Les cinq plus importants fonds de pension néerlandais ont publié des performances décevantes au titre de 2015, note IPE. Le fonds de pension le plus performant en 2015 est ABP (351 milliards d’euros d’encours sous gestion), alors que le moins bon, le fonds de pension du secteur médical PFZW (161 milliards d’euros), a perdu 0,1 % sur l’année. PMT, BpfBOUW et PME ont publié des performances de respectivement 2,3 %, 1 % et 1 %.IPE note une grande divergence entre la performance des différentes classes d’actifs au sein des portefeuilles. Ainsi ABP a enregistré une performance de 16,9 % sur l’année sur l’immobilier, 13 % sur les infrastructures et 24,8 % sur le private equity, alors que son portefeuille dédié aux matières premières a subi une perte de 20 %.
Un nombre croissant de sociétés de gestion britanniques refusent de payer des commissions aux banques d’investissement pour leur recherche sur les titres, ce qui pourrait aboutir à une baisse des coûts pour les investisseurs, rapporte le Financial Times. Baillie Gifford, qui gère 110 milliards de livres, paye séparément la recherche et les transactions fournies par ses 50 banques et courtiers depuis janvier. Les coûts des commissions bancaires vont être réduits d’au moins 30 %. Aberdeen Asset Management paye déjà les banques séparément pour les transactions et la recherche. Schroders envisage des mesures similaires.
La banque privée suisse Julius Baer a annoncé, ce 28 janvier, la nomination de David Durlacher au poste de directeur général («CEO») de sa filiale Julius Baer International Limited à Londres. A ce titre, l’intéressé sera responsable de l’activité de Julius à Londres et à Dublin. David Durlacher pilote actuellement une part significative de l’activité britannique. Il est également membre du comité exécutif et administrateur du conseil d’administration de Julius Baer International. David Durlacher a rejoint Julius Baer en provenance de Merrill Lynch International Wealth Management UK au moment de l’acquisition de cette dernière en 2013. Adam Horowitz, actuel directeur général de Julius Baer International Limited, va partir à la retraite après avoir mené avec succès l’intégration de Merrill Lynch International Wealth Management au Royaume-Uni et en Irlande au sein du groupe Julius Baer, indique le groupe bancaire dans un communiqué.
Le gestionnaire d’actifs français Ossiam a lancé, ce jeudi 28 janvier, un nouvel ETF dédié aux actions japonaises négociable sur Xetra, la plateforme de négociation de Deutsche Börse, a annoncé l’opérateur boursier allemand. Ce nouveau produit suit la performance de la plupart des entreprises japonaises les plus liquides avec une technique «minimum variance». Baptisé Ossiam Japan Minimum Variance NR – Ucits ETF 1C (EUR), cet ETF permet aux investisseurs de bénéficier de la performance d’au moins 50 des 140 valeurs japonaises les plus liquides. Les entreprises de l’indice de référence, le Japan Minimum Variance Index NR, sont sélectionnées avec l’objectif de réduire au minimum la volatilité attendue. Les valeurs sont choisies sur la base de leur volatilité historique ainsi que sur la base de leur niveau de corrélation.
Au premier avril 2016, deux personnes viennent renforcer l'équipe commerciale de M&G Investment en Allemagne. Dirk Bradtmüller et Bernd Klapper seront nommés sales director en charge de la clientèle wholesale, soit les banques privées, ainsi que les asset managers et les fonds de fonds, précise un communiqué.Dirk Bradtmüller rejoint M&G en provenance de Henderson Global Investors, où il était responsable commercial dédié à la clientèle des banques banques privées, family offices et institutions. Bernd Klapper occupait un poste similaire à ses nouvelles fonctions chez Schroders.
Selon les informations de Fondsprofessionell, Candriam Investors Group élargit sa gamme disponible sur le marché allemand. Le gestionnaire multi-spécialiste européen, rattaché au groupe New York Life Investment Management, propose deux nouvelles stratégies multi classes d’actifs. Il s’agit des produits Multi-Asset-Income et Multi-Asset-Income & Growth, qui ont pour objectif de générer un rendement cible.
