Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a averti hier les dirigeants européens que la politique monétaire ne suffirait pas à relancer l'économie et invité les gouvernements à faire leur part via des réformes structurelles. Face aux risques baissiers sur l’économie, il a assuré que les taux d’intérêt resteraient à leurs bas niveaux actuels, voire encore plus bas, pendant longtemps. L’intégration et la gouvernance des 19 économies de la zone euro feront l’objet d’un sommet spécifique en juin.
Le premier trimestre «sera probablement le pire de l’histoire pour un certain nombre de hedge funds orientés vers le fixed income», a indiqué hier lors d’une conférence à Tokyo le vice-président de la société de gestion Loomis Sayles, Dan Fuss. Selon ce dernier, des fonds d’arbitrage qui avaient parié sur la baisse du high yield américain ont été pris à revers par le redressement du marché et le retour des flux entrants à partir de mi-février. Ils n’ont pu clore leurs positions vendeuses à découvert faute de titres disponibles. Loomis Sayles, qui évolue dans l’orbite de Natixis GAM, gérait près de 230 milliards de dollars fin 2015.
Pragma Capital a indiqué hier que ses associés ont revu la gouvernance et la répartition du capital de la société de gestion dans une logique de transmission générationnelle. Denis Catz a rejoint le directoire aux côtés de Christophe Ramoisy et d’Arnaud Leclercq, dont la nomination au poste de président a été approuvée par le dernier conseil de surveillance. Jean-Pierre Créange, actuel président du directoire, devient membre du conseil, présidé par Gilles Gramat.
La société de gestion détenue à 61% par la Macif et la Matmut a nommé un nouveau directeur commercial pour le segment de la distribution en la personne de Mathieu Caillier. Il prend la suite de Gilbert Nguyen et Sandrine Toulouse qui ont quitté le groupe en novembre 2015.
Accompagné par Siaci Saint-Honoré, Suez Environnement aurait lancé, en fin d’année 2015, une recherche pour sélectionner un partenaire sur la gestion diversifiée Europe, à hauteur de 80 millions d’euros. Le véhicule d’investissement privilégié serait un OPCVM ouvert.
Le premier trimestre «sera probablement le pire de l’histoire pour un certain nombre de hedge funds orientés vers le fixed income», a indiqué jeudi lors d’une conférence à Tokyo le vice-président de la société de gestion Loomis Sayles, Dan Fuss. Selon ce dernier, des fonds d’arbitrage qui avaient parié sur la baisse du high yield américain ont été pris à revers par le redressement du marché et le retour des flux entrants à partir de mi-février. Ils n’ont pu clore leurs positions vendeuses à découvert faute de titres disponibles.
Volkswagen veut trouver un accord avec les autorités américaines de régulation pour résoudre d’un coup la plupart des problèmes soulevés par le scandale des tests d'émissions polluantes, a dit jeudi à Reuters un responsable du constructeur automobile. « Cela doit être notre objectif que de négocier une solution complète, qui pourrait aussi englober la majeure partie des sanctions attendues », a dit le responsable, qui a requis l’anonymat en raison de la confidentialité des discussions avec le régulateur américain.
Si la Banque nationale suisse (BNS) a laissé ce matin la marge de fluctuation du taux Libor à 3 mois inchangé à -1,25%/-0,25% ainsi que le taux des dépôts à vue à -0,75%, elle a néanmoins ajouté qu’elle restait disposée à intervenir sur le marché des changes pour affaiblir un franc suisse jugé «nettement surévalué». L’autorité a également révisé à la baisse ses prévisions d’inflation pour les ramener à -0,8% cette année (contre -0,5% précédemment), 0,1% en 2017 (contre 0,3% précédemment) et 0,9% en 2018. Elle ne table plus en outre que sur une croissance du PIB suisse de 1% à 1,5% cette année, contre 1,5% environ anticipé en décembre.
La banque centrale de Norvège (Norges Bank) a une nouvelle fois baissé de 25 pb ce matin son taux de dépôt pour le fixer à un plus bas historique de 0,50%. Elle a en outre ouvert la porte à de nouvelles baisses en cas de dégradation de l’activité suédoise liée à la chute des cours pétroliers, et a même évoqué la possibilité d’un passage en taux négatifs, à l’instar de ce qui est déjà pratiqué au Danemark et en Suède. La Norges Bank prévoit une croissance du PIB norvégien hors secteur pétrolier de 0,8% cette année, contre 1,1% en décembre, et de 1,8% en 2017.
