European asset management is ready for quicker changes and maybe disruptions, the ratings agency Fitch Ratings claims in a study dedicated to the industry (“European Asset Management Industry: Ripe For Change.”) Historically, the sector has already been relatively resistant to change, and asset managers have highly varied levels of will and capacity for change, but “the status quo is no longer an option at a time when the expectations of institutional investors are continuing to grow,” Fitch Ratings claims.Last year, assets at European asset management firms rose a furtehr 10%, in line with previous years, but the ratings agency predicts that growth will be more moderate this year, with lower returns from the market and a slowdown in inflows. Last year, the increase in assets under management was driven by the largest increase in net subscriptions since 2007, rather than the performance of assets. Though the major categories of funds all posted net inflows last year, first quarter 2016 brought net redemptions in the major asset classes, particularly bonds. However, investors are more exposed to alternative assets.
Le quatrième fonds de pension danois PKA, gérant 35,5 milliards d’euros d’encours, a demandé aux 53 entreprises qui tirent entre 25 % à 50 % de leurs revenus du charbon de lui expliquer la façon dont elles vont réduire leur exposition à ce combustible. Pelle Pedersen, analyste de l’investissement responsable de PKA, indique que le fonds de pension cessera de financer les entreprises qui n’ont pas de projet dans ce domaine ou qui fournissent des propositions inadéquates pour gérer la transition vers un avenir « low carbon ».
NewAlpha Asset Management (NewAlpha), filiale de La Française et d’OFI AM, a annoncé, ce lundi 6 juin, un investissement assorti « d’un partenariat d’accélération » avec la société de gestion américaine Naqvi-Van Ness Asset Management (NVAM). Ali Naqvi et Albert Van Ness ont fondé la société de gestion en 2001 dans le but de gérer leur fortune avec une approche d’investissement systématique. Fruit de recherches en finance comportementale, leur stratégie d’investissement repose sur un modèle propriétaire intégrant les facteurs psychologiques du comportement des investisseurs ainsi que les biais persistants, précise un communiqué.Avant de fonder NVAM, Ali Naqvi a passé 18 ans chez Citibank Global Asset Management où il notamment eu la responsabilité du « Portfolio Management » pour les grands clients institutionnels, affichant près de 8 milliards de dollars d’encours. Pour sa part, Albert Van Ness a également occupé la fonction de gérant de portefeuilles chez Citibank Investment Management de 1994 à 2000. Il a rejoint Ali Naqvi en 1994 pour assurer la gestion des portefeuilles de clients très fortunés (« ultra high net worth »), de fonds de pension et d’investisseurs souverains, avec un encours total dépassant 1,2 milliard de dollars.En 2010, Charles DuBois a intégré NVAM en qualité de directeur de la recherche et des stratégies d’investissement. Il est désormais chargé d’améliorer les modèles et les stratégies d’investissement et de faire émerger de nouveaux algorithmes. Auparavant, Charles DuBois occupait le poste de « Global Partner » et responsables des stratégies d’allocation d’actifs au sein du département des produits structurés d’Invesco.L’approche d’investissement de NVAM combine une stratégie « core » long/short sur les actions américaines avec des stratégies directionnelles opportunistes non corrélées, qui exploitent les changements de comportement des investisseurs et les variations de marchés. L’objectif est de générer de l’alpha et de délivrer une performance absolue quelle que soit la configuration du marché. Les actifs sous gestion de la stratégie phare de NVAM s’élèvent à 90 millions de dollars.
