A la suite d’un appel d’offres lancé l’an dernier, l’Ircantec vient de sélectionner trois gérants pour des mandats actions européennes de type smart beta pour des montants de 100 millions d’euros chacun. Viennent d'être choisis: Robeco Institutional AM pour le lot gestion « minimum volatilité » BFT Gestion pour le lot « maximisation du ratio de sharpe » Allianz GI pour le lot « autres gestions de type smart beta »
Le cabinet de consultants Marker Management Consulting cherche à étoffer son effectif dans le domaine de la conformité, du contrôle interne et de l'encadrement des risques. Des postes sont disponibles pour des profils ayant une expérience supérieure à deux ou supérieure à cinq ans.
Le représentant du Collège de l'autorité des marchés financiers (AMF) a proposé ce matin à la commission des sanctions du régulateur d'imposer une amende de l'ordre de 700 000 euros à Fédéris, société de gestion du groupe mutualiste Malakoff Médéric.
Le Serious Fraud Office (SFO) britannique a inculpé 10 anciens traders de Deutsche Bank et Barclays dans l’affaire des manipulations de l’Euribor; annonçant les premiers procès au pénal dans ce dossier. Parmi les ex-professionnels concernés figurent l’ancien trader Christian Bittar. Ces neuf hommes et une femme (six anciens de Deutsche Bank et quatre de Barclays) comparaîtront devant les magistrats d’un tribunal londonien le 11 janvier pour de faits de conspiration en vue de fraude. Le SFO a remporté une première victoire cet été avec la condamnation à quatorze ans de prison de l’ancien trader d’UBS Tom Hayes pour la manipulation du Libor.
La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, s’est résolue à remplacer son ministre des Finances, Joaquin Levy, mais la date du changement n’a pas encore été arrêtée, rapporte vendredi le quotidien Valor Economico, citant des sources ayant participé aux discussions. Joaquin Levy pourrait être remplacé par l’ancien gouverneur de la banque centrale Henrique Meirelles, précise le journal. Valor ajoute que Dilma Rousseff est encore réticente à l’idée de laisser plus de marge de manoeuvre au futur ministre des Finances pour déterminer la politique économique du pays.
Les indices boursiers chinois ont fini dans le rouge vendredi. Les autorités ont annoncé un doublement des exigences de marge pour limiter la capacité d’endettement des particuliers chinois qui souhaitent investir en Bourse. L’effet de levier avait été l’une des causes de la création de la bulla actions en Chine fin 2014 et jusqu’à l’été.
Les stocks des entreprises américaines ont augmenté de 0,3% en septembre, tandis que les chiffres d’août, initialement donnés stables, ont été révisés en hausse à 0,1%, selon les statistiques publiées vendredi par le département du Commerce. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une stabilité des stocks en septembre. Ces statistiques suggèrent que le produit intérieur brut (PIB) américain du troisième trimestre pourrait être revu en hausse. En première estimation, les stocks avaient amputé la croissance de 1,44 point sur le trimestre, le contenant à 1,5% en rythme annualisé.
Jugés trop laxistes encore tout récemment par l’Autorité des marchés financiers (AMF) sur l’encadrement des rémunérations des dirigeants des entreprises cotées, l’Afep et le Medef ont dévoilé hier une version enrichie de leur code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées. Pressées par l’AMF et par les récentes affaires Michel Combes ou Bruno Lafont, les deux instances patronales se devaient surtout dans un premier temps d’ajuster le code aux nouvelles mesures instaurées par la loi Macron sur les régimes de retraites supplémentaires ou retraites chapeaux. La précédente révision du code remontait à juin 2013 avec l’instauration du say on pay.
Pioneer Investments, la filiale de gestion d’actifs du groupe italien UniCredit, vient de lancer une stratégie de fonds de fonds afin de renforcer sa gamme de produits alternatifs liquides, a appris Citywire Global. Baptisé Pioneer Fund Solutions – Diversified Alpha Fund, ce nouveau fonds sera géré par Richard Berger, qui a rejoint la société de gestion en 2006 en qualité de directeur des investissements pour la gestion alternative. Le nouveau véhicule, domicilié au Luxembourg, investit dans des stratégies actions «long/short», des fonds «event-driven», du crédit «long/short», des fonds «global macro» et CTA ainsi que dans du cash. Plus précisément, les stratégies actions représenteront 60 % à 80 % du nouveau fonds, les autres stratégies pesant entre 15% et 25%.