Union Investment annonce l’acquisition de l’immeuble «XYZ Building» situé à Manchester au Royaume-Uni. L’acquisition a été effectuée auprès de Allied London Properties Ltd. pour le compte de son fonds immobilier offert au public UniInstitutional European Real Estate. Le prix de vente de l’immeuble, qui offre une surface exploitable de 14.571 m2, n’a pas été communiqué.
Le gestionnaire d’actifs Ashburton Investments a nommé Jonathan Schiessl au poste de directeur des investissements au sein de son équipe d’investissement en charge de l’international, rapporte Reuters. Dans le même temps, Derry Pickford et Marianna Georgakopoulou ont, quant à eux, été nommés en tant que responsables de l’équipe d’allocation d’actifs basée à Londres.Jonathan Schiessl occupait précédemment la fonction de responsable des actions chez Ashburton. Pour leur part, Derry Pickford travaille chez Ashburton depuis plusieurs années tandis que Marianna Georgakopoulou a rejoint la société l’année dernière en provenance de Pivot Capital Management (Monaco).
Candriam Investors Group, filiale de New York Life Investment Management, a annoncé, ce 16 mars, la nomination de Fawzy Salarbux au poste de responsable des relations avec les consultants au sein de son bureau de Londres, comme l’avait évoqué Naïm Abou-Jaoudé, CEO de Candriam Investor Group et Chairman de New York Life Investment Management International, lors d’un entretien à NewsManagers (Lire l'édition du 7 mars 2016). La nouvelle recrue sera chargée de piloter et de développer les relations de la société de gestion avec les consultants spécialisés dans le secteur de l’investissement. Fawzy Salarbux arrive en provenance de Pictet Asset Management à Londres où il occupait le poste de responsable des relations avec les consultants à l’échelle mondiale. L’intéressé, qui compte plus de 15 ans d’expérience, a également travaillé en qualité de consultant en investissement chez Mercer et Aon Hewitt à Londres.
Olivier Lecler est nommé Directeur Général de Société Générale Private Banking (Suisse) SA (SGPBS) à compter du 16 mars. Il succède à Yves Thieffry. Précédemment Directeur Général Adjoint de l’entité, Olivier Lecler assurera la Présidence du Comité Exécutif de SGPBS et siègera au Comité Exécutif de Société Générale Private Banking (SGPB). Dans la continuité de la stratégie initiée par son prédécesseur, sa mission sera de poursuivre le recentrage de SGPBS et engager une nouvelle dynamique de croissance ciblée.Yves Thieffry est nommé Président du Conseil d’administration de SGPBS. Il remplace Guillaume Lejoindre, qui a décidé de poursuivre d’autres activités en dehors du groupe Société Générale. SGPB le remercie pour ces 8 années consacrées au développement de la banque privée du Groupe en Suisse. La nomination d’Yves Thieffry, de par son expérience et sa connaissance du marché local, souligne à la fois la pérennité de la stratégie et l’engagement de SGPB en Suisse. Olivier Lecler a intégré en 1996 le groupe Société Générale en tant que Responsable d'études stratégiques au sein de la Direction du Développement. En 1999, il est nommé Directeur financier et du développement de la filiale Fimatex, aujourd’hui Boursorama dont il devient Directeur Général Adjoint en 2003. En 2006, il rejoint SGAM, d’abord comme Directeur Finance et Opérations, puis comme adjoint du Directeur Général Adjoint Fonctions Supports. Jusqu’en mai 2008, il est également Président Directeur Général de SGAM Banque, spécialisée dans la structuration pour les gestions alternatives. En juin 2008, il devient Directeur délégué de SGAM et Directeur Général de SGAM AI avant d’être nommé Chief Operating Officer du pôle Gestions d’Actifs et Services aux Investisseurs au sein de Société Générale en 2009. En janvier 2011, il est nommé Directeur Général de SGPB Monaco. En janvier 2013, Olivier Lecler devient Directeur Général Adjoint de SGBT, en charge des activités de Banque privée au Luxembourg. Il est Directeur Général Adjoint de Société Générale Private Banking Suisse depuis août 2015. Thieffry intègre l’Inspection du groupe Société Générale en 1982. En 1992, il devient Directeur Adjoint de la division Services à la Direction des Grandes Entreprises. Il est nommé Directeur Général de Banco Supervielle SG en Argentine en 1995 et Directeur Général de Société Générale Madrid en 1998.Après avoir occupé la fonction de Directeur des Ressources Humaines de Société Générale Corporate & Investment Banking en 2002, Yves Thieffry est nommé Directeur des Fonctions Supports en 2003. En 2007, il prend les fonctions de Directeur Adjoint de Société Générale Private Banking, la ligne métier de gestion de fortune du groupe Société Générale. En 2011, Yves Thieffry devient membre du Comité Exécutif de la banque privée en charge de superviser le Luxembourg, la Suisse, Monaco et le Moyen-Orient. En 2012, Yves Thieffry devient Directeur Général de Société Générale Private Banking (Suisse) SA.
