Confindustria, la fédération patronale italienne, a annoncé hier avoir revu à la baisse ses projections de croissance pour 2015 et 2016, qualifiant de «mystère» l’augmentation moins rapide que prévu du produit intérieur brut (PIB). L’organisation table désormais sur des augmentations de PIB de respectivement 0,8% et 1,4% contre des prévisions précédentes de +0,9% et +1,5%. Le président du Conseil Matteo Renzi a également déclaré qu’il anticipait pour cette année une croissance de 0,8%, alors que le gouvernement prévoit officiellement +0,9%.
Le principe de l’instauration d’une taxe carbone aux frontières, que demandait Nicolas Sarkozy lorsqu’il était président de la République, a été adopté hier par le Parlement européen (par 467 voix contre 118 et 116 abstentions), sur une proposition d’Edouard Martin, ancien syndicaliste CFDT d’ArcelorMittal devenu eurodéputé socialiste. Rebaptisée «ajustement aux frontières», cette contribution fondée sur les émissions de dioxyde de carbone (CO2) aurait vocation à mettre sur un pied d’égalité les producteurs européens de métaux de base, contraints d’acheter des droits à polluer, et leurs concurrents étrangers, qui en sont dispensés.
Le nouveau gouvernement argentin mis en place suite à l’élection du président Mauricio Macri a annoncé hier la levée du contrôle des changes dans le pays, une mesure introduite en 2011 pour empêcher une fuite des devises. Cette décision, permettant le rétablissement d’un taux de change libre entre le dollar et le peso argentin, devrait entraîner une dévaluation du peso argentin, a néanmoins reconnu le ministre du Budget et des Finances, Alfonso Prat-Gay.
Dans le cadre de son IPO, la société de gestion d’actifs a mis en place une offre d’actionnariat salarié via une augmentation de capital réservée en France et à l’international. Amundi a indiqué hier que 1 402 collaborateurs issus de 13 pays, représentant plus de 42 % de l’effectif salarié concerné (dont plus de la moitié des effectifs en France), y ont participé en souscrivant l’équivalent de 0,3% du capital et des droits de vote pour un montant global de 16,3 millions d’euros.
La TVA doit retrouver sa vocation d’impôt de rendement, ce qui passe par un réexamen de toutes les dérogations dont elle fait l’objet en termes d’assiette comme de taux réduits et un renforcement de la lutte contre la fraude, estime le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO) dans un rapport publié hier. Il constate que la première source de revenus de l’Etat, dont elle représente un peu plus de la moitié des recettes fiscales, a vu son potentiel de rendement se dégrader sensiblement ces dernières années. D’un montant attendu à près de 156 milliards d’euros l’an prochain, la TVA ne représentait plus que l’équivalent de 6,9% du PIB de la France en 2014 contre 8,6% en 1970 bien que son montant ait plus que triplé entre-temps, la moyenne européenne se situant à 7,6% (en 2013). Les taux réduits de TVA sont souvent liés à des objectifs d’incitation économique ou de redistribution jugés dans l’ensemble peu efficaces par le CPO.
L’Ukraine «est prête à payer le prix» de son accord de libre-échange avec l’Union européenne qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2016, a affirmé hier le président ukrainien Petro Porochenko, quelques heures après la décision de Moscou de suspendre pour une durée non précisée ses accords commerciaux préférentiels avec Kiev. Le décret présidentiel russe invoque «des circonstances exceptionnelles touchant les intérêts et la sécurité économique» de la Russie.
La Fondation Caritas France, 30 millions d’euros d’encours sous gestion, va redéfinir son allocation d’actifs à partir de début 2016. «Avec le comité financier, nous allons entamer en janvier des discussions afin de restructurer notre portefeuille, a indiqué François Micol, le trésorier, à la rédaction d’Instit Invest. Nous n’avons toutefois pas choisi de manière définitive les supports d’investissement dans lesquels nous allons nous tourner». A l’heure actuelle, les contrats de capitalisation représentent 52% de son portefeuille. L’institution pourrait diminuer fortement les investissements dans ces produits, qui n’offrent plus aujourd’hui de rendements satisfaisants. Pour rappel, la Fondation Caritas dispose de deux fonds, un fonds dit «prudent» et un fonds «rendement». Ce dernier est composé de 55% de produits de taux, 35% d’actions et 10% d’high yield.
Jean-Baptiste Bellon a été réélu la semaine dernière président du conseil d'administration de la Société Française des Analystes Financiers (SFAF), à l'issue de la séance du 7 décembre 2015.
Ancien directeur des investissements de l'activité France de Swiss Life AM, Thierry Van Rossum vient d'être nommé directeur général (CEO) des clients tiers pour la France, la Suisse et l'Allemagne.
Le 3 décembre dernier, la Journée Nationale des Investisseurs a été l'occasion d'inaugurer les « Face aux experts » (FAE). Le principe, un gérant répondait aux différentes questions de plusieurs investisseurs sur sa gestion . Le premier de ces FAE mettait aux prises, Jean Médecin portfolio advisor chez Carmignac Gestion, Armin Zinser, gérant actions chez Prévoir et Henri Jacks, Président de Prevaal Finance.
