p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } DNCA, the asset management affiliate of Natixis Global Asset Management, has welcomed Géraldine Courtois-Prévert as head of the financial management department. As head of a team of four people, reporting directly to the general management, Courtois-Prévert will work to reinforce controlling of management and the financial consolidation of the asset management firm. Courtois-Prévert, a graduate of HEC in Paris, joined the Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE) in 2006 as deputy director of consolidation at the group, where she was responsible in particular for accounting stress and prudential simulations of structural operations in the formation of Natixis, the purchase of a stake in Nexity, and the creation of the Banques Populaires Caisses d’Epargne (BPCE). In 2009, she took over as head of financial reporting teams at BPCE, and then in 2011 became head of large client banking (BCG) for management controlling at Natixis.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The German asset management firm MEAG has announced the launch of a new fund on 1 April, MEAG Dividende. The product is invested primarily in European equities, and concentrates on shares which distribute a high dividend. During selection of stocks for the portfolio, MEAG plans to be particularly attentive to the “sustainable quality” of the share and solid growth in returns. MEAG Dividende is so far available only in Germany, but sale in Austria is planned, the asset management firm states.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } It has been a chaotic start to the year for the hedge fund industry. In first quarter 2016, the sector saw a 2% decline according to the Lyxor Hedge Fund index. In the month of March alone, hedge funds managed nonetheless to keep their heads above water, with monthly returns of 0.6%. At the conclusion of the first three months of the year, CTA funds and merger aarbitrage funds were the only segments of the industry able to generate positive returns, Lyxor notes. CTA earned returns of 1.1%, while merger arbitrage funds earned returns of 0.5% in the first three months of the 2016 fiscal year. At the same time, L/S Equity strategies underperformed, with losses of 3% in first quarter, “due to difficult market conditions and the high turnover of risk factors which results in a marked rebount, but short duration, for the devalued shares,” explains Lyxor. Event-driven and global macro funds did little better, with losses of 1.7% and 2.1%, respectively. In this context, “the hedge fund industry was the butt of criticism due to its disappointing returns,” the asset management firm observes. Lyxor is however planning to nuance criticism. The firm claims that the industry “needs to be evaluated in relative terms. … Turbulence in the past twelve months resulted in a decline for the MSCI World index of nearly 5%, while the Stoxx Europe 600 and the Topix 100 were down 12% (in total returns and in local currency),” the asset management firm notes. However, Lyxor notes that government bonds continued to rise, although “their valuations are so tense that it appears inadvisable to turn further to this asset class.” In the past twelve months, hedge funds also lost 5%, according to the calculations of Lyxor, which observed that “the volatility of their returns is a third that of equities.” The annual volatility of the Lyxor Hedge Fund index came in at % for the past twelve months, compared with 15% for the MSCI World. “On a risk-adjusted basis, hedge funds performed better than high-risk assets, both in first quarter and over the past 12 months.”
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } La Financière de l’Echiquier is launching the systematic management fund Echiquier QME, which aims for returns decorrelated from traditional assets, for sale to Italian retail clients. The strategy has existed for three years in a version reserved for professional investors (Echiquier QME Global). Echiquier QME, which complies with the UCITS directive, is based on a systematic quantitative management methodology which aims to earn returns both in rising and in falling markets, as well as in flat markets. With averange annual volatility of less than 10%, a statement released in Italy says. The fund invests in future contracts, subdivided into four asset classes for the UCITS version (equity indices, government bonds, interest rates, currencies) and, additionally, commodities in the case of Echiquier QME Global. The investment process, based on risk controlling, is implemented systematically with proprietary systematic models which combine two complementary startegies: a momentum strategy (for about 70% of the portfolio) and a satellite straetgy “whose algorithms represent about 30% of the allocation in the portfolio.” The fund is mmanaged by a team of two professionals who joined LFDE in 2013: Ludovic Berthe and Alexis Grutter, two veterans of HDF Finance.
