Les rachats nets sur les fonds d’investissement collectifs dédiés aux actions européennes et japonaises (à hauteur de 700 millions d’euros et 1 milliard de dollars respectivement) se sont poursuivis sur la semaine au 6 avril en lien avec le recul du dollar, montrent des données publiées vendredi par Bank of America Merrill Lynch Global Research. Les fonds investis en actions américaines ont en revanche bénéficié de souscriptions à hauteur de 5,4 milliards de dollars (4,75 milliards d’euros) tandis que ceux dédiés aux actions émergentes ont subi des dégagements pour la deuxième semaine consécutive avec 600 millions de dollars de sorties nettes, selon l'étude, qui reprend des données d’EPFR Global.
La croissance du produit intérieur brut de la France devrait s'établir à 0,4% au premier trimestre 2016, par rapport au quatrième trimestre 2015, a estimé vendredi la Banque de France. L’institution a ainsi relevé de 0,1 point son estimation de la croissance française sur les trois premiers mois de l’année. La Banque de France rejoint l’Insee, qui anticipe aussi une croissance de 0,4% sur la période. Le chiffre sera publié le 29 avril.
François Hollande a annoncé vendredi la prolongation d’un an, jusqu’au 31 décembre 2017, du dispositif d’investissement locatif dit «Pinel» permettant de déduire fiscalement une partie du prix d’acquisition d’un logement, à condition de le louer. Ce dispositif devait arriver à échéance fin 2016. Selon le chef de l’Etat, il a engendré une augmentation de près de 45% des ventes pour les investisseurs en 2015, soit 50.000 ventes.
L’Argentine va plafonner à 15 milliards de dollars (13,2 milliards d’euros) le montant de son premier emprunt obligataire international depuis 15 ans, a appris IFR vendredi de deux sources proches du dossier, à quelques jours des premières présentations aux investisseurs. Buenos Aires, qui effectuera ainsi son grand retour sur le marché de la dette après l’accord conclu avec ses créanciers réfractaires, prévoit d'émettre des titres à cinq, dix et 30 ans. L’opération pourrait être lancée dès le 18 avril.
La Réserve fédérale américaine doit adopter une approche prudente et progressive en matière de hausse des taux en raison des risques venant de l’extérieur qui menacent l'économie, en dépit de signes de vigueur de la croissance et de reprise de l’inflation, a déclaré vendredi un membre influent de la Fed. Dans un discours qui pèse attentivement les forces et les faiblesses, le président de la Fed, William Dudley, a estimé que les risques étaient «légèrement» orientés à la baisse.
L'éditeur de solutions globales dédiées aux professionnels de l’asset management, de l’assurance et du crédit a signé vendredi l’acquisition de Derivation, un «acteur de tout premier plan spécialisé dans la gestion des risques, les données analytiques et la gestion de portefeuille pour les gérants institutionnels et alternatifs à l’échelle mondiale», selon un communiqué.
Un document du gouvernement allemand que Reuters a pu consulter suggère que le Forum global de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) agisse en superviseur et vérifie que les Etats échangent bien les données fiscales, avec un système de sanctions à la clef dans le cas contraire. Il propose aussi une harmonisation des différentes listes nationales et internationales recensant les territoires considérés comme des paradis fiscaux. Là encore il reviendrait à l’OCDE de jouer un rôle moteur. Sur le front bancaire, le projet allemand souligne que les banques n’ont pas vocation à «encourager des pratiques d'évasion fiscale agressives» et indique que les établissements proposant à leurs clients des produits d’optimisation fiscale devraient être contraints de les dévoiler au fisc.
Le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a annoncé sa démission dimanche, laissant le champ libre à la coalition au pouvoir pour le remplacer par le président du Parlement, Volodimir Groisman, un allié du président Petro Porochenko et tenter ainsi de former un gouvernement plus stable que le sien. La perspective de la formation d’un nouveau gouvernement pourrait faciliter le versement par le FMI d’une nouvelle tranche d’aide de 1,7 milliard de dollars, retardé depuis octobre.