Jérémie Duhamel, avocat au barreau de Paris et cofondateur du cabinet Duhamel Blimbaum, interpelle les praticiens de l'asset management sur les impacts de l'extension du passeport AIFM aux gérants extra-européens et le risque d'absence de réciprocité de la part des marchés étrangers en terme de commercialisation de fonds.
Elle tourne la page de sa politique monétaire ultra-accommodante et enclenche un cycle de hausse des taux dont la progressivité sera scrutée par les marchés
L’instauration d’une taxe carbone aux frontières, que prônait Nicolas Sarkozy lorsqu’il était président de la République, a été soutenue mercredi par le Parlement européen, sur une proposition d’Edouard Martin, ancien syndicaliste CFDT d’ArcelorMittal devenu eurodéputé socialiste. Rebaptisée «ajustement aux frontières», cette contribution fondée sur les émissions de dioxyde de carbone (CO2) aurait vocation à mettre sur un pied d’égalité les producteurs européens de métaux de base, contraints d’acheter des droits à polluer, et leurs concurrents étrangers, qui en sont dispensés. Le rapport d’Edouard Martin, qui défend ce mécanisme, a été adopté par 467 voix contre 118 et 116 abstentions.
Les mises en chantier en novembre ont rebondi aux Etats-Unis par rapport à leur plus bas de sept mois en octobre et les permis de construire ont atteint leur plus haut niveau en cinq mois, signe de dynamisme du marché immobilier qui pourrait conforter le projet de hausse des taux de la Réserve fédérale. Corrigé des variations saisonnières, le nombre des mises en chantier a augmenté de 10,5% au rythme annuel de 1,17 million d’unités, a annoncé mercredi le département du Commerce. Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un rythme annuel de mises en chantier de 1,135 million pour le mois dernier.
Confindustria, la fédération patronale italienne, a annoncé mercredi avoir revu à la baisse ses projections de croissance pour 2015 et 2016, qualifiant de «mystère» l’augmentation moins rapide que prévu du produit intérieur brut (PIB). L’organisation table désormais sur des augmentations de PIB de respectivement 0,8% et 1,4% contre des prévisions précédentes de +0,9% et +1,5%. Le président du Conseil Matteo Renzi a également déclaré aujourd’hui qu’il anticipait pour cette année une croissance de 0,8%, alors que le gouvernement prévoit officiellement +0,9%.
L’agence Fitch Ratings a abaissé mercredi la note de la dette souveraine du Brésil dans la catégorie spéculative, à BB+ avec perspective négative, en raison de son enlisement dans la récession et de la crise politique illustrée par la procédure de destitution ouverte contre la présidente Dilma Rousseff. Standard & Poor’s a été la première agence à prendre une telle décision en septembre, tandis que Moody’s a engagé la semaine dernière un examen de la situation du Brésil en vue d’une possible dégradation en catégorie spéculative. Le real a perdu près de 2% à la suite de la décision de Fitch.
La production industrielle américaine, en baisse pour le troisième mois consécutif, a reculé de 0,6% après un repli (révisé) de 0,4% en octobre, a annoncé mercredi la Réserve fédérale. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un repli limité à 0,1% le mois dernier. La baisse de novembre, la plus forte depuis mars 2012, s’explique principalement par un recul de 4,3% de l’indice des services aux collectivités, conséquence du temps inhabituellement doux qui permet aux ménages d’économiser sur leur facture de chauffage.
Newton Investment Management a nommé Nick Clay en tant que nouveau responsable de son fonds Newton Global Income de 4,45 milliards de livres suite au départ de James Harries, rapporte Citywire Global. Nick Clay est déjà assistant sur le fonds et gérant principal du fonds BNY Mellon Global Equity Income. James Harries rejoindrait la boutique britannique Troy Asset Management début 2016.
Old Mutual Global Investors (OMGI) a annoncé, le 15 décembre, sa décision de reprendre en interne la gestion d’un fonds dédié aux dettes des marchés émergents, le Old Mutual Emerging Market Debt (168 millions de dollars d’encours). Dans ce cadre, John Peta, responsable de la dette des marchés émergents, va récupérer la gestion de ce fonds à compter du 21 janvier 2016, sous réserve du feu vert des autorités de régulation. Ce véhicule, qui est un compartiment de la sicav Old Mutual Global Investors Series domiciliée à Dublin, est actuellement sous-conseillé par Stone Harbor Investment Partners. John Peta a rejoint OMGI en mars 2015 et il assure la gestion du fonds Old Mutual Local Currency Emerging Market Debt (115 millions de dollars d’actifs) depuis avril 2015. L’intéressé a débuté sa carrière dans le marché obligataire en 1987 et il a passé 18 ans de sa carrière professionnelle à se spécialiser dans les dettes des marchés émergents.
