Le gestionnaire d’actifs américain Goldman Sachs Asset Management vient de lancer un nouveau fonds obligataire «high yield» asiatique, baptisé Goldman Sachs Asia High Yield Bond, rapporte Citywire Global. Ce nouveau véhicule investira dans des titres obligataires d’entreprises asiatiques ou d’entreprises ayant une exposition significative à l’Asie. Ce fonds, enregistré pour être commercialisé dans toute l’Europe, est un compartiment de la sicav Ucits Goldman Sachs Funds domiciliée au Luxembourg.
Le groupe bancaire italien UniCredit a annoncé le 11 novembre la suppression de 18.200 postes, dont 6.000 par la vente de sa filiale ukrainienne et par la constitution d’une coentreprise entre sa filiale de gestion d’actifs Pioneer et la filiale homologue de Santander, Santander Asset Management. Cette coentreprise avec Santander, dont les discussions en vue de sa création avaient été évoquées l’an dernier par les deux établissements, doit être mise sur pied dans le courant de l’année 2016. Actuellement, Pioneer Investments est une filiale à 100% d’UniCredit alors que Santander Asset Management appartient à 50% à Santander Bank, et à 50% aux sociétés de private equity Warburg Pincus et Genral Atlantic. Par la suite, les activités américaines de la nouvelle entité seront détenues à 50% par UniCredit et à 50% par les deux groupes de capital investissement. Hors Etats-Unis, les activités seront détenues pour un tiers par Unicredit, un tiers par Santander et un tiers par les deux capital-investisseurs. Les actifs sous gestion de la nouvelle entité, qui sera présente dans une trentaine de pays, devraient approcher les 400 milliards d’euros. La compression des effectifs du groupe UniCredit touchera aussi bien les sièges que les établissements en Italie, en Allemagne, en Autriche et en Europe centrale et orientale. La banque italienne compte ainsi réduire la taille de ses réseaux en Italie, en Allemagne et en Autriche en supprimant 800 agences d’ici 2018. UniCredit, dernière des grandes banques européennes en date à annoncer une refonte de ses opérations pour augmenter sa rentabilité et ses fonds propres, a précisé qu’elle anticipait un ratio de capital CET 1 de 12,6% en 2018, au lieu des 10% attendus dans un précédent plan. Elle projette un bénéfice net de 5,3 milliards d’euros en 2018, ce qui est en retrait des 6,6 milliards projetés dans la plan stratégique qui avait été présenté l’an passé mais depuis lors remanié par l’administrateur délégué Federico Ghizzoni. En attendant, les neuf premiers mois de l’année se sont soldés en gestion d’actifs par un bénéfice net de 174 millions d’euros, en progression de 23,3% par rapport aux neuf premiers mois de 2014, les recettes des commissions ayant largement compensé les coûts. Les actifs sous gestion s’inscrivaient fin septembre à 217,27 milliards d’euros, en recul de 1,6% par rapport au deuxième trimestre 2015 mais en progression de 11% par rapport à leur niveau d’il y a un an. Le coefficient d’exploitation ressort à 63% pour les neut premiers mois de l’année contre 64% entre janvier et septembre 2914 (lire par ailleurs Pioneer Investments).
Au cours du troisième trimestre 2015, Pioneer Investments, la société de gestion du groupe UniCredit, a réalisé une collecte nette de 3,1 milliards d’euros, portant à 13,8 milliards d’euros les souscriptions nettes enregistrées depuis le début de l’année 2015. Grâce à cette solide dynamique commerciale, ses actifs sous gestion s’établissent à 217 milliards d’euros au 30 septembre 2015, en progression de 11% sur un an.
