Rares sont les alliances parmi les près de 2000 gestionnaires basés en Suisse mais des banques, des gestionnaires de fortune et d’actifs européens scrutent avec intérêt la profession. «J’ai identifié une demi-douzaine de consultants actifs mandatés par des sociétés financières européennes – surtout françaises – pour faire l’acquisition de gérants d’actifs en Suisse», indique dans un entretien à L’Agefi suisse Alexandre Toussaint, managing partner d’AppleTree à Genève, qui identifie aussi des fiduciaires et des avocats mandatés. Avec une licence européenne, il est possible pour une société de gestion de venir s’installer en Suisse et demander une licence à la Finma pour y distribuer ses produits. Avec l’acquisition d’un gérant, la création de facto d’une filiale permet en outre d’élargir son portefeuille de clients. Dans ce contexte, quels sont les risques pour la Suisse de perte de compétence dans la gestion d’actifs? Ne serait-il pas préférable de renforcer un écosystème de la gestion d’actifs à Genève? C’est la solution prônée par Alexandre Toussaint et AppleTree, son multi family office créé en 2014. Après une progression stand-alone et l’objectif de dépasser 200 millions de francs suisses d’actifs sous gestion, AppleTree cherche aujourd’hui à se rapprocher d’autres sociétés financières genevoises.
Le ministre des finances et des comptes publics français a réaffirmé la volonté de son gouvernement de créer une taxe sur les transactions financières au niveau européen. «La France travaillera avec détermination à ce que l’on puisse mettre en œuvre le plus tôt possible une taxe sur les transactions financières au niveau des pays qui l’accepteront», a déclaré ce matin Michel Sapin. Le ministre a cependant reconnu que le nombre d’Etats qui étaient volontaires pour créer une telle taxe se réduisait. Or, au moins neuf Etat-membres doivent tomber d’accord pour pouvoir créer une taxe au niveau européen. Parmi les onze Etats qui s'étaient portés volontaires en 2013, l’Estonie a déjà jeté l'éponge. Alors que les Etats s'étaient donnés jusqu'à cet été pour trouver un accord politique sur la taxe, la Belgique et la Slovénie pourraient aussi quitter la table des négociations prochainement.
La banque Standard Chartered et FundRock, l’ex-RBS Luxembourg, ont annoncé lundi le lancement d’une plate-forme multi-gérants. Cette solution, baptisée «Straight2UCITS», vise à donner un accès au format Ucits à des gestionnaires d’actifs d’Asie et d’Afrique - Moyen Orient qui n’ont pas la taille ou l’expérience suffisantes pour créer leurs propres fonds Ucits.
Le gendarme français de la concurrence a prononcé une sanction de 20,6 millions d’euros à l’encontre de TDF pour avoir entravé abusivement le développement de ses concurrents lors du déploiement de la Télévision numérique terrestre (TNT) entre 2006 et 2010. TDF a dénigré ses concurrents en invoquant un risque de perturbation en cas d’installation d’un pylône en colocalisation et est intervenu abusivement auprès des collectivités locales concernées pour les dissuader d’autoriser l’implantation d’infrastructures concurrentes. L’Autorité a aussi sanctionné un système de remises fidélisantes incitant les chaînes de télévision à recourir aux services de TDF pour l’essentiel de leurs besoins.
NewAlpha Asset Management, spécialiste de l’investissement dans l’industrie financière entrepreneuriale, annonce une prise de participation assorti d’un partenariat d’accélération avec Naqvi-Van Ness Asset Management (NVAM), une société new-yorkaise.
Le groupe américain d’immobilier commercial NorthStar Asset Management, le fonds immobilier NorthStar Realty Finance et le groupe de capital-investissement Colony Capital ont annoncé vendredi un accord de fusion visant à créer un groupe de 58 milliards de dollars (51,2 milliards d’euros) d’actifs sous gestion. A l’issue de la fusion, réalisée intégralement en actions, les actionnaires actuels de NorthStar Asset Management détiendront 32,85% du nouvel ensemble, ceux de Colony Capital 33,25% et ceux de NorthStar Realty Finance 33,9%. La raison sociale du nouveau groupe devrait être Colony NorthStar. L’opération devrait générer des économies estimées à 115 millions de dollars par an.
