Sandor Steverink quittera Delta Lloyd Asset Management le 1er juin prochain. Le départ "à l’amiable» de ce gérant obligataire fait suite à une réorganisation de la société de gestion, indique le site spécialisé Fondsnieuws.
La société de gestion italienne Azimut va acquérir l’intégralité du capital d’Empowered Financial Partners en Australie par le biais de sa filiale locale AZ Next Generation Advisory Pty Ltd (AS NGA) pour un montant d'1,8 million d’euros. Basée à Melbourne et créée en 1994, EFP gère environ 87 millions d’euros. Elle fournit différents services de conseil financier dont de l’allocation d’actifs, du conseil aux retraités… La société est dirigée par Jason Andrew, Bernie Cooney et Richard Owen, qui ont signé un accord pour assurer la continuité de l’activité. Il s’agit de la huitième acquisition d’Azimut en Australie, qui a comme objectif de regrouper des sociétés de conseil financier. Créée en novembre 2014, AZ NGA a atteint un encours de 1,24 milliard d’euros, tandis que le groupe Azimut gère 36,7 milliards d’euros.L’accord prévoit pour 49 % un échange d’actions EFP contre des titres AZ NGA et un rachat progressif de ces actions sur les 10 prochaines années. Pour les 51 % qui restent, les associés fondateurs recevront de l’argent sur une période de deux ans.
Les parlementaires norvégiens pourraient prochainement autoriser le fonds souverain à diversifier ses investissements afin de mieux répartir ses risques, a indiqué à l’agence Reuters le responsable du comité des finances du parlement. La banque centrale norvégienne, chargée de la gestion du fonds, a recommandé le mois dernier qu’il soit autorisé à investir dans les projets d’infrastructures non cotés et augmenter son allocation dans l’immobilier. Actuellement, le fonds investit environ 60% de son portefeuille dans les actions, 35% dans les obligations et jusqu'à 5% dans l’immobilier. Il peut investir dans des sociétés impliquées dans les projets d’infrastructures mais il n’est pas autorisé à prendre une participation directe dans un projet non coté en Bourse. «Il me semble qu’il existe un large consensus sur le besoin d’ajustements qui puissent contribuer à une diversification accrue... afin d’améliorer la distribution du risque», a déclaré à Reuters le responsable du comité des finances, Hans Olav Syversen. Le fonds souverain pourrait être ainsi autorisé à investir jusqu'à concurrence de 5% dans des projets d’infrastructures non cotés et relever la poche immobilière dans une fourchette comprise entre 5% et 15%. Les propositions de modifications devraient être publiées en avril pour ensuite être débattues au parlement.
Le fonds souverain norvégien a nommé Christian Ringnes et Petter Fredrik Neslein en qualité de membres externes de son comité d’investissement immobilier pour un mandat d’un an. Ce comité comprend cinq membres dont deux membres extérieurs au fonds souverain mais disposant d’une expertise dans l’immobilier. Christian Ringnes est notamment actionnaire principal et directeur général des sociétés immobilières Eiendomsspar et Victoria Eiendom. Fredrik Neslein est pour sa part propriétaire et directeur général de la société immobilière Pecunia, qui gère et développe de l’immobilier commercial et résidential dans le centre d’Oslo.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The Norwegian sovereign fund has appointed Christian Ringnes and Petter Fredrik Neslein as external members of its real estate investment board, for a one-year team. The board includes five members including two members from outside the sovereign fund, who have expertise in real estate. Ringnes is the largest shareholder and CEO of the real estate companies Eiendomsspar and Victoria Eiendom. Neslein, for his part, is owner and CEO of the real estate firm Pecunia, which manages and develops commercial and residential properties in the centre of Oslo.
La forte décollecte des fonds actions mondiaux depuis début 2016 a pris fin sur la semaine arrêtée au 27 janvier. Les sorties hebdomadaires n’ont été que de 37 millions de dollars, relèvent les analystes de BoA Merrill Lynch à partir des statistiques d’EPFR. Le chiffre masque des entrées nettes de 6,4 milliards sur les fonds indiciels cotés (ETF) et des sorties équivalentes sur les fonds communs de placement. Le gros des flux s’est porté sur le monétaire, avec 7,1 milliards sur la semaine.