La Financière de l’Echiquier, qui a développé très tôt une activité d’incubation, a présenté mardi 10 novembre sa dernière protégée : la société Obafrica. Dans son giron depuis deux ans, elle en détient un tiers du capital et a «seedé» en partenariat avec d’autre investisseurs son premier fonds Africa Picking Fund. La Financière de l’Echiquier apportera également son soutien à la nouvelle société pour une durée minimum de 3 ans, et participera à son contrôle interne ainsi qu’à la gestion du post-trade (réconciliation des flux valorisateurs et dépositaires). Actuellement, la Financière de l’Echiquier a endossé le rôle de société de gestion et Obafrica celui de société de conseil. A terme, cependant, la société présidée par Ouissem Barbouchi et dirigée par Umulinga Karangwa deviendra la société de gestion du fonds, les deux responsables étant d’ores et déjà gérant et co-gérant. Sur le plan de la gestion, le fonds qui a été lancé il y a un an et affiche un encours de 5,34 millions d’euros cherche à se distinguer de la concurrence en s’affichant comme un fonds de stock-picking dédié à l’Afrique, sous pondérant nettement - voire excluant - la thématique ‘commodities’. A la suite de l’application de critères quantitatifs sur un ensemble de 1 450 sociétés cotées, puis la prise en compte de critères qualitatifs permettant d’identifier 115 sociétés, une sélection de 40 à 50 sociétés est réalisée. Le tout est réparti sur une dizaine de pays africains – essentiellement le Nigéria, l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Kenya. Les critères décisionnels qui ont été retenus anticipent un potentiel de gain de 50 % et une bonne liquidité du titre. A noter que la gestion peut incorporer à la marge, quelques sociétés européennes exposées au marché africain. L’exposition sectorielle se veut également diversifiée : dix secteurs sont représentés au sein du portefeuille, avec une prépondérance des secteurs Finance, Consommation et Télécommunication. L’absence de couverture de la devise est compensée par une diversification géographique du portefeuille et l’achat de titres de sociétés qui réalisent une part significative de leurs revenus hors de leur marché domestique.Depuis le début de l’année, Africa Picking Fund a enregistré un gain de 2,58 %. Caractéristiques d’Africa Picking Fund FCP de droit françaisEncours au 30 octobre 2015 : 5,3M€ Distribution sur les principales plateformes d’assurance vie : AXA, CARDIFF, GENERALI, 1818… Frais de gestion: 2,5% brut Commission de surperformance: 10% Indice de référence : MSCI Afrique hors Afrique du Sud TR en eurosValeur liquidative hebdomadaire
Jorrit Arissen rejoint l'équipe spécialisée sur l’immobilier de Kempen Capital Management en qualité de gérant de portefeuille senior, poste qu’il a occupé ces six dernières années dans l'équipe immobilier mondial de PGGM, où il se focalisait sur l’analyse des entreprises immobilières cotées en Amérique du Nord et en Europe, rapporte le site Fondsnieuws.
Investec Asset Management (Investec AM) s’est associé à la société immobilière cotée sud-africaine Growthpoint Properties en vue de créer une coentreprise dédiée à l’investissement immobilier dans plusieurs marchés africains. International Finance Corporation (IFC), membre de World Bank Group, est également partie prenante au projet. Cette coentreprise à 50/50 doit donner naissance à une nouvelle activité dont la vocation est de lancer et de faire croître un nouveau véhicule d’investissement immobilier panafricain (hors Afrique du Sud) à destination des institutionnels tiers. Growthpoint et Investec AM détiendront chacun 50% de cette nouvelle structure. En outre, Growthpoint investira un montant initial de 50 millions de dollars dans le nouveau véhicule d’investissement tandis que IFC investira 40 millions de dollars. IFC, qui dispose d’équipes locales et de bureaux dans 22 pays africains, fournira également des services de conseil en qualité de partenaire local pour ce véhicule d’investissement. Doté de 90 millions de dollars d’engagements initiaux, ce nouveau véhicule souhaite lever un total de 500 millions de dollars auprès d’investisseurs institutionnels locaux et internationaux. Cette nouvelle coentreprise sera dirigée par Thomas Reilly, précédemment directeur général («CEO») de l’activité de fonds immobiliers africains de Sanlam. Il est également chargé de piloter le nouveau véhicule d’investissement. Ce fonds immobilier panafricain ciblera initialement des investissements dans des pays comme la Namibie, le Botswana, le Mozambique, la Zambie, l’Ouganda, la Tanzanie, le Kenya, le Nigeria, le Ghana et le Maroc, parmi d’autres.
Eastspring Investments, la société de gestion spécialisée sur l’Asie du groupe Prudential, a réalisé une collecte nette record de 4,9 milliards de livres au cours des neuf premiers mois de l’année 2015, a annoncé le 10 novembre l’assureur britannique. Au cours du seul troisième trimestre, les souscriptions nettes sont toutefois demeurées modestes, ressortant à 400 millions de livres seulement. Pour autant, les actifs sous gestion ont connu une progression de 18% sur un an pour s’établir à 82,4 milliards de livres au 30 septembre 2015 contre 72,6 milliards de livres au 30 septembre 2014.