Fullerton Fund Management, la société de gestion détenue par le groupe singapourienTemasek, a annoncé, ce 17 mars, la nomination de Pranay Gupta au poste nouvellement créé de responsable des stratégies multi classes d’actifs, basé à Singapour. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, l’intéressé sera chargé de diriger et de renforcer l’expertise d’investissement multi classes d’actifs du gestionnaire d’actifs. Pranay Gupta intégrera également le comité de direction de Fullerton et sera ainsi rattaché à Manraj Sekhon, directeur général et directeur des investissements de la société de gestion.Pranay Gupta a précédemment occupé le poste de directeur des investissements pour l’Asie chez Lombard Odier et ING Investment Management. Au cours de sa carrière, il a également occupé des fonctions à responsabilité chez Société Générale à Hong Kong et chez JP Morgan à Singapour et à New York.
Le fonds souverain norvégien a défendu le 16 mars sa stratégie de gestion active, visant à générer des rendements plus élevés que les indices de référence du marché, en soulignant notamment que les avantages de cette stratégie dépassaient largement les risques et coûts associés, rapporte l’agence Reuters. Le fonds s’efforce de battre les indices actions et obligations d’un quart de point de pourcentage par an en prenant un risque supplémentaire."La question est de savoir si cette stratégie coûte trop cher ou si nous avons pris trop de risque pour obtenir ce quart de point supplémentaire. Notre rapport annuel d’analyse des rendements montre que notre stratégie n’a pas coûté trop cher et que nous n’avons pas été obligés de prendre beaucoup de risque pour obtenir les résultats attendus», a souligné Yngve Slyngstad, directeur général du fonds.Suite aux critiques formulées par quelques universitaires, le fonds s'était engagé à davantage de transparence, avec notamment un rapport annuel analysant ses rendements ajustés du risque. Le professeur d'économie Egil Matsen, récemment nommé pour superviser le fonds et ses gérants, a indiqué le mois dernier que le fonds devrait poursuivre sa stratégie de surperformance des marchés malgré les risques supplémentaires que cela implique.
L’an dernier, les fonds de pension ont été les premiers investisseurs dans l’immobilier non coté, pour un montant de 57,3 milliards d’euros, soit 46,4% du total des investissement, selon l’enquête 2016 Capital Raising Survey, publiée par Inrev, Anrev et NCREIF. Les compagnies d’assurances arrivent en deuxième position, avec 14,6% du montant et les fonds souverains pour 10,8%. Avec plus de 3 milliards d’euros, les particuliers fortunés ont représenté 2,6% du total.L’Europe reste la première destination, avec 51,1% du total, soit 63,1 milliards d’euros, devant les Etats-Unis qui ont représenté 27,9% du total, soit 34,5 milliards d’euros, et la région Asie-Pacifique 13,6% pour un montant de 16,9 milliards d’euros. Sur les 321 véhicules pour lesquels les gestionnaires nord-américains ont levé du capital, près de la moitié (48,3%) avaient une stratégie européenne, ce qui illustre bien la popularité renouvelée de la région sur le marché américain.