Olivier Collombin, qui a longtemps été responsable de la clientèle des gérants indépendants pour la banque Lombard Odier à Genève, vient de lancer une plateforme en ligne qui fait le lien entre les demandes de gestion de portefeuille de clients privés et des prestataires (family offices, banques, gestionnaires indépendants etc). «Nous avons lancé la plateforme en décembre, sans faire de communication particulière. Nous avons été très surpris de recevoir de nombreuses demandes de clients, plus d’une centaine à ce jour. Nous avons même été un peu dépassés. Les demandes de gestion sont encore assez disparates, avec des portefeuilles allant de 20.000 à 6 millions de francs», explique Olivier Collombin dans les colonnes de L’Agefi suisse. La plateforme fonctionne sur le même principe qu’un appel d’offres: le client qui souhaite confier un mandat de gestion pour une somme qu’il définit, remplit un formulaire renseignant plusieurs critères sur ses préférences personnelles et de gestion (avoir un gérant dans la même ville ou région, profil de risque défensif, intérêt pour une gestion intégrant des critères de durabilité etc). Ce formulaire est ensuite transmis à des prestataires de services financiers qui sont inscrits sur la plateforme. En fonction du profil du client, les prestataires sélectionnés par la plateforme décident de proposer une offre de gestion ou pas. Seule ombre au tableau, le nom de la plateforme (Monfric.ch) n’a pas fait l’unanimité au sein de l’équipe d’Olivier Collombin. «J’ai conscience que cela peut ne pas être forcément apprécié. Mais dans le même temps, il fallait un nom qui tranche un peu avec le domaine pour créer de la curiosité et un intérêt. Nommer le concept Monpatrimoine.ch par exemple aurait été d’une platitude évidente. Et cela ne semble pas être un frein à l’intérêt de clients fortunés qui veulent avoir accès à plusieurs offres de gestion de fortune pour les comparer».
Les actifs sous gestion de la Banque cantonale bernoise (BCBE) ont diminué de 5% l’an dernier pour s'établir à 20 milliards de francs suisses, selon un communiqué publié le 28 janvier. Le départ d’un important client institutionnel vers un autre établissement est à l’origine de ce fléchissement, précise la BCBE.Le bénéfice net de la BCBE affiche une progression marginale de 0,7% à 131,3 millions de francs suisses. En revanche, le résultat brut a plongé des deux tiers à 61,3 millions de francs en raison d’un versement extraordinaire de 83,8 millions de francs en faveur de la caisse de pension de la banque cantonale, qui fait l’objet d’un renforcement à titre «préventif».
Savills Investment Management Sgr, la société de gestion italienne du groupe Savills Investment Management spécialisée dans l’immobilier, a terminé l’année 2015 avec un encours de 1,7 milliard d’euros, rapporte Bluerating. Cela représente une hausse de 90 % par rapport au début de l’année, lorsque la société gérait 900 millions d’euros. Savills gère 11 fonds immobiliers réservés au travers de sa plate-forme italienne et son portefeuille comprend plus de 100 biens. La société compte lancer, dans les 12 à 24 mois qui viennent, trois fonds immobiliers réservés à des clients professionnels.
Fineco a recruté sept conseillers financiers en preovance de Banca Mediolanum pour son réseau du Latium, rapporte Bluerating, citant Il Messaggero. Il s’agit de : Andrea Marcelli, Sabrina D’Amico, Alessio Zaccanti, Patrizio Buonafine, Mirko Zocchi et Angelo D’Arnese. Le coordinateur de l’équipe, Daniele Prestipino, vient lui aussi de Banca Mediolanum.
Vontobel Asset Management a recruté Gianluca Ungari en tant que responsable de la gestion de portefeuilles multi-classes d’actifs et Carlo Alberto Bruno en tant que gérant de portefeuilles senior au sein de son équipe Outcome Driven Investments, annonce la société suisse. Parallèlement, Matteo Villani a été promu responsable de la gestion d’actifs en Italie, succédant à Francesco Tarabini Castellani, qui est désormais responsable commercial Europe du Sud et Amérique latine.Gianluca Ungari vient de Banca Monte dei Paschi di Siena où il était, en tant que responsable du total return, chargé de la gestion des portefeuilles à rendement absolu des institutions, entreprises et individus fortunés. Carlo Alberto Bruno provient quant à lui de Finter Bank Zurich où il était directeur des investissements. Ce renforcement des équipes italiennes ne devrait pas s’arrêter là. “L’Italie représente un marché stratégique pour Vontobel Asset Management (...). Pour alimenter nos aspirations de croissance, nous avons l’intention d’élargir nos équipes commerciale et marketing locales avec l’intégration de professionnels expérimentés (...)”, a déclaré Matteo Villani.
