La société de gestion du vice-président de l’AFG Eric Pinon a recruté au mois d’avril un nouveau multigérant en la personne d’Emmanuel Cuche, en remplacement de David Tourte, qui a quitté l’entreprise le mois précédent. Emmanuel Cuche est coresponsable, avec le PDG Thomas Louis, de la gestion des trois fonds de fonds « Ultima » (34 millions d’euros d’encours) et du fonds d’ETF « AD Anticipations » (22 millions d’euros d’encours).
Selon nos informations, la société de Gestion Eurizon Capital, filiale de la banque italienne Intesa Sanpaolo, vient de recruter Cédric Genet, ancien responsable de la clientèle institutionnelle d'Oddo AM, au poste de senior sales manager sur la France et la Belgique.
La part des petites et moyennes capitalisations au sein du groupe Apicil représente environ le tiers des investissements actions, qui constituent 30% de l’allocation des portefeuilles retraite (hors partie trésorerie) et entre 8% et 10% des portefeuilles assurantiels. Le groupe n’a pas arrêté de seuil précis d’investissement dans cette classe d’actifs. «Nos investissements dans les petites et moyennes capitalisations dépendent du timing de marché, a déclaré Bertrand Jounin, directeur de la gestion d’actifs d’Apicil à Option Finance. Nous conservons systématiquement un biais en faveur de ces actifs, mais celui-ci peut évoluer». Betrand Jounin a expliqué que les petites et moyennes capitalisations généraient un rendement supérieur aux grandes capitalisations. «Nous ne souhaitons pas nous couper de cette source de performance, a-t-il expliqué. A ce titre, en 2015, nous avons pu obtenir une surperformance de 5% par rapport aux grands indices grâce notamment à ce choix d’investissement, mais aussi grâce à une diversification internationale.» Ces investissements traduisent par ailleurs la volonté du Groupe Apicil d’être présent auprès des entreprises locales. «Nous privilégions des sociétés de la région Rhône-Alpes Auvergne, a poursuivi Bertrand Jounin. Nous avons à ce titre sélectionné des titres comme Biomérieux, SEB ou encore Medicrea pour la partie cotée.»
La pratique de l’élastique ne serait donc pas l’apanage du seul monde sportif. Il aurait aussi ses adeptes dans le monde de la finance. Et à leur façon, dans l’univers de la gestion d’actifs, on peut se demander si les résultats trimestriels des sociétés de gestion ne se sont pas mis au diapason. Ceux de cette semaine en tout cas dessinent un joli mouvement oscillatoire, alternant bons et moins bons chiffres. Lundi, Old Mutual Wealth a ainsi annoncé une collecte de 1,8 milliard de livres. Le lendemain, Natixis annonçait sur la même période d’observation une décollecte de 1 milliard d’euros. Mercredi, Crédit Suisse faisait état de souscriptions nettes de 6,9 milliards de francs... tandis que le lendemain, Allianz annonçait des rachats nets de 9 milliards d’euros. Hier, avec une collecte de 2,3 milliards de francs, Swiss Life est venu donner une dernière touche positive à cette semaine. Qui en avait besoin ! Car il faut bien admettre que les reculs, les craintes, les menaces et la répression ont largement tenu le haut de l’affiche.Ainsi, et pour en finir avec les chiffres, côté classes d’actifs, les fonds actions n’ont vraiment plus la côte. Selon l'étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch, ils ont subi une décollecte de près de 17 milliards de dollars début mai. Certes, les fonds obligataires sont autrement mieux traités en ayant capté 5,6 milliards de dollars. Mais il s’agit bien d’un « effet moyenne », avec des réalités très différentes selon les catégories visées. Les fonds dédiés aux obligations à haut rendement ont ainsi subi des sorties nettes de 2 milliards de dollars. A ce propos, à la recherche des milliards perdus, il faut saluer outre-Atlantique l’opiniâtreté d’Irving Picard, l’administrateur de la fraude Madoff. Après le père, les fils ! Pour récupérer des fonds détournés par l’escroc, Irving Picard s’occupe désormais de retrouver des capitaux dans le cadre de la succession de la progéniture de Bernie. Selon