Le secteur de la gestion d’actifs en Europe devrait enregistrer un mouvement de consolidation plus marqué. Le mouvement a déjà commencé mais les conditions sont réunies pour qu’il s’amplifie, a estimé le 16 mars à Paris Vanessa Robert, vice president, senior credit officer au sein du Global Managed Investment Group chez Moody’s, à l’occasion d’une conférence sur le crédit.Tout d’abord, les perspectives demeurent stables sur le secteur malgré la volatilité des marchés. Mais la transition vers un nouveau régime de taux d’intérêt va amplifier cette volatilité, ce qui va peser sur les marges des gestionnaires d’actifs dont la santé financière demeure malgré tout satisfaisante. Ensuite, le secteur est confronté à une mutation sans précédent avec la montée en puissance de la gestion passive, beaucoup moins coûteuse que la gestion active. L’an dernier, plus d’une quarantaine de sociétés de gestion ont annoncé leur entrée sur le segment des ETF. Et, mois après mois, l’examen des flux montre l’engouement croissant des investisseurs pour la gestion passive des deux côtés de l’Atlantique. L’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF/Esma) a récemment publié les résultats d’une étude menée entre 2012 et 2014 qui montre qu’entre 5% et 15% des produits Ucits analysés ne seraient pas des fonds «actifs» mais plutôt des fonds passifs déguisés. Selon Vanessa Robert, c’est «un coup de semonce» pour les gestionnaires actifs qui doivent désormais savoir que leur gestion sera plus que jamais passée au crible par les clients. A côté de cette tendance de fond qui travaille le secteur, le poids de la réglementation n’a jamais été aussi prégnant. Ce qui signifie une augmentation des coûts et des risques d’exécution qui vont aussi se traduire par des pressions sur les marges. Les gestionnaires d’actifs sont donc incités à faire des économies d'échelle et à envisager des opérations de croissance externe pour renforcer leurs capacités en termes de produits ou de zones géographiques. Peu endetté, le secteur bénéficie en outre de conditions de financement encore très favorables…
Les ETF et les ETP cotés en Europe ont enregistré en février des souscriptions nettes de 2,92 milliards de dollars, selon les données préliminaires d’ETFGI. Il s’agit du dix-septième mois consécutif de collecte nette pour le secteur. Les souscriptions ont été dopées par le retour en force des ETF et ETP sur les matières premières lesquels ont engrangé 2,66 milliards de dollars, soit un niveau record et la plus forte collecte mensuelle. Ils sont suivis par les ETF et ETP obligataires (2,12 milliards de dollars). En revanche, les ETF et ETP actions ont vu sortir 2,19 milliards de dollars. ETF Securities a été en février la société de gestion qui a enregistré les plus fortes souscriptions, avec 1,36 milliard de dollars, devant iShares (771 millions de dollars) et Vanguard (330 millions de dollars). Depuis le début de l’année, ETF Securities et iShares dominent aussi le classement (avec respectivement 1,74 milliard de dollars et 1,55 milliard de dollars). Mais le troisième est Think ETFs avec 522 millions de dollars.A fin février, les encours des ETF ressortaient à 485 milliards de dollars en Europe.
Le gestionnaire d’actifs canadien BMO Global Asset Management (BMO GAM) a annoncé, ce 15 mars, la nomination de Jonathan Goll en qualité de directeur de son activité institutionnelle pour l’Asie-Pacifique. Dans ses nouvelles fonctions, il sera chargé des ventes auprès des institutionnels en Australie, en Nouvelle-Zélande et sur les marchés d’Asie du sud-est. Il sera basé à Sydney et il sera rattaché à Ravi Sriskandarajah, « managing director » et responsable de BMO Global Asset Management Asie Pacifique.Jonnathan Goll, qui compte plus de 17 ans d’expérience dans l’industrie des services financiers, a précédemment passé plus de 11 ans chez Grantham, Mayo, van Otterloo (GMO), une société de gestion basée à Boston, où il a officié en qualité de « senior client relationship manager » pour leurs bureaux de Singapour et de Berkeley en Californie. Au cours de sa carrière, il a également occupé le poste de consultant en investissement chez Towers Perrin en Australie.