BNP Paribas Wealth Management vient d’étoffer son équipe de gestion en Espagne, dirigée par Silvia Garcia-Castaño, avec l’arrivée de deux nouveaux gérants de portefeuilles, rapporte le site spécialisé Funds People. Les deux recrues sont Angel Pérez Carretero et Gonzalo Genovart Urra, qui arrivent respectivement en provenance de Banco Popular et de de Banco Madrid. Dans le détail, Angel Pérez Carretero, qui compte 10 ans d’expérience, est nommé gérant de portefeuille senior, tandis que Gonzalo Genovart Urra est nommé gérant de portefeuille junior.
Le gestionnaire d’actifs espagnol Metagestion a recruté récemment Carlos Bellas Sanchez en tant que nouveau responsable du développement de l’activité, rapporte le site spécialisé Funds People. L’intéressé a rejoint la société de gestion fin 2015. Précédemment, après avoir travaillé chze Telefonica, il s’est installé à Londres où il avait notamment créé une agence d’emplois.
La société d’investissement suédoise Investor (famille Wallenberg) a annoncé le 28 janvier une chute de son bénéfice en 2015,une année où les marchés boursiers ont connu des perturbations qui, selon le groupe, devraient se poursuivre en 2016. Le bénéfice net a ainsi chuté de 66% à 17,43 milliards de couronnes, la hausse de la valeur du portefeuille étant bien plus lente qu’en 2014. La mesure privilégiée par le groupe, sa valeur nette d’actifs, a progressé de 6% au quatrième trimestre, pour atteindre 271,8 milliards de couronnes, soit environ 29,35 milliards d’euros. La direction propose un dividende de 10 couronnes par action, contre 9 l’année précédente."Les perspectives macroéconomiques et géopolitiques ne se sont pas améliorées vers la fin de l’année», estime dans le rapport annuel de la société le directeur général Johan Forssell, citant le ralentissement en Chine et la chute des cours des matières premières. «Nous sommes également confrontés à des incertitudes politiques, à des tensions géopolitiques et à la menace du terrorisme. Il est facile de dépeindre un tableau sombre pour 2016. Cependant, optimiste de nature, je me réconforte à la pensée que les marchés volatils et les époques difficiles offrent souvent des investissements de long terme attrayants», a-t-il ajouté.
La société de gestion Martin Currie prépare le lancement au premier trimestre 2016, probablement au mois de mars, d’une stratégie dédiée aux actifs réels dans la région asiatique, rapporte le site spécialisé Asian Investor. Le nouveau fonds, à destination des investisseurs institutionnels, donnera la priorité aux fonds immobiliers Reits et aux infrastructures, a précisé Willie Watt, directeur général de Martin Currie.
Le fonds d’investissement Marguerite, basé à Paris et Luxembourg, a annoncé le 28 janvier à Riga une prise de participation de 29% dans le monopole de distribution de gaz en Lettonie Latvijas Gaze. Le paquet d’actions a été acquis auprès d’Uniper Ruhrgas International GmbH, qui garde une participation de 18% dans la société lettonne. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué. A la suite de cette vente, le groupe public russe Gazprom devient premier actionnaire de Latvijas Gaze avec 34%. S’y ajoute, avec 16%, la filiale locale du groupe russe de transport de gaz Itera.Pour mémoire, le Fonds Marguerite, appelé aussi Fonds européen 2020 pour l'énergie, le changement climatique et les infrastructures, est appuyé par six institutions financières de taille - Caisse des Dépôts et Consignations, Cassa Depositi e Prestiti, European Investment Bank, Instituto de Crédito Oficial, KfW et PKO Bank Polski - et la Commission européenne. Il participe à de nouveaux projets d’infrastructures (greenfield) dans les transports, l'énergie et les énergies renouvelables.