Avec 1,5 milliard de dollars (1,32 milliard d’euros) d’entrées nettes, les fonds investis en actions ont enregistré leurs premières souscriptions nettes en près de deux mois sur la semaine au 1er juin, montrent des données publiées vendredi par BoA Merrill Lynch/EPFR Global. Les fonds investis en actions européennes ont connu une dix-septième semaine consécutive de rachats nets, pour 700 millions de dollars. En revanche, les fonds dédiés aux actions américaines et japonaises ont collecté respectivement 1,2 milliard et 200 millions de dollars et les actions émergentes ont connu leur première collecte nette en cinq semaines (+300 millions). Les souscriptions se sont poursuivies sur les fonds obligataires avec des entrées nettes de 2,9 milliards.
L’Établissement de retraite additionnelle de la fonction publique (Erafp) a lancé vendredi un appel d’offres ouvert pour sélectionner deux agences de notation extra-financière «chargées d’apprécier le caractère socialement responsable des investissements de l’Erafp pour différentes classes d’actifs réparties en deux lots». Le premier lot concerne la notation ISR des émetteurs entreprises, le second celle des émetteurs non entreprises. Les marchés seront conclus pour une durée de quatre ans, avec la possibilité pour l’Erafp de les reconduire pour deux ans.
NewAlpha Asset Management, spécialiste de l’investissement dans l’industrie financière entrepreneuriale à travers le monde basé à Paris, annonce un investissement assorti d’un partenariat d’accélération avec Naqvi-Van Ness Asset Management.
Pergam vient de recruter Aymeric Diday au poste de directeur de la gestion sous mandat. L'ancien directeur de la gestion sous mandat du groupe Skylar aura pour mission de poursuivre le développement de l'activité de gestion privée au sein de la société de gestion parisienne qui enregistre également l'arrivée de deux nouveaux gérants privés.
Le groupe américain d’immobilier commercial NorthStar Asset Management, le fonds immobilier NorthStar Realty Finance et le groupe de capital-investissement Colony Capital ont annoncé vendredi un accord de fusion visant à créer un groupe de 58 milliards de dollars (51,2 milliards d’euros) d’actifs sous gestion. A l’issue de la fusion, réalisée intégralement en actions, les actionnaires actuels de NorthStar Asset Management détiendront environ 32,85% du nouvel ensemble, ceux de Colony Capital 33,25% et ceux de NorthStar Realty Finance 33,9%. La raison sociale du nouveau groupe devrait être Colony NorthStar. La fusion devrait permettre de réaliser des économies estimées à 115 millions de dollars par an, ont précisé les trois groupes.