Helaba Invest a annoncé la nomination d’Andreas Weingärtner en qualité de spécialiste de la sélection de fonds à compter du mois de novembre. Il sera basé à Francfort. Andreas Weingärtner travaillait précédemment à la banque centrale régionale du Bade Würtenberg (LBBW), où il aura passé plus de sept ans en qualité de spécialiste sur la sélection de sociétés de gestion. Helaba Invest, filiale de la Landesbank de Hesse Thüringe, gère environ 145 milliards d’euros.
Le groupe belge Degroof Petercam se renforce en Allemagne avec le recrutement de Melanie Fritz, une spécialiste de la distribution, rapporte Fondsprofessionell. Melanie Fritz, qui affiche une expérience de plus d’une vingtaine d’années dans le secteur financier, rejoint Degroof Petercam en provenance de M&G International où elle oeuvrait en qualité de responsable de ventes senior.
La boutique de gestion allemande HC Capital Advisors a indiqué avoir l’intention de mettre en œuvre une procédure de «soft-closing» sur son fonds de petites capitalisations Squad Capital - Squad European Convictions, qui a pratiquement atteint son plafond de 50 millions d’euros, rapporte le site spécialisé Citywire. Le fonds, dont les actifs sous gestion s'élèvent à 46,9 millions d’euros, sera officiellement fermé le 16 novembre. Cette stratégie au format Ucits, distribuée en Allemagne, en Autriche et au Luxembourg, a été lancée en octobre 2014. Elle affiche une performance de 27,47% depuis son lancement jusqu'à fin octobre 2015, contre un gain de 27,28% pour l’indice de référence, le MSCI Europe Small Cap TR USD.
Le gestionnaire d’actifs des caisses d'épargne allemandes, Deka Bank, veut se lancer sur le segment des hedge funds. «A compter du printemps 2016, nous voulons être présents sur le marché avec nos propres produits», a indiqué Michael Rüdiger, président du directoire de Deka Bank, à l’occasion de la publication des résultats intérimaires, rapporte Die Welt. Les fondations, les instituts de prévoyance ou encore les groupes d’assurances de taille moyenne sont à la recherche de tels produits, mais simples et transparents.Pour répondre à cette demande, Deka Bank va proposer, dans le cadre de la réglementation européenne, des stratégies long/short par exemple. Ces produits ne seront de toute façon pas distribués en direct dans le réseau des caisses d'épargne mais réservés à la clientèle institutionnelle. En attendant, Deka Bank a fait état pour les neuf premiers mois de l’année d’une progression de 11,4 milliards d’euros de ses encours à 231,8 milliards d’euros. La collecte nette auprès des clientèles retail et institutionnelle s’est élevée à 15 milliards d’euros, soit une progression de 76% par rapport au niveau atteint entre janvier et septembre 2014. La collecte auprès des institutionnels a atteint 7 milliards d’euros contre 5,6 milliards l’année précédente. Les fonds et certificats distribués dans la clientèle retail ont totalisé 8 milliards d’euros contre 3 milliards d’euros l’année précédente. Sur ce total de 8 milliards, les fonds ont drainé 6,3 milliards d’euros contre seulement 1,2 milliard d’euros l’an dernier, précise un communiqué.
Le gestionnaire d’actifs espagnol Bestinver a recruté Juan Rodriguez-Fraile au poste de responsable de l’activité auprès des institutionnels, rapporte le site spécialisé Funds People. L’intéressé arrive en provenance d’Altair Finance où il occupait déjà le poste de responsable de l’activité institutionnelle. Auparavant, Juan Rodriguez-Fraile a travaillé chez Allfunds Bank pendant plus de six ans. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions chez Bestinver, il sera rattaché à Gustavo Trillo, directeur commercial de la société de gestion.