l’administrateur, les deux fils aujourd’hui décédés ne pouvaient pas ne pas connaître les agissements de leur père, et une nouvelle plainte devrait être prochainement déposée. Mais l’affaire est connue de tous et passionne sans doute moins que la chute d’une star de la finance participative cette semaine. Renaud Laplanche, président directeur général de la plate-forme américaine LendingClub a dû démissionner après la découverte de pratiques non conformes aux procédures du groupe. L’homme aurait vendu récemment 22 millions de dollars de prêts de qualité non-standard à un investisseur institutionnel, en dépit de ses consignes. De ce côté de l’Atlantique, nos amis financiers britanniques goûteront peu l’idée que leur pays puisse être l’homme malade de l’Europe. Il n’empêche qu’en matière d’asset management et plus précisément de collecte auprès des investisseurs particuliers, le premier trimestre de l’année 2016 a été le plus mauvais outre-Manche depuis plus de vingt ans ! Par ailleurs, le Brexit continue d’affecter les gestionnaires et une étude du Trésor britannique a recensé que 285.000 emplois dans le secteur sont liés à des activités avec l’Europe. Dans ce contexte, des dizaines de milliers d’emplois dans la City seraient menacés par une éventuelle sortie de la Grande Bretagne de l’Union européenne. Comme un traumatisme n’arrive jamais seul, il semble que le récent reproche de la Financial Conduct Authority à l’encontre des sociétés de gestion qui passent trop de temps à courtiser leurs clients avec de fastueuses gâteries d’entreprise, a affecté plus d’un professionnel. Le régulateur ayant même pointé les parcours de golf arpentés à la recherche de clients fortunés, des sociétés de gestion ont décrété l’interdiction totale de participer à des événements sportifs. En Chine, les comportements qui inquiètent l’association des professionnels du secteur sont d’un tout autre ordre. Loin des « greens », il est question ici de la prolifération des systèmes de type Ponzi. D’autant que selon des chiffres de la police, le nombre de levées de fonds frauduleuses serait passé de 2.000 à 3.000 à plus de 10.000 par an. Et on en dénombrerait 2.300, rien que pour ce premier trimestre 2016.La France n’a pas non plus échappé aux « affaires » cette semaine. Le scandale des « Panama Papers » est ainsi revenu sur le devant de la scène avec l’intervention de Frédéric Oudéa mercredi dernier devant le Sénat. Invité à préciser le rôle de la SocGen, le responsable a réfuté toute idée de fraude fiscale. Mais l’affaire a pris un tout autre visage le même jour, avec les noms du Crédit Agricole et de BNP Paribas cités par le quotidien Le Monde. Les deux banques auraient mis en œuvre dans le passé des montages financiers avec des sociétés offshore pour leurs clients. Les deux établissements se sont justifiées, notamment le Crédit Agricole, par communiqué interposé, qui évoque des éléments correspondant «au solde d’un passé en extinction» et «une présentation manifestement trompeuse». Mais Bercy a réagi, et le ministre des Finances a demandé des explications aux présidents des deux établissements bancaires. L’homme politique a même prévu de les rencontrer dans les tous prochains jours. Et l’on peut gager que Michel Sapin ne fera preuve d’aucune souplesse en la matière. Pas élastique pour deux sous en somme...
Investeam s'allie avec Christophe Vandewiele, fondateur en 2013 du TPM Confidere Inc. – Impact Au-delà des Frontières, autour de la marque "Investeam Canada". La structure est basée à Toronto et est sous la responsabilité de Christophe Vandewiele. La structure française soutiendra Investeam Canada dans sa mission auprès des grands investisseurs nord-américains, notamment Canadiens. La présence d’Investeam en Amérique du Nord multipliera également les synergies entre ses différentes implantations géographiques. Investeam est membre fondateur de l’AFTPM.
Lyxor AM annonce la nomination de Christian Theulot en tant que Directeur Retail et Digital. Cette nomination a pris effet le 15 mars 2016.