Pour donner une image bien dans l’actualité, cette semaine a vu les Autorités dans le monde de la gestion d’actifs, en France et en Europe, chercher à endiguer un phénomène qu’on n’ose pas considérer comme nouveau mais d’une force incroyable : la révolution numérique ! Il semble que les éléments se déchainant, il est devenu nécessaire de cadrer autant que faire se peut la nouvelle donne. Très concrètement, l’Autorité des marchés financiers s’est ainsi dotée cette semaine d’une division Fintech, Innovation et Compétitivité, chargée d’analyser les opportunités et les nouvelles formes de risques auxquelles le régulateur et potentiellement les investisseurs doivent faire face. Puis, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a repris le flambeau, pour annoncer la création d’un pôle FinTech Innovation, rattaché directement à son secrétaire général. Le but de l’opération ? Disposer d’un point d’entrée pour ces sociétés à l’ACPR pour permettre entre autres au nouveau pôle d’évaluer les opportunités mais aussi les risques, accrus ou nouveaux, liés aux innovations. Et ce n’est pas fini ! Ce vendredi, le pôle commun ACPR/AMF a annoncé que dans les secteurs de la banque, de l’assurance et des services financiers, il sera particulièrement attentif aux pratiques commerciales innovantes, «dans un contexte où l’essor de la digitalisation dans le secteur financier fait également l’objet d’une réflexion européenne"…. Le vieux Continent se préoccupe donc de la pluie de nouveautés technologiques. Et notamment du blockchain. Pour l’instant, l’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF) consulte et souhaite recueillir le point de vue des parties prenantes sur « les possibilités d’utilisation de ces technologies sur les marchés, leur avantages potentiels et les risques que pourraient entraîner un recours important à ces technologies ». Mais le régulateur prévient aussi : les sociétés envisageant d’utiliser les technologies blockchain devraient être très attentives à l’encadrement réglementaire existant… Il est peu probable que les Autorités se soient manifestées comme elles l’ont faites cette semaine en écho aux publications de différentes enquêtes parues ces derniers jours. Pourtant, elles auraient été sans doute confortées dans la nécessité de fixer un cadre. Ainsi, de façon très concrète, selon une étude du cabinet de conseil Pwc, il ressort que pour la gestion de fortune traditionnelle, le numérique est une menace. Car 56% des clients fortunés jugent effectivement important que le gestionnaire de fortune propose une offre numérique (65% chez les moins de 45 ans) alors que seuls 25 % des gestionnaires de fortune proposent un canal de communication numérique en dehors de l’e-mail ! En ce qui concerne la blockchain, une autre étude de State Street réalisée avec Oxford Economics auprès de 50 investisseurs institutionnels et 50 gestionnaires d’actifs, confirme bien que son adoption dans l’industrie de l’investissement dans les cinq prochaines années ne fait aucun doute pour plus de la majorité des sondés. Même si seuls 7% des personnes interrogées mènent actuellement des initiatives en cours pour soutenir cette technologie ! Quoi qu’il en soit, il semble que l’on évolue bien dans un « monde qui bouge ». A grands pas, au point de créer de la disruption. A ce sujet, Uber dans le monde des voitures de tourisme avec chauffeurs en est le porte-drapeau. Le fonds souverain saoudien en est convaincu et y croit également, qui vient d’y investir 3,5 milliards de dollars. Dans un autre genre, dans le monde de l’ISR, les assureurs se sont mis en évidence ces derniers jours. Selon les dernières statistiques publiées par Novethic en partenariat avec le Forum pour l’investissement responsable (FIR), en 2015, le marché de l’investissement responsable en France a, grâce à eux, progressé de 168 milliards d’euros pour atteindre 746 milliards d’euros d’encours, soit une hausse de 29 %. Dommage toutefois que cette augmentation doit être relativisée, car environ 80 milliards d’euros viennent de conversions de fonds ou d’actifs. Dommage également que le marché de l’ISR reste très largement dominé par les investisseurs institutionnels qui détiennent 90 % des 746 milliards d’euros d’actifs. Les particuliers manquent à l’appel et pourtant, l’humain y gagnerait. L’humain d’ailleurs, il en a été quand même question cette semaine dans le monde de l’asset management. Ainsi, deux grands professionnels ont refait surface. Après plusieurs mois d’absence, Isabelle Bourcier arrive chez Theam, et Nuno Texeira, chez Natixis AM. Quant à Amundi, il s’est doté d’un prestigieux comité consultatif présidé par Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires Etrangères et composé de personnalités issues du monde politique et économique.Enfin, pour terminer, on notera qu’une étude publiée ces derniers jours et réalisée par Bowen Craggs auprès des 250 plus grandes entreprises au monde, a mis en évidence le fait que celles implantées en France et au Royaume-Uni apportent le meilleur service aux actionnaires sur leurs sites. De la communication en ligne, aux sites web en passant par les chaînes des médias sociaux, tout a été passé au peigne fin. Au final, l’étude indique que « si les entreprises s’y prennent bien, elles peuvent garder leurs actionnaires heureux en leur apportant toute l’aide qu’ils désirent, tout en faisant des économies en réduisant le nombre de questions qu’ils ont à répondre individuellement ». Quelle belle conclusion pour une semaine où le numérique a été opposé à l’homme. Dans l’actualité s’entend.
