Le gestionnaire d’actifs américain Goldman Sachs Asset Management (Goldman Sachs AM) a décidé de fusionner le mois dernier son fonds BRIC – qui investissait au Brésil, en Russie, en Inde et en Chine – avec un fonds marchés émergents plus large, le Emerging Markets Equity Fund, rapporte Bloomberg. La société de gestion a décidé d’abandonner ce produit, lancé il y a neuf ans, parce qu’elle ne s’attend pas «à une croissance significative de ses actifs dans un futur proche», selon un document déposé auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC). De fait, ce fonds BRIC a perdu 88% de ses encours depuis son pic de 2010 (842 millions de dollars) pour afficher aujourd’hui environ100 millions de dollars d’actifs sous gestion. Selon Bloomberg, le fonds BRIC a perdu 21% au cours des cinq dernières années. Ses encours sont passés de 842 millions de dollars en 2010 à 98 millions de dollars à fin septembre 2015, selon des données compilées par Bloomberg.
AXA Investment Managers (AXA IM) a annoncé le lancement du fonds AXA World Funds Planet Bonds dont l’objectif est d’accompagner ses clients dans la transition énergétique. De fait le fonds investit dans des obligations vertes et dans des émetteurs d’obligations ayant un «impact environnemental» dont, à titre d’illustration, les émissions ont représenté 85 milliards d’euros en 2015. Affichant actuellement un encours de 65 millions d’euros issus de «seed money» et de capitaux liés à des partenariats avec le monde institutionnel, le produit est géré par Olivier Vietti et l'équipe Global Rates, en collaboration avec celle spécialisée dans les Investissements Socialement Responsables (ISR). «Contrairement à des obligations classiques, les obligations vertes offrent de la transparence sur la nature du financement : énergies renouvelables, transports, traitement des déchets, etc, " indique le gérant dans un communiqué. En pratique, le fonds cherche à sélectionner des obligations attractives d’un point de vue à la fois environnemental et financier. Il vise à offrir un rendement attrayant, «les investisseurs responsables ne devant pas se résoudre à un rendement inférieur à celui du reste de l’univers obligataire lorsqu’ils choisissent des investissements ayant un effet positif sur l’environnement». Le fonds n’a pas d’indicateur officiel de référence, afin d’éviter les biais qui y sont associés (sureprésentation des agences supranationales par exemple). Lors de la sélection des titres, les émetteurs admissibles sont classés en fonction des résultats de l’évaluation des critères ESG internes d’AXA IM. Ils visent à déterminer quels émetteurs sont résolument engagés dans la protection de l’environnement et représentent donc un investissement « vert » sérieux. L’objectif de ce Fonds est de présenter une diversification satisfaisante en investissant dans des émetteurs «investment grade» et spéculatifs à haut rendement. Par ailleurs, AXA IM impose à sa gestion la sélection de titres «green bonds» certifiés par un organisme indépendant. De cette façon, l'établissement entend contourner l'écueil du «green washing». Autrement dit, investir dans des émissions qui ne respectent pas les critères qu’elles revendiquent cependant... Au total, le portefeuille est composé d’une centaine de lignes. Dans la pratique, le fonds AXA WF Planet Bonds est un compartiment de la SICAV AXA World Funds domiciliée au Luxembourg. Le Fonds est composé de parts destinées aussi bien aux investisseurs institutionnels qu’aux investisseurs particuliers. Il est actuellement autorisé à la commercialisation au Royaume-Uni, en Autriche, en Belgique, au Danemark, en Finlande, en Norvège, en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Suède et aux Pays-Bas. Caractéristiques du fonds Date de lancement : 07/10/2015Zone géographique : mondial Univers d’investissement : le fonds investi principalement dans des obligations vertes (visant à financer des projets environnementaux) Devise de référence : eurosType de part : capitalisation Valorisation : quotidienne
La banque privée suisse Reyl & Cie a annnoncé, le 9 novembre, la nomination de Florence Anglès au poste de directrice de la gestion des risques, chargée à ce titre de coordonner et de renforcer les différentes actions menées en matière d’identification, de prévention et de gestion des risques au niveau du groupe. Sa responsabilité porte sur toutes les lignes d’activités et de la banque et s’étend également à l’ensemble de ses filiales. Dans le cadre de ses fonctions, Florence Anglès sera directement rattachée au Comité exécutif du groupe, placé sous la direction de François Reyl. Florence Anglès a consacré l’essentiel de sa carrière à la maîtrise des risques dans le secteur bancaire. Elle a débuté sa carrière dans la gestion des risques à Paris et a notamment participé au projet Bâle II d’une grande banque française. Elle a ensuite travaillé à Bruxelles dans la gestion des risques où elle a piloté de nombreux projets pour de grandes banques internationales liées aux évolutions réglementaires de type Bâle II ou Solvency II. En 2009, elle a mis en place le secteur de Validation des Modèles de rating en accord avec les exigences de la FINMA à la Banque Cantonale Vaudoise et a rejoint Deloitte Suisse fin 2012 comme directrice adjointe en charge de la pratique de la gestion des risques pour Deloitte en Suisse Romande avant sa nomination chez REYL & Cie.