Le gestionnaire d’actifs britannique Fundsmith, fondée par Terry Smith, a annoncé la nomination de Philipp von Habsburg au poste de directeur commercial pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse. A ce titre, il sera responsable du développement des relations de la société avec les investisseurs dans ces trois pays. L’intéressé, qui compte plus de 30 ans d’expérience, arrive en provenance de MAB Partners où il a officié pendant deux ans en qualité de « Partner » en charge du développement de l’activité au niveau mondial et des relations investisseurs en Europe centrale et du Nord. En 2011, il avait fondé la société Trinity Capital Partners dont il occupait le poste de directeur de général. Avant cela, Philipp von Habsburg a officié pendant 14 ans en tant que directeur général des activités britanniques de la société EIM et il a également travaillé pendant sept ans chez Swiss Bank Corporation dans les domaines de la banque privée et des fusions-acquisitions.
Après sept ans passés à la présidence de l’Association suisse des banquiers (ASB), Patrick Odier annonce sa démission. Entré en fonction en septembre 2009, le Genevois se retirera à l’issue de la Journée des banquiers, le 15 septembre prochain. Le conseil d’administration de l’ASB s’emploie actuellement à trouver un successeur, indique l’association professionnelle dans un communiqué publié le 4 avril. Celle-ci dit «prendre acte avec regret et compréhension» de la décision du Genevois qui veut se consacrer davantage au développement de son propre établissement, la banque privée Lombard Odier.
La banque Bonhôte accueille Alain Pellaton, Alain Baroni et Mélanie Leuba à Neuchâtel afin de renforcer sa position de leader dans la gestion de fortune privée au sein de sa région, selon un communiqué. Les deux premiers rejoignent la banque Bonhôte en provenance de Piguet Galland. Alain Pellaton est en charge du développement du marché régional. Alain Baroni œuvre en tant que spécialiste en matière de gestion de fortune, de prêts hypothécaires et de prévoyance. Mélanie Leuba, qui travaillait précédemment au sein d’une banque privée, est nommée assistante à la gestion privée à Neuchâtel.
UBS propose l'élection au sein du conseil d’administration de Robert Scully et Dieter Wemmer, en tant que membres additionnels, selon le programme de la prochaine assemblée générale du 10 mai publié ce mardi. Robert Scully a été notamment administrateur et co-président de Morgan Stanley, a occupée diverses fonctions dirigeantes chez Lehman Brothers, Scully Brothers Foss and Wight ou encore Salomon Brothers. Il siège dans les organes de surveillance de Chubb, Zoetis et KKR ainsi que de la Financial Industry Regulatory Authority américaine (Finra).Dieter Wemmer assume la fonction de directeur financier (CFO) chez Allianz, où il siège désormais dans deux conseils d’administration. Il a auparavant occupé divers postes à responsabilité chez Zurich Insurance, dont celui de CFO. Il préside d’Economic and Finance Committee of Insurance Europe et fait partie du Berlin Center of Corporate Governance.
Amundi Asset Management Benelux a recruté Marjolein van Dongen en qualité de directrice du développement, rapporte le site spécialisé Fondsnieuws. Marjolein van Dongen, qui remplace Ernst Osinga, nommé «head of distribution marketing» à Paris, travaillait précédemment chez Van Lansschot Bankiers, où elle faisait partie de l'équipe de direction de la banque privée pour les Pays-Bas.