Tikehau Capital a annoncé, ce 6 juin, la nomination de Julien Sanson, 34 ans, au poste de directeur de la communication corporate. L’intéressé soutiendra l’équipe de direction dans le développement du groupe en France et à l’étranger. Travaillant directement sous la supervision des deux cofondateurs de Tikehau Capital, Antoine Flamarion et Mathieu Chabran, il sera en charge du développement de la stratégie de la communication du groupe et de la consolidation de ses images et de son image institutionnelle.Julien Sanson travaillait depuis 2014 à la Chambre de Commerce Américain en France en tant que directeur du développement et des relations avec les membres. Avant cela, il était consultant senior en communication corporate et financière au sein du pôle « influence » de l’agence Havas Worldwide Paris. Il a débuté sa carrière en 2005 au Cabinet de l’ancien Président Bill Clinton à New York. Au cours de sa carrière, il a aussi travaillé au sein de la direction de la communication financière de L’Oréal à Paris
La société de capital développement Raise Investissement annonce une prise de participation minoritaire dans B2S Group, acteur majeur sur le marché de la gestion de services clients, aux côtés de l’équipe de management emmenée par Maxime Didier, son fondateur. Le Groupe B2S propose une gamme de services complète pour développer la relation client : conseil, télévente, service client de recouvrement de dettes, assistance technique… Il dispose d’un solide portefeuille clients et d’un positionnement haut de gamme lui offrant ainsi de nombreuses opportunités de croissance. Basé à Gennevilliers, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros en 2015 et s’appuie sur un réseau de 13 centres de contact (en France, au Maroc et à Madagascar) et près de 6000 employés.
AXA Investment Managers (AXA IM) a annoncé lundi 6 juin le lancement du fonds Axa IM Novalto-CLO Credit Fund. Le fonds qui investit dans des tranches de dette mezzanine de CLO mezzanine (Collateralised Loan Obligations) a pour objectif d’offrir aux investisseurs un rendement net compris entre6 et 8 % avec une volatilité annuelle estimée de 3 à 5 % tout en conservant une notation de crédit moyenne Investment Grade.Pour y parvenir, la gestion cherche à tirer profit des spreads des tranches de CLO. Le fonds offre également une opportunité aux investisseurs qui souhaiteraient s’exposer à des stratégies de crédit alternatif tout en conservant une certaine liquidité. En outre, les tranches de CLO ont par le passé démontré leur capacité à résister à travers différents cycles du marché, y compris pendant la crise financière de 2008. En tant que produits structurés à taux variable, dont le collatéral est constitué de prêts de premier rang, les tranches de dette de CLO offrent aux investisseurs un moyen de limiter leur exposition au risque de taux d’intérêt, ce qui pourrait constituer un avantage dans le contexte actuel et moyen terme."Les tranches de CLO représentent une opportunité non négligeable sur les marchés actuels par rapport aux instruments de crédit traditionnels», indiqueChristophe Fritsch, co-Head of Securitised and Structured Assets et Head of Structuring chez AXA IM. «Cela s’explique par l’écartement considérable des spreads des CLO en raison d’un contexte macroéconomique difficile, notamment la chute du cours du pétrole et les récentes ventes forcées par des hedge funds. Les tranches de CLO proposent également un bon rehaussement de crédit, d’ailleurs meilleur que les anciens CLO 1.0, ce qui pourrait apporter une protection aux investisseurs contre des pertes», ajoute-t-il.Un premier client a investi plus de 50 millions de dollars et Axa IM table sur l’arrivée d’autres clients, notamment des fonds de pension et Family Offices de Suisse, d’Allemagne et des pays nordiques.Caractéristiques :Forme juridique : FCP SIF domicilié à LuxembourgLiquidité : mensuelleDevise de libellé : USD ou EURDépositaire : State StreetLe fonds est commercialisable en Allemagne, en Belgique, au Danemark, en Finlande, en France, en Italie, au Luxembourg, en Suède, en Suisse, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.
Depuis six mois, BlackRock a une épine dans le pied en la personne de Steve Silberstein, lequel fait campagne pour obliger la société de gestion à s’attaquer aux rémunérations excessives dans les entreprises américaines, rapporte le Financial Times fund management. Ce philanthrope, qui a fait fortune en vendant sa participation dans Innovative Interfaces en 2001, estime que la société de gestion est trop indulgente à l’égard des rémunérations des dirigeants. Entre juillet 2014 et juin 2015, BlackRock a voté en faveur des rapports de rémunération dans 97 % des cas. Steven Silberstein, qui est client et actionnaire de BlackRock, a déposé en décembre une résolution appelant la société à expliquer sa politique de vote plus clairement et à adopter une attitude plus agressive à l’égard des rémunérations excessives. Il estime également que le directeur général de BlackRock, Larry Fink, est aussi trop payé. « L’année dernière, Larry Fink a augmenté sa rémunération de 24 millions de dollars à 26 millions de dollars, alors que le bénéfice de l’entreprise a progressé d’un petit peu plus de 2 %. Il a pris trois fois la croissance des bénéfices pour lui (…) ».