La firme américaine de capital-investissement Carlyle a annoncé, ce 2 juin, les nominations de John Redett, jusque-là « managing director » au sein de l’équipe dédiée aux services financiers, et de Brian Schreiber, un ancien de l’assureur AIG, aux postes de co-responsables de son équipe dédiée aux services financiers à l’échelle mondiale. Ils remplacent ainsi Olivier Sarkozy qui a démissionné de son poste après 8 années à la tête de cette équipe pour devenir conseiller senior (« Senior Advisor ») au sein de la société. John Redett, qui travaille depuis neuf ans chez Carlyle, compte plus de 23 ans de carrière dans les services financiers. Pour sa part, Brian Schreiber affiche plus de 25 ans d’expérience dans l’investissement et les services financiers, dont 20 années passées chez AIG qu’il a quitté en février dernier. Au sein de l’assureur américain, il a notamment officié en tant que directeur de la stratégie, directeur des investissements adjoint ou encore trésorier à l’échelle mondiale. Il a également été membre du comité opérationnel d’AIG, du comité des risques et du comité d’investissement. Par ailleurs, Brian Schreiber a beaucoup œuvré pour mener à bien la restructuration et la recapitalisation d’AIG, ayant notamment mené à bien la cession de nombreux actifs du groupe américain après sa débâcle liée à la crise financière de 2009. Avant cela, il avait également mené à bien de nombreuses acquisitions et de nombreux investissements stratégiques pour le compte d’AIG à travers le monde.
L’assemblée générale des associés commandités d’Edmond de Rothschild Investment Partners a procédé, le 2 juin 2016, sur proposition du Collège des Associés, à la nomination d’Antoine Le Bourgeois et de Gilles Nobécourt en tant que gérants de la société de gestion. Cette décision s’inscrit dans le cadre du renouvellement biennal de la gérance.Antoine Le Bourgeois, 47 ans, est Directeur Associé d’Edmond de Rothschild Investment Partners. Il a rejoint en 1995 la Compagnie Financière Edmond de Rothschild Banque comme Chargé d’affaires au Département Capital-Développement et Ingénierie Financière. Après un passage chez Eurazeo en 1999, il retourne chez Edmond de Rothschild en 2000 au sein de l'équipe Capital-Investissement. Il participe à la filialisation en 2002 d’Edmond de Rothschild Investment Partners et devient Directeur Associé d’Edmond de Rothschild Investment Partners.Gilles Nobécourt, 58 ans, est Directeur Associé d’Edmond de Rothschild Investment Partners et a participé à sa filiation en 2002. Assistant Parlementaire chargé des Affaires Sociales auprès d’un groupe parlementaire au Sénat (1981-1982), il a été ensuite Directeur de Cabinet du Président du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon (1982), Conseiller Technique au Cabinet du Ministre de l’Industrie et de la Recherche (1983), puis au Cabinet du Premier Ministre (1984-1986). Il est ensuite nommé Administrateur au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés en tant qu’Administrateur de terrain en Afrique et en Amérique Latine. Entré dans le groupe Rhône-Poulenc comme Directeur des Affaires Publiques, il devient en 1992 vice-président, Assistant du Président-Directeur Général de Rhône-Poulenc Rorer, filiale pharmaceutique du Groupe, basé aux Etats-Unis. Il participe à la création de RPR Gencell, division spécialisée en biotechnologies de Rhône-Poulenc Rorer, dont il est d’abord Directeur Général pour l’Europe, puis Directeur Général Adjoint, basé à San Francisco. Nommé en 1999 Directeur Général d’une filiale commerciale de Rhône-Poulenc Rorer à Mexico, il revient en France en 2000 comme consultant pour la pharmacie et les Sciences de la Vie chez Russell Reynolds & Associés.Société en commandite par action depuis janvier 2015, Edmond de Rothschild Investment Partners est détenue à 51% par le Groupe Edmond de Rothschild et à 49% par l’associé commandité Montalivet Investment Managers qui regroupe l’ensemble des salariés et directeurs associés actionnaires. Le Collège des Associés, constitué de neuf associés d’Edmond de Rothschild Investment Partners, est en charge de la définition des grandes orientations de la société de gestion et de leur mise en œuvre, chacune des 3 principales franchises (Winch Capital, Cabestan Capital et Bio Discovery) assurant le développement et la performance de leurs fonds sous gestion.Pierre-Michel Passy, Associé fondateur d’Edmond de Rothschild Investment Parners devient Senior Advisor, reste actionnaire de Montalivet Investment Managers et membre du Collège des Associés, et se concentrera plus particulièrement sur les grandes options stratégiques, précise un communiqué.