Soutenu par Equistone Partners Europe et Céréa Capital depuis 2013, le groupe Bretèche Industrie, spécialiste des équipements pour les industries agro-alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques, vient de finaliser une opération de refinancement à hauteur de 80 millions d’euros. Une opération bouclée en moins de deux mois avec l’aide de Lazard.Ce refinancement est composé d’une nouvelle dette senior de 60 millions d’euros et d’une ligne d’acquisition de 20 millions d’euros. A cette occasion, le groupe rembourse notamment la ligne de mezzanine d’environ 20 millions d’euros, apportée par Capzanine et Céréa Mezzanine en 2013. Bretèche Industrie a procédé à ce refinancement afin, d’une part, de réduire le coût de sa dette et, d’autre part, de bénéficier de plus de souplesse pour poursuivre sa stratégie de croissance externe. Avec près de 870 employés et un chiffre d’affaires d’environ 180 millions d’euros l’an dernier, Bretèche Industrie est aujourd’hui l’un des leaders mondiaux en fourniture d'équipements pour l’industrie agro-alimentaire, pharmaceutique et cosmétique. Le développement du groupe repose notamment sur une stratégie d’acquisitions active.
La société de gestion Roche-Brune AM dans le giron de Primonial s’apprête à annoncer ce vendredi 29 janvier le lancement de Capital Brain, le premier compartiment de sa sicav luxembourgeoise. Le fonds qui réplique la stratégie de gestion sur l’Europe de la société est composé d’une sélection d’actions internationales cherchant à tirer profit de l’appréciation des actifs immatériels de l’entreprise. Pour ce faire, la gestion s’appuie sur un modèle propriétaire de lecture de la création de valeur et du risque actions baptisé M.U.S.T. (Measurement Under Standardized Tools). Ce moteur de sélection de valeurs repose précisément sur 4 piliers : (i) indicateurs financiers fondamentaux, (ii) critères extra-financiers, (iii) segmentation entre risques spécifiques et systématiques et plus récemment (iv) pertinence des actifs immatériels engagés ou révélés.Capital Brain® est essentiellement investi sur les zones géographiques les plus révélatrices de l’innovation et de la digitalisation de l’économie, à savoir l’Amérique du Nord, l’Europe et le Japon. La gestion est assurée par Stéphane Fraenkel, en tandem avec Rolando Grandi, co-gérant actions internationales.A noter que le lancement de Capital Brain fait suite à 3 années de gestion réussie du mandat notionnel « Global Equities » au sein de la plateforme amLeague. L’objectif du fonds est de surperformer le marché sur le long terme (indice de référence STOXX® Global 1800 EUR TR), avec une volatilité inférieure.Caractéristiques Institutionnel/Particuliers :Code ISIN : LU1327023658/LU1327024037 Minimum de souscription : 10 000 €/1 000 € Frais de gestion : 0.40% TTC 1.80% TTC Commission de surperformance : 20% TTC maximum de la différence, si elle est positive, entre la performance du fonds et celle de l’indice de référence (STOXX Global 1800 TR EUR)
Le groupe de gestion alternative Blackstone a vu ses actifs sous gestion progresser de 16% l’an dernier par rapport à fin décembre 2014 pour atteindre le niveau record de 336,38 milliards de dollars, selon un communiqué publié le 28 janvier. Toutefois, dans un environnement de baisse des prix du pétrole et de dépression boursière, le revenu net économique (ENI) a chuté de 70% au quatrième trimestre pour s’établir à 435,69 millions de dollars ou 0,37 dollar contre 1,25 dollar. Il recule de 51% sur l’année à 2,15 milliards de dollars ou 1,82 dollar contre 3,76 dollars.Les entrées brutes se sont élevées à 15,5 milliards de dollars au quatrième trimestre, ce qui a porté la collecte sur l’ensemble de l’année à 93,6 milliards de dollars. Les encours se sont accrus de 16% alors que la société a tout de même restitué 55,4 milliards de dollars aux investisseurs, Blackstone a investi 15,7 milliards de dollars au quatrième trimestre et 32,4 milliards de dollars sur l’ensemble de l’année.L’examen par segment d’activité montre que les encours ont progressé dans tous les secteurs, de 29% notamment dans le private equity à 94,3 milliards de dollars ou encore de 16% dans l’immobilier à 93,9 milliards de dollars.
