Le climat des affaires s’est amélioré plus qu’attendu en mars en Allemagne après trois mois de recul, montre l’enquête mensuelle publiée ce matin par l’institut Ifo. Son indice du climat des affaires, calculé à partir d’un échantillon de 7.000 entreprises, est remonté à 106,7 pour le mois en cours contre 105,7 en février. Les entreprises se montrent plus optimistes tant sur les conditions d’activité actuelles que sur leurs perspectives. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un indice à 106 pour le mois de mars.
Un organisme influent de la politique économique saoudienne a approuvé 133 mesures pour améliorer la compétitivité de l’économie du royaume. Ces mesures doivent être annoncées dans les six mois, d’après Abdullatif al-Othman, gouverneur de l’Autorité générale saoudienne de l’investissement (Sagia). C’est la première fois qu’un membre du cabinet gouvernemental livre des précisions sur le Plan de transformation national annoncé il y a trois mois. Le plan doit permettre d’adapter l’économie saoudienne à un environnement de prix du pétrole faibles en améliorant la compétitivité du royaume et en favorisant les investissements étrangers.
Les pays du Golfe devraient pouvoir maintenir leur taux de change fixe par rapport au dollar, et ce malgré la persistance de faibles prix du pétrole, d’après Moody’s. Soulignant les larges réserves de changes des membres du Conseil de coopération du Golfe, l’analyste Mathias Angonin a précisé lors d’une conférence de presse lundi à Dubaï que « des changements aux régimes de taux de changes actuels sont peu probables car les coûts associés à des dévaluations surpasseraient les bénéfices attendus. » Les pays du Golfe devraient enregistrer un déficit combiné d’environ 250 milliards de dollars au cours des deux prochaines années, financé via les réserves de changes et pour moins de la moitié via de la dette.
La note souveraine du Royaume-Uni subira une pression négative du fait du ralentissement marqué de la consolidation fiscale transparaissant du budget présenté la semaine dernière, explique aujourd’hui Moody’s. «La révision substantielle à la baisse» de la perspective de croissance économique pour les prochaines années et la révision à la hausse des projections de déficits représentent les deux facteurs négatifs clés. «C’est négatif pour le crédit, étant donné que le Royaume-Uni a l’un des déficits budgétaires les plus importants parmi les pays de l’Union européenne.» L’agence de notation a précisé qu’elle n’avait pas pris en compte les derniers revirements sur les coupes dans les allocations sociales.
La croissance de l’activité dans la zone euro s’est accélérée en mars, montrent les premiers résultats des enquêtes Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI composite, considéré comme un bon baromètre de la croissance globale, a progressé à 53,7 en version flash après 53,0 en février. Ce dernier chiffre marquait son plus bas niveau depuis le début 2015. Chris Williamson, chef économiste de Markit, estime qu’un tel niveau suggère une croissance de 0,3% sur le premier trimestre. L’indice PMI flash du seul secteur des services a lui aussi dépassé les attentes, remontant à 54,0 alors que le consensus le donnait inchangé à 53,3, son plus bas niveau en 13 mois. Dans le secteur manufacturier, le PMI flash a atteint 51,4 après 51,2, dépassant là encore le consensus (51,3).
Le gestionnaire d’actifs britannique Miton Group a annoncé, ce 21 mars 2016, que ses actifs sous gestion se sont inscrits à 2,78 milliards de livres fin 2015 contre 2,05 milliards de livres fin 2014, soit une progression de 35,8% sur un an. Cette croissance a principalement été portée par une collecte nette de 463 millions de livres sur l’ensemble de l’exercice 2015. Une marche en avant qui s’est poursuivie depuis le début de l’année 2016, ses souscriptions nettes s’élevant à 185 millions de livres sur les deux premiers mois de 2016 pour porter ses encours à 2,9 milliards de livres.Malgré ces solides performances commerciales, les revenus nets de Miton Group accusent un repli de 8,7% pour s’établir à 15,7 millions de livres fin 2015 contre 17,2 millions de livres fin 2014. Son bénéfice ajusté avant impôt ressort, pour sa part, à 3 millions de livres contre 5,3 millions de livres un an plus tôt, soit une chute de 43,4% sur un an. Enfin, son bénéfice avant impôt s’établit en revanche à 2,1 millions de livres à fin 2015, après une perte avant impôt de 5,5 millions de livres à fin 2014.