A fin octobre 2015, les actifs sous gestion du groupe suisse de banque privée Julius Baer s'élevaient au niveau record de 297 milliards de francs suisses, soit une augmentation de 6 milliards de francs ou 2% par rapport à fin décembre 2014, selon des chiffres publiés ce matin. La progression des encours est due à des flux nets positifs et à l’impact positif des marchés mais également au transfert d’actifs de Leumi Private Bank AG au premier semestre ainsi qu’au transfert des activités internationales de Merrill Lynch dans le Wealth Management en Inde au mois de septembre, précise un communiqué. Ces contributions positives ont été en partie effacées par un effet devises négatif pour un montant de 11 milliards de francs suisses lié au raffermissement du franc contre pratiquement toutes les devises. La collecte a été affectée par les processus de régularisation fiscale en France et en Italie ainsi que par un ralentissement des souscriptions principalement en Europe de l’Est et en Amérique latine. Conséquence de ces évolutions, la collecte des dix premiers mois de l’année a été juste en dessous de l’objectif annualisé de croissance de 4% à 6%, selon le communiqué. Julius Baer indique par ailleurs qu’il a engagé des négociations avec la société de gestion italienne Kairos Investment Management afin de prendre une participation majoritaire dans la société et de coter une participation minoritaire à la Bourse italienne. Julius Baer et Kairos viennent d’annoncer un partenariat stratégique qui s’est accompagnée d’une prise de participation de 19,9% au capital de Kairos. A fin octobre 2015, les actifs sous gestion de Kairos s’inscrivaient à 8 milliards d’euros. Le groupe suisse indique en outre que le rachat de 40% de la société mexicaine NSC Asesores a été bouclé le 6 novembre dernier. Cette transaction, qui avait été annoncée le 20 juillet dernier, marque l’entrée de Julius Baer sur le deuxième plus grand marché de gestion de fortune en Amérique latine. Au Brésil, où Julius Baer a accru il y a dix-huit mois sa participation dans le gestionnaire de fortune GPS à 80%, Jan Gunnar Karsten a été nommé directeur général de GPS à compter du 1er décembre. L’un des associés fondateurs de la société, José Eduardo Martins, a été nommé vice chairman du conseil d’administration, chargé des nouvelles initiatives et de la stratégie, indique le communiqué.
Le groupe autour de Teleios Global Opportunities Master Fund basé dans les Iles Caïmans a augmenté sa participation dans Charles Vögele à plus de 10%. Cette hausse est à mettre principalement au compte de l’entrée fin octobre de la société Arango Trading & Finance Corp dans le groupe. Le fonds Teleios Global détient désormais 10,13% dans la maison de mode depuis le 30 octobre 2015, précise Charles Vögele dans un communiqué. La dernière participation annoncée en mars 2015 était de 5,25%. Mise à part Arango Trading & Finance Corp basée dans les Iles Vierges britanniques et qui a rejoint Teleios à fin octobre, deux autres sociétés font encore partie du groupe: 2B LLC basée dans le Delaware (USA) et Elarof Trust en Nouvelle-Zélande.
La boutique de gestion britannique Argonaut Capital vient de recruter deux nouveaux analystes afin de renforcer son équipe d’investissement, rapporte Citywire Global. Les deux nouvelles recrues sont Archie Tulloc, qui arrive en provenance de Mazars LLP, et Oisin O’Leary, qui arrive en provenance de Maris Capital. Tous deux travailleront aux côtés des deux fondateurs de la société de gestion, Barry Norris et Oliver Russ. Ils seront également gérants principaux pour la gamme de cinq fonds actions européennes aux côtés du gérant de portefeuille Greg Bennett. En parallèle, Argonaut Capital s’est dotée d’une nouvelle structure de distribution dans le cadre de ses projets de développement en Europe. Dans ce cadre, Keith Rumbelow, anciennement responsable des ventes au Royaume-Uni, a été nommé responsable des ventes européennes. En outre, Keith Speck, jusque-là «UK sales manager», va officier en qualité de «European sales manager». Ce duo sera désormais responsable du développement de l’activité en Europe continentale, en se concentrant tout particulièrement sur les banques privées, les family offices, les fonds de fonds et les gestionnaires de fortune.