L’exploitant français de parcs éoliens Futuren (ex-Theolia) a annoncé lundi que le fonds d’investissement français Boussard et Gavaudan avait dépassé le seuil de 30% de son capital et allait déposer un projet d’offre publique d’achat sur la société. Suite à l’exercice de ses bons de souscription d’actions, BG Select Investments (Ireland) Limited, un fonds géré par Boussard et Gavaudan, dépasse le seuil des 30% de détention du capital de Futuren et va déposer un projet d’offre publique d’achat simplifiée visant les actions Futuren au prix de 0,70 euro par action, a déclaré le groupe dans un communiqué.Le projet d’OPA visera également les obligations convertibles émises par le groupe (Oceanes) pour un prix unitaire de 8,30 euros, ainsi que les bons de souscription d’actions Futuren au prix de 0,0333 euro par bon, a-t-il ajouté. La cotation de l’ensemble de ces titres a été suspendue lundi, a également précisé Futuren. Boussard et Gavaudan, entré au capital de Futuren fin 2014 à l’occasion d’une augmentation de capital, détenait 24,8% des actions de la société et 23,9% des droits de vote fin 2015, selon le document de référence de Futuren.Ce projet d’OPA fera l’objet d’un examen par le conseil d’administration de Futuren, commente Fady Khallouf, directeur général du groupe, cité dans le communiqué.Pierre et Brigitte Salik, ainsi que Michel Meeus, président du conseil d’administration, qui détenaient 19,5% du capital de Futuren au 31 décembre 2015, ont également exercé l’ensemble des bons de souscription d’actions qu’ils détenaient, et ont conclu un pacte d’actionnaires avec Boussard et Gavaudan au terme duquel ils agissent de concert, ajouté Futuren.
Dong Il Kim, directeur des investissements en charge des obligations coréennes chez Franklin Templeton, a quitté la société de gestion américaine, a appris Citywire Selector. L’intéressé était également cogérant du fonds Templeton Asian Bond (928 millions de dollars d’encours) aux côtés de Michael Hasenstab. Dong Il Kim, basé à Séoul en Corée du Sud, assurait la gestion de tous les investissements « fixed income » coréens. Il avait rejoint Franklin Templeton en 2001 en provenance de Regent AMC où il était directeur des investissements obligataires. Avant cela, il avait officié en qualité de gérant de portefeuille senior chez Samsung Asset Management.Jeong Suk Kim succède à Dong Il Kim au poste de responsable de l’équipe en charge du « fixed income » coréen. Elle travaillait déjà aux côtés de Dong Il Kim sur la gestion des fonds obligataire en Corée du Sud. Elle sera rattachée à Sung Sik Oh, qui dirige les équipes « fixed income » et actions de Franklin Templeton dans la région.
Afin de réduire sa dette brute, la société d’investissement Wendel a annoncé, lundi 6 juin, le lancement d’une offre de rachat, dans la limite d’un montant maximal de 400 millions d’euros (hors intérêts courus), portant sur les trois émissions obligataires suivantes: L’émission obligataire d’un montant de 700 millions d’euros portant intérêt au taux de 4,375 % venant à échéance en août 2017, dont le montant nominal en circulation est de 692 millions d’euros ; L’émission obligataire d’un montant de 500 millions d’euros portant intérêt au taux de 6,750 % venant à échéance en avril 2018, dont le montant nominal en circulation est de 500 millions d’euros ; L’émission obligataire d’un montant de 600 millions d’euros portant intérêt au taux de 5,875 % venant à échéance en septembre 2019, dont le montant nominal en circulation est de 600 millions d’euros ;Les Obligations 2017 sont admises aux négociations sur le marché réglementé de la Bourse du Luxembourg et les Obligations 2018 et 2019 sont admises aux négociations sur Euronext Paris.Les résultats seront annoncés le 13 juin prochain, indique Wendel dans un communiqué.