MFS Investment Management vient de lancer un nouveau fonds long/short d’actions internationales qui utilise trois méthodes pour dégager du rendement avec moins de volatilité que le marché international des actions, rapporte le site spécialisé Citywire Selector. Le MFS Meridian Funds -Managed Wealth Fund est constitué de trois parties, une allocation stratégique d’actions internationales, une exposition flexible au marché et des couvertures systématiques pour gérer les risques extrêmes.Cette architecture repose sur l’idée selon laquelle les actions offrent le meilleur potentiel de rendement à long terme mais que la dynamique de marché peut exiger une réduction de l’exposition nette aux actions. Le stratégiste en chef James Swanson sera le gérant principal de ce fonds. Il sera secondé par Jonathan Sage, responsable de la sélection de titres au sein du portefeuille.
Le fonds Pershing, fondé par l’investisseur activiste Bill Ackman dont les encours s’élèvent à 12,2 milliards de dollars, a perdu près de 20% depuis le début de l’année 2016, dont 10% sur le seul mois de février, rapporte le quotidien Les Echos. En 2015, le fonds avait déjà perdu 20,5 %, après deux années marquées par des gains respectifs de 40,4% et 9,6% en 2014 et 2013. Dans son rapport annuel, Pershing justifie ces difficultés par les turbulences sur les marchés financiers.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais NN IP, anciennement ING Investment Management, a annoncé, ce mercredi 16 mars, la nomination de Jared Lou en qualité de gérant de portefeuille au sein de son équipe en charge de la dette des marchés émergents, dirigée par Marcelo Assalin. Basé à New York, l’intéressé a rejoint la société au début du mois de mars. Il est rattaché à Marco Ruijer, gérant de portefeuille principal pour les stratégies « Emerging Markets Debt Hard Currency ». Jared Lou se concentrera plus particulièrement sur les pays d’Amérique latine. Jared Lou, qui compte 8 ans d’expérience, travaillait précédemment au sein de l’équipe dédiée à la dette des marchés émergents chez GMO (Grantham, Mayo, van Otterloo) à Boston, où il était analyste en charge de la dette souveraine. Au cours de sa carrière, il a également travaillé chez Wellington Management et State Street.
Rien de nouveau sous le soleil. Les fonds d’actions américaines gérés activement ont terminé le mois de février sur de nouvelles sorties nettes, pour un montant de 11,37 milliards de dollars, ce qui porte la décollecte des douze derniers mois à fin février à 180,65 milliards de dollars, selon les dernières données communiquées par Morningstar.. En revanche, les fonds d’actions américaines gérés passivement ont encore engrangé 6,92 milliards de dollars, ce qui porte les encours des douze derniers mois à 104,16 milliards de dollars. Au total, les fonds d’actions américaines actifs et passifs soldent le mois dans le rouge, il est vrai pour un montant de seulement 4,5 milliards de dollars contre 14,8 milliards de dollars en janvier.Les fonds d’allocation gérés activement ont terminé le mois de février sur une décollecte nette de 5,45 milliards de dollars tandis que les fonds obligataires fiscalisés ont affiché des sorties nettes de 4,92 milliards de dollars. Du côté de la gestion passive, les stratégies d’allocation sont pratiquement à l'équilibre fin février alors que les fonds obligataires fiscalisés enregistrent des entrées nettes de 12,9 milliards de dollars.Les fonds de matières premières, grâce surtout au regain d’intérêt pour l’or, ont attiré des flux dans les gestions aussi bien actives que passives, avec des montants de 799 millions de dollars pour les premières et de 5,53 milliards de dollars pour les secondes.Morningstar souligne que, pour la première fois depuis septembre 2014, le fonds Pimco Total Return n’a pas figuré en février parmi les cinq stratégies gérées activement affichant les sorties nettes les plus importantes. Le Total Pimco Total Return a certes terminé en territoire négatif, mais pour un montant inférieur à 100 millions de dollars. Les sorties nettes les plus importantes ont été enregistrées par le fonds Ivy Asset Strategy pour un montant de 1,93 milliard de dollars, devant Fidelity Series Investment Grade Bd Fd (-1,55 milliard de dollars) et Templeton Global Bond Fond (-1,47 milliard de dollars).
