switzerland. The arrival allows BMO Global Asset Management to extend its European presence to Switzerland and other key markets, the asset management firm indicates. Appert will be based in Zurich and will report to Georg Kyd-Redenburg, head of wholesale distribution for Europe. Appert had worked for 10 years at State Street Global Advisers. He was most recently head of the activity serving intermediaries and the SPDR ETF activity in Switzerland, a position which he had held since 2008. Earlier in his career, he was head of mergers and acquisitions for European mid-cap companies at Credit Suisse Private Bank. He has also served in project financing and structured financing positions at WestLB and UBS.
Following the approval of the merger of Bank Degroof and Petercam by the authorities, the respective shareholders’ meetings of Petercam nv/sa and Bank Degroof nv/sa validated the operation On 1 October 2015.The shareholders of Petercam approved the transfer of the assets and liabilities of Petercam to Bank Degroof Petercam and the dissolution of the mother company Petercam nv/sa.As for Bank Degroof, the shareholders’ meeting validated the absorption of the activities of Petercam, the name change into Bank Degroof Petercam and the new by-laws and appointed the new members of the Board.Headquartered in Brussels, Bank Degroof Petercam employs 1 400 professionals through offices in Belgium, Luxemburg, France, Spain, Switzerland, The Netherlands, Germany, Italy and Hong Kong. With assets under management of over 50 billion euro, Bank Degroof Petercam is the first independent group in Belgium offering a unique combination of private banking, institutional asset management, investment banking (corporate finance and financial intermediation) and asset services. The shareholdership is composed as follows: ca 70 % in hands of the families and reference shareholders (Families Philippson, Peterbroeck, Van Campenhout, Haegelsteen, Schockert, Siaens and CLdN Finance and Cobepa). The balance is held by the management and staff, the financial partners and other shareholders.Alain Philippson is chairman of the Board of directors of Bank Degroof Petercam. The Group Executive Committee bears ultimate responsibility before the Board of Directors for all the group’s activities. It is composed as follows:Philippe Masset (CEO), Xavier Van Campenhout (Deputy CEO and Private Banking), Nathalie Basyn (CFO), Gautier Bataille (Capital Markets), Bruno Colmant (Macro Research/senior advisor – as of 15 October 2015), Gilles Firmin (CRO), Jan Longeval (Institutional Asset Management), Pascal Nyckees (COO).The Group Management Committee (GMC) is the main day-to-day management body of the group responsible for the development of the group’s activities under the responsibility of the GEC. It is composed of the members of the GEC, as well as of: Benoît Daenen (Private Banking), Hugo Lasat (Institutional Asset Management), Alexis Meeùs (Corporate Finance), Pierre Pepersack (Credit), Jean-Marc Verbist (HR), Erik Verkest (Corporate Finance), Jean-Louis Waucquez (Estate Planning).The GMC will closely work with the International Network Committee (INC) that gathers the CEOs from the different foreign subsidiary banks and is composed of: Geert De Bruyne (Luxembourg), François Wohrer (France), Guillermo Viladomíu (Spain), Cédric Roland-Gosselin (Switzerland).
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Arca Sgr on 1 October opened the subscription period for its funds investing in the debt of Italian small cap companies. The Arca Economia Reale Bond Italia is a closed fund aimed at individual private investors, while the Arca Economia Reale Bond Italia Institutional is dedicated to institutional investors. The fund-raising period will extend for four months, until 28 January. The fund dedicated to retail investors has a minimal investment of EUR50,000, while the fund for institutionals has a minimum of EUR1,000,000. Both have minimal inflow objectives of EUR75m, and will have a seven-year duration. The gross return objective is about 5.5%.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The US asset management firm Lazard Asset Management has announced the launch of the Lazard European Alternative fund, which will be managed by Leopold Arminjon, a former manager from Henderson Global Investors who joined Lazard in June. The new long/short fund, in UCITS format, is based on a bottom-up selection of shares, and offers a liquid portfolio of about 60 long or short positions on European large and mid-cap companies. Alongside Arminjon, Nitin Arora, who has recently joined Lazard after five years at HSBC as an equity analyst, will serve as co-manager of the fund. At this stage, the new Dublin-registered fund is registered for sale only in the United Kingdom. However, it will very soon be available to investors in other countries.
Les prix à la production en zone euro ont baissé en août de 0,8% d’un mois sur l’autre et de 2,6% sur un an, montrent les données publiées vendredi par Eurostat. Les économistes s’attendaient en moyenne à un repli de 0,6% sur un mois et 2,4% sur un an. Les prix de l’énergie ont diminué de 2,6% d’un mois sur l’autre et de 8,2% sur un an, annulant l’effet d’une hausse de 0,1% sur un mois (+0,7% sur un an) des biens de consommation durables. Hors énergie, les prix à la production ont baissé de 0,2% en août (0,5% sur un an).