Le gestionnaire d’actifs suisse RAM Active Investments a annoncé que Stéphane Decrauzat, son responsable de la gestion obligataire et gérant du fonds « RAM Global Bond Total Return », quittera la société à la fin du mois de novembre 2015 pour poursuivre de nouvelles opportunités. Ses responsabilités en matière de gestion d’investissements sont désormais confiées à Gilles Pradère et Cédric Daras, qui ont travaillé aux côtés de Stéphane Decrauzat au cours des quatre dernières années.Gilles Pradère compte 25 années d’expérience dans l’arbitrage d’obligations, le trading pour compte propre et la gestion de fonds investis en obligations globales. Il a travaillé chez BNP Paribas, Pictet Asset Management et Calyon avant de rejoindre RAM en septembre 2011.Pour sa part, Cédric Daras a développé une connaissance approfondie du crédit et des obligations convertibles durant ses 15 années de carrière passées au sein de Prado Epargne et Métropole Gestion avant d’intégrer l'équipe de RAM en mai 2011.En parallèle, RAM Active Investments a indiqué avoir renforcé son équipe obligataire en octobre avec les arrivées de Clara Parisot en tant que « Senior Client Portfolio Manager » et d’Anthony Bataille en tant qu’analyste quantitatif.Avant rejoindre RAM, Clara Parisot, qui compte plus de 20 ans d’expérience sur les marchés financiers, a occupé pendant trois ans et demi un poste similaire au sein de Pictet Asset Management. Auparavant, elle a travaillé pendant six ans chez UBS à Zurich, New York et Londres, puis huit ans chez Goldman Sachs International à Londres avant de rejoindre en 2006 Helvetica WM Partners, un family office et gestionnaire d’actifs indépendant basé à Genève pour lequel elle a travaillé pendant cinq ans.Pour sa part, Anthony Bataille a travaillé pendant trois ans comme consultant informatique dans le secteur des télécoms chez Capgemini et quatre ans en tant que « business analyst » pour Société Générale CIB à Paris.
Les banques suisses semblent avoir redoré leur blason. Elles jouissent à nouveau d’une bonne cote auprès de la population et leur image a même retrouvé, pour la première fois, ses niveaux d’avant la crise financière de 2008. Elles ont pris leurs distances avec leurs problèmes passés, soulignent les experts de l’institut de recherche Public et Société (fög) de l’Université de Zurich pour commenter l’amélioration du baromètre de réputation. A cela s’ajoute le fait que le public ne considère pas une bonne marche des activités comme allant de soi en temps de difficultés économiques.Les experts ont été frappés de constater que les jugements moraux dans les médias sur les débats fiscaux en relation avec le secteur financier suisse ont reculé. Depuis la décision de la Suisse d’opter pour l'échange automatique d’informations (EAI), la place financière helvétique prête un peu moins le flanc à la critique. Tandis que l’indice de réputation du secteur financier s’inscrivait au quatrième trimestre 2014 à seulement -2,3, il n’a cessé de s’améliorer depuis le début de l’année pour finalement grimper à 4,2 et retrouver même ainsi un niveau supérieur à celui d’avant la crise de 2008.
Le groupe suisse GAM a décidé de fermer le fonds GAM Star Local Emerging Market Rates and FX, un véhicule alternatif Ucits dédié aux marchés émergents, rapporte Citywire Global. Ce fonds sera officiellement liquidé le 23 novembre 2015. Le produit, géré depuis 2009 par le spécialiste des taux d’intérêt et des devises Adrian Owens, a vu ses encours fondre au soleil au cours des dernières années pour tomber à 5,32 millions de dollars en septembre 2015.
Dans les activités du groupe Swiss Life réalisées avec des clients externes, Swiss Life Asset Managers a enregistré depuis janvier des afflux de nouveaux capitaux nets de 5,1 milliards de francs, de même qu’une hausse des actifs sous gestion à 36,6 milliards de francs, selon un communiqué publié le 12 novembre. Sur le marché français, Swiss Life a enregistré une croissance de 12% sur les neuf premiers mois de l’année dans ses activités d’assurance vie, avec une proportion de 59% d’affaires en unités de compte.