Dexion Capital écrit une nouvelle page de son histoire. Dans la foulée de son rachat en juillet 2015 par Fidante Partners – la division de gestion de fonds de la société d’investissement australienne Challenger Limited – le gestionnaire d’actifs alternatifs britannique a décidé de changer de nom pour prendre celui de sa nouvelle maison-mère. Dexion Capital devient donc officiellement Fidante Capital, selon le site internet de la société de gestion. Fidante Capital se présente comme la division internationale dédiée aux marchés de capitaux de Fidante Partners. Au cours des dernières années, Fidante Capital a levé plus de 13 milliards de dollars à travers 70 transactions.
Le directeur général (CEO) de Julius Baer, Boris Collardi, a perçu en 2015 un salaire de 6,2 millions de francs suisses, en hausse de 7,6% d’une année sur l’autre. La part fixe de ses rétributions est restée plus ou moins stable, passant de 1,44 million à 1,42 million de francs, selon les informations contenues dans le rapport d’activité publié le 21 mars.L’augmentation de la rémunération globale du patron de Julius Baer s’explique par le plan de performance en actions à long terme («Equity Performance Plan», EPP) introduit au titre de l’exercice 2015, précise le groupe suisse. La part variable du salaire de Boris Collardi a ainsi progressé de plus 35% à 2,73 millions de francs. L’allocation EPP pour l’année 2016 sera réduite de 8,2% sur un an. L’ensemble du comité de direction s’est vu attribuer 17,19 millions de francs suisses, un montant en recul de 8% d’une année sur l’autre. Les provisions constituées en vue du règlement du programme américain sont à l’origine de cette baisse. Le président du conseil d’administration Daniel Sauter a perçu 1,05 million de francs (-4,5%) et l’ensemble de l’organe de surveillance 2,73 millions de francs (-3,5%).
Convictions Asset Management (Convictions AM) a annoncé, ce lundi 21 mars, la nomination de Pierre Hervé au poste de directeur de la gestion. L’intéressé était jusque-là en charge de la structuration des processus d’investissement, de la recherche quantitative et de la maîtrise des risques de la société de gestion. Pierre Hervé conserve ses missions, précise la société de gestion dans un communiqué. A l’occasion de cette annonce, « une approche modélisée des marchés financiers fondée sur les développements opérés depuis son arrivée chez Convictions Asset Management est introduite dans le processus global de gestion de la société, en complément de la vision jugementale et de la gestion tactique », indique Convictions AM.Concrètement, en matière d’analyse fondamentale, Pierre Hervé s’appuiera sur les contributions de Philippe Delienne, président de Convictions AM, notamment en matière d’analyse prospective des marchés financiers et de recherche sur les stratégies d’investissement et de gestion. Pierre Hervé pourra également compter sur l’expérience en matière de gestion obligataire de Nicolas Duban, directeur général de Convictions AM. Pierre Hervé est par ailleurs président d’Advanced Fund Analysis, une société de consulting indépendante qu’il a fondée en 2003, dans laquelle Convictions AM va prendre une participation, annonce la société de gestion.De 1999 à 2003, Pierre Hervé a été directeur général d’Axa Multimanager, structure qu’il a lancée. Auparavant, il a occupé différentes responsabilités au sein d’Axa Investment Managers. En parallèle à l’organisation-participation des comités d’investissement, il a été responsable de la recherche et de l’analyse quantitative, directeur de la gestion des risques, membre du directoire des investissements. Avant de rejoindre le groupe Axa, Pierre Hervé a participé à la création de Cholet Dupont Gestion, en tant que directeur de la gestion de taux et diversifiée. Il a débuté sa carrière à la Caisse des Dépôts et Consignations comme gérant de portefeuille de taux et d’allocations d’actifs pour le compte d’investisseurs institutionnels et d’entreprises.En octobre 2014, Pierre Hervé est intervenu en tant que consultant auprès de l’équipe de gestion de Convictions AM, avant de devenir responsable de la structuration des processus d’investissement, de la recherche quantitative et de la maîtrise des risques de la société de gestion, en avril 2015.Pierre Hervé a également créé le groupe de travail multigestion de l’AFG-ASFFI en 2001, dont il était co-président. Il est aujourd’hui conseiller technique de l’AFG, conseiller en allocations d’actifs de l’AFFO et membre du comité scientifique de NExT AM.
