Deutsche Asset & Wealth Management (Deutsche AWM) vient de recruter Marni Harp et Michelle Reuter au sein de l'équipe chargée des relations avec les consultants au sein du Institutional Global Client Group (GCG) sur le continent américain. Les deux recrues sont rattachées directement à Carolyn Patton, responsable des relations avec les consultants outre-Atlantique pour Deutsche AWM. Marni Harp travaillait précédemment chez American Century Investments in Los Angeles, où elle a passé une dizaine d’années, dernièrement en tant que coresponsable des relations avec les consultants pour l’Institutional Business Group. Michelle Reuter arrive de chez Mercer Investments, où elle aura passé plus d’une dizaine d’années, dernièrement en qualité d’associé principal et responsable de l’immobilier américain.
Axa Investment Managers (Axa IM) a annoncé, ce 12 novembre, la nomination de Valérie Frohly au poste de responsable communication corporate globale. Basée à Paris, elle dirige la stratégie de communication corporate globale de la société de gestion «afin d’accélérer le développement et de renforcer la cohérence de la marque à travers le monde», selon un communiqué. Valérie Frohly arrive en provenance de BNP Paribas Investment Partners où elle était responsable globale de la communication corporate de 2013 à 2015. Avant cela, elle avait occupé le poste de responsable du marketing et de la communication chez Alfred Berg, filiale scandinave de BNP Paribas Investment Partners. Valérie Frohly, qui compte 25 ans d’expérience, a débuté sa carrière à Genève avant de rejoindre BNP Paribas en 1995 où elle a occupé plusieurs fonctions, notamment au sein du département Equity Capital Markets. En 1999, elle a intégré BNP Paribas Investment Partners dont elle a développé les activités nordiques. Elle a, par la suite, occupé plusieurs fonctions à Paris, dont celles de Global Consultant Relations Manager et de responsable des réponses aux appels d’offres.
Charlotte Dennery change d’horizon. Directrice générale de FundQuest depuis 2009, la filiale de multi-gestion de BNP Paribas Investment Partners (BNPP IP), et, en parallèle, directrice des opérations («chief operating officer») de BNPP IP depuis 2010, Charlotte Dennery a en effet été nommée le 1er octobre 2015 au poste d’administrateur directeur général de BNP Paribas Leasing Solutions. Elle remplace ainsi Didier Chappet qui, après cinq années passées à la tête de cette entité, continuera pour quelque temps à apporter son expertise au métier en qualité de «senior advisor» auprès du comité de direction générale. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Charlotte Dennery, 50 ans, est rattachée à Thierry Laborde, directeur général adjoint du groupe BNP Paribas. Parmi ses missions, elle s’attachera à poursuivre et amplifier le développement, la transformation digitale et l’internationalisation de BNP Paribas Leasing Solutions.Charlotte Dennery a rejoint le groupe BNP Paribas en 2001, au sein de la direction du développement et de la stratégie, successivement à Paris puis à New York, en charge des opérations de développement de la banque de financement et d’investissement (BFI), puis de celles du groupe sur le territoire nord-américain. Avant de rejoindre BNPP IP en 2009, elle avait été pendant cinq ans directrice Finances et Stratégie de BNP Paribas Assurances – Cardif. Avant d’intégrer le groupe bancaire, Charlotte Dennery avait passé les dix premières années de sa carrière au sein de la Fonction publique française. Après un passage par l’INSEE, elle a en effet intégré le ministère de l’Economie, des Finances et du Budget en 1993 où elle a occupé divers postes, dont celui de responsable de la politique salariale et de la stratégie RH de la Fonction publique.