Oddo Meriten Asset Management (Oddo Meriten AM) a confirmé, ce 16 mars, la réouverture aux souscriptions son fonds Oddo Haut Rendement 2021, un fonds obligataire daté investi dans des titres spéculatifs à haut rendement, principalement européens, à échéance au 31 décembre 2021. Cette décision avait été annoncée par Nicolas Chaput, global CEO & co-CIO de la société de gestion franco-allemande, dans un entretien à NewsManagers.La nouvelle période de souscription a débuté le 9 mars 2016 et prendra fin le 15 décembre 2016, précise la société dans un communiqué. « Les incertitudes des marchés en début d’année ont provoqué une hausse générale de la prime de risque des actifs impliquant, entre autres, une remontée sensible des taux des obligations à haut rendement », explique Oddo Meriten AM pour justifier sa décision qui vise à « permettre aux investisseurs potentiels de profiter de ces nouvelles conditions de marché ».Le fonds compte 87 émetteurs en portefeuille, principalement européens. 99,8% du portefeuille est investi en « high yield », dont 81,9% en obligations de notation B et 17,8 % en obligations de notation BB. Le fonds Oddo Haut Rendement 2021 est géré par Alain Krief, responsable gestion crédit, et Olivier Becker, gérant crédit senior.Au 26 février 2016, le portefeuille investi présentait un taux de rendement actuariel brut de frais de gestion de 6,7%, hors cas de défaut. Pour les parts CR EUR, le taux de rendement actuariel net était de 5,4%, hors cas de défaut.
A l’issue du mois de janvier 2016, les fonds non monétaires enregistrent une chute de leur performance de 6,4 points par rapport à décembre 2015, selon des données publiées par la Banque de France. Cette « performance » ressort à -1,3% à fin janvier 2016 après +5,1% à fin décembre 2015 « dans un contexte de forte dégradation des marchés actions », note la Banque de France. « Ce repli touche inégalement toutes les catégorie de fonds », souligne l’institution. Ainsi, le recul est très marqué pour les fonds actions (-2,9% après +10,0%) mais il est d’une moindre mesure pour pour les fonds diversifiés (-2,6% après +3,1%) et les fonds obligations (-0,2% après +0,8%). La performance des fonds « autres » demeure, quant à elle, positive (+2,0% après +6,5%) malgré une diminution de 4 points.A fin janvier 2016, l’encours des fonds non monétaires s'établit à 1.029 milliards d’euros, dont 282 milliards d’euros pour les fonds actions, 240 milliards d’euros pour les fonds obligations et 318 milliards d’euros pour les fonds diversifiés. Les fonds «autres» affichent 188 milliards d’euros d’encours à fin janvier 2016.Pour leur part, les fonds monétaires enregistrent de nouveau un fléchissement de leur performance à +0,12% fin janvier 2016 après +0,18% fin décembre 2015, indique la Banque de France. L’encours des fonds monétaires atteint 334 milliards d’euros à fin janvier 2016.
Axa Investments Managers – Real Assets (Axa IM – Real Assets), la société de gestion d’actifs immobiliers du groupe Axa Investment Managers, a réalisé pour la deuxième année consécutive un volume de transactions record de 10,8 milliards d’euros en 2015, pour le compte de clients à l’échelle mondiale, a annoncé la société de gestion ce mercredi 16 mars. Dans le détail, Axa IM – Real Assets a réalisé 5,1 milliards d’euros de transactions « equity » et 5,7 milliards d’euros de transactions de dette. Sur le segment « equity », la société a enregistré 3,1 milliards d’euros d’acquisitions et 2 milliards d’euros de ventes. En parallèle, avec 5,7 milliards d’euros investis en dette immobilière et infrastructure, « les investissements dette ont également joué un rôle central dans la stratégie d’investissement d’Axa IM – Real Assets en 2015 », indique la société dans un communiqué. Axa IM – Real Assets a notamment investi plus de 500 millions de dollars (449 millions d’euros) en prêts hypothécaires immobiliers américains.Portés par cette activité soutenue, ses actifs sous gestion atteignent 65 milliards d’euros, contre 54 milliards d’euros fin 2014, pour le compte de dix compagnies d’assurance Axa et plus de 200 clients tiers. Par ailleurs, Axa IM – Real Assets évoque un total de 10,6 milliards d’euros de projets de développement en cours dans huit pays européens. Enfin, sa plateforme d’investissement dans les actifs alternatifs a atteint 2,7 milliards d’euros en 2015, grâce à des acquisitions dans des hôtels, des actifs de santé, des data center et des forêts.