L’indien ZyFin Holdings Pte. Limited (ZyFin) a indiqué avoir obtenu une licence pour sa structure de société de gestion basée en Irlande. Cette structure prévoit de lancer, selon eFundresearch, une gamme d’ETF qui serait cotée à Francfort et Londres. Le fer de lance de la gamme est un ETF obligataire sur des sociétés indiennes, qui a la particularité d'être un ETF à réplication physique.
Le gestionnaire d’actifs canadien BMO Global Asset Management (BMO GAM), filiale du groupe BMO Financial Group, a dévoilé, le 9 novembre, le lancement de ses premiers ETF sur le marché européen. «BMO devient ainsi la première banque canadienne à offrir des ETF en Europe», indique le groupe dans un communiqué. Il s’agit d’une gamme de neuf ETF, cotés au London Stock Exchange et conçus spécifiquement pour les investisseurs britanniques et européens. «Le lancement de cette offre d’ETF en Europe constitue une étape stratégique majeure pour nous alors que nous continuons à nous développer dans toute la région», a commenté Richard Wilson, directeur général de BMO GAM pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, cité dans un communiqué. Les neuf ETF ont adoptés les standards Ucits et sont enregistrés à Dublin.Dans le détail, cette gamme comprend quatre ETF d’obligations d’entreprises mondiales – dont un ETF «high yield» – permettant ainsi aux investisseurs de diversifier leurs expositions aux obligations d’entreprise «investment grade» et «high yield», et cinq ETF actions de sa nouvelle gamme «Income Leaders» conçus pour générer du revenu pour les investisseurs. Les ETF obligataires suivront l’indice Barclays Very Liquid Index (VLI), un sous-ensemble du Barclays Global Aggregate Bond Index. S’agissant des ETF actions, BMO GAM, en partenariat avec MSCI, a développé de nouveaux indices actions spécifiques.Les neuf ETF disponibles en Europe sont les suivants: - BMO MSCI USA Income Leaders UCITS ETF- BMO MSCI Europe ex-UK Income Leaders UCITS ETF- BMO MSCI UK Income Leaders UCITS ETF- BMO MSCI USA Income Leaders (GBP Hedged) UCITS ETF- BMO MSCI Europe ex-UK Income Leaders (GBP Hedged) UCITS ETF- BMO Barclays 1-3 Year Global Corporate Bond (GBP Hedged) UCITS ETF- BMO Barclays 3-7 Year Global Corporate Bond (GBP Hedged) UCITS ETF- BMO Barclays 7-10 Year Global Corporate Bond (GBP Hedged) UCITS ETF- BMO Barclays Global High Yield Bond (GBP Hedged) UCITS ETF
Le gestionnaire d’actifs et de fortune américain Northern Trust a recruté Bo Thulin pour diriger son activité en Scandinavie. Basé à Stockholm, il est chargé de piloter la croissance et le développement des activités de gestion d’actifs et d’asset servicing en Suède, Finlande, Norvège et au Danemark. Il sera rattaché à Penelope Biggs, responsable du «Institutional Investor Group» pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique chez Northern Trust. Bo Thulin arrive en provenance de JP Morgan où il officiait dernièrement en qualité de responsable de l’activité de services aux investisseurs («investor services») en Suède et en Norvège.
Eurizon Capital, la société de gestion de la banque italienne Intesa Sanpaolo, a annoncé, le 9 novembre, la signature d’un partenariat stratégique avec la société britannique SLJ Macro Partners afin de développer son activité de gestion d’actifs au Royaume-Uni. SLJ Macro Partners fournit des services de gestion des devises ainsi que des services d’investissement et de conseil sur la base d’une approche macro / top-down. Au 30 septembre 2015, elle affichait plus de 1 milliard d’euros d’actifs sous gestion. Ce partenariat comprend une participation conjointe d’Eurizon Capital (à hauteur de 65%) et des associés fondateurs de SLJ Macro Partners (à hauteur de 35%) – à savoir Stephen Li Jen et Fatih Yilmaz – dans une nouvelle structure basée à Londres au sein de laquelle seront transférées les activités actuelles de SLJ Macro Partners et à travers laquelle de nouvelles initiatives de développement seront développées, précise Eurizon Capital. Cette annonce a été faite en marge de la publication des résultats trimestriels d’Eurizon Capital. Au 30 septembre 2015, la société de gestion italienne a ainsi vu ses actifs sous gestion atteindre le cap des 260 milliards d’euros, en progression de 13% par rapport au 1er janvier 2015. Au cours du troisième trimestre, Eurizon Capital et ses filiales en Italie et à l’étranger ont enregistré une collecte nette de 4,3 milliards d’euros, portant à plus de 30 milliards d’euros les souscriptions nettes réalisées depuis le début de l’année 2015. A l’issue des neuf premiers mois de l’année, son bénéfice net consolidé s’élève à 343,1 millions d’euros, en hausse de 78% par rapport à la même période de 2014.