La société cotée de private equity Altamir (Euronext Paris, LTA) a annoncé le 21 mars l’initiation de la couverture de son titre par Edison, société d’analyse financière et de services de relations investisseurs basée au Royaume-Uni. «Cette couverture vise à accroître la visibilité d’Altamir à l’international et à élargir sa base d’investisseurs», souligne dans un communiqué Altamir qui a récemment assigné en justice Moneta Asset Management.Le rapport d’Edison est disponible sur le site d’Altamir : www.altamir.fr/fr/investisseurs/analystes.html. Le titre Altamir est par ailleurs suivi par HSBC et Oddo.
A l’issue du mois de février, les encours des fonds de pension individuels espagnols se sont inscrits à 66 milliards d’euros contre 66,4 milliards d’euros à fin janvier, soit un recul de 0,66% en l’espace d’un mois, selon des données publiées par le cabinet VDOS. Au cours du mois écoulé, les fonds de pension ont subi une décollecte nette de 50,9 millions d’euros et un effet marché négatif de 389,5 millions d’euros.Au cours du mois de février, CaixaBank a réalisé la plus forte collecte nette du secteur avec 52,2 millions d’euros de flux nets entrants. La banque espagnole devance Bankinter (20,8 millions d’euros de collecte nette), Renta 4 (16, 7 millions d’euros), Caja Rural (15,6 millions d’euros) et, enfin, ING Group (5,8 millions d’euros).A l’inverse, Barclays Bank a subi la plus importante décollecte nette avec 33,9 millions d’euros de sorties nettes. Suivent Santander (-28,7 millions d’euros), Banco Sabadell (-27,5 millions d’euros), BBVA (-25,5 millions d’euros) et, enfin, Allianz (-24,9 millions d’euros).
La Deutsche Bank a annoncé que Kess Hoving prendra le 1er avril les fonctions de directeur pays (chief country officer) pour l’ensemble des activités du groupe aux Pays-Bas, rapporte le site spécialisé Fondsnieuws. L’intéressé, qui était head of global transaction banking EMEA chez Deutsche Bank, remplace Maarten van Berkel, qui a dirigé les activités néerlandaises du groupe bancaire allemand ces six dernières années et qui a décidé de quitter l’entreprise «pour donner une nouvelle orientation à sa carrière».Kees Hoving sera subordonné à Ashok Aram, responsable de la zone Europe, Moyen-Orient, Afrique (hors Allemagne et Royaume-Uni). Le nouveau patron des activités aux Pays-Bas a travaillé précédemment chez RBS, ING, J.P. Morgan et Bank of America.
La boutique espagnole de gestion Belgravia Capital vient de lancer un deuxième fonds de performance absolue, baptisé Belgravia Balboa, rapporte le site spécialisé Funds People. Son objectif est de générer des rendements positifs dans tous les environnements de marché, qu’il soit haussier ou baissier, grâce à des stratégies « market neutral » sur les actions qui minimisent le risque systèmatique de marché via des dérivés, selon le document du fonds. Ce nouveau fonds investira la quasi-totalité de ses encours dans des actions de toutes capitalisations et de tous secteurs d’activités. Il investira de préférence dans les marchés des pays développés, principalement l’Europe, même s’il pourra avoir une exposition jusqu’à 25% aux pays émergents. Par ailleurs, ce nouveau véhicule pourra investir jusqu’à 10% dans d’autres fonds et son exposition au risque de change ne pourra pas dépasser les 40%, indique le site d’information espagnol. Belgravia Capital assure désormais la gestion de deux fonds de placements – Belgravia Epsilon et Belgravia Balboa – et de trois sicav – Belgravia Beta, Belgravia Delta et Belgravia Lynx.
