Le fonds Novo 2, géré par Tikehau IM, a finalisé sa participation à un placement privé (Euro PP) pour le Laboratoire français du Fractionnement et des Biotechnologies (LFB). Le fonds a souscrit à hauteur de 25 millions d’euros à cette émission de 124 millions d’euros de maturité 2023 réalisée sous un format obligataire non listé.Ce placement privé contribuera aux projets de développement de l’entreprise notamment la construction, sur la communauté urbaine d’Arras, d’une usine de nouvelle génération « Usine 2020 » pour la production industrielle de médicaments dérivés de plasma, indique un communiqué. En 2015, l’Etat, actionnaire du LFB, a procédé à une augmentation de capital de 230 millions d’euros à laquelle il a entièrement souscrit.Créé en 1994, le LFB, société à capitaux majoritairement publics aujourd’hui détenue à 100% par l’Etat français, développe, fabrique et commercialise des bio-médicaments pour traiter des maladies graves, souvent rares, dans les domaines de l’immunologie, de l’hémostase, de la périnatalité et des soins intensifs.Le groupe a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de près de 502 millions d’euros dont 28% réalisés à l’international.
Sérieux coup de frein pour l’activité de gestion d’actifs du groupe Lazard. Au cours de l’exercice 2015, le groupe américain a en effet enregistré une chute de 5,4% de ses actifs sous gestion pour s’établir à 186,36 milliards de dollars fin 2015 contre 197,10 milliards de dollars fin 2014. Sur l’ensemble de l’année écoulée, Lazard AM a pourtant enregistré une collecte nette de 906 millions de dollars. Une gageure alors que la société de gestion a subi 1,88 miliard de dollars de rachats nets au cours du quatrième trimestre. Malgré cette solide collecte nette annuelle, Lazard a subi de plein fouet des effets marché et de change négatifs à hauteur de 11,63 milliards de dollars.Dans un tel contexte de recul de ses actifs sous gestion, Lazard AM a vu ses revenus opérationnels reculer de 3% sur un an pour atteindre 1,08 milliard de dollars à fin 2015 contre 1,12 milliard de dollars à fin 2014. En prenant en compte l’ensemble des activités du groupe, Lazard a enregistré une hausse de 2% de ses revenus à 2,38 milliards de dollars à fin 2015 contre 2,34 milliards de dollars à fin 2014. Son bénéfice net ajusté ressort à 480 millions de dollars, en hausse de 12% par rapport à 2014.
En complément de sa gamme de FCPI-FIP avec 40 millions d’euros collectés (+81%), le lancement de sa société d’investissement, dénommée NextStage, a réuni dans une première étape à son capital 94,3 millions d’euros. Cette société de capital développement de long terme compte à son capital de grands actionnaires institutionnels (Amundi, Axa conseillé par Ardian, le Fonds de Garantie des Assurances…) et de grands entrepreneurs (Artémis la holding de François Pinault, Téthys, l’ancien président de Castorama, La Senlisienne…). Depuis son lancement, celle-ci a réalisé ses cinq premiers investissements : le groupe BOW (objets connectés), Acorus (services en bâtiment), Fountaine Pajot (n°3 mondial des catamarans de croisière), Linxea (distribution de produits d’épargne sur Internet) et Adopt’ (distribution et création de parfums et cosmétiques). Les investissements et les réinvestissements ont représenté un total de 52 millions d’euros dans des entreprises qui s’inscrivent autour des 4 tendances de fond de la troisième Révolution Industrielle : l’Internet industriel, l’industrie « on demand », l’économie dirigée par la valeur des émotions et la qualité de l’expérience client, et enfin l’économie positive ou la croissance verte. En 2015, NextStage AM a désinvesti pour un montant record de 64 millions d’euros au total et permet aux investisseurs de ses fonds de continuer à percevoir des distributions significatives