L’association Préfon a signé, le 3 novembre dernier, la Déclaration “the Global Investor Statement on Climate Change”. Par cette initiative, l’association s’associe aux déclarations de soutien des investisseurs institutionnels internationaux en faveur de la lutte contre le changement climatique. Cette déclaration a été approuvée par 384 investisseurs représentant plus de 24 milliards de dollars d’actifs, précise un communiqué.
Le fonds de pension californien CalPERS a annoncé la cession d’environ 3 milliards de dollars d’actifs immobiliers à Strategic Partners Fund Solutions, une filiale de Blackstone. La cession porte sur 43 fonds immobiliers nationaux ou internationaux « qui n’entrent plus dans les objectifs stratégiques du programme immobilier de CalPERS », selon un communiqué. Le programme immobilier de CalPERS totalise actuellement près de 27,1 milliards de dollars d’actifs commerciaux, industriels et résidentiels.
Combien gagne-t-on et combien gagne son voisin ? Pour de bonnes ou de mauvaises raisons, le sujet fascine toujours. L’asset management s’est pris au jeu cette semaine, et a même recensé dans son univers des gagnants et des perdants. Les chanceux travaillent visiblement dans le private equity. Selon les données de Preqin, les salaires de base y ont augmenté en 2015. Mieux, sur 200 sociétés de gestion interrogées, 74 % d’entre-elles ont procédé à des augmentations généralisées. Tous n’ont pas cette chance. Tels ces professionnels de la finance dont une partie des gains prend la forme d’un bonus si d’aventures ils étaient tentés de céder à la tentation de « gonfler » leur pactole de façon répréhensible. Le Conseil de stabilité financière (FSB) vient en effet de publier un rapport d'étape sur les moyens de traiter les comportements de mauvaise conduite dans le secteur financier, ainsi qu’un calendrier d’action. En ligne de mire, les marchés obligataires, de matières premières et de devises (FICC) où les standards internationaux de bonne conduite doivent être améliorés. Toujours en matière de rémunérations, l’Autorité des marchés financiers y est allée de ses recommandations sur des sujets « sensibles » comme les indemnités de départ des dirigeants et autres versements exceptionnels. Dont il faut bien reconnaître qu’ils ressemblent parfois plus à un jackpot qu’à un « solde de tout compte »… En parlant de montant conséquent, le différend qui oppose Bill Gross à Pimco, s’est déplacé en justice et porte désormais sur le comportement du gérant star. Son ancienne maison a jugé ce dernier incompatible avec ses valeurs et ses standards, justifiant ainsi le départ à la concurrence du professionnel. Du côté de la finance pure, c’est une fois de plus Amundi qui s’expose en France. La société de gestion, qui a annoncé le 11 novembre un prix de 45 euros par action pour son introduction en Bourse, a séduit le marché. Le titre a bondi de plus de 3,5 % jeudi pour sa première séance. Mais tout cela était plus ou moins prévisible, car les investisseurs font une fois de plus cette semaine la part belle aux actifs risqués. A l’échelle mondiale, les fonds spécialisés sur les actions ont attiré 2 milliards de dollars et ceux investis sur les obligations à haut rendement, 3,6 milliards de dollars.Sur le front réglementaire, pas une semaine quasiment ne se passe sans une « nouveauté ». Mais celle-là mérite d’être signalée. Car cette fois, il est question de… différer la date d’entrée en vigueur d’une nouvelle directive. Mifid 2 en l’occurrence. Si le report demandé à la Commission européenne est accepté, l’entrée en vigueur le 3 janvier 2017 sera décalée d’un an. Pour Steven Maijoor, président de l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) des problèmes technologiques liés au reporting des transactions, aux exigences de transparence et au reporting des positions expliquent en grande partie ce report. Au niveau des tendances « durables », on remarquera aussi que la COP 21 qui s’approche donne une certaine légitimité à tout ce qui peut être rimer avec « vert », « développement durable » et « transition énergétique ». Dans ce sens, cette semaine, Axa IM et HSBC AM, deux géants de l’asset management, se sont distingués. Le premier a lancé un fonds investi dans des « green bonds ». Le second a fait part de son engagement de consacrer un milliard d’euros pour investir dans ce type d’actifs. Restons dans les critères ESG pour rappeler que le gestionnaire d’actifs scandinave Nordea Asset Management a fait part cette semaine de son intention de poursuivre en justice Volkswagen. Nordea AM serait la première société de gestion à intenter une telle action visant à punir les errements de la gouvernance du groupe automobile allemand. « Vu l’ampleur du scandale, nous voulons évaluer la possibilité d’actions de groupe tant en Europe qu’aux Etats-Unis », indique-t-on chez Nordea AM. Ce qui revient à dire que tout a un prix. Y compris le mensonge. Enfin, terminons cette lettre par un nouveau et sordide fait divers. Un gérant soupçonné en Suède d’avoir tué ses clients après avoir détourné leurs fonds à son profit et s’être retrouvé dans l’impossibilité de les rembourser. Personne n’est vraiment à l’abri puisqu’un investisseur chinois avait montré la voie cet été - si on peut s’exprimer ainsi - en ayant tenté de tuer son gérant qui lui avait fait perdre de l’argent. Cela dit, pour revenir à ces quatre assassinats, on finirait par trouver quelque sympathie à Bernard Madoff. L’homme s’est seulement contenté de détrousser ses clients. Ils y perdaient leur chemise mais ils sauvaient leur peau.