Le Trésor américain a fait part de son intention de faire appel de l’invalidation par la justice d’une décision des autorités de régulation qui avaient classé l’assureur MetLife parmi les acteurs ayant une importance systémique pour le secteur financier aux Etats-Unis. Ce jugement Jack «laisse l’une des entreprises financières les plus importantes et les plus interconnectées au monde sujette à une surveillance encore moindre qu’avant la crise financière», déplore le secrétaire au Trésor Jack Lew dans un communiqué.
Directeur des investissements du groupe Klesia, Julien Dorieux revient pour NewsManagers sur la politique d’allocation d’actifs du groupe de protection sociale : NM : Quel est le montant des actifs gérés par le groupe Klesia ? Nous gérons actuellement 7 milliards d’euros d’actifs, dont environ 60% dans le cadre de notre activité de retraite complémentaire et environ 40 % dans le cadre de notre activité d’assurances de personnes. Nous avons des contraintes assez différentes entre ces deux métiers. En retraite complémentaire, nous assurons la gestion pour le compte des fédérations de retraite Agirc-Arrco. L’un des objectifs assignés est de conserver un niveau de liquidités suffisant au sein de ces régimes. A ce titre, nous avons un programme de cessions immobilières assez important, sachant que l’immobilier représente 700 millions d’euros sur l’ensemble de nos encours totaux. Sur ces 700 millions d’euros, 75% sont en retraite complémentaire et 25% en assurances de personnes. En assurances de personnes, il s’agit surtout d’immobilier d’exploitation. En retraite complémentaire, nous avons essentiellement du patrimoine social pour lequel l’objectif est plutôt de vendre. NM : Vous parlez des actions. Quelles sont vos grandes orientations sur cette classe d’actifs ? J.D. : Nous n’avons pas l’intention, à ce stade, de renforcer nos poches actions mais de les maintenir à leurs niveaux actuels. Par ailleurs, sur les actions, nous avons décidé de privilégier maintenant la gestion de titres vifs, alors que nous avions un peu de multigestion que nous avons abandonné progressivement. Nous avons encore un peu de gestion en OPCVM que nous n’hésitons pas à mettre à contribution à des fins de diversification de nos poches actions et pour aller chercher des compétences que nous n’avons pas forcément en interne. NM : Pouvez-vous détailler la répartition de vos encours par classes d’actifs ? J.D. : Aujourd’hui, pour les mutuelles, l’allocation est clairement orientée sur les taux. Pour les institutions de prévoyance, l’allocation est plus diversifiée, majoritairement en produits de taux, dans une moindre mesure en actions et en immobilier. L’allocation d’actifs de chaque institution est clairement liée à l’appétence au risque de chaque institution. Ainsi, nous avons des entités sur lesquelles nous avions des conseils d’administrations avec une vraie aversion au risque. Résultat : nous avons des poches taux qui sont majoritairement orientées emprunts d’Etats et nous mettons aujourd’hui un peu de crédit. Mais nous avons des situations qui sont totalement strictement inverses, avec des poches qui sont clairement orientées crédit et pour lesquelles nous investissons un peu d’emprunts d’Etats. Par ailleurs, d’une manière générale, sur l’ensemble de nos actifs, nous sommes très majoritairement orientés zone euro, tant pour les emprunts d’Etats que pour les actions. Enfin, nous ne faisons plus de gestion indicielle pour privilégier la gestion dynamique et titres vifs. NM : Pourquoi avoir abandonné la gestion indicielle ? J.D. : Je fais partie de ces investisseurs qui pensent que les marchés, in fine, sont toujours gagnants. Donc, sur le long terme, ma vision est que la gestion indicielle performe plus que ne peut le faire un excellent gestionnaire. Mais la difficulté réside dans le fait que nous sommes fortement dépendants par rapport au moment où nous investissons dans le cycle et nous sommes donc pieds et poings liés dans ces cas-là. Sur un horizon d’une dizaine d’années, je n’ai pas de doute sur le fait que