Petite année 2015 pour les fonds de pension internationaux. Selon la traditionnelle étude de Willis Towers Watson sur le secteur mondial (« Global Pension Assets Study »), les actifs de pension des institutionnels sur les 19 principaux marchés pesaient 35.438 milliards de dollars à fin 2015, soit une baisse de 0,5% par rapport à 2014. « La valeur des actifs a suivi une évolution en dents de scie en 2015, d’abord en hausse sur la première partie de la période, puis en légère baisse en fin d’année », souligne Willis Towers Watson dans un communiqué. Désormais, les actifs des fonds de pension mondiaux représentent l’équivalent de 80% du produit intérieur brut (PIB) des pays étudiés – contre 84% en 2014 – et environ 35% des actifs des instituionnels à disposition des investisseurs sur les marchés financiers dans le monde, note cette étude. Malgré ce léger coup de frein en 2015, à l’échelle mondiale, les actifs de pension ont désormais atteint une croissance annuelle moyenne (en dollars américains) de 5% depuis 2005 (21.000 milliards de dollars à l’époque), indique Willis Towers Watson.Autre enseignement notable de cette étude : les actifs des fonds de pension à contribution définies (DC) ont fortement progresse au cours de la décennie 2005 – 2015 avec un taux de croissance annule de 7% en moyenne contre un peu plus de 3% pour les actifs des fonds à prestations définies (DB). « Par conséquent, les actifs DC représentent aujourd’hui plus de 48% des actifs de pension mondiaux », souligne Willis Towers Watson. Par ailleurs, l’étude met en lumière un certain nombre de tendances dans la stratégie d’investissement des fonds de pension mondiaux. Ainsi, l’allocation dans les actifs alternatifs (immobilier, hedge funds, capital-investissement et matières premières) a progressé de 5% à 24% depuis 1995. De fait, au cours des dix dernières années, la plupart des pays ont augmenté significativement leur exposition aux actifs alternatifs. « C’est au Canada qu’ils ont le plus progressé (de 14 % à 27 %), suivi par le Royaume-Uni (7 % à 18 %), la Suisse (18 % à 29 %), les États-Unis (17 % à 27 %) et le Japon (3 % à 9 %) », détaille le cabinet Willis Towers Watson. Enfin, l'étude confirme la mondialisation croissante des actions. De fait, la préférence pour les actions domestiques s’est amoindrie avec une baisse moyenne de la pondération des valeurs domestiques dans les portefeuilles de pension de 65 % en 1998 à 43 % en 2015. Au cours des dix dernières années, ce sont les plans de pension américains qui ont maintenu la plus forte orientation en faveur des actions domestiques (63 % en 2015). Les fonds de pensions canadiens et suisses restent les marchés à l’allocation la moins élevée aux actions domestiques (respectivement 25 % et 35 % en 2015) tandis qu’au Royaume-Uni, l’exposition aux actions domestiques s’est réduite de plus de moitié, à 35 %, depuis 1998. La recherche montre que les fonds de pension canadiens et américains ont conservé une très forte orientation nationale sur les investissements obligataires depuis le début de la recherche (respectivement 98 % et 87 % en 2015) tandis que les fonds suisses ont réduit leur exposition aux obligations domestique de 34 % depuis 1998. Parallèlement, l’Australie a accru son exposition aux obligations domestiques de 7 % ces deux dernières années.
BNP Paribas Wealth Management vient de recruter Prashant Bhayani en provenance de JP Morgan Private Bank au poste de directeur des investissements (« chief investment officer ») pour l’Asie, rapporte le site spécialisé Asian Investor. Basée à Singapour, la nouvelle recrue a rejoint la banque au début du mois de janvier avec le titre de « managing director ». Précédemment, il était « senior global investment specialist » chez JP Morgan Private Bank à Singapour. Prashant Bhayani remplace ainsi Stefan Hofer, ancien « chief investment strategist », qui a quitté BNP Paribas Wealth Management en octobre 2015. Stefan Hofer a rejoint TFM Asset Management, une filiale du groupe Julius Baer, en novembre au poste de responsable du développement, précise le site d’information asiatique.Prashant Bhayani est rattaché à Arnaud Tellier, responsable des services d’investissement pour l’Asie. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il est chargé de développer des stratégies d’investissement et d’allocation d’actifs mondiales pour les clients de la banque privée en Asie, avec une vision globale sur l’ensemble des classes d’actifs.