Après la traversée de la Manche, celle de l’Atlantique. Selon nos informations, DNCA Finance s’apprête à débarquer au Canada pour y vendre ses fonds d’investissement. Comme en Grande Bretagne où la société de gestion entend désormais se faire connaitre - à la demande de Natixis Global Asset Management semble-t-il - la société de gestion de la Place Vendôme y poussera ses produits d’actions européennes, dont son fonds DNCA Invest Value piloté par Isaac Chebar et son fonds DNCA Invest Growth géré par Carl Auffret.
La 12ème édition du Forum GI qui s’est tenue au Pavillon Cambon a réuni autour d’ateliers et de conférences sociétés de gestion et investisseurs institutionnels. Newsmanagers TV qui était présente à cette manifestation a pu interroger des décideurs, participants aux tables rondes ou simples visiteurs, soucieux de nourrir leurs réflexions sur les grands thèmes qui agitent leur profession… Stephen Thariyan - Henderson Global Investors: http://www.newsmanagers.com/NewsManagersTV/unexpertvousparle.aspx?id=1456Vuk Srdanovic - Kempen & Co: http://www.newsmanagers.com/NewsManagersTV/unexpertvousparle.aspx?id=1457Vafa Ahmadi - CPR AM: http://www.newsmanagers.com/NewsManagersTV/unexpertvousparle.aspx?id=1458Philippe Troesh - Meeschaert AM: http://www.newsmanagers.com/NewsManagersTV/unexpertvousparle.aspx?id=1459Caroline Lemeaux - CDC: http://www.newsmanagers.com/NewsManagersTV/unexpertvousparle.aspx?id=1461Michel Audeban - Gemway Assets: http://www.newsmanagers.com/NewsManagersTV/unexpertvousparle.aspx?id=1460
Janus Capital Group va lancer quatre ETF thématiques autour de la santé, du bien être et de l’alimentation : le Long-Term Care ETF, sur les soins pour les personnes âgées, le Health and Fitness ETF, sur la santé et le « fitness », le Obesity ETF, sur le traitement et les soins de l’obésité et le Organics ETF, sur la demande pour les produits « bio ». La société de gestion a déposé une demande en ce sens auprès de la Securities and Exchange Commission. Si elle obtient le feu vert du régulateur, les ETF seront lancés autour du 31 mai 2016.
Comgest a atteint un encours sous gestion de 20,8 milliards d’euros en 2015, soit « un nouveau record de fin d’année », annonce un communiqué de la société de gestion française diffusé en Italie. La collecte totale enregistrée sur l’année (y compris celle venant de mandats) a dépassé le milliard d’euros, dont 20 % en provenance d’investisseurs italiens. Comgest souligne que la collecte a été très diversifiée.
Dans le cadre de sa campagne ISF 2016, la société de gestion indépendante Vatel Capital a annoncé, ce lundi 21 mars, le lancement de son dixième FCPI ISF, le FCPI Dividendes Plus n°5. Ce véhicule « sera prochainement suivi d’une offre d’investissements en direct dans les domaines des forêts et des terres agricoles », indique la société dans un communiqué.Ce dixième FCPI a pour objectif de constituer un portefeuille de participations dans des entreprises innovantes, sélectionnées notamment suivant des critères de maturité, de rentabilité, de potentiel de développement et sur leur capacité à verser des dividendes. Le FCPI Dividendes Plus n°5 permet de réduire son ISF de 50% - dans la limite de 18.000 euros soit une souscription maximale de 36.000 euros – en contrepartie d’un risque de perte en capital et d’une durée de détention de 6 ans. Le fonds investira plus spécifiquement sur des PME matures versant potentiellement du dividende sur une durée de 6 ans non prorogeable avec remboursement en mars 2022.Le FCPI Dividendes Plus n°5 vise principalement des entreprises des secteurs de l’industrie innovante (parmi douze filières industrielles retenues par BPI France et le Ministère de l’Industrie), des technologies médicales (un marché estimé à 11 milliards d’euros pour la France) et du numérique (6% du PIB français estimé en 2016).