S&P Dow Jones Indices («S&P DJI») a annoncé le 9 novembre le lancement du Dow Jones Sustainability Europe Diversified High Beta High Dividend Index, destiné à mesurer les titres liquides à rendements élevés et affichant des beta historiques élevés au sein du Dow Jones Sustainability Europe Diversified Index. UBS a obtenu une licence d’exploitation pour cet indice, précise un communiqué. L’indice comprend 50 des sociétés affichant des beta élevés au sein du Dow Jones Sustainability Europe Diversified Index, qui fait partie de la famille des indices diversifiés (DJSI Diversified) développés avec RobecoSAM.
Van Eck Global a lancé, le 9 novembre, un nouvel ETF actions négociable sur Xetra, la plateforme de négociation de Deutsche Börse, a annoncé l’opérateur boursier allemand. Il s’agit du fonds Market Vectors Morningstar US Wide Moat UCITS ETF qui offrira aux investisseurs un accès aux entreprises que les analyses et les valorisations de Morningstar ont identifiées comme ayant un avantage compétitif structurel. Les 20 entreprises américaines de l’indice de référence, le Morningstar Wide Moat Focus Index, couvre huit secteurs d’activités, dont la consommation de base, l’industrie et les technologies de l’information qui comptent à eux trois pour près de 51%.
The Ascott Limited (Ascott) et Qatar Investment Authority (QIA) réalisent les premiers investissements du fonds Ascott Serviced Residence Global Fund (ASRGF) avec l’acquisition de deux immeubles de choix situés à Paris et Tokyo, Citadines Suites Champs-Élysées Paris et Somerset Shinagawa Tokyo, pour un montant de près de 94 millions d’euros. Dans cette transaction, JLL Hotels and Hospitality était le conseil exclusif du vendeur. L’acheteur a été conseillé par l’Etude notariale Katz Wargny, Lawrizon Avocats et Salmon-Legagneur & Associés. Le fonds investira près de 30 millions d’euros supplémentaires pour les travaux d’aménagement et de rénovation des deux immeubles. Ce qui porte à près de 125 millions d’euros le montant global de l’investissement. Les acquisitions de Citadines Suites Champs-Élysées Paris et de Somerset Shinagawa Tokyo confortent la position d’Ascott de premier propriétaire-exploitant mondial de résidences hôtelières avec plus de 43.000 appartements et 277 établissements dans 95 villes. Ce fonds, mis en place en juillet 2015 suite à un accord de joint-venture à 50/50 avec Qatar Investment Authority (QIA), investit dans les résidences hôtelières en ciblant initialement l’Europe et l’Asie-Pacifique. D’un montant de près de 546 millions d’euros, il est le plus important fonds d’investissement d’Ascott. M. Lee Chee Koon, Chief Executive Officer (CEO) de The Ascott Limited, déclare: «Le fonds Ascott investit dans des actifs de qualité situés dans des villes stratégiques où la demande des expatriés et des voyageurs pour les résidences hôtelières reste forte. Il nous donne les moyens financiers de soutenir notre stratégie d’acquisition et de croissance».
La Française Real Estate Partners réalise l’acquisition du 67-69 avenue Victor Hugo à Paris. Cet ensemble immobilier mixte de plus de 11.500 m² a été acquis par La Française Real Estate Partners (REP) pour le compte d’un grand institutionnel français. Le vendeur, Banco Sabadell, était représenté par Solvia, filiale de la banque et asset manager en charge du pôle immobilier. Cet immeuble composé de surfaces professionnelles, résidentielles et commerciales, a fait l’objet d’une rénovation importante de grande qualité au cours des 5 dernières années.
Berkshire Hathaway a publié au titre du troisième trimestre des résultats en nette hausse. Le bénéfice net de la société d’investissement de Warren Buffett a atteint 9,43 milliards de dollars contre 4,62 milliards de dollars au troisième trimestre 2014. Le résultat net intègre un gain d’environ 6,8 milliards de dollars avant impôt, soit 4,4 milliards net d’impôt, sur la participation dans Kraft Heinz, suite à la fusion entre Kraft Foods et Heinz en juillet. Le chiffre d’affaires a progressé au troisième trimestre de 15% à 58,99 milliards de dollars.