Les transactions d’ETF au Japon ont atteint en janvier le niveau record de 7.940 milliards de yens, selon les chiffres du Japan Exchange Group cités par le Financial Times. Cela représente une augmentation de 100 % par rapport à la période correspondante de l’année dernière et une hausse de 54,3 % par rapport à décembre 2015. La banque centrale japonaise a joué un rôle important dans ces hausses : sur neuf des 19 séances de transactions en janvier, la BoJ est entré sur le marché pour racheter au moins 35 milliards de yens d’ETF. L’ETF le plus populaire parmi les particuliers est le Next Funds Nikkei 225 Leveraged Index.
Au 1er avril, Mark von Oorschot rejoindra le gestionnaire de fortune Dima Vermogensbeheer, où il travaillera aux côtés de Frank van Oorschot, rapporte le site spécialisé Fondsniewus. Depuis 2005, l’intéressé travaillait chez Schretlen & Co, en dernier lieu comme gérant de portefeuille senior et responsable de l'équipe des gérants de fortune.
Le gestionnaire d’actifs et de fortune britannique Old Mutual Wealth a annoncé, ce 2 février, la signature d’un accord portant sur l’acquisition du cabinet AAM Advisory, une société basée à Singapour spécialisée dans le conseil en investissement auprès des expatriés. Cette opération « renforce la présence d’Old Mutual Wealth en Asie et sur le marché du conseil financier », souligne la société de gestion dans un communiqué. Cette transaction est en ligne avec sa stratégie de distribution visant à développer une activité de conseil multicanal. AAM Advisory, qui compte plus de 30 conseillers financiers à Singapour, travaille avec les principaux fournisseurs de produits d’investissement d’Asie. L’opération, dont le montant n’a pas été dévoilé, devrait être finalisée dans les prochains mois.
TIAA-CREF se réorganise. Le gestionnaire d’actifs américain a annoncé, ce 2 février, la création d’une nouvelle division dédiée exclusivement aux actifs réels. Cette nouvelle structure réunira ses équipes en charge de l’immobilier, de l’agriculture, des infrastructures et de l’énergie ainsi que ses filiales TH Real Estate, Westchester Group Investment Management, GreenWood Resources et, enfin, Churchill Asset Management. L’objectif de cette démarche est de mieux répondre aux besoins des investisseurs institutionnels du monde entier qui affichent un intérêt grandissant pour les actifs réels. TIAA-CREF gére actuellement près de 100 milliards de dollars d’encours dans les actifs réels. La création de cette nouvelle division doit donc lui permettre de monter davantage en puissance en alignant les stratégiers de ses filiales et de ses différentes équipes dédiées.Jose Minaya, qui office actuellement en tant que « Head of Private Markets Asset Management », est nommé « President » de cette nouvelle structure. En outre, Heather Davis, jusque-là directrice des investissements du département « Private Markets Group », devient directrice des investissements de cette nouvelle division. Heather Davis compte plus de 30 ans d’expérience dans les domaines de l’immobilier, des infrastructures, du capital-investissement et du crédit. Enfin, John MacCarthy, qui a officié au cours des dix dernières années en qualité de directeur juridique chez Nuveen Investments, occupera désormais le poste de directeur des opérations de cette nouvelle entité. La plateforme nouvellement créée comptera environ 900 collaborateurs répartis dans 31 bureaux implantés dans 16 pays. Elle pourra s’appuyer sur l’expérience de Randall Pope, « President » de Westchester Group ; Jeff Nuss, « President » de GreenWood Resources ; Ken Kencel, « President » de Churchill Asset Management ; Chris McGibbon, responsable de l’immobilier pour l’Amérique ; et, enfin, Mike Sales, responsable de TH Real Estate, qui se concentre sur l’immobilier en Europe et en Asie-Pacifique. Cette réorganisation s’accompagne de deux départs. Ainsi, après 34 annnées passées chez TIAA-CREF, Tom Garbutt, responsable de l’activité immobilière à l’échelle mondiale de la société de gestion, a annoncé son intention de prendre sa retraite. Il continuera d’occuper un rôle de conseiller pendant la période de transition. De même, Phil McAndrews, directeur des investissements en charge de l’immobilier mondial, va lui aussi quitter la société de gestion après une période de transition pour poursuivre d’autres opportunités de carrière.