A l’occasion de la publication de ses résultats annuels ce 28 janvier, le gestionnaire d’actifs américain T. Rowe Price a fait état d’une croissance de 2,2% de ses encours en 2015. De fait, ses actifs sous gestion s’établissent à 763,1 milliards de dollars fin 2015 contre 746,8 milliards de dollars fin 2014. Cette progression est principalement tirée par un effet de marché positif de l’ordre de 14,7 milliards de dollars. Pour sa part, sa collecte nette annuelle ressort à 1,6 milliards de dollars.Portée par le bond en avant de ses encours, la société de gestion a publié un chiffre d’affaires en croissance de 5% à 4,2 milliards de dollars fin 2015 contre 3,98 milliards de dollars fin 2014. En revanche, son bénéfice net ressort, quant à lui, en repli de 1% à 1,2 milliard de dollars à fin 2015. La faute notamment à une hausse de 10% de ses dépenses opérationnelles à 2,3 milliards de dollars au 31 décembre 2015.
« Ici, on ne classe pas les seconds… » Cette réflexion culte issue du spectaculaire film Top Gun tourné il y a trente ans à l’école de formation des pilotes de chasse américains, serait-elle désormais le mot d’ordre du staff d’Amundi ? La question mérite d’être posée compte tenu de la faculté de la maison à désormais écraser la concurrence. Le bilan 2015 de la collecte sur les fonds de droit français publié cette semaine par Europerformance SIX Telekurs en apporte une preuve éclatante. Alors que le marché hexagonal a capté 38,2 milliards d’euros l’an passé, les filiales de réseaux bancaires ont, à elles seules, absorbé 16,71 milliards d’euros dont… 12,8 milliards pour Amundi. Et penser que l’année dernière a ressemblé à un vol sans turbulences pour l’ensemble des asset managers serait une erreur. Publiés cette semaine, les retraits d’agrément décidés par l’Autorité des marchés financiers en 2015 a clairement mis en évidence des effets post-crises : 55% des retraits ont conduit à un arrêt pur et simple de l’activité de gestion tandis que les fusions ont représenté 39% des motifs de retraits. Dans un genre un peu différent, mais pas moins préoccupant, une autre étude d’Europerformance portant sur les créations et les fermetures de fonds, a démontré que les secondes ont été plus nombreuses que les premières, et surtout, que l’offre de fonds s’est restreinte du fait de l’expatriation de certaines gestions hors de France. Environ 8 milliards d’euros d’encours de droit français ont été fusionnés avec des fonds de droit étranger l’an passé. Et 14 milliards d’euros d’encours sont désormais gérés sous pavillon luxembourgeois. Ce tableau en demi-teinte n’est pas une exclusivité française. En cette période de résultats, une fois n’est pas coutume, des américains ont nettement mordu la poussière. State Street GA par exemple a annoncé cette semaine 151 milliards de décollecte en 2015. Sur le troisième trimestre, Legg Mason, a publié, pour sa part, une perte nette de 138,6 millions de dollars. Et sur le dernier trimestre de l’an passé, de l’autre côté du Channel, Aberdeen a subi des rachats nets de 9,1 milliards de livres. Seul Invesco s’est distingué, qui a collecté 2,5 milliards sur l’année 2015. Dans ce contexte, Amundi peut donc faire des envieux. Et attirer des talents. On devrait d’ailleurs y retrouver dans un mois Eric Wohleber dont les états de service chez iShares en France ont séduit.Question marché maintenant, la période a aussi été sujette à de vrais trous d’air. En proie à des interrogations sur l'évolution des prix du pétrole et sur les risques de ralentissement brutal en Chine, les investisseurs ont cédé des milliards d’actifs risqués durant la troisième semaine de janvier. L’opération s’est faite au profit des fonds investis en obligations gouvernementales qui ont enregistré leur plus forte collecte nette hebdomadaire des douze derniers mois, à 5,1 milliards de dollars selon BofA Merrill Lynch. Pour les investisseurs institutionnels, l’équation est encore plus compliquée. Ils doivent impérativement trouver du rendement pour tenir leurs engagements. D’après un sondage effectué par BlackRock auprès de 174 de ses plus gros clients institutionnels, le cap en 2016 devrait être mis vers les stratégies à long terme axées sur les actifs illiquides, notamment