L’UFF qui a publié ses résultats trimestriels lundi 9 novembre, a fait état d’une activité commerciale de 1.045 millions d’euros, en hausse de 22% de la collecte commerciale par rapport à septembre. Dans le détail, cette tendance favorable profite à l’assurance-vie dont l’activité a augmenté de 11% avec une part des investissements en unités de compte de 63%. Les investissements en valeurs mobilières des particuliers ont pour leur part progressé de 9% principalement sur le PEA.La collecte nette s’établit à 136 millions d’euros, en progression de 5% par rapport à septembre 2014. Cette évolution s’explique par la forte activité commerciale et par une progression limitée des rachats qui incluent notamment des remboursements de fonds à échéance.Les commissions de placement progressent de 8% par rapport au 30 septembre 2014 (62,1 millions d’euros). Les commissions perçues au titre de l’assurance-vie sont stables du fait d’une évolution du mix-produit consécutive à la réorientation de l’activité des conseillers en provenance du réseau acquis en janvier 2014.Les actifs gérés ont augmenté de 3% par rapport à septembre 2014 pour atteindre 11,1 milliards d’euros. Les commissions sur encours s’élèvent à 93,7 millions d’euros sur la période, en hausse de 15% par rapport à septembre 2014 en lien avec la hausse des actifs moyens gérés et avec l’évolution favorable du taux de marge lié à la contribution de la société de gestion Myria AM créée en octobre 2014.Le produit net bancaire au 30 septembre 2015 s’établit à 157 millions d’euros, en progression de 13% par rapport à celui du 30 septembre 2014. Il intègre un résultat financier de 1,2 million d’euros qui correspond à la réalisation de plus-values sur des placements.Dans ce contexte, UFF a versé un acompte sur dividende de 0,85 euros par action, en hausse de 21% par rapport à l’acompte versé en novembre 2014. L’exercice 2015 est en partie consacré à l’élaboration du plan stratégique à 5 ans qui sera dévoilé début 2016. A ce jour, certaines initiatives ont été testées afin de déterminer celles qui pourront être déployées à plus grande échelle au cours des années à venir, indique un communiqué qui précise que le quatrième trimestre sera dédié aux arbitrages entre les différents projets étudiés afin de préparer la trajectoire de ces 5 prochaines années.
CPR Asset Management (CPR AM), filiale à 100% d’Amundi Group, a annoncé, le 9 novembre, les recrutements de cinq nouveaux collaborateurs en date du 1er octobre afin de renforcer ses équipes. Ainsi, Nadine Lamotte rejoint la société de gestion en qualité de directeur général délégué. Dans le cadre de ses fonctions, l’intéressée travaillera en étroite collaboration avec la direction générale au service de la politique de développement de la société. Nadine Lamotte a débuté sa carrière en 1990 à la Caisse des Dépôts et Consignation. Nadine Lamotte a débuté sa carrière à la Caisse des Dépôts et Consignations en 1990. De 1997 à fin 2009, elle a exercé plusieurs fonctions au sein de la Société Générale, d’abord au sein des services titres aux institutionnels, puis chez SGAM (ex filiale du Groupe SG). Avant de rejoindre CPR AM, Nadine Lamotte était depuis 2010, directeur général adjoint d’Etoile Gestion.Par ailleurs, Isabelle Poulain-Nicolas a intégré, l’équipe commerciale Entreprises de la société de gestion. La nouvelle recrue a débuté sa carrière au Crédit Lyonnais où elle a exercé plusieurs fonctions commerciales pour les grands comptes Corporates et les institutionnels au sein de la salle des marchés. En 2000, elle a rejoint la gestion d’actifs du groupe (CLAM puis CAAM) où elle reprend une fonction commerciale avec l’objectif de développement de la clientèle corporates. Avant de rejoindre CPR AM, Isabelle Poulain-Nicolas était commerciale Grands Comptes et ETI à la direction des Réseaux Partenaires et Solutions Epargne chez Amundi, en charge de la prospection et du développement en direct, de la grande clientèle de LCL. Elle était également en relation avec les directions de la Banque Des Entreprises et Institutionnels de LCL, en vue du développement des Ressources et de l’optimisation du mix produit.Pour sa part, Sarah Grymann renforce l’équipe commerciale institutionnelle de CPR AM. Après avoir débuté sa carrière en 1990 au Crédit Lyonnais, elle intègre en 1994 l’Agence Centrale Entreprises de Crédit Lyonnais en qualité d’analyste crédits puis de chargée d’affaires grandes entreprises. De 2002 à 2010, elle assure la fonction de «senior manager» en Financements Structurés « Corporate » / Syndication de crédits à la direction Corporate Finance de LCL. Depuis 2011, elle était commerciale grands comptes à la direction Epargne Salariale d’Amundi en charge du suivi d’un portefeuille et de son développement.Delphine Pelloile rejoint l’équipe marketing en qualité de spécialiste produits, en charge notamment du suivi des expertises actions thématiques de la société. L’intéressée a débuté sa carrière au sein d’Amundi en 2001 au service client pour l’équipe du Moyen-Orient. En 2007, elle devient commerciale sur l’Europe centrale et orientale puis en charge du développement commercial de la clientèle pour Amundi Canada de 2008 à 2010. Dès 2010, elle devient spécialiste produits islamiques. Enfin, Antoine Gougeon rejoint le département Recherche de CPR AM en tant qu’ingénieur financier. A ce titre, il contribuera, notamment, à concevoir les stratégies quantitatives d’investissement et à enrichir les processus de gestion. Il a débuté sa carrière en 2006 en qualité d’ingénieur d’études au sein du desk SITS de CAAM (Amundi). De 2008 à 2010, il était analyste middle-office avant d’être en charge, dès 2010, de la maîtrise d’ouvrage sur les applications front office.