Dans ce poste nouvellement créé, Christian Theulot est chargé d’accélérer la transformation digitale de Lyxor pour soutenir son développement commercial et favoriser l’excellence de ses processus. Il aura également pour mission de renforcer la présence de Lyxor dans le segment de la distribution, dans lequel il est déjà bien implanté, notamment auprès des banques privées.
Les rachats sur les fonds actions ont un peu ralenti sur la semaine au 11 mai, mais atteignent 44 milliards de dollars (39 milliards d’euros) sur les cinq dernières semaines, soit le montant cumulé le plus élevé sur une telle période depuis août 2011, montre l'étude hebdomadaire de BofA Merrill Lynch basée sur les données d’EPFR. Les sorties nettes sur les fonds actions, toutes catégories confondues, ont totalisé 7,4 milliards de dollars sur la semaine contre 16,9 milliards la semaine précédente.
L’Institutional Investors Roundtable (IIR), qui rassemble les principaux fonds souverains et les fonds de pension mondiaux, s’est réuni ce jeudi 12 mai à Paris sous la présidence assurée cette année par Laurent Vigier, PDG de CDC International Capital. A cette occasion, la filiale de la Caisse des Dépôts organise le « Connecting Investors and Opportunities Summit ». Cette conférence, dont c’est la première édition, a pour objectif de permettre à des décideurs publics et privés français ou européens de premier plan d’échanger avec les quelques quarante représentants des fonds souverains et fonds de pension présents à Paris et cumulant une capacité d’investissement de 7.000 milliards de dollars.Au cours de ces échanges, les enjeux du Grand Paris et les opportunités susceptibles d’intéresser les investisseurs internationaux seront évoqués : développement autour des nouvelles gares, rénovation du tissu urbain ou création de nouveaux espaces, développement de pôles technologiques et d’excellence, etc. Par ailleurs, l’investissement de long terme en Europe dans un contexte géopolitique incertain sera également évoqué, à travers notamment les enjeux du plan Juncker autour des infrastructures, de la recherche et de l’innovation. Enfin, cette conférence est l’occasion d’étudier les prolongements de la COP 21 et les projets que les investisseurs sont susceptibles de financer pour atteindre les objectifs fixés par l’accord obtenu à Paris fin 2015.
La société scandinave de services financiers Catella a recruté Marcus Andresson en tant que nouveau responsable du mid office pour son activité de gestion de fonds. L’intéressé vient de Nordnet Bank où il était responsable du middle office. « Catella a connu une forte croissance dans la gestion de fonds ces dernières années et nous renforçons actuellement notre équipe afin de développer notre activité. Ce recrutement jette les fondations d’un nouveau middle office, qui sera séparé du business support », commente Erik Kjekkgren, responsable des activités suédoises de fonds. Marcus Andersson rejoindra Catella le 1er septembre.
En 2015, les 25 premiers gérants de hedge funds ont vu leur richesse progresser de 13 milliards de dollars, rapporte Les Echos qui cite le magazin « Institutional Investor Alpha ». Cette croissance est supérieure à celle de l’année précédente (11,6 milliards) mais bien loin des années phares 2013, 2010 et 2009 où ils ont vu leur richesse bondir de 20 à 25 milliards de dollars par an. Les figures emblématiques historiques, à savoir Ken Griffin de Citadel, David Tepper d’Appaloosa, Ray Dalio de Bridgewater ou Israel Englander de Millenium occupent les premiers rangs de ce classement. De fait, les hedge funds dits quantitatifs occupent la moitité des 25 places. Fait notable : hormis Christopher Hohn de TCI, les hedge funds activistes, qui ont connu une année 2015 compliquée, sont absents du palmarès.
Selon L’Agefi qui cite Sky News, Apax Partners, CVC Capital Partners et KKR étudieraient la possibilité de faire une offre d’achat sur O2, filiale de Telefonica. La proposition des fonds interviendrait après le blocage par la Commission européenne de la vente de l’opérateur de télécoms britannique à son concurrent Hutchison.