L’exigence ESG formulée et mise en oeuvre par les investisseurs institutionnels favorise la diffusion de l’esprit ESG dans les sociétés de gestion et les entreprises dans lesquelles les fonds sont investis. Telle est l’une des conclusions fortes de la troisième session du Comire, le Comité de Multigestion d’Investissement Responsable Egamo, qui a récemment réuni plusieurs grands investisseurs partageant les mêmes analyses et notamment MGEN, UMR, Carac et MutRé.Pour être efficace, la démarche ESG de chaque Institution doit tenir compte des spécificités de celle-ci : cette démarche prend du temps, nécessite du pragmatisme, de la pédagogie et une grande continuité dans l’action. Les indicateurs retenus doivent être fiables et réellement signifiants, avec des moyens adaptés.Les participants sont convenus que L’Article 173 et son décret du 29 décembre 2015, s’inscrivent en matière Environnementale dans une logique volontariste, progressive, avec une exigence de transparence et de mise en œuvre rapide dès 2016. Le décret est adapté aux différents types d’Institutions, c’est-à-dire concrètement praticable par celles-ci, de manière différenciée, en fonction de leur stade spécifique de développement sur ces sujets. Néanmoins, l’approche ESG doit demeurer globale, le « S » et le « G » doivent donc être traités au même titre que le « E », de manière continue pour une plus grande cohérence.
CNP Assurances et AG2R La Mondiale ont annoncé, lundi 4 avril, le démarrage opérationnel de leur partenariat stratégique dans le domaine de la retraite supplémentaire d’entreprise, au sein d’une filiale commune baptisée Arial CNP Assurances. Ce partenariat se matérialise par la prise de participation à hauteur de 40%, et pour un montant de l’ordre de 43 millions d’euros, de CNP Assurances dans Arial Assurance, filiale de La Mondiale. Arial CNP Assurances regroupe les équipes, les outils et les portefeuilles d’activité des deux partenaires et entend devenir l’acteur de référence de l’épargne retraite entreprise. La filiale commune d’AG2R La Mondiale et de CNP Assurances a vocation à gérer les régimes de retraite supplémentaire de près de 20.000 entreprises, de la PME aux leaders du CAC 40, soit environ 12 milliards d’euros d’encours, indique un communiqué.La composition du Conseil d’administration est représentative des poids respectifs des deux partenaires. La présidence est assurée par Frédéric Lavenir, directeur général de CNP Assurances, et la vice-présidence par André Renaudin, directeur général d’AG2R La Mondiale. La direction opérationnelle se partage entre Patrice Bonin, directeur général d’Arial CNP Assurances et précédemment Président du Directoire d’Arial Assurance, et Yann Illouz, directeur général délégué d’Arial CNP Assurances et jusqu’alors directeur du département Solutions retraite de CNP Assurances.L’opération, qui s’inscrit dans le cadre d’un contrat cadre signé le 15 décembre 2015, a reçu l’approbation de l’Autorité de contrôle prudentiel et réglementaire (ACPR) et de l’Autorité de la concurrence (ADLC).
Investec Aviation Finance, filiale Investec Bank Plc, a annoncé avoir bouclé son second fonds de dette dans le secteur de l’aéronautique géré pour le compte d’assureurs européens, renforçant ainsi sa position d’acteur de premier plan dans le domaine de la dette aéronautique garantie à destination des investisseurs institutionnels. Le premier fonds, Aquila Debt Fund, a été bouclé en 2014, et les deux fonds comptent désormais un encours cumulé de quelque 700 millions de dollars. L’objectif de rendement du nouveau fonds est compris entre 4% et 4,5% net, soit la performance enregistrée par le fonds Aquila depuis son lancement.Le nouveau fonds a été noté «A» par Feri EuroRating Services, une raison supplémentaire d’investir dans la stratégie pour des investisseurs encadrés par la directive Solvabilité II.