Coup de froid pour AMG (Affiliated Managers Group) en fin d’année 2015. A l’issue du quatrième trimestre, le gestionnaire d’actifs a en effet subi une décollecte nette de 6,8 milliards de dollars, dont 7,18 milliards de dollars de sorties nettes pour ses « mutual funds », a annoncé le groupe à l’occasion de la publication de ses résultats annuels. Malgré cette contre-performance, ses actifs sous gestion ont progressé de 3% d’un trimestre sur l’autre grâce à un effet de marché positif de 12,24 milliards de dollars qui a permis de compenser un effet de changes négatif de l’ordre de 3,1 milliards de dollars. Ainsi, ses encours s’établissent à 611,25 milliards de dollars au 31 décembre 2015 contre 593,83 milliards de dollars au 30 septembre 2015.Sur l’ensemble de l’exercice 2015, la situation est moins flatteuse. Ses actifs sous gestion sont en repli de 1,4%, passant de 620,18 milliards de dollars à fin 2014 à 611,25 milliards de dollars à fin 2015. Sur l’ensemble de l’année, sa décollecte nette s’élève à près de 3 milliards de dollars. En parallèle, la société de gestion a subi des effets de marché et de changes négatifs de 15,7 milliards et 11 milliards de dollars respectivement. A l’issue de l’année écoulée, les revenus d’AMG ressortent en léger repli à 2,48 milliards de dollars fin 2015 contre 2,51 milliards de dollars à fin 2015. En revanche, son résultat net économique progresse sensiblement pour s’établir à 691,2 millions de dollars fin 2015 contre 644,4 millions de dollars fin 2014.
Euronext a annoncé la cotation sur Euronext Paris, à compter du 2 février, d’un nouvel ETF smart beta d’Amundi, dénommé Amundi ETF Europe Equity Multi Smart Allocation Scientific Beta UCITS ETF (FR0013040292), chargé à 0,40%. Cet ETF réplique la performance de l’indice de stratégie Scientific Beta Extended Developed Europe Multi-Beta Multi-Strategy ERC développé par l’Edhec Risk Institute Scientific Beta, et fait écho au succès du premier ETF Multi Smart Beta lancé en 2014, Amundi ETF Global Equity Multi Smart Allocation Scientific Beta UCITS ETF.
Après un lancement réussi 2015, le cabinet Barbier Legal, spécialisé en restructuring et opérations spéciales, poursuit son développement et ouvre un second bureau en Suisse près de Neuchâtel. Le cabinet d’avocats indépendant conseille une clientèle d’entreprises, de fonds d’investissement et de «family offices» pour des opérations stratégiques ou spéciales nationales ou transfrontalières. Le cabinet accompagne également des administrateurs et des mandataires judiciaires. Jérôme Barbier a été associé du cabinet Poulain & Associes, puis du cabinet Seh Legal, qu’il a quitté en août 2015, pour créer à Paris son propre cabinet. Au cours des deux années passées chez Seh Legal, il a piloté avec succès une quinzaine d’opérations de retournement ou de reprises.
BMO Real Estate Partners continue d’étoffer son équipe à Paris, dont l’ouverture a eu lieu en mai 2015, avec le recrutement de Florent Hervé en qualité de gérant d’actifs européen, a annoncé la société de gestion ce 2 février. Son arrivée fait suite à celle d’Assia Amore, qui a rejoint BMO Real Estate Partners en tant que « European Transaction Manager » en janvier 2016.Florent Hervé sera responsable des activités de gestion d’actifs et de gestion de projets à travers toute l’Europe continentale. Il apportera également son soutien à l’équipe en charge des transactions au cas par cas. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Florent Hervé est rattaché à Adrien Brion, gérant de portefeuille européen et directeur associé au sein du bureau de Paris de BMO Real Estate Partners. Il sera également rattaché à Ian Kelley, directeur des fonds pour l’Europe et responsable de la France, afin de contribuer au développement de la plateforme paneuropéenne de la société. Florent Hervé arrive en provenance du gestionnaire d’actifs ATREAM où il était chargé de boucler les nouvelles acquisitions en France. Avant cela, il a occupé les postes de « Senior Asset Manager » chez LaSalle Investment Management et de gérant d’actifs chez GE Capital Real Estate.