Baptisée ABN AMRO Investment Solutions (AAIS) depuis le 1er février dernier (Lire NewsManagers du 3 février 2016), la société de gestion du groupe ABN AMRO – ex Neuflize OBC Investissements - affiche à la fois un nouveau logo et… des ambitions. Interrogé par Newsmanagers, son président Stéphane Corsaletti, a ainsi affiché sa volonté de doubler la taille des encours de la société dans les cinq années à venir, en tendant à réaliser un équilibre entre les actifs sous gestion issus du groupe pour une première moitié et issus de l’extérieur pour le solde. Outre les fortes collectes enregistrées par la société de gestion au cours des trois dernières années, dont 3,7 milliards d’euros en 2015 investis pour 3,3 milliards d’euros dans des fonds et 400 millions en gestion sous mandats, l’optimisme de Stéphane Corsaletti se fonde sur le modèle AAIS, sans concurrence réelle selon lui. Adepte de l’architecture ouverte, AAIS partage en effet son activité entre gestion directe, à partir des expertises dont l’entité dispose en interne et la gestion déléguée. « Mais il n’y a aucun pré carré, a insisté le responsable, pour qui le seul objectif est d’offrir le meilleur à ses clients. Le modèle respecte néanmoins des règles précises. Notamment l’exclusion d’une prise de participation capitalistique avec les sociétés de gestion à qui une délégation de gestion a été confiée, ou encore la recherche de sociétés « exotiques » comme unique leitmotiv. Il y a de la place pour des grandes sociétés de gestion, a expliqué Stéphane Corsaletti, même si ce dernier admet que le marché s’est polarisé. Avec d’un côté une gestion beta bon marché et d’un autre, une gestion dite de conviction, sur un modèle multi boutique. «Dans ce cadre, nous cherchons surtout la qualité et l’innovation », a précisé le responsable qui a rappelé qu’une société de gestion américaine basée à New York s’est ainsi vue confier une délégation de gestion pour gérer des actions européennes avec un biais value. Au total, trente-cinq sociétés de gestion figurent dans l’offre de AAIS où l’on retrouve effectivement des sociétés de gestion comme Henderson GI ou Schroders mais également Aristotle, Pzena ou Verrazzano.Par ailleurs, toujours avec la volonté de se développer, la société de gestion a ciblé des marchés où elle considère qu’elle peut prétendre à des parts de marché plus importantes. C’est le cas de la Belgique, où AAIS s’apprête à lancer une offre de gestion profilée, ou de l’Asie où, à compter du mois de septembre, une nouvelle offre de fonds investis en actions et une autre en obligations verra le jour. En Allemagne également, via la banque directe MoneYou, AAIS entend profiter de la transformation de l’épargne placée sur des livrets d’épargne de la banque et réinvestie vers des fonds d’investissement. Dans un autre genre, Stéphane Corsaletti a constaté un certain retard de sa maison auprès des investisseurs institutionnels. « Avec 350 millions d’euros de collecte en 2015 – un bon chiffre dans l’absolu -, notre pénétration sur ce marché en regard de nos actifs globaux demeure insuffisante, a-t-il jugé. En chiffres, le taux de pénétration recherché est de 50 % - contre 15 % aujourd’hui.L’autre pilier sur lequel le président de AAIS compte s’appuyer pour développer son activité concerne la distribution externe. Une fois encore, selon Stéphane Corsaletti, AAIS innove avec son offre de plateforme de distribution dédiée à des établissements qui n’ont pas les infrastructures nécessaires. L’offre « clé en main » intéresse directement les banques privées, les assureurs, les family offices ou autres distributeurs qui utiliseront les fonds de AAIS en tant que produits « blancs » - permettant leur marquage au nom du distributeur - et profiteront concomitamment des services de AAIS en matière de reporting et de contrôle des risques. A ce titre, Stephane Corsaletti s’est dit convaincu que la banalisation de l’architecture ouverte standard, d’une part, et l’insuffisance des modèles basés sur la gestion interne, d’autre part, pourraient contribuer à favoriser nettement le développement de ce type de plateforme de subdélégation.