SPGP prend un nouveau départ. La société de gestion dirigée depuis fin 2013 par Cédric Chaboud, et Galaxis Capital, société spécialisée en conseil aux entreprises et en private equity créée il y a douze ans et régulée depuis 2007 par la Financial Conduct Authority à Londres, ont décidé de combiner leurs savoir-faire respectifs pour servir plus globalement leurs clients sous la forme d’un nouveau groupe, Skylar. La réorganisation capitalistique, autour des trois associés-gérants que sont Cédric Chaboud, Alexis Gurdjian, créateur de Galaxis Capital, et Pierre Lussato, qui a rejoint Galaxis Capital en 2008 après avoir travaillé au sein du département Principal Finance de Lehman Brothers, est en cours et vise une intégration globale ouverte à d’autres actionnaires selon le modèle du partnership anglo-saxon. Skylar se présente comme un groupe international de conseil et d’investissement, qui a pour objectif d’accompagner ses clients dans toutes les étapes de la constitution et de la gestion de leur patrimoine, tant personnel que professionnel. Dans cette perspective, les compétences axées sur la gestion de patrimoine et la gestion d’actifs de SPGP ont été associées à des compétences de Galaxis Capital en conseil en opérations de haut de bilan (corporate finance/fusions & acquisitions), en investissements non cotés (private equity/immobilier) et en family office. Cette nouvelle offre s’accompagne également d’une internationalisation de la présence de Skylar, avec des bureaux à Paris, Londres et Bruxelles, et des présences à venir, dès le premier trimestre 2016, à Monaco et Genève. Au Luxembourg, où se trouve la holding de tête du nouveau groupe, Skylar envisage de constituer assez rapidement une équipe de cinq à six personnes pour développer le family office et la gestion de fortune. L’Europe est bien évidemment au centre des projets d’expansion à l'étranger mais Cédric Chaboud a indiqué qu’il s’agissait d’une première étape qu’impose la géographie. Mais il faut accompagner la clientèle partout dans le monde et le nouveau compte d’ores et déjà des responsables du développement pour l’Afrique (Maxime Sitou) et le Moyen-Orient (Philippe Dupuy). Outre la diversification géographique, le nouveau groupe a également porté ses efforts sur la diversification de l’offre. Ainsi, l’offre de gestion collective a été profondément enrichie pour saisir les opportunités des marchés financiers internationaux. Les clients ont dorénavant accès à une gamme de fonds diversifiés (obligataires, convertibles, actions flexibles et couverts) ou consacrés aux thématiques mondiales porteuses comme les introductions en Bourse (Origin), le luxe(L’Esprit du Luxe), le digital (The Digital Explorer) et l’Afrique (Time for Africa). A cette gamme s’ajoute un nouveau véhicule patrimonial, qui rassemble des fonds diversifiés et les meilleures idées de la gestion, ainsi que l’accès à une sélection des meilleurs fonds alternatifs de la place grâce à l’intégration au sein du groupe Skylar de Casteel Capital, société de gestion anglaise régulée par la Financial Conduct Authority et créée en 2006 par Philippe Dupuy et Cédric Lamielle et qui gère un fonds de fonds de quelque 70 millions d’euros. Fort de l’expérience pluridisciplinaire de ses dirigeants, Skylar assure une coordination unique pour ses clients de ses différents métiers et une meilleure appréciation globale des risques. Cédric Chaboud, président de SPGP, désormais associé-gérant et chief investment officer de Skylar, sera en charge des grandes allocations stratégiques et tactiques, et supervisera le respect et la cohérence de l’approche Skylar. La stratégie global du groupe Skylar est définie par le collège des associés-gérants qui intègre également Alexis Gurdjian et Pierre Lussato responsables du corporate finance et du private equity/immobilier. A la côté de la gestion conseillée, qui représente quelque centaines de millions d’euros, les actifs sous gestion sous mandat pèsent quelque 750 millions d’euros. Cédric Chaboud assure qu’il peut accueillir plusieurs milliards d’euros en gestion financière. Il espère pouvoir assez rapidement convaincre une dizaine d’indépendants du patrimoine de rejoindre Skylar...