les actifs réels. Sur le front réglementaire, la Belgique a fait sensation cette semaine en dévoilant sa tentation de sauter de l’avion « TTF ». Ce qui n’a pas manqué de provoquer un certain émoi, toujours à Bruxelles mais côté Commission cette fois. Dans les faits, le ministre des Finances belge Johan Van Overtveldt,a rappelé que les projets de textes tels qu’ils existent aujourd’hui sont inacceptables, susceptible de pénaliser le secteur financier belge et de faire augmenter les coûts de financement de l’Etat. L’affaire est à suivre de près car le projet a de plus en plus de ratés et il est de moins en moins question de savoir si il y a encore un pilote dans l’avion, mais si quelqu’un veut vraiment le faire atterrir.Enfin, pour faire une dernière fois écho à cette période de résultats, retenons cette semaine la sortie d’une étude de Casey Quirk, qui pointe une industrie de l’asset management pas très vaillante. Les marges ont baissé en 2015, indique le consultant qui juge l’année passée comme la plus difficile pour la gestion d’actifs depuis la crise de 2008/2009. Chiffres à l’appui, il table sur des souscriptions nettes égales à 1,6 % du total des encours, contre 2,6 % en 2014.Tout ceci remet en perspective la performance commerciale d’Amundi, notre « Top Gun » national. A qui on finirait par confier la vente du Rafale pour remplir plus rapidement les bons de commandes…
En novembre, BlackRock a annoncé qu’il allait réduire de plus de 50 % les frais annuels facturés aux investisseurs d’un ETF qui réplique la performance du marché actions américaines. Avant la fin de la journée, les dirigeants de son concurrent Charles Schwab s’étaient alignés sur la baisse, relate le Wall Street Journal. En décembre, Vanguard Group a annoncé des réductions de frais allant jusqu’à 25 % sur des dizaines de fonds. Dans ce contexte de concurrence exacerbée, le coût de l’investissement approche zéro pour des portefeuilles basiques d’actions et d’obligations. La baisse a commencé il y a des années, mais elle s’accélère. Plus de 100 mutual funds et ETF coûtent désormais 10 dollars ou moins pour 10.000 dollars investis, contre 40 dollars en 2010, selon Morningstar. Samuel Lee, fondateur de Severian Asset Management, nuance cette course aux frais zéro. Pour lui, les grosses sociétés de gestion tentent de promouvoir quelques ETF très bons marchés qui établissent « un halo de réputation de prix cassés ». Dans le même temps, les frais des autres fonds restent au même niveau ou sont augmentés. L’an passé, 117 ETF coûtant plus de 0,5 % ont été lancés, mais seulement 21 à moins de 0,1 %, selon Morningstar.
NN Investment Partners (NN IP) est désormais référencé chez la société Quantalys, a indiqué le 28 janvier à Paris Philippe Fidaire, directeur de NN IP en France, à l’occasion d’un point de presse. Quantalys développe des outils d’analyse, de diagnostic, d’optimisation et de suivi de portefeuilles à destination des professionnels de la distribution et de la sélection de fonds et des investisseurs privés autonomes, tout en proposant une base de données référençant les OPCVM commercialisés en France et les principaux contrats d’assurance vie multisupports.
Une vingtaine d’entreprises du SBF 120, soit 17% d’entre elles, ont réalisé au moins une augmentation de capital réservée à leurs salariés ou une cession d’actions existantes aux salariés en 2015, ce qui représente une baisse, en nombre d’entreprises, de 20% par rapport à 2014, selon les premiers résultats de l'édition 2016 de l'étude Eres sur l’actionnariat salarié des entreprises du SBF 120.Les entreprises du NEXT80ont été moins nombreuses à avoir réalisé des opérations: 11% des entreprises de l’indice en 2015 contre 16% en 2014. Dans le CAC40, ce chiffre est resté plutôt stable, 28% des entreprises de l’indice ayant réalisé une opération en 2015 contre 30% en 2014. Au total, 23 opérations d’augmentation de capital réservées aux salariés ou de cession d’actions ont été réalisées dans le SBF120 en 2015 contre 28 en 2014. L’analyse de l’actionnariat salarié coté en France par rapport à l’Europe, l’étude complète des opérations collectives dans le SBF120 ainsi que les tendances de l’année, seront présentées en juin prochain.