Swiss Life Asset Managers (Swiss Life AM) pousse ses pions sur le terrain de la gestion actions en France. Alors que cette classe d’actifs ne représente que 7% de ses encours gérés pour compte de tiers, la société de gestion redouble d’efforts pour promouvoir sa gestion actions « qui est moins connue sur le marché », a reconnu Tatjana Xenia Puhan, responsable de la gestion actions et de l’allocation d’actifs chez Swiss Life Asset Managers, à l’occasion d’une rencontre avec la presse ce jeudi 12 mai. De la parole aux actes il n’y a qu’un pas que le gestionnaire a franchi en dévoilant le lancement de deux nouveaux fonds actions. Swiss Life AM vient en effet de mettre à disposition des investisseurs français les fonds Swiss Life Funds (Lux) Equity Global et Swiss Life Funds (Lux) Equity Global Long/Short, portant ainsi à 9 le nombre de fonds actions commercialisés en France. Ces produits sont également distribués en Allemagne, Belgique, Suisse, Autriche et au Luxembourg. Lancés en tout début d’année 2016, ces deux fonds affichent déjà 85 millions de dollars d’encours et 67 millions d’euros d’encours globaux respectivement. Ces deux nouveaux produits sont investis dans l’univers des marchés actions mondiaux. La sélection des titres repose sur des critères de valorisation, de qualité des cash-flows et de momentum, selon une approche d’investissement quantitative.A l’instar de l’ensemble de la gamme actions de Swiss Life AM, le contrôle du risque est au cœur du processus d’investissement, a expliqué Tatjana Xenia Puhan. Concrètement, dans le cadre du fonds Swiss Life Funds (Lux) Equity Global, la construction du portefeuille repose sur une approche dynamique de pondération en fonction du risque, dite aussi « variance », et de volatilité minimale. Concernant le fonds Swiss Life Funds (Lux) Equity Global Long/Short, l’objectif est de capitaliser sur les primes de risque des titres sélectionnés, tout en éliminant quasi intégralement le risque de marché. Pour y parvenir, la société de gestion met en place des stratégies de couverture à moindre coût avec une liquidité élevée. De fait, le fonds a recours à des positions « short » grâce à des futures sur indices. En outre, le fonds est également couvert contre le risque de change auquel l’euro peut être exposé.De manière plus globale, la philosophie d’investissement de l’équipe actions de Swiss Life AM repose sur trois piliers. Le premier pilier repose un recherche approfondie et académique testée et appliquée à la gestion des portefeuilles qui s’accompagne des propres analyses de l’équipe de gestion. « L’équipe s’appuie sur les résultats de recherches académiques pour mettre en œuvre ses propres analyses, qui sont conduites par notre équipe d’ingénierie financière en collaboration avec les gérants », insiste Tatjana Xenia Puhan. Le deuxième pilier repose sur un processus d’investissement quantitatif et systématique. Enfin, le troisième pilier est constitué par une gestion active du risque via un contrôle rigoureux des expositions aux primes de risque. « Nous identifions, analysons et contrôlons continuellement les différents risques dans nos portefeuilles et leurs corrélations potentielles. Nous gérons le risque de portefeuile activement selon l’environnement de marché », a conclu Tatjana Xenia Puhan.
Pionnier du conseil ESG auprès des acteurs du private equity, ExFi Partners devient Indefi ESG Advisory suite à la cession des parts détenues par EthiFinance au Groupe Indefi. «Au travers de cette opération, le Groupe Indefi confirme son engagement de long terme à servir la communauté des investisseurs financiers (sociétés de gestion, institutionnels) au travers de prestations de conseil à forte valeur ajoutée visant à accompagner les mutations structurantes de leur métier telles que la prise en compte des enjeux liés au changement climatique, la contribution des facteurs extra-financiers à la performance financière, ou encore la protection des ressources rares (eau, biodiversité, etc.)», souligne un communiqué.Emmanuel Parmentier, Directeur associé du Groupe Indefi, continuera d’assurer la direction générale d’Indefi ESG Advisory et d’encadrer ses équipes. « L’intégration des activités de conseil ESG au sein du Groupe Indefi nous permettra de bénéficier de la dynamique de développement du Groupe en France et à l’international, et de renforcer nos synergies en matière de production, a indiqué Emmanuel Parmentier, Directeur général d’Indefi ESG Advisory. Nous poursuivrons bien entendu nos relations de travail avec EthiFinance. » L’opération est effective à compter du 30 avril 2016.