Candriam pousse ses pions sur le terrain des fonds de performance absolue. Présente depuis 1996 sur ce segment de marché, la société de gestion va en effet très prochainement élargir sa gamme avec le lancement de deux nouveaux fonds, a annoncé Fabrice Cuchet, responsable de la gestion alternative et membre du comité exécutif de Candriam, lors d’une rencontre avec la presse à Paris. Le premier véhicule sera un fonds Ucits à performance absolue sur les obligations convertibles sans contrainte ni benchmark avec un objectif de performance absolue de 4% à 6%. Le deuxième véhicule sera un fonds AIF «Market Neutral Equity» sur les actions mondiales avec un objectif de performance de 8% à 10%. Ces deux fonds seront de droit luxembourgeois. Le fonds convertibles devrait être lancé avant la fin de l’année 2015 tandis que le fonds «market neutral equity» sera lancé début 2016. A ce stade, la société de gestion n’a pas pu dévoiler les noms de ces deux nouveaux fonds, étant actuellement dans l’attente de l’agrément du régulateur. L’activité de fonds de performance absolue affiche aujourd’hui près de 7 milliards d’euros d’actifs sous gestion à travers 14 stratégies et peut compter sur 45 gérants et analystes, «ce qui constitue la plus grosse équipe de performance absolue à Paris», a noté Fabrice Cuchet.
Invesco lance un nouveau fonds d’actions dédié à la zone euro afin de tirer parti des opportunités liées au rebond des économies dans la région, rapporte Citywire. Le fonds Invesco Euro Structured Equity sera géré par Alexander Uhlmann et Thorsten Paarmann, avec l’aide de l'équipe quantitative basée à Francfort. L’objectif de la stratégie est d’offrir le potentiel de performance à long terme des actions de la zone euro avec une volatilité contrôlée.Alexander Uhlmann gère actuellement plusieurs fonds, dont le Invesco Perpetual Global ex UK Enhanced Index fund, tandis que Thorsten Paarmann pilote également plusieurs stratégies, dont le Invesco Pan European Structured Equity fund, dont l’encours s'élève à 6 milliards d’euros et qu’il cogère avec Michael Fraikin. Le nouveau fonds est distribué dans la plupart des pays d’Europe continentale.
La filiale de Legg Mason spécialisée sur l’obligataire Western Asset Management lance un fonds obligataire flexible, le Legg Mason Western Asset Global Total Return Investment Grade Bond Fund. Les deux gérants du fonds, Gordon Brown, coresponsable des portefeuilles internationaux, et Andrew Cormack, gérant de portefeuille, combinent une sélection top down de stratégies macro internationales, une allocation tactique sectorielle ainsi qu’une analyse bottom up des différentes obligations en catégorie d’investissement. Pour des raisons de flexibilité, le fonds n’est attaché à aucun indice en particulier. La stratégie vise la préservation du capital tout en minimisant les risques avec une volatilité comprise entre 4% et 6%. Le fonds domicilié à Dublin affiche des frais de 1,20% par an.
La filiale néerlandaise T-Mobile Nederland de Deutsche Telekom intéresse les fonds de capital-investissement Apax et CVC, qui mettent la dernière touche à leurs offres concurrentes, a appris Reuters auprès de sources proches du dossier. T-Mobile NL, troisième opérateur de téléphonie mobile aux Pays-Bas derrière KPN et Vodafone, pourrait être valorisé jusqu'à trois milliards de dollars dans le cadre du processus d’enchères orchestré par Credit Suisse, ont indiqué les sources. Les parties intéressées ont jusqu’au 16 novembre pour soumettre des offres indicatives. D’autres firmes d’investissement, comme les fonds américains Bain Capital et Providence ou encore Warburg Pincus, devraient aussi faire connaître leur intérêt selon les sources. Il reste à voir si des acteurs des télécoms ou câblo-opérateurs se manifesteront également, certaines sources n’excluant pas des candidatures d’Iliad, le groupe de Xavier Niel, ou de l’américain Liberty Global, indique Reuters. Deutsche Telekom envisage de vendre la branche néerlandaise de sa filiale T-Mobile dans le cadre de son recentrage sur ses activités d’opérateur intégré de télécommunications, a-t-on appris le mois dernier. Deutsche Telekom, Liberty Global et les différents fonds de private equity n’ont pas souhaité commenter cette information.
Les encours des fonds communs de placements espagnols ont enregistré une croissance de 2,62% au cours du mois d’octobre pour atteindre 224,49 milliards d’euros à fin octobre 2015, selon des données publiées par VDOS Stochastics. Au cours du mois écoulé, la collecte nette s’est élevée à 836,7 millions d’euros. L’effet marché a contribué à cette croissance à hauteur de 4,9 milliards d’euros, précise VDOS.Au cours du mois d’octobre, la palme de la plus forte collecte nette revient à CaixaBank qui a capté 476,55 millions d’euros. Suivent Santander (203,15 millions d’euros de souscriptions nettes), Grupo Banesco (147,44 millions d’euros), Allianz (72,28 millions d’euros) et, enfin, Kutxabank (53,16 millions d’euros).A l’inverse, Bankinter a subi la plus forte décollecte mensuelle avec 108,74 millions d’euros de sorties nettes. La banque espagnole devance Deutsche Bank avec 54,55 millions de rachats, Laboral Kutxa (35,58 millions d’euros de décollecte nette), Banco Sabadell (31,48 millions d’euros) et, enfin, Banca March (25,82 millions d’euros).