la gestion indicielle fasse plutôt mieux. En revanche, aujourd’hui, la rotation de nos gestionnaires induit des cycles de 3 à 5 ans. Donc, tous les 3 à 5 ans, nous devons rebattre un peu les cartes de la répartition de la gestion financière du Groupe. Cette rotation pouvait donc nous poser potentiellement un problème par rapport à la gestion indicielle. Pour cette raison, nous avions souhaité avoir une gestion un peu plus dynamique et probablement plus efficiente à court terme. NM : Comment s’organisent vos activités de gestion ? J.D. : En termes d’organisation, nous avons la direction des investissements qui pilote l’allocation d’actifs, en charge à ce titre à la fois les études ALM, de la mise en place de marges de manoeuvre stratégiques pour certaines poches et du choix des gestionnaires. Aujourd’hui, 55% de la gestion est réalisée en interne et 45% est réalisée en externe. Concernant les partenaires externes, nous avons des acteurs qui interviennent à la fois en retraite complémentaire et en assurances de personnes de manière transversale et à la fois sur des classes d’actifs actions et taux. Au total, nous avons six partenaires, dont cinq externes. La raison d’avoir cette cohabitation entre gestion interne et gestion externe est multiple. D’une part, le fait de disposer d'équipes de gestion en interne nous permet de garder un lien fort avec les marchés financiers et d’avoir des retours intéressants dans un contexte où, du fait de Solvabilité 2, la gestion d’actifs devient payante pour un assureur. D’autre part, le fait d’avoir des partenaires externes nous permet de pouvoir nous « benchmarker », de faire appel à des compétences que nous n’avons pas forcément en interne et, donc, d’avoir un panel d’offres qui soit assez large pour répondre aux besoins multiples de nos différentes institutions. NM : Quels sont les partenaires externes que vous privilégiez ? J.D. : Nous travaillons surtout avec des gestionnaires de conviction. Nous sommes plutôt fidèles dans nos relations à l’image de CAM Gestion et AXA IM avec lesquels nous travaillons depuis de nombreuses années. Nous travaillons aussi avec BNP Paribas Asset Management, Rothschild & Cie, Sycomore, Weinberg Capital... Les trois premiers font de la gestion diversifiée, à la fois du taux et des actions. Rothschild et Sycomore sont pour l’instant présents uniquement sur des fonds actions. NM : Envisagez-vous d’autres partenariats ? J.D. : Comme le cycle arrive à sa fin en 2017, nous allons, au premier semestre 2017, lancer un appel d’offres pour remettre en jeu les mandats les moins performants.
Selon nos informations, Christophe Jaubert, directeur des investissements et de la recherche de Rothschild HDF Investment Solutions, vient de quitter l'entreprise après 17 ans de collaboration.
Athènes a scellé vendredi la vente du port du Pirée à l’armateur chinois Cosco Shipping Corporation, déjà opérateur de l’un des terminaux. Xu Lirong, le président de Cosco, Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, et le directeur de l’agence des privatisations (HRADF) ont signé à Athènes le contrat de vente de 368,5 millions d’euros. Selon les termes du contrat, Cosco achètera 51% du Port du Pirée moyennant 280,5 millions d’euros, puis 16% au prix de 88 millions d’euros cinq ans après, en fonction des investissements obligatoires qui doivent être réalisés.
Les rachats nets sur les fonds d’investissement collectifs dédiés aux actions européennes et japonaises (à hauteur de 700 millions d’euros et 1 milliard de dollars respectivement) se sont poursuivis sur la semaine au 6 avril en lien avec le recul du dollar, montrent des données publiées vendredi par Bank of America Merrill Lynch Global Research. Les fonds investis en actions américaines ont en revanche bénéficié de souscriptions à hauteur de 5,4 milliards de dollars (4,75 milliards d’euros) tandis que ceux dédiés aux actions émergentes ont subi des dégagements pour la deuxième semaine consécutive avec 600 millions de dollars de sorties nettes, selon l'étude, qui reprend des données d’EPFR Global.