Omnes Capital a annoncé le 4 avril avoir recruté deux chargés d’affaires, deux analystes, une juriste et renforcé son équipe Relations Investisseurs. Antoine Joris, qui travaillait précédemment chez Rothschild & Cie, a rejoint Omnes Capital en décembre 2015 en tant que chargé d’affaires dans l’équipe Capital Développement & Transmission sur le segment small cap. Pilotée par Benjamin Arm, Associé Gérant, l’équipe Capital Développement & Transmission small cap accompagne des PME d’une valeur d’entreprise comprise entre 8 millions d’euros et 25 millions d’euros. Elle compte 4 investisseurs avec à son actif 40 opérations d’investissement réalisées en 10 ans. Geoffroy Manet, titulaire d’un diplôme universitaire en Banque et Finance et d’un mastère de l’EM Lyon Business School en Ingénierie Financière, a rejoint l’équipe Capital Développement & Transmission sur le segment mid cap en qualité d’analyste en février 2016. Composée de 8 investisseurs, l’équipe Capital Développement & Transmission mid cap accompagne des PME d’une valeur d’entreprise inférieure à 180 millions d’euros dans leurs projets de croissance et de transmission. Sous la responsabilité de Benjamin Arm, Associé Gérant, elle a réalisé 27 investissements depuis 2005. Jess Wizman, précédemment chez Morgan Stanley, a rejoint l’Equipe Energies Renouvelables en novembre 2015 en tant que chargé d’affaires. Dans le domaine des énergies renouvelables, Omnes Capital est un précurseur avec le lancement de son premier fonds en 2006. Depuis, l’équipe a réalisé plus de 30 investissements en France et en Europe dans les secteurs de l’éolien, solaire, hydroélectricité et biomasse pour un équivalent de 1.500 MW de capacité de production, soit l’équivalent de deux réacteurs nucléaires. Pilotée par Serge Savasta, Associé Gérant, l’équipe compte 8 investisseurs aux profils internationaux. Marc Gasser, diplômé de Télécom ParisTech et d’un mastère HEC Paris en Stratégie, Marketing et Innovation, a rejoint l’Equipe Capital Risque en décembre 2015 en qualité d’analyste. Avec 30 cessions industrielles dont 14 introductions en Bourse réalisées en 16 ans, l’équipe Capital Risque d’Omnes Capital est l’un des acteurs majeurs en France du financement des PME innovantes avec une double compétence sur les secteurs de la santé et des technologies. Sous la responsabilité de Michel de Lempdes, Associé Gérant, l’équipe Capital Risque se compose de 7 investisseurs. Sandra Matas, avocat au barreau depuis 1999 qui a travaillé au sein des cabinets Bird & Bird, Archers et Granrut, a rejoint Omnes Capital en mars 2016 en tant que juriste sous la responsabilité de Philippe Trolez, Secrétaire Général. Sophie Peyroutet, précédemment contrôleur financier chez Ardian puis chez CM CIC Capital Privé, a rejoint Omnes Capital en novembre 2015 en qualité d’Account manager. Elle renforce l’équipe Relations Investisseurs sous la responsabilité de Martine Sessin-Caracci, Directrice des Relations Investisseurs.
Le forum international des fonds souverains a signé un accord avec une grande association de hedge funds, Hedge Fund Standards Board, pour favoriser de meilleurs standards de gouvernance dans le secteur de la gestion alternative, rapporte le Financial Times fund management. L’accord porte sur des préoccupations de longue date pour les investisseurs institutionnels comme le manque de transparence autour de la liquidité dans des marchés difficiles.
Les fonds souverains, ainsi que les banques centrales et les organismes publics de retraite font partie des institutions qui jouent désormais le rôle de pourvoyeurs à grande échelle de collatéral, ce qui permet de favoriser la liquidité dans le système financier et de favoriser toutes sortes de transactions dans l'économie réelle, selon une étude publiée par BNY Mellon et l’organisme indépendant de recherche OMFIF (Official Monetary and Financial Institutions Forum).Dans cette étude, intitulée «Crossing the Collateral Rubicon: A new Territory of challenge and opportunity for sovereign institutions», les auteurs ont interrogé des investisseurs institutionnels souverains représentant plus de 2.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Quelque 37% des acteurs interrogés ont indiqué qu’ils étaient à un stade avancé de leur réflexion pour se lancer dans des opérations de collatéral ou qu’ils étaient déjà actifs dans ce domaine. Les deux tiers des participants ont par ailleurs relevé une augmentation des demandes de contreparties potentielles pour de telles transactions.Selon Hani Kablawi, directeur de l’activité Asset Servicing chez BNY Mellon pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, «depuis la crise financière, les nouvelles réglementations ont donné la priorité aux contreparties ayant accès à du collatéral de première qualité. Toutefois, les politiques macroéconomiques des banques centrales ont réduit l’offre de collatéral. Cette évolution a constitué un gros défi pour les marchés et une opportunité de taille pour les détenteurs officiels de ces titres tels que les fonds souverains».