Les actifs sous gestion de la Banque cantonale vaudoise (BCV) s’inscrivaient fin septembre à 84,8 milliards de francs suisses, en recul de 2% ou 1,6 milliard de francs par rapport à leur niveau un an auparavant, selon des chiffres communiqués le 12 novembre. La collecte sur le marché s’est élevée à 2,1 milliards de francs sur les neuf premiers mois de l’année alors que les fonds offshore subissaient des rachats pour un montant de 724 millions de francs. Il en résulte des entrées nettes pour un montant de 1,4 milliard de francs. Le bénéfice brut des neuf premiers mois de l’année ressort à 390 millions de francs, en progression de 9% sur la période correspondante de 2014 grâce à une progression de revenus de 4% à 773 millions de francs et à une baisse des charges totales de 2% à 383 millions de francs.
Le groupe Liontrust, qui a publié un bénéfice semestriel avant impôts de 5,9 millions de livres contre 5,1 millions un an plus tôt, a été confronté à des flux très irréguliers au cours des six derniers mois. Après avoir terminé le deuxième trimestre sur une décollecte nette de 7 millions de livres, le gestionnaire d’actifs a renoué avec la collecte au troisième trimestre. Sur les six mois à fin septembre, Liontrust a finalement attiré en net 110 millions de livres contre 284 millions de livres un an plus tôt. Les actifs sous gestion sont malgré tout passés de 4,5 milliards de livres au 1er avril à 4,4 milliards de livres à fin septembre en raison de la volatilité des marchés mais depuis cette date, la situation s’est améliorée et, à la date du 6 novembre, les actifs sous gestion s’inscrivaient à 4,6 milliards de livres. Le directeur général de Liontrsut, Jon Ions, a indiqué vouloir renforcer ses capacités de distribution au Royaume-Uni et à l’international et annoncé le lancement prochain de deux fonds, un UK Micro Cap fund et un Water and Agriculture fund.
Mauvaise passe pour M&G. La société de gestion britannique, filiale de Prudential, a en effet accusé une décollecte nette de 2,7 milliards de livres au cours du troisième trimestre 2015 en raison de rachats auprès des clients particuliers, en partie compensés par une solide collecte nette sur le segment institutionnel, a annoncé l’assureur britannique le 10 novembre à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Depuis le début de l’année, sa décollecte nette atteint 5 milliards de livres. Pénalisés par ces sorties nettes, les actifs gérés pour compte de tiers ressortent à 127,3 milliards de livres au 30 septembre 2015, en recul de 4,6 % par rapport au 30 juin 2015 (133,4 milliards de livres d’encours) et en repli de 5% par rapport au 30 septembre 2014 (134,6 milliards de livres d’encours).Dans le détail, au cours du trimestre écoulé, la décollecte nette a atteint 3,9 milliards de livres auprès des clients particuliers, portant à 7,3 milliards de livres les sorties nettes sur ce segment de clientèle depuis le début de l’année 2015 (contre 5,3 milliards de livres de collecte nette sur les neuf premiers mois de l’exercice 2014). Résultat: les encours gérés pour le compte des clients «retail» ressortent à 63,5 milliards de livres au 30 septembre 2015 contre 69,15 milliards de livres au 30 juin 2015 et 73 milliards de livres au 30 septembre 2014.En parallèle, M&G a enregistré une collecte nette 1,2 milliard de livres auprès des clients institutionnels, portant à 2,3 milliards de livres les souscriptions nettes sur ce segment de clientèle depuis le début de l’année 2015 (contre 600 millions de livres sur les neuf premiers mois de 2014). Ainsi, au 30 septembre 2015, les encours externes gérés pour le compte des institutionnels atteignent 63,8 milliards de livres contre 64,2 milliards de livres au 30 juin 2015 et 61,6 milliards de livres au 30 septembre 2014.En intégrant les actifs gérés pour le compte de Prudential et de ses filiales, les encours totaux de M&G ressortent à 247,5 milliards de livres contre 257,3 milliards de livres au 30 septembre 2014, soit une baisse de 4% sur un an.
Wells Fargo n’a pas de projets immédiats portant sur l’acquisition d’une société de gestion au Royaume-Uni, alors que la presse britannique avait annoncé que la banque américaine étudiait plusieurs cibles outre-Manche, rapporte Reuters. Plus précisément, le Sunday Times avait avancé que Wells Fargo ciblait notamment Henderson et Jupiter, valorisés respectivement 3,3 milliards de livres et 2,1 milliards de livres. «Nous n’avons pas de plans immédiats pour acquérir une société de gestion basée au Royaume-Uni», a cependant démenti à Reuters Jim Johnston, président de la banque pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique.