L'éditeur de solutions globales dédiées aux professionnels de l’asset management, de l’assurance et du crédit, a signé ce jour l’acquisition de Derivation, un «acteur de tout premier plan spécialisé dans la gestion des risques, les données analytiques et la gestion de portefeuille pour les gérants institutionnels et alternatifs à l’échelle mondiale», selon un communiqué.
Depuis la crise de 2008, les sociétés de gestion indépendantes en Europe avaient régulièrement affiché des collectes supérieures à celles des filiales de banques et d’assureurs. Mais ces toutes dernières années, c’est l’inverse qui se produit, note Cerulli Associates dans une nouvelle étude. Entre 2009 et 2013, pour 10 euros qui étaient investis dans le secteur, 1 euro allait aux sociétés de gestion captives et 9 euros aux acteurs indépendants. Mais depuis 2014, pour 3 euros de collecte, seulement 1 euro se dirige vers les indépendants.« Les banques ont réorganisé leurs sociétés de gestion captives car elles s’inquiètent de leurs marges », explique Barbara Wall, managing director Europe de Cerulli. « L’un des catalyseurs a été le retour des investisseurs retail de masse sur le marché des fonds, un groupe d’investisseur qui est traditionnellement dans le viseur des canaux captifs. Cerulli ne pense pas que cela va profondément changer la donne pour les fournisseurs de fonds tiers qui se concentrent habituellement sur le segment high net worth du marché ».Les gestionnaires tiers vont profiter de la croissance des actifs des fonds de fonds, note Cerulli. Les banques ont dopé leurs encours dans les fonds de fonds sur des marchés comme l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et les Pays-Bas. Cela leur permet de garder une forte rentabilité en s’octroyant une part des frais de gestion, tout en négociant les frais des gérants tiers. Angelos Gousios, directeur associé chez Cerulli, note que ce canal de distribution a connu une croissance cumulée de 43 % ces dernières années, portant le total de la collecte nette à 158 milliards d’euros. Par ailleurs, Cerulli observe la montée en puissance des services de conseil automatisé en investissements, notamment au Royaume-Uni et en Allemagne, qui ouvrent la marche. « Les banques sont mieux positionnées pour profiter de cette tendance, mais il y aura de la place pour les acteurs indépendants et les fournisseurs de fonds qui souhaitent entrer sur ce marché », conclut Barbara Wall.
Les ETF européens ont enregistré sur les trois premiers mois de cette année des souscriptions nettes de 5,7 milliards d’euros, soit un niveau 80 % en deçà du montant levé au premier trimestre 2015, indique Lyxor dans son dernier baromètre des tendances mensuelles sur le marché des ETF européens. L’encours total sous gestion est en baisse de 3% par rapport à la fin de l’année 2015, à 439 milliards d’euros, avec un impact marché négatif de 3,1%.En mars seulement, les ETF européens ont enregistré des souscriptions nettes de 4,1 milliards d’euros. Le marché a été porté par les ETF obligataires qui ont drainé 5,7 milliards d’euros, soit le niveau le plus élevé sur un an. Il est intéressant de noter que les flux entrants sur les emprunts d’Etat ont principalement été axés sur les ETF émergents (avec un plus haut d’un an à 850 millions d’euros), les emprunts d’Etat des marchés développés enregistrant pour leur part des sorties de capitaux à hauteur de 776 millions d’euros. Les ETF actions ont pour leur part subi des sorties nettes de 2 milliards d’euros pour le deuxième mois consécutif (-2,4 milliards d’euros en février). Les ETF actions européennes et japonaises ont été touchés par ces sorties de capitaux, les investisseurs doutant de plus en plus de l’efficacité des politiques accommodantes mises en place par les banques centrales, note Lyxor. Les ETF européens ont enregistré 3,4 milliards d’euros de décollecte en mars, le deuxième mois en négatif depuis le début de l’année. Les flux au niveau des ETF actions asiatiques sont également ressortis négatifs, avec -571 millions d’euros. Les actions émergentes ont quant à elles fortement rebondi, enregistrant des entrées de capitaux à hauteur de 1,3 milliard d’euros, un plus haut inédit depuis un an.