Le Premier ministre britannique, qui veut obtenir une refonte des relations entre le Royaume-Uni et ses partenaires européens, a estimé vendredi que les propositions mises sur la table par l’Union européenne (UE) étaient insuffisantes mais a fait état de progrès. L’UE a proposé un mécanisme de «freinage d’urgence» qui permettrait à la Grande-Bretagne de limiter l’immigration en provenance des autres Etats membres, ce qui constitue l’une des principales exigences de David Cameron.
L’inflation dans la zone euro s’est accélérée en janvier à 0,4% en rythme annuel, comme attendu, et les prix hors énergie et produits alimentaires non transformés ont augmenté plus qu’anticipé, montre vendredi la première estimation publiée par Eurostat. L’inflation de base, surveillée de près par la Banque centrale européenne (BCE), a atteint 1,0% après 0,9% en décembre. Le consensus Reuters prévoyait un taux inchangé. La BCE s’est fixé pour objectif à moyen terme un taux d’inflation proche de 2%.
L’Union européenne (UE) imposera des droits sur les importations d’acier chinois employé dans le béton armé, tandis que la Commission poursuit son enquête sur du dumping présumé des producteurs chinois. Bruxelles imposera des droits provisoires de 9,2% à 13,0% sur les importations de barres d’armature du béton en acier à haute tenue à la fatigue (HFP), précisait vendredi le journal officiel de l’Union.
Le produit intérieur brut de la France au quatrième trimestre 2015 a progressé de 0,2%, un niveau conforme aux attentes, selon une première estimation publiée vendredi par l’Insee. Sur l’ensemble de 2015, l’économie française à crû de 1,1%, après +0,2% en 2014. La prévision du gouvernement était de 1,0%. La douceur des températures et les attentats de novembre ont pesé sur la consommation des ménages, en baisse de 0,4%. A l’inverse, l’investissement des entreprises a progressé pour le quatrième trimestre consécutif (1,3% au dernier trimestre, +2% sur l’ensemble de l’année).
La croissance de l’économie américaine a ralenti plus que prévu au quatrième trimestre, sous le coup d’un nouvel effet de stocks négatif et d’un commerce extérieur pénalisé par la vigueur du dollar et la faiblesse de la conjoncture mondiale, selon une première estimation publiée vendredi par le département du Commerce. Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,7 % en rythme annualisé sur la période octobre-décembre, alors que les économistes tablaient sur une croissance de 0,8%. Celle-ci avait été de 2,0% au troisième trimestre et de 3,9% au deuxième. L’activité a également été pénalisée par une météo inhabituellement clémente qui a pesé sur la demande d’énergie et d’équipements hivernaux. La chute des cours du pétrole a par ailleurs conduit les entreprises du secteur à diminuer leurs investissements. Sur l’ensemble de l’année 2015, la croissance s’est élevée à 2,4%, inchangée par rapport à 2014.
L’Arabie saoudite est disposée à coopérer avec les autres pays producteurs de pétrole pour soutenir les cours de l’or noir mais n’est pas à l’origine d’une proposition de réduction de la production mondiale évoquée par la Russie, rapportait hier la chaîne Al Arabiya en citant une source officielle saoudienne. Le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, avait déclaré jeudi que Ryad avait proposé une réduction de la production mondiale pouvant aller jusqu’à 5%, ce qui a soutenu les cours du brut pendant les deux derniers jours de la semaine.
L’agence de notation a annoncé vendredi soir qu’elle confirmait la note de la dette espagnole à «BBB+», assortie d’une perspective stable, mais juge que l’incertitude autour des futures relations entre la Catalogne et le reste du pays pourrait affecter le sentiment économique et l’investissement. Elle table sur un ralentissement de la croissance à 2,6% en 2016 et 2,3% en 2017, après 3,2% l’an dernier, avec un déficit budgétaire à respectivement 3,5% et 2,9% du PIB, contre 4,6% en 2015.
«Les conditions pour lever le contrôle des capitaux sont bonnes», a déclaré hier dans un entretien à Reuters le gouverneur de la banque centrale islandaise Mar Gudmundsson, en précisant que cette levée en plusieurs étapes devrait être bouclée avant fin 2016. L’Islande envisage aussi de soumettre à l’impôt les étrangers qui souscrivent à ses emprunts pour éviter d’être submergée par des flux financiers que les taux d’intérêt les plus élevés d’Europe occidentale attirent comme un aimant.