Commercialisée activement depuis le début de l’année par la Financière de l’Echiquier, la stratégie de gestion systématique Echiquier QME pèse désormais 80 millions d’euros, après avoir commencé 2016 avec 10 millions d’euros en provenance de fonds internes à la société de gestion. Les encours sont équitablement répartis entre la version pour les investisseurs professionnels opérationnelle depuis trois ans (Echiquier QME Global) et une autre en format UCITS pour la distribution (Echiquier QME), lancé en début d’année et accessible aux particuliers, à partir de 100 euros. Marc Craquelin, directeur de la gestion d’actifs de la Financière de l’Echiquier, espère que la stratégie pourra atteindre 200 millions d’euros d’ici la fin de l’année, les débuts de la commercialisation étant prometteurs et le fonds Ucits de plus en plus présent dans des offres de plateformes d’assurance vie. Pour le fonds dédié aux professionnels, accessible à partir de 100.000 euros, les encours seront limités à 1 milliard d’euros, précise Marc Craquelin.Géré par deux anciens de HDF Finance, Ludovic Berthe et Alexis Grutter, qui ont rejoint la Financière de l’Echiquier en 2013 et qui travaillent ensemble depuis plus de dix ans, la stratégie se base sur une méthodologie de gestion quantitative systématique. L’objectif du duo de gérants est de dégager une performance aussi bien sur des marchés orientés à la hausse qu'à la baisse ainsi que sur des marchés sans tendance. La volatilité du fonds ne doit pas dépasser les 10% en moyenne annuelle. Le portefeuille du fonds est investi dans des contrats à terme de type « futures », répartis sur quatre classes d’actifs pour sa version UCITS (indices actions, obligations d’Etat, taux d’intérêt, devises). La version Echiquier QME Global permet en plus une exposition aux matières premières. Le processus d’investissement, axé sur le contrôle du risque, est mis en oeuvre grâce à des modèles quantitatifs propriétaires qui permettent d’allier deux stratégies « momentum » pour environ 70 % du portefeuille et des stratégies « satellite » dont les algorithmes représentent environ 30% de l’allocation du portefeuille.
Greg Hall, qui était jusque là responsable des hedges funds dédiés à la prise de participation et à l’apport de capitaux, a quitté la firme américaine, rapporte l’agence Bloomberg. L’intéressé, qui occupait le poste d’associé (« partner »), avait rejoint Blackstone à New-York en 2004. Contacté par Bloomberg, Greg Hall a indiqué qu’il quitté la société pour se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle, sans donner plus de détail sur ses projets. Scott Soussa, qui travaillait à ses côtés, va désormais devenir le seul responsable de ces stratégies, indique l’agence de presse. L’activité dédiée aux hedge fund de Blackstone, baptisée Blackstone Alternative Asset Managent, gère 68,5 milliards de dollars à fin mars 2016.
Edouard Baduel (ex BNP Paribas Real Estate) rejoint les équipes de Mata Capital pour prendre la responsabilité du Business Developpement et des Relations Investisseurs, selon un communiqué publié le 12 mai. Mata Capital se positionne en tant que boutique dans le secteur de l’Investment Management et a réalisé environ 50 millions d’euros de transactions depuis le démarrage de son activité en novembre 2015. «La société se concentre aujourd’hui sur l’acquisition d’actifs de commerce principalement et de nouvelles opérations seront finalisées d’ici l'été», indiqué Jean-Baptiste Pracca, managing Partner de Mata Capital, cité dans le communiqué.
Le gérant actions américaines Conrad Herrmann a quitté Franklin Templeton où il a passé près de 30 ans, a appris Citywire Selector. Dernièrement, il co-gérait le fonds Franklin US Opportunities avec Grant Bowers. Il sera remplacé sur ce fonds par Sara Araghi.