Le groupe EFG International va proposer à la prochaine assemblée générale du 29 avril une augmentation de capital d’un maximum de 81,7 millions d’actions d’une valeur nominale de 0,50 franc suisse l’unité dans le cadre du financement de l’acquisition de la banque tessinoise BSI. Le prix de souscription des nouveaux titres émis sera d’au moins 6,12 francs suisses, précise le gestionnaire de fortune suisse dans un communiqué diffusé le 7 avril.Le conseil d’administration soumettra également à l’approbation des actionnaires la création d’un nouveau capital autorisé à concurrence de 76 millions d’actions d’une valeur nominale unitaire de 0,50 franc pour le brésilien BTG Pactual, actuel propriétaire de BSI, qui lui seront remises à la finalisation de la transaction, indique le communiqué.Au vu de l’augmentation proposée, le groupe zurichois a indiqué qu’il allait mettre un terme aux engagements des banques internationales pour une souscription massive, mis en place lors de l’annonce de la reprise de BSI.EFG va par ailleurs proposer à l’assemblée d'élire John Williamson à la présidence du conseil en remplacement de Niccolò Burki, qui devrait reprendre la vice-présidence. John Williamson a été directeur général (CEO) de l'établissement suisse entre juin 2011 et avril 2015. Steve Jacobs devrait faire son entrée au conseil en tant que représentant de BTG, ainsi que Roberto Isolani, pour autant que la participation du groupe brésilien dans la banque fusionnée dépasse les 25% à la clôture de la transaction. Leur élection reste cependant soumise au feu vert de l’Autorité de surveillance des marchés financiers (Finma). Robert Chiu, administrateur depuis 2014, n’est pas candidat à sa réélection.Les actionnaires se verront proposer comme annoncé précédemment le versement d’un dividende inchangé de 0,25 franc suisse par action au titre de l’exercice écoulé. L’action sera traitée hors dividende le 3 mai et le versement effectif est programmé pour le 6 mai.
Julius Baer a engagé David Shick pour succéder à Kaven Leung à la tête des activités de banque privée en Chine, avec effet immédiat. Le nouveau venu a auparavant exercé des postes à responsabilités pour Credit Suisse et UBS dans la région, précise un communiqué publié le 7 avril. David Shick sera rattaché directement à Jimmy Lee, en charge des activités du groupe dans la région Asie-Pacifique.
Malgré les turbulences sur les marchés, le groupe Mirabaud, et notamment Mirabaud Asset Management, a enregistré de bons résultats au cours des trois premiers mois de l’année, entre autres une collecte nette positive substantielle, a indiqué à Newsmanagers Bertrand Bricheux, responsable marketing de Mirabaude AM, le 7 avril à Paris. A côté de ses trois principaux marchés que sont la Suisse, le Royaume-Uni et la France, le gestionnaire suisse espère développer ses activités cette année sur le marché italien où deux collaborateurs sont à pied d'œuvre depuis le début de l’année.Mirabaud va très prochainement lancer une solution d’investissement alternative de dette privée sous la forme d’un fonds fermé qui sera piloté par six gérants spécialisés, cinq américains et un britannique. La stratégie proposée dans toute l’Europe à une clientèle qualifiée investira dans le financement du crédit à la consommation, le secteur corporate et l’immobilier. L’objectif est de dégager une performance comprise entre 8% et 10% par an avec paiement de coupons trimestriels.En attendant, Bertrand Bricheux pousse les feux de son offre de fonds convertibles qui représente désormais un encours de quelque 500 millions d’euros gérés à Paris par quatre spécialistes de la classe d’actifs. Le fonds dédié à l’Europe par exemple a dégagé une performance de 8,25% en 2015, contre 5,5% pour l’indice de référence. En complément de son fonds global qui va prochainement avoir trois ans de track record, Mirabaud a lancé l'été dernier un fonds global avec un filtre ESG qui affiche d’ores et déjà un encours de 50 millions d’euros.L’autre stratégie, dont Bertrand Bricheux attend beaucoup, est le fonds de petites capitalisations européennes géré par Ken Nicholson, le transfuge de Standard Life Investments qui a rejoint Mirabaud en décembre dernier. Chez Standard Life, la stratégie similaire mise en œuvre par Ken Nicholson affichait une surperformance de l’ordre de trois points de pourcentage par an par rapport à l’indice...