Le groupe américain New York Life a annoncé, ce 2 juin, la nomination de Kirk Lehneis, 41 ans, au poste de directeur des opérations de New York Life Investment Management (New York Life IM), sa filiale de gestion d’actifs. L’intéressé avait été nommé « senior managing director » de la société en septembre. A ce poste nouvellement créé, il est rattaché à Yie-Hsin Hung, directeur général de New York Life IM. En tant que directeur des opérations, Kirk Lehneis sera chargé de planifier et mettre en œuvre la stratégie, en se concentrant notamment sur les solutions d’investissement alternatives de la société, les ETF et le développement international. Il sera également responsable des fusions-acquisitions, entre autres. Kirk Lehneis a intégré New York Life en 2005 et occupé différents postes à responsabilités au sein de la société et de sa filiale MainStay Investments. Avant sa nomination au poste de directeur des opérations, il a notamment été responsable du développement de produits pour New York Life IM.
Axa Investment Managers – Real Assets (Axa IM – Real Assets), filiale de gestion d’actifs immobiliers d’Axa Investment Managers (Axa IM), a annoncé, ce 2 juin, le lancement d’Axa Selectiv’ Immoservice, un nouveau fonds géré par Axa REIM SGP et destiné aux investisseurs particuliers français au travers de contrats d’assurance vie distribués par Axa France. Ce nouveau fonds s’inscrit dans la continuité du véhicule Axa Selectiv’ Immo réservé aux particuliers qui a levé plus de 1 milliard d’euros depuis mai 2012 et gère aujourd’hui 1,7 milliard d’euros d’actifs, souligne la société de gestion dans un communiqué.Concrètement, Axa Selectiv’ Immoservice « permet aux investisseurs particuliers de diversifier leur portefeuille en ciblant principalement les actifs liés à la santé, le logement étudiant, les hôtels et l’immobilier résidentiel », précise Axa IM – Real Assets. Le fonds a pour objectif de constituer un portefeuille initial de 300 millions d’euros d’actifs, visant des opportunités d’investissement en Europe.