Déjà présent sur le marché canadien, mais principalement dans les activités de banque d’investissement, le groupe Credit Suisse entend aussi développer ses activités de banque privée. Credit Suisse a ainsi conclu un accord de partenariat stratégique avec le gestionnaire de fortune Canaccord Genuity Wealth Management (CGWM), une filiale de Canaccord GenuityCorp. Aux termes de cet accord, rapporte le quotidien canadien Globe and Mail, les clients fortunés de Canaccord auront accès à des outils de gestion de portefeuille et à une nouvelle offre de produits haut de gamme de Credit Suisse. Les actifs administrés par CGWM s'élevaient à un peu plus de 9 milliards de dollars à la fin de l’année 2015 contre 9,48 milliards de dollars à la fin du trimestre précédent.
L’Agefi rapporte que la plate-forme de crowdfunding SmartAngels et BNP Paribas Securities Services (BP2S) vont lancer un projet pilote au deuxième semestre 2016 dont l’objectif est de tenir pour la fin de l’année un registre de titres non cotés d'émetteurs financés via SmartAngels sur une blockchain privée. La technologie blockchain permet d’optimiser la relation entre les émetteurs et ses actionnaires en la rendant fluide, sécurité et instantanée. L’authenticité du registre sera ainsi garantie par le consensus avec la délivrance de e-certificats dans le contexte d’une augmentation attendue des volumes. Au-delà de la tenue d’un registre, la blockchain favorisera la mise en place d’un marché secondaire. Un sujet majeur pour le crowdfunding.
Dans un entretien accordé au quotidien Les Echos, Didier Le Menestrel, président de la Financière de l’Echiquier, milite pour une simplification de la réglementation afin d’attirer davantage les investisseurs étrangers. « Il faut recréer pour les investisseurs la possibilité de passer des « ordres directs », avance Didier Le Menestrel Actuellement, le problème est que les investisseurs étrangers ne veulent pas de fonds communs de placement car ils rechignent à passer par le système bancaire français qui leur semble trop complexe : les investisseurs doivent s’enregistrer auprès d’Euroclear, remplir des formulaires... » Une contrainte que ne connait pas le Luxembourg où il suffit à ces mêmes investisseurs étrangers de contacter un « transfert agent » qui prend en charge toutes les formalités. « D’un point de vue réglementaire, Euroclear a la possibilité d’accepter les ordres directs mais les grandes banques françaises ne se montrent pas encore très motivées pour revenir sur un système établi. Il va donc falloir bien communiquer et les y inciter », avance le dirigeant. Par ailleurs, à l’heure de la montée en puissance des ETF et des stratégies « smart beta », le dirigeant reste optimiste quant à l’avenir de la gestion active. « Je n’ai pas d’inquiétude sur l’avenir de la gestion active car énormément de capitaux devront trouver à s’investir ces prochaines années, notamment pour financer les retraites, estime-t-il. Et même si la gestion passive finit par capter les grandes masses, la gestion active aura toujours sa place. Simplement, les gérants « d’actifs » doivent s’adapter, se différencier par une approche ultraspécialisée. »Selon Les Echos, La Financière de l’Echiquier gère actuellement 8,1 milliards d’euros d’actifs, après avoir enregistré 300 millions d’euros de collecte l’an dernier. « Fin 2015, nous avions 1,2 milliard d’euros d’encours hors de France, ce qui correspond à environ 15% de nos encours totaux », a précisé Didier Le Menestrel.