Le gestionnaire d’actifs britannique Liontrust Asset Management (Liontrust) a annoncé, ce 7 avril, la conclusion d’un accord portant sur l’acquisition de l’activité de gestion des fonds European Income de la société Argonaut Capital Partners. Cette activité European Income comprend notamment les fonds FP Argonaut European Income et FP Argonaut European Enhanced Income. Olly Russ, gérant de ces deux fonds, rejoindra Liontrust en qualité de responsable de l’activité European Income à l’issue de la finalisation de la transaction. Grâce à cette opération, Liontrust met la main sur 298 millions de livres d’encours supplémentaires. Dans le détail, en date du 1er avril 2016, le fonds FP Argonaut European Income affiche 168 millions de livres d’actifs sous gestion tandis que le fonds FP Argonaut European Enhanced Income gère 130 millions de livres d’encours. Par ailleurs, à l’issue de la transaction, Liontrust lancera les fonds Liontrust European Income et Liontrust European Enhanced Income et fusionnera donc les fonds FP Argonaut European Income et FP Argonaut European Enhanced Income au sein de ces deux nouveaux produits. « Olly Russ assurera la gestion de ces deux fonds en utilisant la même stratégie d’investissement que celle actuellement à l’œuvre pour les fonds FP Argonaut European Income et FP Argonaut European Enhanced Income », annonce Liontrust.Le montant de l’opération, payée en cash, est équivalent à 1,5% des actifs sous gestion transférés. Ainsi, sur la base des encours au 1er avril 2016, soit 298 millions de livres, le montant de l’opération s’élève à 4,47 millions de livres.En parallèle de cette annonce, Liontrust a également dévoilé quelques indications sur son activité à l’issue de son exercice annuel fiscal clos au 31 mars 2016. Ainsi, à fin mars 2016, ses actifs sous gestion s’élèvent à 4,79 milliards de livres, en hausse de 7% par rapport à fin mars 2015 (4,49 milliards de livres). Au cours de l’exercice écoulé, Liontrust a enregistré une collecte nette de 255 millions de livres dont 92 millions de livres au cours du dernier trimestre clos au 31 mars 2016.