Le CIC a annoncé l’absorption de sa filiale CM-CIC Securities, dont il détient la totalité des actions. Les deux établissements ont signé le 30 octobre 2015 un traité de fusion aux termes duquel le CIC absorbera CM-CIC Securities avec une date d’effet au 1er janvier 2016. Deux conditions suspensives ont été posées : - un retrait de l’agrément d’entreprise d’investissement à CM-CIC Securities par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) ;- un agrément de toute autorité compétente requis par la réglementation applicable et nécessaire au transfert des différentes activités de CM-CIC Securities dans le cadre de la fusion.Si ces agréments n’étaient pas obtenus pour permettre la réalisation de la fusion le 1er janvier 2016, indique un communiqué, elle serait réalisée à la date de réception du dernier agrément nécessaire à sa réalisation.
The four tenors of US asset management – AllianceBernstein (AB), Franklin Templeton, Invesco and Legg Mason – are returning to good health. After several months marked by a net decline in their assets, the four have seen a strong rebound in their assets under management in October.The prize for the strongest increase goes to Invesco, which has seen its assets rise by 4.7% month on month. As of 31 October 2015, its assets under management total USD793.1bn, compared with USD755.8bn as of 30 September 2015. “This growth has been driven by positive market effects, an increase in assets in money market funds, net inflows to long-term products, and a positive currency effect,” the asset management firm commented, without offering any details. Currency effects allowed for assets to be increased by USD1.1bn in October.Franklin Templeton is not far behind, as its assets under management rose 3.9% to USD801.1bn as of the end of October, compared with USD770.9bn as of the end of September. The asset management firm offered no explanation.The dynamic is similar at Legg Mason, where assets rose 3.7% month on month. As of 31 October 2015, assets under management totalled USD697bn, compared with USD672.1bn as of 30 September 2015. The asset management firm has posted a net inflow of USD1.4bn to long-term products, including USD2bn in net inflows to bond products, and net outflows of USD600m from equity products. Meanwhile, liquidity products took in USD1.1bn in net subscriptions. This rise in assets is also due to the integration of RARE Infrastructure, which contributed USD6.8bn in additional assets.Lastly, AllianceBernstein (AB) is close on the heelds of its rivals. As of the end of October, assets totalled USD478bn, compared with USD463bn as of the end of September, for an increase of 3.2%. This growth has been driven largely by a positive market effect, though the asset management firm has posted a “slight net outflow.”