Eric Franc, directeur général de DNCA Finance, ne cachait pas sa satisfaction le 2 juin à l’occasion d’un point de presse sur l'évolution des activités de la société de gestion depuis le début de l’année. Sur les cinq premiers mois de l’année, DNCA a ainsi enregistré une collecte nette de 1,05 milliard d’euros, ce qui a porté les actifs sous gestion à près de 20 milliards d’euros (19,75 milliards d’euros très précisément). Les deux tiers de cette collecte ont été engrangés sur le marché français mais quelque 300 millions d’euros proviennent du marché espagnol. Une évolution due aux retombées du rapprochement avec Natixis GAM qui a mis son réseau de distribution local au service de DNCA. Plus précisément, les stratégies d’absolute return ont attiré 1,4 milliard d’euros durant la période sous revue, alors que les autres fonds affichaient des sorties nettes de 400 millions d’euros, dont 300 millions d’euros sur le fonds phare Eurose. Un fonds qui pèse 8,6 milliards d’euros et dont la poche actions tutoie désormais la barre des 30% contre seulement 2% en 2009.Une évolution relevée par Jean-Charles Mériaux, directeur de la gestion, qui a souligné la volonté de la filiale de Natixis GAM de retrouver une place de premier plan dans la gestion actions. «Il faut que les fonds pur actions retrouvent une place prédominante dans nos encours», a insisté Jean-Charles Mériaux. En 2007, les fonds pur actions représentaient les deux tiers des encours qui s'élevaient alors à 5 milliards d’euros. Désormais, les fonds pur actions représentent 22% des actifs sous gestion. Ces fonds sont ainsi passés de 3,2 milliards d’euros à environ 4,4 milliards d’euros en l’espace de huit ans.Afin de compléter et d’accélérer le développement des encours actions, DNCA va très prochainement lancer un fonds Small and Midcaps européen, piloté par Dan Fitzgerald, qui va bénéficier de 30 millions d’euros de «seed money» de la part de Natixis. Un peu plus tard, probablement en septembre 2016, DNCA prévoit de proposer un fonds actions Europe du Nord, géré par Carl Auffret. DNCA continue également de renforcer ses pôles d’expertise, avec les recrutements d’un gérant pour la stratégie Eurose, un gérant pour Evolutif et un gérant pour le pôle de performance absolue.Parallèlement, DNCA souhaite accélérer son développement à l’international, les priorités de l’année en cours étant le Royaume-Uni, où la société a lancé en début d’année deux fonds d’actions européennes, ainsi que Singapour et Hong Kong. Fer de lance de ce développement, la plateforme de transactions internationales NSCC qui va permettre à DNCA d’aborder plus facilement les marchés offshore, notamment les Etats-Unis et l’Amérique latine. DNCA est aussi en train de se doter d’un instrument indispensable pour se développer à l'étranger sur le marché institutionnel, à savoir la certification GIPS dont elle devrait disposer d’ici à fin juillet.
L’AFG met à la disposition des sociétés de gestion un nouvel outil pour les aider à présenter l’empreinte carbone de leurs portefeuilles concernés. Sur son site, elle donne accès à un Guide pratique rédigé par un groupe de travail de l’AFG présidé par Aurélie Baudhuin, Responsable de la recherche ISR chez Meeschaert AM. Il comprend une dizaine de questions auxquelles les sociétés de gestion sont invitées à répondre pour présenter leur méthode (voir document ci-joint).
Trusteam Finance a annoncé, ce 2 juin, la nomination de Christophe Ferrari en tant que directeur de la recherche à partir du 1er juin 2016. L’intéressé compte plus de 20 ans d’expérience en stratégie et relation client, acquise en institut d’études (Ipsos, GfK), dans le conseil (Accenture), chez l’annonceur (Renault / Nissan) et chez des acteurs technologiques (Min&Max).En parallèle, la société de gestion a recruté Vivien Maquet au poste d’analyste junior depuis avril 2016. Diplômé d’un Master en Sciences de la Gestion et Finance à la Louvain School of Management, l’intéressé réalise au préalable un stage de 6 mois au service Développement de la société avant de rejoindre l’équipe de gestion actions où il s’occupe de l’analyse financière des sociétés sélectionnées pour la qualité de leur satisfaction client.