L’actif net réévalué (ANR) par action d’Altamir s’élève à 18,01 euros au 31 mars 2016, en baisse de 3,2% par rapport au 31 décembre 2015 (18,60 euros) en raison de la baisse des cours de Bourse des sociétés cotées du portefeuille au cours du premier trimestre 2016 : principalement Amplitude Surgical, Capio et Albioma. Altamir rappelle qu’au 31 mars, seules les sociétés cotées sont réévaluées en fonction de leur cours de Bourse, les sociétés non cotées étant réévaluées deux fois par an, au 30 juin et 31 décembre. L’actif net réévalué (capitaux propres en IFRS) au 31 mars 2016 s’élève à 657,5 millions d’euros contre 679,3 millions d’euros à fin décembre 2015.Au cours du premier trimestre 2016, Altamir a investi et engagé 35,6 millions d’euros se décomposant comme suit (montants arrondis) : 36,6 millions d’euros d’engagements dans trois nouvelles sociétés, 0,4 million d’euros d’investissements complémentaires dans les sociétés du portefeuille existant et un montant investi légèrement inférieur aux engagements comptabilisés à fin 2015 (-1,5 million d’euros). Le volume des produits de cession et revenus au cours du premier trimestre 2016 s’élève à 21,4 millions d’euros.Au 31 mars 2016, le portefeuille d’Altamir est valorisé en IFRS à 699,8 millions d’euros contre 686,5 millions d’euros au 31 décembre 2015. Il est composé de 36 sociétés (contre 36 fin 2015), dont 28 sociétés non cotées (67 % du portefeuille en valeur) et 8 sociétés cotées (Altran, Albioma, Amplitude, Gfi, Chola, Huarong, Shriram, Zensar).
Candriam Investors Group, société dont les actifs sous gestion s'élèvent à 94 milliards d’euros, filiale de New York Life Investment Management (NYLIM), lance le fonds Candriam Alternative Return Equity Market Neutral. De par sa nature de fonds neutre au marché (market neutral), le processus d’investissement s’articule autour de stratégies ayant recours à des positions acheteuses et vendeuses sur les indices boursiers du monde entier ainsi que leurs composants, tout en gardant une exposition nette aux actions inférieure à 25 %, explique un communiqué. « Nous visons la génération d’alpha dans toutes les conditions de marché », indique Fabrice Cuchet, responsable des investissements alternatifs chez Candriam. Le fonds Equity Market Neutral est enregistré à la vente au Luxembourg, en France, en Italie et au Royaume-Uni. Il est uniquement destiné aux investisseurs professionnels.
La Bourse paneuropéenne Euronext a annoncé hier soir l’acquisition de 20% du capital de la chambre de compensation EuroCCP. Selon un communiqué, le prix d’achat s'élève à 14 millions d’euros. Les autres actionnaires à 20% sont ABN Amro, Bats, le Nasdaq et DTCC.
Le gestionnaire d’actifs canadien BMO Global Asset Management (BMO GAM) a nommé Gilles Ouellette au poste de co-directeur général par intérim à la suite du départ de Barry McInerney, qui a récemment rejoint Mackenzie Investments (lire NewsManagers du 10 mai 2016), rapporte Citywire Selector. Gilles Ouellette conservera ses fonctions de responsable du pôle « Wealth Management », jusqu’à la nomination du successeur de Barry McInerney.
BMO Global Asset Management vient de recruter Otto Donner chez East Capital pour son bureau de Stockholm, rapporte le site suédois Realtid.se. Il devient directeur commercial pour l’ensemble de la région d’Europe du Nord. Il se focalisera sur la clientèle institutionnelle et wholesale. Otto Donner travaillera avec Robert Elfström, directeur de l’activité nordique, qui est arrivé il y a un an.