Deutsche Asset & Wealth Management (Deutsche AWM) has recruited Marni Harp and Michelle Reuter for the team responsible for relationships with consultants at the Institutional Global Client Group (GCG) for the North American continent. The two recruits will report directly to Carolyn Patton, head of consultant relationships in North American for Deutsche AWM.Harp previously worked at American Century Investments in Los Angeles, where she spent 10 years, most recently as co-head of consultant relationships for the Institutional Business Group. Reuter joins from Mercer Investments, where she spent more than 10 years, most recently as principal and head of US real estate.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The sovereign fund of Kuwait, the Kuwait Investment Authority (KIA) will award an additional mandate of USD500m to investment projects in Russia via the Russian Direct Investment Fund (RDIF). The KIA has also increased its stake in the automatic coinvestment mechanism at the RDIF to a total of USD500m. This mechanism triggers an automatic participation in all transactions carried out with the RDIF as a co-investor, a statement says.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The British asset management firm Aviva Investors in October recruited Michael Grady to the position of senior economist and strategist, according to his LinkedIn profile. Grady, who is based in London, arrives from the hedge fund COMAC Capital, where he had served since July 2012 as senoir economist. Before that, he worked at the Bank of England for 10 years.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } In October, funds on sale in Sweden saw net redemptions of SEK2.6bn, or EUR280m, the most recent statistics from the local fund association Fondbolagens Förening show. This is the third consecutive moth of outflows, after -SEK4.5bn in September, and -SEK5.2bn in August, and the fourth month of outflows since the beginning of the year. However, equity funds, which have shown gains for three months, have returned to inflows, driven largely tb Swedish equity funds and international equity funds. In October, they showed net subscriptions of SEK2.8bn. Diversified funds attracted SEK2.9bn, but bond and money market funds have seen outflows of SEK2.8bn and SEK5.7bn, respectively. Since the beginning of the year, funds on sale in Sweden nonetheless retain a positive balance, with net subscriptions of SEK44.4bn, or nearly EUR5bn, despite withdrawals of SEK38.2bn from equity funds. As of the end of October, assets in the sector totalled SEK3.249trn, or nearly EUR350bn, about 56% of it to equity funds.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Assets in Spanish funds posted growth of 2.62% in October, to EUR224.49bn as of the end of October 2015, according to statistics from VDOS Stochastics. Over the month, net inflows totalled EUR836.7m, Market effects contributed EUR4.9bn to this growth. In October, the price for the highest net inflows goes to CaixaBank, which took in EUR476.55m. It is followed by Santander (EUR203.15m in net subscriptions), Grupo Banesco (EUR147.44m), Allianz (EUR77.28m) and Kutxabank (EUR53.16m). Meanwhile, Bankinter has seen the largest monthly outflows, with EUR108.74m in net outflows. The Spanish bank finishes ahead of Deutsche Bank, with EUR54.55m in redemptions, Laboral Kutxa (EUR35.58m in net outflows), Banco Sabadell (EUR31.48m) and Banca March (EUR25.82m).
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } German investment funds posted net inflows of EUR8.8bn in September 2015, compared with EUR5.3bn in September 2014, according to the German asset management association (BVI). After the first nine moths of 2015, net subscriptions totalled EUR140.9bn, double the net inflows in the first nine months of 2014. In September, funds reserved for institutional investors attracted EUR7.1bn in incoming net inflows, while retail funds attracted EUR2.5bn. Meanwhile, mandates in September saw net outflows of EUR800m. In retail funds, diversified funds captured EUR1.7bn, followed by bond funds with EUR700m of net inflows, money market funds with EUR500m of net inflows, and lastly, real estate funds with EUR300m of net subscriptions. Meanwhile, equity funds saw net outflows of EUR400m in September. As of the end of September 2015, the German fund industry had a total of EUR2.523trn in assets, of which EUR1.304trn were in funds reserved for institutional investors.
Candriam is putting down roots in the area of absolute return funds. The asset management firm, present since 1996 in this market, will soon be extending its range with the launch of two new funds, Fabrice Cuchet, head of alternative management and a member of the executive board at Candriam, has announced at a meeting with the press in Paris. The first vehicle will be an absolute return UCITS fund of convertible bonds with no constraint or benchmark, with an absolute return objective of 4% to 6%. The second vehicle will be a market neutral equity AIF fund of global equities, with a performance objective of 8% to 10%. The two funds will be registered in Luxembourg. The convertible fund will be launched by the end of 2015, while the market neutral equity fund will be launched in early 2016.Absolute return fund activities now account for nearly EUR7bn in assets uner management via 14 strategies, and rely on 45 managers and analysts, “which represents the largest absolute return team in Paris,” Cuchet notes.