La firme de capital investissement TA Associates, associée à la société de services financiers Reverence Capital Partners, a annoncé, le 1er juin, avoir finalisé l’acquisition de Russell Investments, filiale de gestion d’actifs du groupe Frank Russell Company, auprès de la Bourse de Londres (London Stock Exchange). Le montant de la transaction s’élève à 1,15 milliard d’euros. Dans le cadre de cette transaction, Reverence Capital Partners a acquis une participation minoritaire au capital de Russell Investments. La direction de Russell Investments a également pris une participation au capital de la société. Russell Investments affiche 247 milliards de dollars d’actifs sous gestion à fin mars 2016.A l’issue de l’opération, Milton Berlinski, « managing partner » chez Reverence Capital, Len Brennan, directeur général de Russell Investments, Todd Crockett, « managing director » chez TA Associates, et, enfin, Roger Kafker, « managing director » chez TA Associates », intègrent le conseil d’administration de Russell Investments.
Theam, la filiale de gestion protégée, indicielle et modélisée de BNP Paribas Investment Partners, a annoncé, ce 2 juin, l’arrivée d’Isabelle Bourcier au poste de responsable de l’activité ETF et fonds indiciels. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Isabelle Bourcier aura pour mission d’accélérer le développement de l’offre de solutions d’investissement indicielles et ETF de Theam et de piloter son déploiement sur ses principaux marchés cibles, en France et plus largement en Europe. L’intéressée est placée à la tête de l’équipe indicielle qui compte une vingtaine de collaborateurs basés à Paris. Isabelle Bourcier supervisera également une nouvelle équipe, actuellement en cours de recrutement, entièrement dédiée à la vente de solutions indicielles et ETF. A ce titre, elle sera rattachée à Denis Panel, directeur général de Theam. Isabelle Bourcier sera également membre du comité exécutif de Theam.Isabelle Bourcier était, de février 2011 à novembre 2015, directrice du développement d’Ossiam, filiale de Natixis Global Asset Management spécialisée dans les ETF « smart beta ». Précedemment, ella a été responsable mondiale de l’activigté ETF de Lyxor Asset Management, filiale de la Société Générale, depuis l’orignine de cette activité en 2000 jusqu’à fin 2010, et depuis 2006 responsable mondiale de l’ensemble des produits cotés de la Société Générale. Isabelle Bourcier, 46 ans, a débuté sa carrière professionnelle en 1992 comme « European Editor » dans le groupe Financial Times à Londres.
Le groupe bancaire danois Danske Bank a annoncé, ce 2 juin, la nomination effective au 1er août 2016 de Henrik Gade Jepsen en qualité de nouveau responsable de la gestion d’actifs (« Head of Asset Management ») au sein de sa division Wealth Management. L’intéressé, âgé de 53 ans, était jusque-là directeur des investissements du fonds de pension danois ATP.Dans le cadre de ses nouvelles fonctions chez Danske Bank, Henrik Gade Jepsen devra assurer la supervision et la gestion de fonds clients totalisant 690 milliards de couronnes danoises. Il supervisera également une entité qui compte 350 collaborateurs répartis dans les pays scandinaves et en Allemagne.Dans un communiqué séparé, le fonds de pension ATP a confirmé le départ de Henrik Gade Jepsen et a annoncé la nomination avec effet immédiat de Kasper Ahrendt Lorenzen, 44 ans, au poste de directeur des investissements. A ce titre, l’intéressé intègre également le comité exécutif du groupe. Jusqu’à présent, Kasper Ahrendt Lorenzen était « senior vice president » et responsable des marchés liquides (« Head of Liquid Markets ») au sein de la division investissement d’ATP. Précédemment, il a été responsable de la construction de portefeuille au sein du fonds de pension.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Amundi is adding to its German team with the appointment of Daniel Reitz, who becomes head of distribution for Germany. He will be responsible for fund of funds, wealth managers, family offices, banks and savings bank clients, a statement says. Reitz had previously worked at Fidelity, where he had been head of key clients. He has over 20 years of experience in the finance sector.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Paul Donovan has been appointed as global economist in chief for UBS Wealth Management. He also joins the global investment board at the firm. He joins UBS Wealth Management from the investment bank of the Swiss group. In his new role, he will be responsible for coordinating the various viewpoints on the economy of various regional economists in chief.