Linedata, l'éditeur spécialisé dans les solutions globales pour les professionnels de l’asset management, de l’assurance et du crédit, a conclu un partenariat avec Sycamore Investment Services, une société basée à Shanghai spécialisée dans la gestion alternative, et offrira désormais à la communauté des hedge funds en Chine un service de gestion front to middle complet. Cet accord permettra à Linedata de proposer les services d’externalisation middle office de Sycamore à partir de Linedata Global Hedge, solution phare dédiée aux hedge funds. Grâce à ce partenariat, les clients hedge funds chinois disposeront d’une plate-forme globale leur permettant, notamment lorsqu’ils ne disposent pas des ressources internes nécessaires, de sous-traiter leur activité d’administration de fonds tout en tirant parti de toutes les ressources de la solution de Linedata. Conçue spécifiquement pour répondre aux besoins de l’industrie des hedge funds, Linedata Global Hedge est une solution globale de gestion de fonds qui apporte les outils nécessaires pour pouvoir contrôler efficacement les portefeuilles et les transactions dans un secteur marqué par des volumes d’opérations en croissance permanente et des exigences de transparence toujours plus strictes. Le partenariat conclu avec Sycamore confirme la demande croissante des hedge funds en Chine qui souhaitent confier leurs tâches middle et back office de gestion et d’administration de fonds à un prestataire tiers capable de prendre en charge la gestion de leurs transactions, le traitement des opérations sur titres, les réconciliations de positions et d’ordres, les fonctions de pricing et d'évaluation, d’analyse des résultats et de calcul de VL ainsi que les services de relations avec les investisseurs.
La société de gestion néerlandaise Optimix veut accroître son exposition aux marchés frontières, au détriment des actions européennes, ont indiqué à des investisseurs Michel Alofs, directeur et associé, Jaap Westerling, directeur et associé également, et Ivan Moen, associé et responsable des investissements, rapporte le site spécialisé Investment Europe.Optimix avait cédé la totalité de ses investissements dans le Morgan Stanley Frontier Markets Fund en septembre 2014. Toutefois, compte tenu de la politique très prudente de la Réserve fédérale américaine sur les taux, de la stabilisation progressive des prix du pétrole et de la démographie favorable dans les marchés, la société de gestion a décidé de revenir dans cette stratégie. Optimix évoque en outre un PER de 10 sur les marchés frontières, contre 12 sur les marchés émergents ou encore 16,5 sur les actions internationales.
Le groupe néerlandais Aegon se dit satisfait des résultats enregistrés au premier trimestre par son pôle de gestion d’actifs. Les actifs sous gestion pour compte de tiers s’inscrivaient fin mars à 13,2 milliards d’euros contre 12,2 milliards d’euros à fin décembre. Une évolution attribuée notamment au partenariat engagé avec La Banque Postale Asset Management.Le bénéfice du pôle gestion d’actifs ressort à 45 millions d’euros, contre 38 millions d’euros au quatrième trimestre 2015 et 45 millions d’euros un an plus tôt.
Invesco Allemagne a annoncé la nomination de Steffen Hahn au poste de senior sales manager dédié à la clientèle institutionnelle et plus particulièrement celle des assureurs. Il travaillera sous la direction de Bruno Schmidt-Voss, directeur de l’activité institutionnelle pour l’Allemagne d’Invesco. Steffen Hahn rejoint Invesco en provenance de la société de gestion Union Investment, où il occupait un poste similaire à ses nouvelles fonctions depuis 2012. Invesco Allemagne précise dans un communiqué que les assureurs sont un axe de développement important pour le gestionnaire.
Savills Investment Management, gestionnaire international d’investissement immobilier, a lancé un nouveau fonds pour les investisseurs institutionnels, German Retail Fund 2 - High Street Plus, qui investira 500 M€ dans des propriétés commerciales dans des emplacements prime, dans toute l’Allemagne, rapporte Business Immo.Environ 30 % des investissements seront déployés dans les grandes villes, alors que 70 % allant à des villes économiquement moyennes. Le fonds envisagera également des investissements value-added. La convention d’achat pour la première propriété a déjà été signée, pour un bâtiment commercial dans une zone privilégiée de Ratisbonne.Le German Retail Fund 2 – High Street Plus vise un rendement de distribution de 4 % par an.
L’Union Bancaire Privée (UBP) souhaite se développer en Asie. S’il ne prévoit pas d’acquisition dans les deux prochaines années, le groupe genevois veut gérer un quart de ses actifs d’ici cinq ans dans cette région et ouvrir des succursales de sa banque luxembourgeoise dans l’UE. La banque privée a renforcé son dispositif en Asie après l’intégration de Coutts qui «s’est bien passée», relève le directeur général Guy de Picciotto dans un entretien publié par l’hebdomadaire Handelszeitung.