La société de gestion Tikehau a réalisé une collecte de 2,3 milliards d’euros en 2015, après 1,3 milliard d’euros en 2014, rapporte le quotidien Les Echos. Le début d’année 2016 s’annonce sous les meilleurs auspices, avec 200 millions d’euros levés au cours des premiers jours de janvier. Le gestionnaire entend bien continuer à croître. Le groupe, qui compte 150 collaborateurs répartis entre Paris, Londres, Singapour, Bruxelles et Milan, prévoit cette année d’embaucher 40 nouvelles personnes.Tikehau va également renforcer son offre de produits. « Nous avons créé de nouveaux véhicules d’investissement, dont un fonds de situations spéciales, pour investir dans de la dette d’entreprise décotée, en excluant les sociétés en situation de faillite », explique au quotidien économique Mathieu Chabran, cofondateur de Tikehau.Enfin, le groupe compte renforcer sa dimension internationale à la fois en augmentant ses équipes locales et en élargissant sa base d’investisseurs. « Nous avons déjà engagé des discussions avec un fonds de pension canadien qui gère 500 milliards de dollars d’actifs, un fonds souverain et un investisseur asiatique, explique Antoine Flamarion. Pour l’Asie, Amundi nous accompagne. »
Après plusieurs années plutôt ternes, le capital développement se porte mieux, selon l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC). «En 2014, la France est même devenue numéro 1 européen dans le domaine du capital développement en termes d’entreprises soutenues, soit 923, et de montant investis, qui atteignent 2,6 milliards d’euros», a souligné Michel Chabanel, Président de l’association mardi 2 février à Paris. C’est trois fois plus qu’au Royaume-Uni (291 sociétés). Outre le rebond des montants investis, l’AFIC a constaté une augmentation de la taille moyenne des tickets. Au premier trimestre 2015, les montants investis sur des projets de ticket de plus de 15 millions d’euros avaient bondi de 25 % sur un an à 1,2 milliard d’euros. Le capital-développement représente à la fin du premier semestre 52 % du capital investissement en termes d’entreprises soutenues, contre 51 % sur la période 2004-2014. Concernant les sources des levées de fonds, l’AFIC constate une prépondérance des personnes physiques et family offices, des banques et des compagnies d’assurance, tendance «qui devrait se confirmer au cours des prochains mois», anticipe Michel Chabanel.Le responsable a également souligné la bonne performance sociale du capital investissement, qui a créé 350.000 emplois au cours des cinq dernières années, dont 99% de l’emploi créé se répartit à parts égales entre les entreprises accompagnées par le capital développement et le capital transmission / LBO, selon les chiffres de l’association. Enfin, en termes de performance, sur 10 ans, le capital-développement affiche un gain annuel de 6,5%.
Neuflize OBC Investissements, la société de gestion d’actifs de Neuflize OBC, devient ABN AMRO Investment Solutions (AAIS) à compter du 1er février 2016. ABN AMRO Investment Solutions demeure la société de gestion d’actifs de Neuflize OBC mais servira désormais l’ensemble du réseau international d’ABN AMRO tout en faisant évoluer son offre. Le développement de la gamme proposée reposera non seulement sur les compétences des experts d’ABN AMRO Investment Solutions mais aussi des délégations de gestion. ABN AMRO Investment Solutions (AAIS) se positionne comme un acteur global de la gestion d’actifs au service du groupe ABN AMRO et de ses clients, en France et à l'étranger. ABN AMRO Investment Solutions s’appuiera sur les meilleures expertises afin de proposer une gamme de fonds simplifiée et plus lisible, en cohérence avec l'évolution des marchés. A cet effet une grande majorité des fonds de droit français sera migrée au cours de l’année vers la SICAV de droit luxembourgeois ABN AMRO Multi Manager Funds (AAMMF), sous réserve de l’accord préalable des autorités de régulation de la société de gestion.
La société de gestion allemande Acatis, spécialisée dans la gestion value, poursuit sur sa lancée. Ses actifs sous gestion, qui ont franchi l’an dernier la barre des 3 milliards d’euros, ont atteint fin décembre 3,3 milliards d’euros, a indiqué le 2 février Marie Ballorain, directrice du développement France et Belgique, à l’occasion d’une réunion investisseurs. Autrement dit, les encours de la société, qui s'élevaient à environ 1 milliard d’euros en 2011, ont été multipliés par trois en l’espace de quatre ans. La progression de l’an dernier, certes moins marquée que les années précédentes, est due notamment au fonds Acatis Gané Value Event Fonds, dont l’encours s'élève désormais à plus de 1,1 milliard d’euros. Stratégie diversifiée internationale et flexible, Acatis Gané Value Event Fonds a dégagé l’an dernier une performance de 6,5% après 7,4% en 2014. Depuis le lancement du fonds (fin 2008), chaque année s’est soldée par un résultat positif. La performance sur cinq ans ressort à 43,1% pour une volatilité de 6,3%.