Barry Norris prend le contrôle de la totalité du capital de la société de gestion Argonaut qu’il avait co-fondée en 2005, annonce un communiqué.Cela signifie qu’Oliver Russ, également fondateur, et Standard Life Investments vont sortir du capital. La société de gestion écossaise avait hérité d’une participation minoritaire lors du rachat en 2014 d’Ignis Asset Management, laquelle avait accompagné Argonaut lors de sa création. Dans ce cadre, Oliver Russ quitte la société de gestion spécialiste des actions et rejoint Liontrust (lire par ailleurs). Il emporte avec lui les fonds European Income (169 millions de livres) et Enhanced Income (131 millions de livres). Argonaut se recentre ainsi sur les stratégies European Alpha, pan-European Alpha et Absolute Return, qui représentent plus de 1,1 milliard de livres d’encours. Enfin, Jonathan Polin, le CEO de Sanlam, est nommé président (« chairman ») d’Argonaut Capital. L’intéressé est une connaissance de longue date de Barry Norris puisqu’il a contribué à la création d’Argonaut lorsqu’il était chez Britannic Asset Management, devenu plus tard Ignis…
George Godber et Georgina Hamilton, les deux gérants de Miton Group qui ont récemment décidé de démissionner de leur poste, vont rejoindre Polar Capital, a appris Fund Strategy. Les deux intéressés géraient les fonds UK Value Opportunity (869 millions de livres d’encours) au sein de Miton Group. George Godber et Georgina Hamilton rejoindront Polar Capital à l’issue de leur préavis de 12 mois et 6 mois respectivement.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Julius Baer has recruited David Schick to suceed Kevin Leung as head of private banking activities in China, effective immediately. The new recruit had previously served in senior positions for Credit Suisse and UBS in the region. Schick will report directly to Jimmy Lee, head of the activities of the group in the Asia-Pacific region.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Of 23 retail funds studied by the Financial Conduct Authority, seven do not clearly describe the way in which they are managed in the key investor information document (KIID). Of this group, five use an index-based approach “which should have been disclosed,” and another uses jargon which may not be understood by retail investors, the British regulator reveals. “It is important for asset management firms to ensure that the description of their products is clear and correct, because investors and financial advisers take investment decisions for authorised funds on the basis of this information. That includes disclosing whether the funds have a strategy based on an index, and whether the flexibility of the manager to invest differently from this index is limited,” it says. The FCA is carrying out a study of 23 funds and four mandates from 19 British asset management firms, to verify that they are being managed in line with the expectations of investors, and published the results on 7 April. Although overall it is satisfied with the situation, the British authority has observed some shortfalls. In the midst of a controvery surrounding ‘closet trackers,’ or funds which pretend to be active, it has found that three actively-managed equity funds use enhanced index-based strategies without revealing this. The regulator also calls the attention of asset mangement firms to the issue of funds which are no longer actively sold. It has identified four in its sample, and all of these pose problems. “The investment strategy was not clearly divulged to clients in any of the funds, and in one case the governance of the firm did not ensure fair treatment of clients,” the FCA says. Lastly, the authority observed that some asset management firms do not actively monitor the distribution of their funds. They are also responsible as providers of distributed third-party fund products.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Barry Norris is taking control of all capital in the asset management firm Argonaut, which he co-founded in 2005, a statement has announced. This means that Oliver Russ, also a founder, and Standard Life Investments, will withdraw from capital. The Scottish asset management firm inherited a minority stake in the firm at the time of its 2014 acquisition of Ignis Asset Management, which assisted Argonaut at its creation. Russ will be leaving the equity specialist asset management firm and joining Liontrust. He takes with him the European Income fund (GBP169m) and Enhanced Income (GBP131m) funds. Argonaut will refocus on the European Alpha, pan-European Alpha and Absolute Return strategies, which represent over GBP1.1bn in assets. Jonathan Polin, CEO of Sanlam, has been appointed as chairman of Argonaut Capital. Polin is a longstanding aquaintance of Norris, as he contributed to the creation of Argonaut when he was at Britannic Asset Management (which later became Ignis).