Investec Asset Management annonce avoir renforcé son équipe de Francfort, dédiée au marché allemand et autrichien par la nomination de Maik Fechner au poste de directeur commercial.Il s’adressera en priorité à la clientèle institutionnelle alors que la clientèle wholesale sera toujours accompagnée par Aymeric François, précise le communiqué. Maik Fechner rejoint Investec AM en provenance de Goldman Sachs, où il était responsable commercial institutionnel. Il a également travaillé pour JP Morgan à un poste similaire.
Duff & Phelps confirme la poursuite de la baisse des dépréciations du goodwill des entreprises européennes. Centrée sur l’analyse des bilans des entreprises du STOXX® Europe 600 relatifs à l’exercice 2014, la 3ème édition annuelle de son étude sur la dépréciation du goodwill des entreprises européennes, «2015 European Goodwill Impairment Study», valide la tendance à la baisse déjà constatée dans sa 2ème édition. Ainsi, les dépréciations du goodwill de ces sociétés – implantées dans dix-huit pays – ont atteint à l’échelle européenne la somme cumulée de 29,4 milliards d’euros contre 49,6 milliards en 2013, ce qui représente un repli d’environ 41 %. Dans cette étude, Duff & Phelps montre également que l’année 2014 représente le point bas des 4 derniers millésimes, au cours desquels les dépréciations du goodwill ont significativement décru en Europe. Et ce même si la région demeure globalement au-dessus du montant de 2010, au plus fort de la crise de la zone euro (soit 15 milliards d’euros). «Ces résultats sont parfaitement cohérents avec la tendance générale que l’on connaît dans les économies européennes, relève Yann Magnan, Managing Director de Duff & Phelps, responsable du bureau français et de l’activité évaluation en Europe. En 2014, nombre de pays de cette zone ont retrouvé une croissance économique qui, même si elle n’a été que limitée, a toutefois contrasté avec les deux années précédentes et la grande incertitude qui régnait. La baisse du prix du pétrole et le rebond des exportations, soutenu par un euro en repli, ont notamment participé à ce retournement de situation, qui s’est donc directement traduit dans les comptes des entreprises.» Bien que tenant la deuxième position parmi les 18 pays analysés par l’étude – notamment en raison de la présence de 80 sociétés françaises parmi les 600 que compte l’indice –, la France connaît également une embellie: les dépréciations du goodwill sont en repli de 69 % par rapport à 2013, pour s’établir à 3,7 milliards d’euros. Un montant qui se rapproche sensiblement de celui de 2010, le plus faible des cinq dernières années. «Cette analyse confirme les résultats de l’étude des sociétés du CAC 40, conduite en juin dernier, pointe Carine Tourneur, Managing Director de Duff & Phelps. Il est vrai que, dans l’échantillon des 80 entreprises françaises analysées ici, celles du CAC 40 influent grandement sur la tendance globale, puisqu’elles contribuent à hauteur de plus de 80 % au montant de dépréciations du goodwill enregistrées l’an passé. Il est également très intéressant de constater que près de 60 % des dépréciations des sociétés françaises sont liées à des investissements à l’étranger, dont les valeurs ont le plus souvent été affectées par des facteurs politico-économiques ou encore par les reliquats de la crise financière de 2008.»L’étude relève également que les dépréciations sont très concentrées sur un nombre limité de sociétés. Ainsi, à l’échelle européenne, seules 166 sociétés du STOXX® Europe 600 Index ont enregistré une dépréciation en 2014, avec trois sociétés contribuant à elles seules à 38 % du montant total. Tel est également le cas pour la France, où trois sociétés contribuent à 33 % du montant total des dépréciations. La concentration s’observe aussi à l’échelle sectorielle. Pour l’ensemble de l’échantillon européen analysé, les télécoms occupent la première place, avec 8,9 milliards d’euros de dépréciations enregistrées par 6 entreprises. Avec 6,7 milliards d’euros de dépréciation, répartis sur 48 sociétés, le secteur financier se hisse au deuxième rang. C’est d’ailleurs ce secteur qui s’affiche en tête du palmarès tricolore: il compte 10 établissements financiers totalisant 998 millions d’euros de dépréciations – soit près de 27 % du total de l’échantillon des sociétés françaises.
Mirabaud enregistre le départ de l’un de ses associés-gérants, Giles Morland, qui quittera ses fonctions à la fin de l’année en raison de divergences de «points de vue», a indiqué hier à AWP le groupe bancaire genevois, confirmant en grande partie des informations du bimensuel Bilan, rapporte L’Agefi suisse. Nicolas Tissot succèdera à Giles Morland à la tête des activités d’intermédiation de Mirabaud. Il rendra compte au collège des associés. Le départ de Giles Morland a été annoncé aux employés de Mirabaud le 5 octobre dernier. Le groupe bancaire explique cette décision par des «points de vue divergents» sur le développement de l’activité d’intermédiation.