Dans le cadre de sa politique d’élargissement de son univers d’investissement et en conformité avec son dispositif ISR, l’Établissement de Retraite additionnelle de la Fonction publique (ERAFP) a annoncé, ce 2 février, le lancement d’un appel d’offres restreint afin d’attribuer des mandats de gestion d’investissements en Private Equity et Infrastructures. Cet appel d’offres est composé de deux lots. Le premier lot est consacré au mandat Private Equity. Dans ce cadre, l’institution de retraite souhaite accompagne des projets de croissance, de développement et de transmission de PME-ETI européennes non cotées. L’objectif du mandat sera donc « la constitution par le titulaire d’un portefeuille diversifié de participations financières en fonds propres et quasi fonds propres dans des sociétés européennes innovantes, performantes et robustes », précise l’ERAFP dans un communiqué. Concrètement, le portefeuille vise à délivrer, au travers de différents cycles macroéconomiques et sur une durée de 10 ans, un rendement récurrent et des plus-values tout en minimisant d’une part le risque de réputation et, d’autre part, les risques financiers spécifiques de la classe d’actif. Le deuxième lot est consacré aux infrastructures. Dans le détail, l’institution souhaite investir en fonds propres, quasi fonds propres et dettes de sociétés de projets dont l’objet pourra être notamment le financement, le refinancement, la construction, l’exploitation, la gestion opérationnelle, la maintenance, la restructuration, la remise à neuf d’infrastructures essentielles à la collectivité, détaille l’ERAFP. « Ces infrastructures sont ou seront réalisées sur le territoire de pays de la zone OCDE », indique l’ERAFP. Concrètement, les actifs visés par les investissements de l’ERAFP pourront s’inscrire dans le cadre de partenariat public-privé (PPP), de privatisation d’actifs d’Etats ou de réduction d’engagement d’entreprises privées dans des actifs d’infrastructure. Le titulaire du mandat aura donc pour objectif « de générer un rendement régulier et de maximiser la performance à long terme du mandat avec une approche risque modérée qui se traduira notamment par une prise en compte du risque de réputation de l’ERAFP et par une minimisation des risques spécifiques de la classe d’actifs », précise l’ERAFP. En outre, chacun de ces mandats devra respecter l’approche ISR de l’institution de retraite pour la classe d’actifs. A titre indicatif, les montants engagés seront de l’ordre de 200 millions d’euros sur le lot 1 et de 150 millions d’euros pour le lot 2. Les mandats seront d’une durée initiale de 10 ans avec la possibilité pour l’ERAFP de reconduire le marché pour deux périodes successives de deux ans chacune.
According to a study by Willis Towers Watson (“Global Pension Assets Study”), pension fund assets at institutionals in the 19 largest markets added up to USD35.438trn as of the end of 2015, a decline of 0.5% compared with 2014.Assets in pension funds worldwide now represent the equivalent of 80% of the gross domestic product (GDP) of the countries studied, compared with 84% in 2014, and about 35% of institutional assets held by investors in financial markets worldwide. Despite this slight downturn in 2015, worldwide, pension fund assets have now reached annual average growth (in US dollars) of 5% since 2005 (USD21trn at that time), Willis Towers Watson states.Another finding of the study is that assets in defined contribution (DC) pension funds have risen strongly in the 2005-2015 decade, with an annual growth rate of 7% on average, compared with slightly over 35 for assets in defined benefit (DB) funds. As a result, DC assets now represent over 48% of global pension assets.The study also throws light on a number of trends in the investment strategy of global pension funds. Allocations to alternative assets (real estate, hedge funds, private equity and commodities) have risen 5% to 24% since 1995.Lastly, the study confirms the increasing globalization of equities. As a result, a preference for domestic equities has lessend, with an average decline in the weight of domestic stocks as a part of pension portfolios, from 65% in 1998 to 43% in 2015.