Schelcher Prince Gestion, société de gestion détenue à 85 % par le groupe Crédit Mutuel Arkéa, lance un deuxième fonds de prêts à l’économie (FPE). Appelé SP EuroCréances 2016, ce fonds est conçu sur le modèle du premier, mais a des ambitions plus larges. Alors que SP EuroCréances 2014 avait levé 170 millions d’euros en 2014, le nouveau produit cible 300 millions d’euros auprès d’investisseurs institutionnels. Schelcher Prince Gestion mise sur son expérience acquise depuis le lancement du premier fonds (toujours investi) mais aussi sur l’intérêt grandissant des investisseurs institutionnels pour ce type de produits.« Un premier closing sera réalisé fin mars ou début avril à plus de 200 millions d’euros », indique Bruno Promonet, directeur général délégué et directeur du développement de Schelcher Prince Gestion. Sur ce total, Suravenir, qui fait aussi partie du groupe Crédit Mutual Arkéa, va investir 75 millions d’euros, comme il l’avait d’ailleurs fait la première fois. Un deuxième closing interviendra dans les six mois. Concrètement, SP EuroCréances 2016 est un fonds commun de titrisation éligible au fonds de prêts à l’économie d’une maturité de 10 ans. Sa mission est d’investir des tickets compris entre 5 et 15 millions d’euros dans une trentaine d’entreprises de taille intermédiaire (de 100 à 500 millions de chiffre d’affaires en moyenne) pour une durée de 5 à 7 ans. Le rendement est de OAT+300 points de base dans la continuité du premier fonds. L'équipe de gestion du fonds a la possibilité de choisir plusieurs formats de dette (prêts, obligations, Euro-PP) et n’est pas contrainte par secteur, taille d’entreprise, région, ni par un partenariat privilégié pour sourcer des dossiers. Pour la sélection des dossiers, Schelcher Prince Gestion a choisi une approche du risque inspirée du monde bancaire, élaborée à partir de 2012 avec un prestataire externe RTFS Advisory. Outre la solidité financière de l’émetteur, l’équipe d’investissement s’intéresse aux détails juridiques, et notamment aux montants qui pourront être récupérés en cas de problème.
La banque privée du groupe Edmond de Rothschild a enregistré une collecte nette record de près de 1,2 milliard d’euros en banque privée en 2015, dont 800 millions en France, le solde provenant d’Italie et d’Israël, rapporte L’Agefi. C’est quatre fois plus qu’en 2014. En matière de gestion d’actifs, dont les encours sont restés stables en France, à 23,3 milliards d’euros, l'établissement reste discret sur sa collecte, indique le quotidien. A fin 2015, EdR France gérait 40,8 milliards d’euros tous métiers confondus, dont 15,5 milliards d’euros en banque privée (+7,%) et 1,4 milliard en private equity. Son produit net bancaire atteint de 315 millions d’euros en 2015 (+4,5% à périmètre constant), pour un résultat net 31 millions d’euros (+40%).
Bridgewater Associates, la plus importante société de hedge funds au monde, éprouve des difficultés à régler sa succession, observe le Wall Street Journal qui a interrogé une vingtaine d’employés, actuels et anciens, et proches de la firme fondée par Ray Dalio. La semaine dernière, la société a annoncé le recrutement d’un ancien dirigeant d’Apple comme nouveau co-directeur général. Greg Jensen, 42 ans, l’un des plus proches disciples de Ray Dalio, et considéré pendant longtemps comme son héritier naturel, va abandonner son poste de co-CEO et rester co-directeur des investissements. Cette transition difficile conduit à s’interroger et se demander si Bridgewater peut continuer à avoir du succès sans son fondateur dont la personnalité imprègne la culture si particulière de cette entreprise.