Cogefi France et Cogefi Europe, deux fonds de la gamme de Cogefi Gestion ont enregistré leur fusion au 4 avril 2016 par voie d’absorption de Cogefi France par Cogefi Europe. Ces fonds disposaient d’un track record sensiblement équivalent sur longue période. Bien que Cogefi France occupe historiquement une place importante dans les mandats de gestion, la société de gestion a justifié sa décision de les fusionner «du fait de l’enrichissement croissant du sous-jacent européen quand le CAC 40, de son coté, est de plus en plus dominé par quelques valeurs, dont Total notamment et le secteur bancaire», précie-t-elle dans un communiqué.Cogefi Europe a pour objectif de surperformer, sur un horizon de placement supérieur à 5 ans, l’indice Stoxx Europe Large 200 dividendes nets réinvestis. La gestion privilégie l’approche « bottom up », permettant au portefeuille de s’écarter sensiblement du benchmark en termes de thématiques, de répartition géographique ou sectorielle et de valeurs.
Pimco affirme que son ancien directeur des investissements, Bill Gross, aurait pu être licencié pour avoir abusé de ses collègues dans les mois qui ont précédé sa démission brutale en 2014, rapporte le Financial Times. Dans sa réponse à la plainte du gérant, qui réclame 200 millions de dollars, la société de gestion obligataire relate que suite à la démission du directeur général Mohamed El-Erian en janvier 2014 et à la publication d’articles de presse concernant le conflit entre les deux hommes, Bill Gross est devenu obsédé par la protection de son image. « Dans une poursuite farouche de cet objectif, il a adopté un comportement destructeur et inacceptable qui incluait notamment de rompre son engagement de se conformer aux décisions de la direction, d’essayer de saboter les carrières de l’ancien CEO et des autres qu’ils soupçonnait d’être déloyaux et de traiter ses collègues de manière abusive ». Le document juridique déposé lundi inclut une copie de la lettre de démission de 17 mots manuscrite de Bill Gross, laissée dans le bureau de Pimco la nuit.
L’opérateur boursier américain Bats Global Markets a annoncé lundi qu’il allait proposer 11,2 millions d’actions dans une fourchette de prix unitaire de 17 à 19 dollars, avec une option de surallocation de 1,68 million de titres supplémentaires, rapporte L’Agefi. Détenu par ses dirigeants et par de grandes institutions financières de Wall Street, le groupe peut espérer se valoriser jusqu'à 2 milliards de dollars. L’IPO se fera uniquement par cession d’actions.Bats Global Markets avait dû annuler en catastrophe son IPO en 2012, faute de pouvoir coter ses propres actions sur son marché.
Le gestionnaire d’actifs américain J.P. Morgan Asset Management a annoncé, ce lundi 4 avril, le lancement de deux nouveaux ETF, JPMorgan Diversified Return Europe Currency Hedged Equity ETF (JPEH) et JPMorgan Diversified Return International Currency Hedged Equity (JPIH). Identiques aux JPMorgan Diversified Return Europe Equity ETF (JPEU) et Diversified Return International Equity ETF (JPIN), les deux nouveaux véhicules adoptent une approche gérée par le risque pour investir, ce qui permet aux investisseurs de capter davantage les hausses de marchés avec l’objectif d’offrir moins de volatilité dans les phases de baisse des marchés, explique la société de gestion dans un communiqué. Ces deux ETF diversifient les risques en investissant dans différents secteurs d’activité, tout en couvrant son exposition aux devises, fournissant ainsi aux investisseurs une exposition aux marchés actions internationales avec moins de risques.Le fonds JPEH suit l’indice FTSE Developed Europe Diversified Factor 100% Hedged to USD tandis que le fonds JPIH suit l’indice FTSE Developed ex-North America Diversified Factor 100% Hedged to USD Index, construit à partir de l’expertise en gestion du risque et des analyses de marchés de J.P. Morgan. Dix-huit mois après le lancement de son premier ETF, J.P. Morgan Asset Management dispose aujourd’hui d’une gamme de sept fonds stratégiques beta.