Jacob de Wit, en poste depuis quatre ans à la tête de la société de gestion Actiam, spécialisée dans l’investissement responsable, quittera ses fonctions le 15 décembre prochain, rapporte le site Fondsnieuws. Il sera remplacé par le directeur commercial, George Coppens.Outre George Coppens, la direction générale d’Actiam, dont les actifs sous gestion s'élèvent à quelque 51 milliards d’euros, se compose d’Erik Jan van Bergen, le directeur des investissements et de Rob Verheul, le COO.
Afin de profiter du nombre de plus en plus grand de clients fortunés en Chine, la banque UBS lance une société de gestion locale. UBS Global Asset Management (Shanghai) a obtenu une licence «Qualified Domestic Limited Partner» (QDLP) de la part des autorités de régulation de Shanghai ainsi qu’un quota QDLP de 100 millions de dollars. La clientèle d’UBS Global Asset Management (Shanghai) pourra investir dans un premier fonds qui sera exposé aux actifs alternatifs et traditionnels. Destiné à une clientèle institutionnelle et très fortunée, le produit devrait voir le jour avant fin 2015.
Afin de renforcer sa présence dans la gestion de fortune et la gestion d’actifs, le groupe bancaire américain Wells Fargo étudierait un certain nombre d’acquisitions au Royaume-Uni, rapporte The Sunday Times. A ce titre, les sociétés Henderson et Jupiter seraient considérées comme des cibles potentielles. Le journal britannique rappelle que John Stumpf, le directeur général, n’a jamais caché sa volonté de doubler la taille de son activité de gestion d’actifs au cours des dix prochaines années. Wells Fargo a toutefois refusé de commenter cette information.
UBS Wealth Management vient de nommer Lucas Wilson en qualité de «vice chairman» au sein de son équipe dédiée aux marchés émergents mondiaux. Basée à Londres, l’intéressé sera chargé de développer les relations clients et d’approfondir les relations clients existantes à l’échelle mondiale. Il devra en particulier développer l’activité auprès des clients très fortunés («ultra high net worth») et des family offices internationaux. Lucas Wilson sera rattaché à Nick Perryman, responsable du pôle «wealth management» dans les marchés émergents mondiaux. L’intéressé, qui compte plus de 35 ans d’expérience dans le secteur de la banque d’investissement, a occupé précédemment différents postes à responsabilités au sein de la division «wealth management» d’UBS.
ICBC Credit Suisse Asset Management International a nommé Laura Lui en qualité de responsable de l’investissement indiciel et quantitatif. Laura Lui est rattachée à Richard Tang, chief executive officer, et elle sera basée à Hong Kong.Avant de rejoindre ICBC Credti Suisse, Laura Lui travaillait chez Mirae Asset Global Investments, où elle était responsable de l'équipe «ETF and Index», en charge du développement des capacités de la société en Asie.
Le gestionnaire d’actifs japonais Nikko Asset Management a annoncé, le 9 novembre, la promotion de Peter Lynn au poste de responsable de sa division mondiale de promotion des produits à Singapour à compter du 18 novembre 2015. L’intéressé officiait précédemment en tant que «managing director» de Nikko AM Nouvelle-Zélande. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Peter Lynn sera responsable à l’échelle mondiale de la promotion des produits de la société de gestion à travers l’ensemble de ses classes d’actifs, y compris les produits multi classes d’actifs internationaux. «Il s’agit d’une nouvelle initiative stratégique visant à s’assurer que les produits et solutions de de Nikko AM ciblent efficacement la base de clientèle mondiale de la compagnie», a expliqué la société de gestion dans un communiqué. Entrée chez Nikko AM Nouvelle Zélande en 2000, Peter Lynn est un actuaire de formation qui compte plus de 23 ans d’expérience dans le conseil en investissement, la recherche sur les marchés de capitaux, le développement de stratégie de portefeuille, la mesure de la performance et le service client. George Carter, jusqu’ici responsable de la distribution et «director» chez AMP Capital, a été nommé «managing director» de Nikko AM Nouvelle Zélande en remplacement de Peter Lynn avec effet au 9 novembre 2015. George Carter compte plus de 15 ans d’expérience dans l’industrie des services financiers.