Invesco renoue avec une collecte nette positive. Au cours de l’exercice 2015, le gestionnaire d’actifs américain a en effet enregistré 2,5 milliards de dollars de souscriptions nettes, après 8,4 milliards de dollars de sorties nettes en 2014. Dans le détail, les produits de long terme ont engrangé 16,2 milliards de dollars de flux nets entrants. A l’inverse, la gamme d’ETF PowerShares QQQ a accusé 1,8 milliard de dollars de sorties nettes tandis que les fonds monétaires ont subi 11,9 milliards de dollars de rachats nets.Sur le seul quatrième trimestre 2015, la collecte nette s’établit à 4,1 milliards de dollars, après 6,3 milliards de dollars de rachats nets au troisième trimestre. Au cours du trimestre écoulé, les produits de long terme ont attiré 3,9 milliards de dollars de flux nets entrants tandis que la gamme d’ETF PowerShares QQQ a capté 2 milliards de dollars de souscriptions nettes. A l’inverse, les fonds monétaires ont subi une décollecte nette de 1,8 milliard de dollars. Malgré cette dynamique commerciale positive, les actifs sous gestion d’Invesco sont en recul de 2,1% sur un an. Ils ressortent à 775,6 milliards de dollars fin 2015 contre 792,4 milliards de dollars fin 2014. La faute principalement à un effet de change négatif de 16 milliards de dollars et un effet de marché négatif de 2,6 milliards de dollars.Dans un tel contexte, Invesco a vu ses revenus en données U.S GAAP reculer de 0,5% pour s’établir à 5,12 milliards de dollars fin 2015 contre 5,14 milliards de dollars fin 2014. Son résultat opérationnel augmente, quant à lui, de 6,4% pour atteindre 1,35 milliard de dollars au 31 décembre 2015 contre 1,27 milliard de dollars au 31 décembre 2014. Enfin, son bénéfice net diminue de 2% pour s’établir à 968,1 millions de dollars fin 2015 contre 988,1 millions de dollars fin 2014.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The Norwegian sovereign fund on Thursday announced that it has placed the Brazilian oil group Petrobras, at the centre of a large corruption scandal, under observation. The ethical council at the fund, with NOK6.938trn (EUR735bn) in assets, will closely monitor the case involving the Brazilian giant, with the potential for an eventual divestment. If further cases of aggravated corruption should come to light in the future related to the activities of Petrobras, and if the business cannot demonstrate that the anti-corruption programme is being adhered to and genuinely improved, the conditions for an exclusion may be met, the board indicates.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The five largest pension funds in the Netherlands have announced disappointing results for 2015, IPE notes. The best-performing pension fund in 2015 was ABP (EUR351bn in assets under management), while the least good, the medical sector pension fund PFZW (EUR161bn), lost 0.1% for the year. PMT, BpfBOUW and PME have announced returns of 2.3%, 1%, and 1%, respectively. IPE notes that a large divergence has been observed between the performance of various asset classes in portfolios. ABP has posted returns of 16.9% for the year for real estate, 13% for infrastructure, and 24.8% for private equity, while its portfolio dedicated to commodities has seen a loss of 20%.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } At a publication of its annual results, the US asset management firm T. Rowe Price announced growth of 2.2% in its assets in 2015. As a result, assets under management totalled USD763.1bn as of the end of 2015, compared with USD746.8bn as of the end of 2014. This growth was primarily driven by a positive market effect of about USD14.7bn. Annual net inflows, for their part, totalled USD1.6bn. Driven by growth in assets, the asset management firm has published earnings up 5% to USD4.2bn as of the end of 2015, compared with USD3.98bn as of the end of 2014. However, net profits are down 1%, to USD1.2bn as of the end of 2015. This is largely due to a 10% increase in operating costs, to USD2.3bn as of 31 December 2015.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The alternative asset management group Blackstone has seen its assets under management rise 16% last year comapred with the end of December 2014, to a new record of USD336.38bn, according to a statement released on 28 January. However, in an environment of falling oil prices and stock markets, economic net earnings (ENI) fell 70% in fourth quarter to a total of USD435.69m, or USD0.37, compared with USD1.25. It is down 51% for ht eyear, to USD2.15bn, or USD1.82, compared with USD3.76. Gross earnings totalled USD15.5bn in fourth quarter, bringing inflows for the year to USD93.6bn. Assets rose 16% while the firm did return USD55.4bn to investors, Blackstone invested USD15.7bn in fourth quarter, and USD32.4bn in the year as a whole. Breakdown by business sector reveals that assets rose in all sectors, by 29% for private equity in particular, to USD94.3bn, and 16% for real estate, to USD93.9bn.