La Banque Postale Asset Management a levé un montant total de 533 millions d’euros avec le premier closing d’un fonds dédié à la dette infrastructure et d’un fonds dédié à la dette immobilière. Tout comme pour les précédents fonds ouverts, CNP Assurances intervient en tant que principal sponsor pour un montant resté confidentiel.Les phases d’investissements pourront démarrer dès à présent. Mais un deuxième closing est prévu au deuxième trimestre. « L’objectif ultime est d’arriver au terme des levées de fonds à un montant total de 900 millions d’euros », confie René Kassis, directeur de la gestion dette privée chez LBPAM.Ces fonds, dédiés aux investisseurs institutionnels, sont gérés par l’équipe créée en 2013 par LBPAM et spécialisés en origination, structuration et gestion de dette. Ce pôle, de 1,8 milliard d’euros actuellement, va être rapproché de l’activité dette corporate de Fédéris GA et permettre de constituer une équipe de 10 experts gérant près de 3 milliards d’euros d’actifs.D’ailleurs, un nouveau fonds de dette corporate est en cours de lancement avec un premier closing d’ici à la fin du premier semestre.
Le gestionnaire de fonds discrétionnaires britannique Rowan Dartington vient d’étoffer son équipe de recherche actions avec quatre nouveaux recrutements, rapporte FundStrategy. Ainsi, Gary Sutherland, ancien « research manager » en charge du private equity chez Charterhouse Capital Partners, a été nommé responsable de la recherche actions. Au cours de sa carrière, l’intéressé a également travaillé pendant neuf ans chez Goldman Sachs. En parallèle, Jeremy Browne, Clementine Dymond et Andrew Wace ont rejoint l’équipe de recherche actions en provenance de Fairfax, Whiteforrd Wealth Management et Axa Investment Managers respectivement. Rowan Dartington a été racheté par St James’s Place en juillet 2015 pour 34 millions de livres.
Palamon Capital Partners, propriétaire de Towry, a donné son feu vert au rachat de la société par Tilney Bestinvest pour un montant de 600 millions de livres. Cet accord, attendu depuis quelques mois par le marché, signifie que Palamon va encaisser 13 fois le capital investi, souligne un communiqué publié le 4 avril. Towry, l’un des plus importants gestionnaires de fortune indépendants au Royaume-Uni, affiche plus de 9 milliards de livres d’actifs sous gestion, dont 85% sont gérés dans le cadre de mandats discrétionnaires. La société, qui avait acquis Ashcourt Rowan l’an dernier pour 97 millions de livres, emploie plus de 900 personnes distribuées dans 21 bureaux régionaux. Une fois approuvée, l’opération donnera naissance au numéro un de la gestion de fortune au Royaume-Uni pour les clients fortunés.
Blackstone Group a annoncé le 4 avril l’acquisition de MphasiS, un spécialiste indien de l’externalisation de services jusqu’ici contrôlé par Hewlett Packard Enterprise, pour un montant pouvant aller jusqu'à 1,1 milliard de dollars. Cette acquisition est la plus importante réalisée en Inde par le géant américain de la gestion d’actifs, qui avait déjà pris en décembre une participation minoritaire dans une autre firme du secteur, IBS Software, pour 170 millions de dollars.Dans un communiqué, Blackstone précise qu’il versera 430 roupies par action pour au moins 84% de la participation de 60,5% de HP Enterprise dans MphasiS. Conformément à la réglementation boursière indienne, l’opération est accompagnée d’une offre sur les participations minoritaires au prix de 457,54 roupies par action. En fonction du taux de réponse à l’offre, le prix final sera compris entre 54,66 et 70,71 milliards de roupies, soit entre 825 millions et 1,1 milliard de dollars.