Axa Wealth va réduire les frais du fonds Axa Investment Managers Distribution sur sa plateforme Elevate, rapporte le site spécialisé Money Marketing. Les clients de la plateforme paieront désormais une commission de 0,51% contre 0,76% précédemment sur cette stratégie dont les actifs sous gestion s'élèvent à 973 millions de livres. Les investisseurs sur d’autres plateformes continueront de payer une commission de 0,76%. Le Distribution fund affiche un rendement négatif de 2,7% depuis le début de l’année, contre 1,7% pour le secteur Mixed Investments 20%-60% Shares. Toutefois sur cinq ans, le fonds a dégagé une performance de 25,7% contre 25,1% pour le secteur.
HSBC a annoncé jeudi 12 novembre un investissement d’un montant de 1 milliard de dollars dans un portefeuille obligataire «vert ». Ce dernier sera composé d’actifs liquides de haute qualité issus d’obligations vertes, sociales ou responsables, selon un communiqué. Ces obligations devront répondre aux exigences des « Green Bond Principles » et seront utilisées pour financer des projets dans des secteurs tels que l'énergie renouvelable, l’efficacité énergétique, les transports propres et de l’adaptation aux changements climatiques, ainsi que le financement des PME oeuvrant dans des secteurs tels que les transports publics, l'éducation et les soins de santé.HSBC indique qu’elle est membre de plusieurs institutions représentatives de l’industrie financière axées sur le changement climatique telles que le Comité Exécutif des Green Bond Principles de l’ICMA, le Conseil Consultatif de la plate-forme financière pour la croissance verte ( Green Growth Platform Financial Advisory Council), la Climate Bond Initiative, le China’s Green Finance Committee et l’Association des Principes Équateur. En septembre dernier, Stuart Gulliver, Directeur Général du Groupe HSBC, a annoncé au cours de la Climate Week à New York que HSBC Asset Management était signataire du «Montreal Carbon Pledge», ce qui engage la banque à mesurer et rendre publique sur une base annuelle l’empreinte carbone des portefeuilles qu’elle a en gestion.
Pictet Asset Management a fermé aux nouveaux investisseurs son fonds market neutral Agora, les encours ayant approché le milliard d’euros 18 mois après son lancement, a appris Citywire Global. Fin septembre, le fonds géré par Elif Aktug, Beno Capiod et Vincent Ijaouane affichait un encours de 988 millions d’euros.
La Banque cantonale du Tessin ou BancaStato a désigné Claudio Cereghetti au poste de responsable de son département Private Banking. Le nouveau responsable prendra ses fonctions au 1er décembre, succédant à Claudio Genasci, membre de la direction générale, qui assurait l’intérim suite au départ volontaire de Luigi Campagna.Claudio Cereghetti sera rattaché à Claudio Genasci, qui reste à la tête de la division Marchés et Private Banking.
Alexandre Rampa, co-responsable des investissements alternatifs chez Syz Asset Management, a quitté la société pour rejoindre Pictet, selon le site spécialisé finews qui reprend une information du britannique Financial News. Alexandre Rampa est un spécialiste reconnu des hedge funds qui pilotait l’investissement alternatif chez Syz AM avec Michaël Malquarti. Il avait rejoint Syz en 2006 après avoir travaillé pendant cinq ans à la Banque Privée Edmond de Rothschild en tant qu’analyste pour les stratégies d’arbitrage et event-driven.