The European securities markets authority (ESMA) on 2 February released a statement which describes work in progress concerning the phenomenon of ‘closet indexing,’ meaning funds which claim to be actively-managed, but which are managed rather as index-tracking funds, with the sole objective of tracking an index as closely as possible. This practice runs a risk of causing damages for investors, since the service or risk/return profile which they had been expecting is not really implemented, though they are paying higher commissions than those charged for passive management.ESMA studied a sample of 2,600 funds over the period 2012-2014 to determine whether indications made it possible to identify this closet indexing phenomenon throughout Europe. The quantitative data, such as the percentage of a UCITS portfolio which does not correspond to the underlying equity benchmark indicator, suggest that about 5% to 15% of UCITS format equity funds are likely to meet the definition of a ‘closet’ fund. ESMA then reviewed the documentation for the funds concerned, to check their management strategy, and were able to observe that the documentation appeared to confirm the results of quantitative analysis.“The protection of invetors is at the heart of our mission and the first conclusions raise questions which deserve a deeper analysis. Fund managers need to provide investors with honest and clear information which does not mislead them. In partnership with national regulators, we are going to study this issue more closely,” says Steven Maijoor, chairman of ESMA, cited in a statement.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }a:link { } Sycomore Asset Management in 2015 posted “record inflows” of EUR690m, its chairman, Laurent Deltour, announced at the annual conference of the asset management firm, held on Tuesday. The French asset management firm has reached record assets of EUR3.4bn. “This is higher than the peak of 2007,” says Deltour. In this environment, “we are continuing to invest,” the chairman of Sycomore AM stated, adding that he has recruited two fund managers in 2015, and announced that he is seeking to recruit two more this year. The asset management firm currently has 44 employees, including 14 “seasoned” managers. The product range has also been added to, with the launch of two socially responsible funds: Sycomore Eco Solutions, a fund investing in equities in publicly-traded businesses which contribute to the energy and ecological transition, and Sycomore Happy@Work, a fund centered on human capital. To continue in this SRI vein, this year Sycomore AM is merging Sélection Responsable and Sycomore Eurocap, so that Sycomore Sélection Responsable “becomes the flagship for the asset management firm in European equities.”
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }a:link { } The platform dedicated to ETFs at Deutsche Asset Management, db X-trackers, has posted over EUR27.8bn in inflows for 2015, the German asset management firm has announced. Due to this performance, Deutsche AM “takes a place as the third-largest recipient of net inflows among global ETF providers,” Simon Klein, head of passive management distribution for EMEA and Asia at Deutsche AM, said at a press conference in Frankfurt. Deutsche AM now accounts for a market share of 12.5% in Europe, which “solidifies its place as the second-largest ETF provider in Europe in terms of assets under management,” the asset management firm says.
Eric Pictet, who founded the Paris office of Muzinich & Co in 2009 and then headed it, has been promoted to global head of distribution, based in New York. Pictet joined the asset management firm specialised in corporate debt in 2003, as chief development officer for the entire French-speaking region, from London. Before that, he served in a variety of roles in private banking and asset management in Paris, at the Banque Bruxelles Lambert, Franklin Templeton and JP Morgan Fleming AM.Following the departure of Pictet from Paris, Anne Petit has been appointed as country manager for France, Belgium, Luxembourg and Monaco. Petit had previously been head of institutional clients for France and Monaco, since 2012. Before that, she worked for 14 years at BNP Paribas Investment Partners, first as head of institutional client development at CamGestion, and then as head of development for clients in France at FundQuest.