Lyxor AM a annoncé le lancement d’une plateforme de solutions pour aider les fonds de pension à faire face à leurs objectifs d’investissement. Baptisé LEAP (Lyxor’s Enhanced Architecture Program), le programme combine des modules permettant notamment d’accroître l’efficacité opérationnelle en abaissant leurs coûts. Il offre aussi accès à différentes solutions d’investissement. Lyxor ambitionne ainsi d’accompagner les fonds de pension de l’allocation stratégique d’actifs jusqu’à la sélection des fonds et à leur gestion. « Les économies ainsi générées peuvent représenter jusqu’à 40% des coûts opérationnels pour le propriétaire des actifs », avance le spécialiste des ETF.
La banque Standard Chartered et FundRock, l’ex-RBS Luxembourg, ont annoncé hier le lancement d’une plate-forme multi-gérants. Cette solution, baptisée «Straight2Ucits», vise à donner un accès au format Ucits à des gestionnaires d’actifs d’Asie et d’Afrique - Moyen-Orient qui n’ont pas la taille ou l’expérience suffisantes pour créer leurs propres fonds Ucits.
NewAlpha Asset Management, spécialiste de l’investissement dans l’industrie financière entrepreneuriale, a annoncé hier une prise de participation assortie d’un partenariat d’accélération avec Naqvi-Van Ness Asset Management (NVAM), une société new-yorkaise. Cette société de gestion fondée en 2001 «conjugue une stratégie ‘core’ long short sur les actions américaines avec des stratégies directionnelles opportunistes non corrélées», précise un communiqué. Les encours sous gestion de la stratégie phare de NVAM s’élèvent à 90 millions de dollars.
Le gendarme français de la concurrence a prononcé hier une sanction de 20,6 millions d’euros à l’encontre de TDF pour avoir entravé abusivement le développement de ses concurrents lors du déploiement de la Télévision numérique terrestre (TNT) entre 2006 et 2010. TDF avait alors notamment invoqué un risque de perturbation en cas d’installation d’un pylône en colocalisation. L’Autorité a aussi sanctionné un système de remises fidélisantes incitant les chaînes de télévision à recourir aux services de TDF pour l’essentiel de leurs besoins.
La Corée du Sud va devenir le vingt et unième membre du Club de Paris. Le groupe informel de créanciers souverains créé en 1956 pour tenter de trouver des solutions aux problèmes des pays endettés a salué hier la décision du pays de le rejoindre. Pour être membre, Séoul doit adhérer pleinement aux principes du Club et notamment à ceux de solidarité et transparence. Le pays faisait déjà partie du Club en tant que «participant ad hoc». Le gouvernement français avait fait part en début d’année de la volonté du Club de s'élargir aux pays dits émergents.
Malgré un marché actuel plus difficile pour les propriétaires, le fonds souverain du Qatar rachète Asia Square Tower 1 à BlackRock pour 2,15 milliards d'euros.
Après une année 2015 qui aura vu ses encours sous gestion privée quasiment triplé, pour atteindre 160 millions d'euros, la société de gestion Amilton AM veut poursuivre sur sa lancée et continuer le développement de cette activité. Pour se faire la société devrait rapidement recruter de nouveaux gérants privés.
CD Partenaires et CNP Assurances lancent Eyden Vie, un nouveau contrat d’assurance vie haut de gamme, accessible à partir de 250 000 euros. La gestion sous mandat est confiée à DNCA Investments et LFAM Gestion Privée.
Le groupe Institut du Patrimoine, spécialisé en gestion de patrimoine, signe un partenariat exclusif et innovant avec PFIZER, groupe pharmaceutique international, pour organiser la mise en place d’une démarche patrimoniale au profit de leurs 900 salariés en France.