AXA Investment Managers (AXA IM) vient de nommer Marion Redel-Delabarre au poste de head of wholesale France au sein du Client Group France.Marion Redel-Delabarre a rejoint AXA IM le 7 mars 2016 et est directement rattachée à Florence Dard, responsable du Client Group France chez AXA IM depuis mai 2015.Avant de rejoindre AXA IM, Marion Redel-Delabarre a travaillé chez Franklin Templeton en tant que responsable de la clientèle institutionnelle, puis chez Edmond de Rothschild Asset Management en qualité de responsable des partenariats avec les banques et les sociétés de gestion où elle a passé plus de 5 ans. Chez AXA IM, Marion Redel-Delabarre participera activement à l’un des objectifs stratégiques d’AXA IM en France, qui consiste à augmenter sa pénétration auprès des clients distributeurs tiers et à nouer de nouveaux partenariats stratégiques, indique-t-on chez AXA IM.
Lyxor International Asset Management annonce avoir converti son ETF actions japonaises indexé sur l’indice TOPIX (JPY) à la réplication indicielle physique. Pour le promoteur d’ETF, il s’agit là d’une nouvelle étape vers le seuil de 50% d’actifs gérés en réplication directe. Suite à cette conversion, Lyxor gérera plus de 46% de ses actifs ETF, soit 20,6 milliards d’euros, sous forme de réplication physique. Le Lyxor Japan (TOPIX) (DR) UCITS ETF a été le premier ETF actions asiatiques de la société de gestion en 2005. Il totalise aujourd’hui plus d’un milliard d’euros sous gestion.
Le gestionnaire d’actifs Capital Group a nommé Thiemo Volkholz au poste de directeur du développement auprès des intermédiaires financiers en Allemagne, rapporte InvestmentEurope. Basé à Francfort, l’intéressé sera chargé de développer les relations de la société de gestion avec les banques, les fonds de fonds, les gestionnaires de fortune et les multi family offices en Allemagne. Thiemo Volkholz arrive en provenance de MainFirst Asset Management où il était responsable de la stratégie « wholesale » pour l’Allemagne, l’Autriche et le Luxembourg en assurant la promotion de la société dans les pays scandinaves, au Royaume-Uni et en France. Avant d’intégrer MainFirst en 2011, il a officié en tant que « client manager » chez J.P. Morgan.
Un point d’étape pour mieux appréhender la gestion alternative. Dans le cadre de ses groupes de travail, l’Association française des investisseurs institutionnels (Af2i) avait publié le 26 janvier son «Guide des investissements en gestion alternative et due diligences opérationnelles». La version 2016 du Guide se veut une mise à jour de la première édition et souhaite dresser un portrait de la gestion d’actifs en Europe. Avec un encours de 2.850 milliards de dollars à fin 2014, l’industrie de la gestion alternative vit un développement fort et croît de plus de 10 % par an. Malgré cette montée en puissance, « ce type de gestion fait l’objet de critiques récurrentes sur sa performance, son niveau de frais et son manque de transparence », constate l’Af2i. La gestion alternative doit s’adapter à un environnement règlementaire de plus en plus contraignant pour elle. Le guide relève un certain nombre de grandes tendances en 2015. « L’alignement d’intérêts entre l’investisseur et la société de gestion est désormais au centre des réflexions », constate le Guide. Ce dernier note une cohérence entre les frais de gestion et les dépenses opérationnelles et une évolution dans les modalités de détermination des commissions de performance. Plus généralement, a souligné Francis Weber, vice-président en charge du groupe de travail à l’Af2i, on constate une baisse sensible des frais fixes avec une moyenne observée de 1,53 % (1,4 % pour les fonds Ucits) et la mise en place de mécanismes de high water mark. Il semble que les investisseurs aient été entendus. Dans un contexte de taux bas, la volonté de voir leurs frais de gestion réduits était très forte.