La compagnie d’assurance vie luxembourgeoise IWI (International Wealth Insurer), spécialisée sur les solutions de Wealth Insurance pour une clientèle internationale fortunée, a fait appel à Mike Foxall pour mener son développement au Royaume-Uni. Créée en 1992 et présente sur six marchés, IWI propose une offre à l’envergure internationale avec pour ambition d’accompagner de façon personnalisée chacun de ses partenaires grâce à une présence physique sur tous ses marchés. Mike Foxall, accompagne la compagnie luxembourgeoise en tant que Marketing Consultant UK. Mike Foxall est spécialisé dans le développement et la distribution de solutions d’assurance vie depuis plus de 12 ans, notamment en tant que responsable du développement chez AXA Wealth International.
Bernard Stalder, l’ancien patron de Clariden puis de Clariden Leu Bank, va prendre la tête du gestionnaire de fortune Sound Capital (précédemment connu sous la dénomination de Metropol Partners), selon des informations du site spécialisé finews. L’actuel président, Guy Wais, 73 ans, prend sa retraite à la fin de l’année et Bernard Stalder devrait prendre ses fonctions début 2016. Bernard Stalder est par ailleurs président du conseil d’administration de Banque Heritage. Les actifs sous gestion de Sound Capital, qui emploie 42 personnes dont 17 associés, s'élèvent à plus de 4 milliards de francs suisses.
Le fonds souverain du Koweit, le KIA ou Koweit Investment Authority, va attribuer un montant supplémentaire de 500 millions de dollars à des projets d’investissements en Russie par le biais du Russian Direct Investment Fund (RDIF). Le KIA a en outre accru sa participation dans le mécanisme automatique de co-investissement du RDIF pour un montant de 500 millions de dollars également. Ce mécanisme implique une participation automatique dans toutes les transactions réalisées par le RDIF en qualité de co-investisseur, rappelle un communiqué.
La croissance économique dans l’ensemble de la zone euro a été légèrement plus faible qu’attendu au troisième trimestre en raisons de performances décevantes en Italie, aux Pays-Bas, au Portugal et en Finlande, montre la première estimation publiée vendredi par Eurostat. Le produit intérieur brut (PIB) des 19 pays ayant adopté la monnaie unique a augmenté de 0,3% sur la période juillet-septembre par rapport au trimestre précédent, et de 1,6% en rythme annuel. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une croissance de 0,4% d’un trimestre sur l’autre et de 1,7% en rythme annuel. Le chiffre de 0,3% annoncé par Eurostat pour la zone euro est le même que celui publié quelques heures plus tôt pour les deux principales économies de la région, l’Allemagne et la France. Mais la croissance n’a été que de 0,2% en Italie et de 0,1%aux Pays-Bas, tandis que le PIB portugais stagnait et que l’économie finlandaise se contractait de 0,6%.
Le représentant du Collège de l’autorité des marchés financiers (AMF) a proposé ce matin à la commission des sanctions du régulateur d’imposer une amende de l’ordre de 700.000 euros à Fédéris, société de gestion du groupe mutualiste Malakoff Médéric. Il est reproché à la société de n’avoir pas respecté les procédures régissant l’émission des ordres, de n’avoir pas suivi les règles d’affectation prévisionnelle de ces ordres et d’avoir eu un système de contrôle interne insuffisant en ce qui concerne l’application de ces règles. Ces griefs ont notamment été établis sur l’analyse d’un échantillon d’ordres passés en 2013.
Le déficit du budget de l’Etat a été légèrement revu en hausse, à 73,3 milliards d’euros dans le projet de loi de finances rectificative (PLFR) présenté vendredi, contre 73 milliards attendus après les modifications réalisés au printemps dans le cadre du programme de stabilité présenté à la Commission européenne. En loi de finances initiale, il était prévu à 74,4 milliards d’euros. La légère hausse par rapport à la trajectoire révisée n’affecte pas l’objectif d’un déficit à 3,8% du PIB, que le Haut conseil des finances publiques a lui-même jugé «vraisemblable» dans un avis rendu vendredi. La prévision de croissance est maintenue à 1,0%, et conforté par la publication vendredi d’une hausse de 0,3% du PIB au troisième trimestre.