Neptune Investment Management a nommé Patrick Berton en qualité de responsable des relations avec les organisations caritatives, rapporte le site spécialisé Investment Europe. Patrick Berton était jusqu’ici responsable des ventes pour les clients institutionnels.Cette nomination reflète la volonté de Neptune d’offrir une expertise et un accompagnement financier aux principales organisations caritatives dans une optique de long terme. Neptune travaille notamment avec Child Bereavement UK
Cazenove Capital Management, l’activité de gestion de fortune de Schroders, vient de recruter Caspar Rock en tant que directeur des investissements. L’intéressé, qui arrivera au troisième trimestre de cette année, vient d’Architas Multi Manager, l’activité de multigestion retail du groupe Axa, où il était également directeur des investissements.Caspar Rock succédera à Richard Jeffrey, qui va prendre le poste de chef économiste au sein de Cazenove. Il sera rattaché à Andrew Ross, directeur général.
Julius Baer a bouclé le relèvement à 80% de sa participation au capital de la société de gestion de fortune italienne Kairos pour 276 millions d’euros, selon un communiqué publié le 4 avril. Le groupe bancaire privé suisse en contrôlait précédemment 19,9%. L’annonce du projet de Julius Baer remonte à la mi-novembre dernier. La transaction désormais bouclée a pris effet au 1er avril. La direction de Kairos, basée à Milan, reste inchangée. L’entrée initiale au capital de la société milanaise, à hauteur de 19,9%, date de l’année 2013, rappelle Julius Baer dans son communiqué. Les autorisations requises auprès des autorités compétentes ont été délivrées au cours de la période courant depuis novembre 2015. Fondée en 1999, Kairos emploie aujourd’hui plus de 150 personnes. L’entreprise est active dans la gestion de fortune et et la gestion d’actifs. Au 31 décembre dernier, elle administrait des fonds pour un montant supérieur à 8 milliards d’euros. Au début du partenariat stratégique avec Julius Baer, soit en 2013, les fonds sous gestion ne s'élevaient qu'à environ 4 milliards d’euros. Kairos a dégagé l’an passé un bénéfice avant impôts de 55,9 millions, contre 39,7 millions un an plus auparavant. La société milanaise sera une composante du groupe Julius Baer offrant un accès au marché italien, tout en continuant d’agir en tant qu’entité indépendante. Ultérieurement, elle fera l’objet d’une introduction en Bourse d’une part minoritaire de son capital, rappelle le groupe suisse.
Les encours du secteur de la gestion d’actifs vont peut-être crever le plafond des 100.000 milliards de dollars d’ici à 2020 mais les rémunérations des acteurs ne vont pas forcément suivre, selon une étude que vient de publier PwC («Rethinking reward as asset management moves centre stage»). PwC prévoit que les rémunérations exprimées en pourcentage des revenus devraient refluer à 35% d’ici à 2020 contre 45% actuellement.Les rémunérations dans leur ensemble devraient croître parallèlement aux actifs sous gestion mais les marges vont diminuer si bien que la hausse des revenus ne sera pas forcément synonyme d’une progression des bénéfices. PwC explique aussi que les exigences accrues en matière de transparence et de gouvernance vont contraindre les gestionnaires d’actifs à aligner les rémunérations sur les performances des équipes et les résultats des portefeuilles de la clientèle. Compte tenu de la pression sur les coûts et de l’accent mis sur la transparence, les sociétés de gestion vont mettre en avant des mesures incitatives non financières pour retenir et motiver les talents. La culture du gérant star va également prendre du plomb dans l’aile. Elle sera diluée dans une nouvelle ligne de défense : le plan de succession avec un accent marqué sur les décisions prises en équipe et des résultats qui vont se refléter dans les structures de rémunération."Dans un secteur où l’actif le plus prisé et le plus cher est constitué de ses effectifs, avec des rémunérations qui représentent 60% du total des coûts, les structures de rémunération des gestionnaires d’actifs devront s’adapter aux évolutions du secteur, à l’augmentation des coûts et à la pression sur les commissions. Alors que les sociétés du secteur vont continuer de croître et de se déplacer dans des zones traditionnellement dominées par les banques, la rémunération des gestionnaires d’actifs sera inévitablement de plus en plus surveillée par les régulateurs et les parties prenantes», souligne Tim Wright, associé chez PwC au sein de l'équipe rémunérations.