AEW Europe, un des leaders du conseil en investissement immobilier en Europe, a annoncé la nomination de Sébastien Znaty au poste de head of residential asset management pour la France. A ce poste, l’intéressé sera en charge de la définition et de la mise en œuvre de la stratégie de valorisation des immeubles en gestion, tout en soutenant les initiatives visant à développer de nouveaux produits dédiés au secteur résidentiel. Basé à Paris, il est rattaché à Jean-Philippe Gaudin, head of asset management France.Sébastien Znaty a acquis son expérience au sein de structures telles qu’Archon Group France et ING REIM. Avant de rejoindre AEW Europe, il a passé 10 ans chez CBRE Global Investors France au poste de Senior Transaction Manager où il a mis en œuvre sa connaissance de la gestion de patrimoine, en particulier dans le domaine de l’immobilier résidentiel. Sébastien Znaty est titulaire d’un DESS Ingénierie Immobilière de J.J. Granelle et d’une Maîtrise de Sciences Economiques option finance de l’Université Paris XII.
Russ Koesterich a rejoint l'équipe responsable de son fonds d’allocation international après avoir quitté ses fonctions de «global chief investment strategist», rapporte le site spécialisé Citywire. Russ Koesterich sera responsable de l’allocation pour cette stratégie tandis que les gérants principaux seront Dan Chamby, Aldo Roldan et Dennis Stattman.Le fonds BlackRock Global Allocation a été lancé pour les investisseurs américains en 1989 et affiche actuellement des encours de 48,5 milliards de dollars. Un fonds au format Ucits réplique cette stratégie depuis 1997. Les actifs sous gestion du fonds, également piloté par le trio Chamby, Roldan et Stattman, s'élèvent à 21 milliards de dollars.
Les fonds de long terme (hors monétaires) commercialisés en Europe ont accusé en février des rachats nets de 24,5 milliards d’euros, montrent les dernières statistiques de Thomson Reuters Lipper. C’est moins que les 42,6 milliards d’euros de janvier, mais cela reste à un niveau élevé. Comme le mois dernier, les fonds obligataires ont accusé la plus forte décollecte, avec 11,5 milliards d’euros, juste devant les fonds actions (-8,4 milliards d’euros) et les fonds diversifiés (-5,8 milliards d’euros). Dans la lignée de janvier, les fonds alternatifs Ucits ont été ceux qui ont enregistré la plus forte collecte, à 1,1 milliard d’euros, devant les fonds immobiliers (600 millions) et les fonds matières premières (300 millions). Les fonds monétaires ont quant à eux enregistré des souscriptions nettes de 2,8 milliards d’euros.BlackRock est la société de gestion à avoir enregistré la plus forte collecte en ce mois de février difficile, avec des souscriptions nettes de 5,39 milliards d’euros, loin devant Generali (2,86 milliards d’euros) et Legal & General (2,72 milliards d’euros). A noter la présence de trois français dans le top 10 de février, avec Agicam en cinquième position (1,35 milliard d’euros), Groupama (880 millions d’euros) et Banque de Financement et de Trésorerie (660 millions d’euros). Enfin, le classement des meilleures ventes de fonds en Europe en février est dominé par MMA II – European Muti Credit BI (CHF Hedged), devant Schroder ISF European Alpha Abs Return A Acc et UBS (CH) Inst Fd – Bonds CHF Inland U-X. Comme le souligne Thomson Reuters Lipper, le classement ne reflète pas l’évolution globale du secteur en février, puisque les fonds obligataires et les fonds actions sont les seuls représentés dans le top 10, qui draine 5,1 milliards d’euros.