Les créanciers internationaux de la Grèce commenceront aujourd’hui l’examen des progrès accomplis par Athènes dans la mise en oeuvre des réformes convenues dans le cadre de son troisième plan de renflouement, étape nécessaire avant toute discussion sur un allègement de la dette, a dit samedi un haut fonctionnaire grec aux Finances. Athènes doit adopter une loi réformant le régime des retraites, mettre sur pied un nouveau fonds des privatisations et présenter des mesures visant à dégager un excédent budgétaire primaire sur la période 2016-2018.
La société de gestion Haas Gestion a choisi CACEIS comme partenaire global d’Asset Servicing pour sa première Sicav UCITS de droit luxembourgeois à compartiments multiples, « Haas UCITS », dont le compartiment Absolute All Roads a été lancé le 5 janvier.
Claudia Raoul, gérante de fonds de fonds chez Invesco AM considère que le prix du pétrole est une variable clé pour déterminer le modèle de croissance de l’économie mondiale pour 2016.
S’il crée des opportunités pour les entreprises à la recherche de financements, l’environnement actuel de taux tend, à l’inverse, à compliquer la tâche des trésoriers ayant des liquidités à placer. Confrontés depuis de nombreux mois à des taux extrêmement bas, voire négatifs, ceux-ci devraient voir cette situation perdurer sous l’effet de la politique monétaire européenne, vouée à rester durablement accommodante. Ainsi, les taux Eonia (- 0,24 %) et Euribor 3 mois (- 0,15 %), sur lesquels sont indexés les rendements de nombreux placements monétaires, devraient se maintenir à leurs niveaux actuels, proches de 0 % pour les produits monétaires court terme. Certains spécialistes n’excluent pas, quant à eux, une nouvelle baisse dans le cas où la BCE mettrait en œuvre de nouvelles mesures d’assouplissement – ce que l’institution a laissé entendre fin janvier. Dans ce contexte, des trésoriers envisagent de modifier leur politique de placements, à l’image de Bruno Amadei, Directeur Financements et Trésorerie chez LVMH : «Si nous étions amenés à renforcer nos liquidités dans le courant de l’année, nous serions probablement incités à infléchir légèrement notre stratégie, qui est très conservatrice. Cette évolution, qui resterait cependant limitée, viserait le cas échéant à allonger la durée de nos dépôts afin de bénéficier de taux d’intérêt plus intéressants.»
Le Premier ministre britannique David Cameron, qui veut obtenir une refonte des relations entre le Royaume-Uni et ses partenaires européens, a estimé vendredi que les propositions mises sur la table par l’Union européenne étaient insuffisantes mais a fait état de progrès. «Nous voulons en finir avec l’idée du tout ou rien. Des gens disaient que cela serait impossible, il y a pourtant aujourd’hui une proposition sur la table. Elle n’est pas assez bonne, elle nécessite plus de travail, mais nous progressons», a-t-il déclaré à la BBC.
La forte décollecte qu’avaient connue les fonds actions mondiaux depuis le début de l’année a pris fin sur la semaine arrêtée au 27 janvier. Les sorties hebdomadaires n’ont été que de 37 millions de dollars, relèvent les analystes de Bank of America Merrill Lynch à partir des statistiques d’EPFR. Le chiffre masque des entrées nettes de 6,4 milliards de dollars sur les fonds indiciels cotés (ETF) et des sorties équivalentes sur les fonds commun de placement (mutual funds), sur une semaine rythmée par la promesse d’un nouvel assouplissement de la BCE en zone euro et par le communiqué prudent de la Fed. Jusqu’à présent, sur 2016, la classe actions avait connu plus de 24 milliards de dollars de décollecte.
Les quadragénaires français attendent la retraite mais avec appréhension. C’est l’enseignement de l'étude annuelle d’HSBC qui a réalisé 18.000 entretiens dans 17 pays. En ce qui concerne la France, les actifs de 45 ans sont 77% à souhaiter partir à la retraite dans les 5 prochaines années. C’est le taux le plus élevé parmi les pays étudiés derrière l’Argentine, la moyenne mondiale étant de 65%. Ce taux est plus élevé parmi les femmes (80% contre 74% pour les hommes).