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }a:link { } Macquarie Investment Management has made two recruitments one after another as additions to its teams in Europe and the United States. The asset management firm, an affiliate of the Australian investment bank Macquarie, has recruited Luisa Greselin as head of distribution for Italy. Greselin had previously worked at MFS Investment Management, where she served for 17 years in various positions in the area of distribution in the Americas and Europe. Macquarie IM has also recruited Dominic Janssens to the position of global chief operating officer. The new recruit will be based in Philadelphia, and will be responsible for developing strategy to grow the global platform of Macquarie IM. Janssens will join the firm on 4 April this year, and will report to Ben Bruck, global head of Macquarie Investment Management and chairman of Delaware Investments. Though he will be based in Philadelphia, Janssens will also oversee the operations of Macquarie IM in Sydney, and of Delaware Investments in Philadelphia. Janssens joins from T. Rowe Price, where he had worked as director of the global investment and institutional client services department since 2008. Before that, he worked at State Street Global Advisors, Deutsche Asset Management, Cargill Investor Services and Deutsche Bank.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }a:link { } The British asset management firm Old Mutual Global Investors (OMGI), an affiliate of Old Mutual Wealth, has appointed Sharon Power to the position of head of client services. Power, who began in the role on 1 February 2016, will report to Warren Tonkinson, managing director of OMGI. In her new role, Power will be responsible for managing all client offers for wholesale and institutional activities. Power, who has over 13 years of experience, joins OMGI from Wellington Management International Limited, where she had been working as business manager for Europe, the Middle East and Africa (EMEA), responsible in this role for management of client relationships.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }a:link { } Union Bancaire Privée (UBP) has announced that its assets under management have risen 11.5% in 2015 to a total of CHF110bn. This increase was made possible thanks to “inflows of capital from institutional clients and clients acquired from Coutts EMEA,” the Swiss private bank states. As a result, the total amount of net incoming assets comes to CHF15.7bn. This net inflow “offsets the volatility of the markets and the repercussions of the strong Swiss franc, whose combined impact is estimated at nearly CHF4bn,” UBP observes. At the conclusion of the 2015 fiscal year, revenues from the activity are down slightly to CHF750m, compared with CHF768m as of the end of 2014. Operating costs, for their part, have risen by only 2.4%. In this context, operating profits total CHF152m, compared with CHF163m in 2014, a decline of 6.7% year on year. UBP explains this “slight decline” as the result of a “context rendered particularly difficult by the negative interest rate environment and unfavourable currency effects.” After taking one-time costs related to the integration of Coutts EMEA and a settlement with the US Department of Justice under the “Swiss Bank Program» (USD188m) into account, net profits at UBP total CHF25.2m.
L’Autorité de contrôle des marchés financiers au Royaume-Uni, la FCA, a mis en ligne mardi une lettre adressée aux dirigeants des courtiers proposant des produits dérivés du type CFD (Contract for difference) aux particuliers. Après avoir étudié les procédures mises en place par dix entreprises du secteur pour s’assurer de la qualification des clients face à ces produits financiers complexes, la FCA a relevé des manquements de la part de ces entreprises. L’Autorité demande donc aux brokers de revoir leur copie sur ce point mais également leur explication des risques pris par leurs clients du fait des forts effets de levier pouvant exister. En France, l’AMF s’émeut régulièrement des risques encourus par les particuliers sur ces marchés.
Le président de la Commission chinoise de développement et de réforme, Xu Shaoshi, a indiqué que le pays se fixait un objectif de croissance de son PIB compris entre 6,5% et 7% pour cette année. Il était de 7% en 2015, pour une croissance effective de 6,9%. Tout en reconnaissant que les pressions baissières sur l’activité sont «relativement importantes» et en maintenant l’objectif de nettoyage des sociétés non rentables, Xu Shaoshi a estimé que la Chine avait les moyens d’atteindre cet objectif.
Suite à la décision d’instaurer des taux de dépôts négatifs, le Trésor japonais a annulé une adjudication d’obligations d’Etat (JGB) à 10 ans prévue vendredi destinée aux investisseurs particuliers. Le rendement des JGB à 10 ans est tombé à un plus bas historique de 0,04%. Parallèlement, la BoJ a indiqué qu’elle allait se pencher sur les raisons qui ont permis au journal Nikkei d’annoncer sa décision prise la semaine dernière quelques minutes avant qu’elle le soit officiellement.
Les banques centrales australienne (RBA) et indienne (RBI) ont toutes deux décidé de laisser inchangés leurs taux directeurs hier à l’issue de leurs réunions de politique monétaire. La RBA a toutefois laissé la porte ouverte à une nouvelle baisse au cours de l’année, si la croissance australienne l’exigeait ou si les turbulences sur les marchés financiers mondiaux étaient trop fortes. De son côté, la RBI a indiqué qu’elle maintient son cycle d’assouplissement mais attend la présentation du budget du gouvernement de Narendra Modi en fin de mois pour procéder à de nouvelles baisses de taux.