Blanca König vient de rejoindre le pôle de gestion passive de Deutsche Asset and Wealth Management (DeAWM) à Londres où elle aura la responsabilité de la stratégie et du développement de produits obligataires, rapporte le site spécialisé Investment Europe. Blanca König rejoint DeAWM en provenance de BlackRock, où elle travaillait dernièrement en qualité de stratégiste produit, plus particulièrement sur les ETF obligataires d’iShares. Elle est rattachée à Manooj Mistry, responsable des ETP et de la gestion passive institutionnelle dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMOA/EMEA).
Le gestionnaire d’actifs britannique Aviva Investors, filiale de la compagnie d’assurances Aviva, a recruté en octobre Michael Grady au poste d’économiste senior et de stratégiste, selon son profil LinkedIn. L’intéressé, qui est basé à Londres, arrive en provenance du hedge fund COMAC Capital où il officiait depuis juillet 2012 en qualité d’économiste senior. Avant cela, il avait travaillé pendant 10 ans au sein de la Banque d’Angleterre.
Investec Asset Management a décidé de fusionner deux fonds dédiés au secteur de l’énergie afin de réaliser des économies d’échelle, a appris Citywire Global. Dans une lettre adressée aux investisseurs, la société de gestion a indiqué que le fonds Investec GSF Enhanced Global Energy sera absorbé par le fonds Investec GSF Global Energy le 11 décembre prochain. Ces deux véhicules étaient gérés par Tom Nelson et Charles Whall.
Scott Stevens, jusque-là responsable du marketing pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA) chez BNY Mellon Investment Management, a quitté la société de gestion américaine à la suite de la réorganisation de son équipe commerciale et son équipe de distribution internationale, rapporte Investment Week. L’intéressé a quitté BNY Mellon pour poursuivre d’autres opportunités de carrière. Pour le remplacer, BNY Mellon a promu Anne-Marie McConnon au poste de responsable du marketing pour la région EMEA, après avoir travaillé pendant trois ans au sein de la société au poste de « marketing director ». Elle sera rattachée à Matt Oomen, co-responsable de la distribution mondiale, et à Paul Nobile, directeur du marketing (« chief marketing officer »).
State Street a annoncé avoir renforcé sa présence en Europe avec l’ouverture d’un bureau à Copenhague. Dans un premier temps, l’antenne danoise va se concentrer sur son offre de solutions auprès notamment des gestionnaires d’actifs et des assureurs. Les actifs conservés et administrés par le groupe américain s'élèvent à environ 27.300 milliards de dollars au 30 septembre 2015. Les actifs sous gestion totalisent 2.200 milliards de dollars à la même date.
Dans son dernier rapport mensuel paru jeudi, l’Opep signale que sa production a diminué en octobre et elle estime que celle des producteurs de pétrole concurrents baissera l’an prochain pour la première fois depuis 2007. Elle juge que la production hors Opep diminuera de quelque 130.000 barils par jour (bpj) l’an prochain après une croissance de 720.000 bpj cette année, «dans la mesure où une réduction des investissements de près de 200 milliards de dollars cette année et la suivante créeront un trou béant dans l’offre».
Les prix à la consommation ont augmenté de 0,1% en octobre en France sous l’effet de la hausse saisonnière des prix des produits frais et de certains services alors que ceux de l’énergie ont enregistré un nouveau recul, montrent les statistiques publiées jeudi par l’Insee. Ils avaient diminué de 0,4% en septembre après un rebond de 0,3% en août. Sur un an, ils affichent une légère hausse (0,1%) après deux mois consécutifs de stagnation. L’indice des prix harmonisé IPCH, qui permet des comparaisons avec les autres pays de la zone euro, a lui aussi progressé de 0,1% et affiche une hausse de 0,2% sur un an. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une stabilité sur le mois et une hausse de 0,1% sur un an.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a une nouvelle fois déclaré jeudi que l’institution était prête à prendre de nouvelles mesures pour soutenir les prix et l’activité, dans un discours adressé aux membres de la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen. Le banquier a notamment souligné que le raffermissement de l’euro depuis mai était l’une des causes de la révision en baisse des perspectives d’inflation. Ces propos ont fait reculer la monnaie unique, qui est brièvement tombée sous les 1,07 face au dollar jeudi matin.