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The British asset management firm Liontrust Asset Management has announced that it has signed an agreement to acquire the European Income fund management activity from Argonaut Capital Partners. The European Income activity includes the FP Argonaut European Income and FP Argonaut European Enhanced Income funds. Oliver «Olly» Russ, manager of the two funds, will join Liontrust as head of the European Income activity after the transaction is completed. Through the operation, Liontrust will acquire an additional GBP298m in assets. As of 1 April 2016, the FP Argonaut European Income fund had EUR130m in assets. At the conclusion of the transaction, Liontrust will launch the Liontrust European Income and Liontrust European Enhanced Income funds, and will merge the FP Argonaut European Income and FP Argonaut European Enhanced Income funds into the new funds. “Olly Russ will provide the management of the two funds, using the same investment strategy as currently used for the FP Argonaut European Income and FP Argonaut European Enhanced Income funds,” Liontrust states. The sale price, paid in cash, is equivalent to 1.5% of assets under management transferred. On the basis of assets as of 1 April 2016, of GBP298m, this means the sale price is GBP4.47m. In parallel to this announcement, Liontrust has also made a few indications as to its activity at the conclusoin of its fiscal year, ending on 31 March 2016. As of the end of March 2016, assets under management total GBP4.79bn, up 7% compared with the end of March 2015 (GBP4.49bn). Over the past quarter, Liontrust posted net inflows of GBP255m, including GBP92m in the past quarter, ending on 31 March 2016.
Since the 2008 crisis independent asset managers have consistently attracted higher inflows than bank and insurance-affiliated managers, but in the last couple of years we have seen the opposite occur. From 2009 to 2013 for every EUR10 that came into the industry, EUR1 went to captive managers and EUR9 went to independents. But since 2014, for every EUR3 of inflows only EUR1 went to independent managers."Banks have been revamping their captive asset management arms as they worry about margins,» says Barbara Wall, Europe managing director of Cerulli. «One of the catalysts has been the return of mass retail investors to the funds market-an investor group that has traditionally been a focus of captive channels. Cerulli does not believe this is a major game changer for third-party fund providers who typically concentrate on the high-net-worth segment of the market."Third-party managers will benefit somewhat from the growth of fund-of-funds assets. Banks have significantly boosted their fund-of-funds assets in markets such as Spain, Italy, Germany, and the Netherlands. This allows them to maintain high profitability by carving out a slice of the total management fee for themselves, while negotiating down the fees of third-party managers. Angelos Gousios, an associate director at Cerulli, notes that this distribution channel grew cumulatively by 43% in the last couple of years, bringing a combined EUR158 billion of net inflows. The distribution landscape in Europe is changing in other ways. We are seeing the rise of direct-to-consumer and automated advice--the United Kingdom and Germany are leading the way. «Banks are better positioned to capitalize on this trend but there will be room for independent players and fund providers that wish to enter. Market positioning is already occurring,» Wall asserts.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } “The government is planning to introduce measures to direct savings to companies and promote the development of specialist asset management instruments. To that end, we are looking attentively at the experiences of other countries introducing individual savings plans,” said the Italian minister of the economy, Pier Carlo Padoan, at the seventh annual Salone del Risparmio, being held in Milan until 8 April, according to a statement. Tommaso Corcos, the new chairman of Assogestioni, the Italian association of asset management professionals, has also spoken about the need to introduce fiscal incentives in Italy for long-term household investment, through this new individual savings plan (PIR). “PIRs will make it possible to respond effectively to the needs of investors who require strong incentives to invest in the equity market and extend their investment horizons, and to those of businesses which can then count on stable resources for the production of goods and services.”
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } National regulators have significant room for improvement in their activities to regulate consulting for retail investors, the European Securities Markets Authority (ESMA) estimates in an evaluation of practices compared with the requirements of the MiFID directive. In general, most national regulators have good understanding of the functioning of the advising market in their various jurisdictions, and they very regularly examine methods of distribution and business models at asset management firms. But regulators could implement much more proactive supervision approaches, and also strengthen application of the regulation. Most regulators have announced that they use a wide variety of tools to monitor the main aspects of advising, and its appropriateness for various clients, but only a minority of regulators have provided specific information about the tools used to supervise compliance with regulatory requirements. Regulators have only rarely levelled fines or imposed restrictions on the activities of firms which do not respect regulations. Many regulators estimate that supervision alone is enough to resolve issues. In many cases, ESMA estimates that regulators could improve communications with participants about their supervision, the application of regulations, and their observations concerning the industry.