Les fonds de droit français ont collecté en octobre. Et comme ils ont profité d’une effet marché positif, l’encours global s’éloigne de la barre des 800 milliards d’euros. Plus précisément, les 835,86 milliards d’euros constaté à la fin du mois dernier s’expliquent par des souscriptions nettes de 1,86 milliard d’euros tandis que les performances moyennes de l’ensemble des grandes classes d’actifs ont toutes été positives. Dans le détail, les OPCVM de trésorerie ont connu une forte collecte nette de 17,04 milliards, tandis que les fonds obligataires ont enregistré en net un afflux de 680,78 millions. Les fonds investis en actions ont eu dans leur ensemble un comportement sensiblement différent. La classe d’actifs est bien collecteur en net (+335,95 millions ) mais les souscriptions nettes des fonds d’actions européennes, à 457,49 millions, ont été en bonne partie compensé par les sorties sur les fonds investis sur le marché américain (-323,65 millions) et celles sur les fonds d’actions internationales (-32,12 millions).
Le groupe canadien Manuvie a enregistré au troisième trimestre une collecte nette de 4,5 milliards de dollars dans ses activités de gestion de patrimoine et d’actifs, soit une hausse de 2,1 milliards par rapport aux niveaux du troisième trimestre 2014. En brut, la collecte approche les 26 milliards de dollars, avec un quasi-doublement de la collecte au Canada et une hausse de 55% aux Etats-Unis, grâce notamment aux apports records de John Hancock Investments.Les souscriptions d’autres produits de gestion de patrimoine ont représenté 1,8 milliard de dollars au troisième trimestre, une augmentation de 82 % par rapport à celles du troisième trimestre 2014 (augmentation de 53% compte non tenu des entreprises acquises récemment). En Asie, les souscriptions d’autres produits de gestion de patrimoine ont presque doublé du fait de l’élargissement du réseau de distribution et des lancements récents de produits, tandis que la division canadienne a tiré profit de la vigueur soutenue et de l’ajout des activités de fonds distincts de Standard Life. Les actifs gérés et administrés s'élevaient à 888 milliards de dollars au 30 septembre 2015. Les actifs gérés et administrés ont ainsi augmenté de 19 % depuis le trimestre correspondant de l’exercice précédent. Les actifs gérés et administrés dans le cadre des activités de gestion de patrimoine et d’actifs ont progressé de 179 milliards de dollars en regard des actifs gérés et administrés de 477 milliards de dollars de la période correspondante de l’exercice précédent, compte tenu des solides apports nets et d’un montant de 109 milliards de dollars lié aux acquisitions récentes.
Un conseiller financier et gérant de 51 ans, travaillant en Suède, est accusé du meurtre de quatre de ses clients en début d’année, rapporte le site suédois realtid.se. Le motif serait l’impossibilité pour l’homme de rembourser l’argent de ses clients. Le conseiller financier aurait mis le feu aux habitations des couples concernés par les meurtres. Il serait aussi soupçonné de détournement d’argent de ses clients.
En octobre, les fonds commercialisés en Suède ont accusé des rachats nets de 2,6 milliards de couronnes suédoises, soit 280 millions d’euros, montrent les derniers chiffres de l’association locale des fonds d’investissement Fondbolagens Förening. Il s’agit du troisième mois consécutif de décollecte, après -4,5 milliards de couronnes en septembre et -5,2 milliards de couronnes en août, et du quatrième mois de décollecte depuis le début de l’année.Pourtant, les fonds actions, dans le rouge depuis trois mois, ont renoué avec la collecte, notamment portés par les fonds d’actions suédoises et les fonds d’actions internationales. En octobre, ils affichent en effet des souscriptions nettes de 2,8 milliards de couronnes suédoises. Les fonds diversifiés drainent quant à eux 2,9 milliards de couronnes suédoises. Mais les fonds obligataires et les fonds monétaires ont vu sortir 2,8 milliards de couronnes et 5,7 milliards de couronnes respectivement. Depuis le début de l’année, les fonds commercialisés en Suède gardent néanmoins un solde positif, avec des souscriptions nettes de 44,4 milliards de couronnes, soit près de 5 milliards d’euros, malgré des retraits de 38,2 milliards de couronnes sur les fonds actions. A fin octobre, les encours du secteur ressortaient à 3.249 milliards de couronnes, soit près de 350 milliards d’euros, dont environ 56 % dans des fonds actions.