Carmignac fait son retour dans le classement des 10 principales marques de gestion d’actifs en Europe publié par Fund Buyer Focus. Déclassé l’an dernier à la 11e place, la société de gestion parisienne gagne deux places et se retrouve à la 9è position du tableau, établi à partir d’entretiens menés avec 1.000 sélectionneurs de fonds en Europe.Parmi les grands perdants en notoriété cette année, Aberdeen est la seule société de gestion à être sortie du top 10, se retrouvant cette année à la 13è place. En difficulté, la société de gestion écossaise a posté en janvier son 11e trimestre consécutif de rachats nets. Pimco, qui avait subi le même sort l’an dernier en passant à la 11e place, tombe au 17e rang cette année.En dehors de la sortie d’Aberdeen, le classement n’a pas énormément évolué depuis celui de 2015. Les six sociétés les plus citées sont les mêmes que l’an dernier, à savoir BlackRock, JPMorgan, Fidelity, Franklin Templeton, M&G Investment et Schroders. Invesco obtient la 7e place en gagnant une place, suivi de Deutsche AM qui perd une position. Dixième, Pictet cède une place au classement."L’incertitude économique et les marchés financiers chahutés ont poussé les investisseurs européens à se tourner vers les sociétés de gestion qu’ils connaissent et quileur inspirent confiance», souligne l'étude de Fund Buyer Focus. Cela est plus favorable aux grandes marques de l’asset management et au leaders du secteur. BlackRock, le géant américain numéro un depuis plusieurs années, distance de plus en plus les maisons concurrentes, ajoute Diana Mackay, directrice de Fund Buyer Focus.
La banque d’investissement italienne Equita Sim, dirigée par Alessandro Profumo, a annoncé le premier closing de son fonds fermé de dette privée italienne Equita Private Debt Fund. Le fonds a obtenu le soutien de nombreux investisseurs institutionnels italiens, dont le Fondo Italiano d’Investimento, pour un montant total de 66 millions d’euros. La levée de fonds se poursuivra dans les prochains mois aussi bien en Italie qu’à l’étranger. L’objectif est d’atteindre 150 millions d’euros.Le fonds, créé sous forme de SIF-Sicav luxembourgeoise en coopération avec la société de gestion luxembourgeoise Lemanik Asset Management, est réservé aux investisseurs institutionnels italiens et étrangers. Il est dédié aux investissements dans des instruments financiers émis par des entreprises industrielles italiennes de taille moyenne, fortement compétitives, exportatrices et affichant une bonne rentabilité.Le fonds pourra investir soit en dette (senior et subordonnée), soit en capital, avec des échéances allant de 4 à 7 ans. La gestion opérationnelle du fonds a été confiée à Paolo Pendenza, Nicolo Sagramoso et Bekim Krasniqi. La direction d’Equita sera aussi impliquée.
Neuberger Berman a signé un partenariat avec la banque privée italienne Fideuram – Intesa Sanpaolo Private Banking. Grâce à cet accord, les fonds coordonnés de la société de gestion américaine seront disponibles par le biais des réseaux de Fideuram et Sanpaolo Invest. La gamme de Neuberger Berman, qui sera accessible à plus de 50.000 banquiers privés de Fideuram et Sanpaolo Invest, comprend les fonds domiciliés en Irlande qui vont du marché actions à l’obligataire en passant par les stratégies alternatives liquides. « Il s’agit d’une étape clé dans notre stratégie de développement en Italie », commente Dik Van Lomwel, responsabel EMEA et Amérique latine de Neuberger Berman.
Nordea vient de recruter Katja Bergqvist en tant que responsable Savings and Wealth Offerings, au sein de Nordea Wealth Management, rapporte Realtid.se. L’intéressée travaillait depuis 1989 au sein de Handelsbanken. Dernièrement, elle était présidente de Handelsbanken Fonder.
Goldman Sachs a décidé de fermer son site de Genève et de regrouper ses activités à Zurich, a indiqué un porte-parole de la banque au site spécialisé finews. Cette mesure devrait permettre d’améliorer la rentabilité des activités en Suisse. Environ 18 collaborateurs seront affectés par cette décision. La banque leur proposera de nouvelles affectations à Zurich ou ailleurs, précise-t-on.Goldman Sachs, qui est installée à Zurich depuis 1974, n’est pas la première grande banque américaine à délaisser Genève. Merrill Lynch et Morgan Stanley ont également mis fin à leur présence à Genève ces dernières années. En 2012, Merrill Lynch, à l’occasion de la vente de ses activités de banque privée à Julius Baer. Il y a deux ans, Morgan Stanley lors de la cession de ses activités de banque privée à J. Safra Sarasin. Parmi les banques américaines, seules Goldman Sachs et J.P. Morgan proposent encore des services de banque privée en Suisse.