La réforme de l’organisation des marchés financiers en Europe pourrait prendre plus de temps que prévu. Martin Merlin, directeur de la direction Marchés financiers à la Commission européenne, a reconnu mardi matin que les conclusions techniques préliminaires concernant l’application de MIF 2 indiquent qu’un délai serait nécessaire pour assurer une mise en place «en douceur et efficiente» de la directive. La durée de ce report éventuel n’a pas été arrêtée, mais «le plus simple et l’approche la plus commune serait de décalerla réforme d’une année», a indiqué Martin Merlin.
L’Union européenne doit jouer un rôle moins important dans certains aspects du fonctionnement des Etats membres, a estimé mardi le Premier ministre britannique David Cameron, qui présentait ses exigences sur la refonte des relations entre Londres et Bruxelles. «N’oubliez jamais que l’Union européenne compte maintenant 28 anciennes nations d’Europe, que la diversité est la plus grande force de l’Europe. La Grande-Bretagne dit : ’Réjouissons-nous de ce fait, reconnaissons que la réponse à tous les problèmes n’est pas toujours plus d’Europe. C’est parfois moins d’Europe», a déclaré David Cameron.
Amundi, filiale à 80% du Crédit Agricole, a resserré vers le bas la fourchette de son introduction à la Bourse (IPO) de Paris, selon des sources de marchés. Fixé demain, le prix définitif sera arrêté entre 43 et 45 euros. La fourchette de prix initiale allait de 42 à 52,50 euros. L’offre «est entièrement souscrite dans cette fourchette», a précisé à Reuters une source proche de la société de gestion. Avec cette nouvelle fourchette, la Société Générale, qui vend sa part de 20% au capital du gestionnaire, récupérerait entre 1,43 et 1,5 milliard d’euros de la vente des actions. Le produit pourrait atteindre 1,6 à 1,7 milliard en cas d’exercice intégral de la clause de surallocation.
La zone euro ne versera à la Grèce l’argent frais destiné à recapitaliser ses banques qu’une fois mises en œuvre toutes les réformes requises, ont déclaré lundi les ministres des Finances de la région à l’issue de l’Eurogroupe. La BCE a indiqué fin octobre que les quatre principales banques grecques avaient besoin de 14,4 milliards d’euros pour renforcer leur bilan. Une partie de ces capitaux doit être apportée par des investisseurs privés mais la zone euro devra fournir le solde en puisant dans l’enveloppe de 10 milliards prévue dans ce but. L’Europe attend notamment que la Grèce vote la loi sur les saisies immobilières, qui doit fixer le niveau de protection des propriétaires insolvables. Elle aura un impact direct sur le montant des créances douteuses des banques, donc sur leur niveau de recapitalisation. Le gouvernement grec s’est engagé à respecter toutes les conditions d’ici à vendredi.
Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a esquissé hier les principales lignes de sa deuxième grande loi, baptisée Nouvelles opportunités économiques (Noé). Celle-ci vise à aider l’économie française à s’adapter à la révolution numérique. Le projet entend favoriser l’innovation des entreprises dans les secteurs installés et le financement des start-up. Il faudra attendre la mi-décembre pour que le travail engagé débouche sur l’annonce de premières mesures. D’autres suivront en janvier pour nourrir le projet de loi qui sera débattu ensuite au Parlement. Le ministre a évoqué quelques pistes, comme une adaptation du cadre fiscal pour permettre le financement en fonds propres des jeunes entreprises en forte croissance. Le dossier de présentation rappelle qu’aucun fonds français de venture capital ne figure dans les 50 premiers mondiaux. «Il faut développer une forme de fond de pension à la française et adapter notre cadre fiscal», a indiqué le ministre.
Tout un symbole: Goldman Sachs, dont l’économiste Jim O’Neill avait inventé le terme Brics pour désigner le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, a cessé de commercialiser son fonds Brics. Ce dernier, lancé il y a neuf ans, a été fondu au sein d’un fonds actions émergentes plus large, le Emerging Markets Equity Fund. Le pôle de gestion d’actifs de la banque américaine n’attendait en effet plus de «croissance significative des actifs» dans un futur proche. A la veille de sa disparition, le 23 octobre, le fonds affichait une performance négative de 21% sur cinq ans et ses actifs étaient passés de 842 millions de dollars au pic de 2010 à 98 millions.