D’anciens traders de Société Générale, menés par Jong Beum Kim, envisagent de lancer un nouveau hedge qui aura recours à différentes stratégies cherchant à profiter de la volatilité des marchés asiatiques et à exploiter la sous-valorisation des valeurs concernées, rapporte Bloomberg qui cite des sources proches du dossier. Baptisé Three Stones Asian Multi-Strategy Fund, ce nouveau véhicule devrait débuter ses premières opérations le 30 novembre prochain, selon ces mêmes sources anonymes. Jong Beum Kim officiera en qualité de directeur des investissements de la société Three Stones Capital, basée à Hong Kong, et il assurera la gestion du fonds avec Sébastien Cerbourg et Alexandre Avanian, deux anciens collaborateurs de Société Générale. Jong Beum Kim était co-responsable des actions Asie-Pacifique chez Société Générale entre 2013 et 2014, selon son profil LinkedIn. Avant cela, il était responsable du trading propriétaire pour l’Asie-Pacifique. Pour sa part, Sébastien Cerbourg était «Head of Quantitative Trading» à Hong Kong pour Société Générale Corporate and Investment Banking de 2008 à 2014, selon son profil LinkedIn. Enfin, Alexandre Avanian était «managing director» et co-responsable du trading des actions asiatiques de 2009 à mai 2015 chez Société Générale, également selon son profil LinkedIn. Ce trio a été rejoint par Nicholas Bloom qui officiera en qualité de directeur des opérations chez Three Stones Capital. L’intéressé était précédemment directeur des opérations pour l’Asie chez Natixis, après avoir était directeur des opérations en charge des actions asiatiques chez Barclays et directeur des opérations pour l’Asie chez Citadel Investment Group, selon sa page LinkedIn.
Le hedge fund suédois Rhenman Healthcare L/S, géré par Henrik Rhenman, va être fermé aux nouveaux investisseurs, rapporte le site suédois Privata Affärer. Depuis son lancement en juin 2009, la part suédoise du fonds a augmenté de 240 %. Les encours ont augmenté en conséquence… La société de gestion du fonds avait déjà annoncé que le fonds serait fermé lorsque les encours atteindraient les 500 millions d’euros. C’est désormais chose faite. Le fonds sera fermé en décembre, si les encours restent à ce niveau.
Les quatre ténors américains de la gestion d’actifs – à savoir AllianceBernstein (AB), Franklin Templeton, Invesco et Legg Mason – retrouvent des couleurs. Après plusieurs mois marqués par un net recul de leurs encours, ce quatuor a en effet enregistré un fort rebond de ses actifs sous gestion au cours du mois d’octobre. La palme de la plus forte croissance revient à Invesco qui a vu ses encours progresser de 4,7 % d’un mois sur l’autre. Ainsi, au 31 octobre 2015, ses actifs sous gestion s’établissent à 791,3 milliards de dollars contre 755,8 milliards de dollars au 30 septembre 2015. «Cette croissance a été tirée par un effet marché positif, une hausse des encours des fonds monétaires, une collecte nette sur les produits de long terme et un effet de change positif», a sobrement commenté la société de gestion, sans donner plus de détails. A lui seul, l’effet de change a permis d’augmenter les encours de 1,1 milliard de dollars au cours du mois d’octobre.Franklin Templeton n’est pas en reste. Au cours du mois d’octobre, ses actifs sous gestion ont en effet augmenté de 3,9% pour ressortir à 801,1 milliards de dollars fin octobre contre 770,9 milliards de dollars fin septembre. Le gestionnaire d’actifs n’a donné aucune explication à ce rebond.La dynamique est similaire pour Legg Mason dont les encours ont bondi de 3,7% d’un mois sur l’autre. Au 31 octobre 2015, ses actifs sous gestion s’établissent ainsi à 697 milliards de dollars contre 672,1 milliards de dollars au 30 septembre 2015. Au cours du mois écoulé, la société de gestion a enregistré une collecte nette de 1,4 milliard de dollars sur les produits de long terme, dont 2 milliards de dollars de collecte nette sur les produits obligataires et une décollecte nette de 600 millions de dollars sur les produits actions. En parallèle, les produits de liquidité ont engrangé 1,1 milliard de dollars de souscriptions nettes. Enfin, ce bond en avant des encours s’explique également par l’intégration de RARE Infrastructure qui apporte ainsi 6,8 milliards de dollars d’actifs supplémentaires. Enfin, AllianceBernstein (AB) est au diapason de ses concurrents. A fin octobre, ses encours ressortent à 478 milliards de dollars contre 463 milliards de dollars à fin septembre, soit une progression de 3,2%. Cette croissance a été essentiellement portée par un effet marché positif alors que la société de gestion a enregistré «une légère décollecte nette» au cours du mois écoulé, a-t-elle indiqué dans un communiqué, sans divulguer le moindre chiffre.