Sumitomo Mitsui Financial Group (SMFG) a décidé de racheter la filiale de crédit-bail japonaise de General Electric pour 500 à 600 milliards de yens (3,8 à 4,5 milliards d’euros), écrit le quotidien financier Nikkei vendredi. L’acquisition ferait de SMFG le numéro deux japonais de ce segment derrière Orix, ajoute le Nikkei, qui précise, sans donner de sources, qu’elle sera bouclée d’ici la fin de l’année. SMFG n’était pas disponible dans l’immédiat. Un porte-parole de GE au Japon n’a fait aucun commentaire
Le Produit intérieur brut (PIB) de la Finlande a diminué de 0,6% au troisième trimestre, par rapport aux trois mois précédents, ce qui laisse présager une quatrième année consécutive de contraction économique pour ce pays qualifié d’"homme malade de l’Europe» par son propre ministre des Finances. Par rapport au troisième trimestre 2014, le PIB finlandais accuse une contraction de 0,8%, a précisé l’institut de la statistique vendredi.
L’accumulation ces derniers mois d’importants stocks de pétrole brut, le ralentissement de la demande mondiale et la bonne tenue de la production des pays extérieurs à l’Opep pourraient accentuer la situation actuelle d’excédent du marché pendant une bonne partie de 2016, a estimé vendredi l’Agence internationale de l’énergie (AIE). «Des stocks de pétrole de trois milliards de barils, un record, assurent au marché un certain degré de confort», explique-t-elle dans son rapport mensuel. En octobre, la production mondiale de brut a dépassé 97 millions de barils par jour (bpj), soit 2 millions de plus que sur la même période de l’an dernier, la production hors-Opep ayant rebondi.
La Réserve fédérale américaine devrait attendre de constater des signes tangibles de redressement de l’inflation et une amélioration supplémentaire du marché du travail avant de relever ses taux d’intérêt, indiquent des experts du FMI dans un rapport préparatoire à la réunion du G20 en Turquie dimanche. Les rédacteurs jugent que la sous-utilisation des capacités de production et l’inflation basse justifient le maintien d’une politique accommodante. Le contraste entre le relèvement attendu des taux aux Etats-Unis et un assouplissement possible en zone euro ou au Japon constitue aussi un risque. Mais, à l’occasion de l’Economic Club of New York, plusieurs responsables de la Fed ont préparé le terrain à une hausse dès décembre. William Dudley, proche de la présidente Janet Yellen, n’entend pas «attendre de voir l’inflation dans le blanc des yeux». Minoritaire, Charles Evans, président de la Fed de Chicago, a redit sa crainte de voir les Etats-Unis faire cavalier seul et menacer la reprise.
La collecte sur les OPCVM de droit français a atteint 17,8 milliards d’euros en octobre, selon EuroPerformance. Le gros des flux s’est porté sur les fonds monétaires, à hauteur de 17 milliards d’euros. Les classes d’actifs plus risquées, comme les obligations, les actions et les convertibles, ont également connu des collectes positives à 681 millions, 336 millions et 119 millions respectivement, de même que les fonds de performance absolue (374 millions). L’encours du marché français, qui ne comprend pas les mandats, approche 836 milliards d’euros (+5,2% sur un mois et +8,8% sur un an).
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis sont restées stables lors de la semaine au 7 novembre, à 276.000, a annoncé le département du Travail. Cette statistique traduit une tendance de fond positive pour le marché du travail, susceptible de conduire la Fed à relever ses taux le mois prochain. Les inscriptions au chômage, toujours proches de leur plus bas niveau depuis le début des années 1970, restent inférieures depuis 36 semaines consécutives au seuil de 300.000 en dessous duquel elles sont interprétées comme le signe d’un marché de l’emploi sain.
Les prix à la consommation ont augmenté de 0,1% en octobre en France sous l’effet de la hausse saisonnière des prix des produits frais et de certains services, alors que ceux de l’énergie ont enregistré un nouveau recul, indique l’Insee. Les prix avaient diminué de 0,4% en septembre, après un rebond de 0,3% en août. En un an, ils affichent une légère hausse (0,1%) après deux mois consécutifs de stagnation.
Dans son dernier rapport mensuel paru hier, l’Opep signale que sa production de pétrole a diminué en octobre et estime que celle des producteurs concurrents baissera l’an prochain pour la première fois depuis 2007. Elle juge que la production hors Opep diminuera de quelque 130.000 barils par jour (bpj) après une croissance de 720.000 bpj cette année, «dans la mesure où une réduction des investissements de près de 200 milliards de dollars cette année et la suivante créera un trou béant dans l’offre».