Star du crowdfunding aux Etats-Unis, Lending Club, la plateforme de prêts entre particuliers, a dû se séparer de son fondateur Renaud Laplanche, suite à la révélation d’irrégularités. Une affaire qui souligne les risques présentés par la finance participative. Les investisseurs institutionnels continuent néanmoins de s’intéresser de près à ce segment qu’ils considèrent comme une source de rendement intéressante.
Avec 2 100 collaborateurs dans 16 pays à travers le monde et 110 milliards d’euros d’actifs sous gestion à fin mars 2016, Société Générale Private Banking se classe parmi les leaders de la banque privée. L’implantation de la Société Générale à Monaco est très ancienne puisqu’elle date de 1903. Elle y est présente sur plusieurs métiers : la banque de détail, c’est ainsi le premier acteur de la Place en matière de crédit et le sixième en termes d’actifs détenus dans la gestion privée et dans la gestion de fortune. Beatrice Cavaillès, directrice du département Wealth Management Solutions, revient sur ces spécificités.
La Corée du Sud va devenir le vingt et unième membre du Club de Paris. Le groupe informel de créanciers souverains créé en 1956 pour tenter de trouver des solutions aux problèmes des pays endettés a salué aujourd’hui la décision du pays de le rejoindre. Pour être membre, la Corée doit adhérer pleinement aux principes du Club et notamment à ceux de solidarité et transparence. Le pays faisait déjà partie du Club en tant que « participant ad hoc ».
Pour la banque privée allemande Berenberg, le marché suisse recèle un très fort potentiel de croissance. Peter Raskin, responsable jusqu’ici de la banque privée à l’international et des activités de la banque en Suisse, va désormais concentrer ses efforts sur le marché suisse. Ses fonctions à l’international sont supprimés et outre la Suisse, Berenberg a décidé de nommer des responsables pour l’Allemagne et le Royaume-Uni, rapporte private banking magazin.Selon le magazine, la direction de l’Allemagne serait confiée à un duo constitué d’Oliver Holtz, responsable de la banque privée à Francfort et Stuttgart, et Dirk Wehmhöner, responsable de la banque privée à Hambourg. Pour le Royaume-Uni, le poste de responsable n’est pas encore pourvu, Vanessa Skoura, jusqu’ici responsable de la banque privée à Londres, s’installant à Genève, qui avec Zurich, devraient prendre du poids dans la nouvelle organisation de la banque allemande. Les trois responsables pays seront directement rattachés à Hans-Walter Peters, patron de Berenberg.
Rares sont les alliances parmi les près de 2000 gestionnaires basés en Suisse mais des banques, des gestionnaires de fortune et d’actifs européens scrutent avec intérêt la profession. «J’ai identifié une demi-douzaine de consultants actifs mandatés par des sociétés financières européennes – surtout françaises – pour faire l’acquisition de gérants d’actifs en Suisse», indique dans un entretien à L’Agefi suisse Alexandre Toussaint, managing partner d’AppleTree à Genève, qui identifie aussi des fiduciaires et des avocats mandatés. Avec une licence européenne, il est possible pour une société de gestion de venir s’installer en Suisse et demander une licence à la Finma pour y distribuer ses produits. Avec l’acquisition d’un gérant, la création de facto d’une filiale permet en outre d’élargir son portefeuille de clients. Dans ce contexte, quels sont les risques pour la Suisse de perte de compétence dans la gestion d’actifs? Ne serait-il pas préférable de renforcer un écosystème de la gestion d’actifs à Genève? C’est la solution prônée par Alexandre Toussaint et AppleTree, son multi family office créé en 2014. Après une progression stand-alone et l’objectif de dépasser 200 millions de francs suisses d’actifs sous gestion, AppleTree cherche aujourd’hui à se rapprocher d’autres sociétés financières genevoises.
Le gestionnaire d’actifs américain Franklin Templeton, qui gère 747,1 milliards d’actifs sous gestion, a décidé de rassembler ses activités en Europe et en Inde et de les placer sous l’égide de Vivek Kudva, rapporte eFinancial News. Cette décision fait suite à une revue stratégique de ses opérations internationales. Concrètement, depuis le 15 avril, L’intéressé a été promu « managing director » pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA), en plus de ses responsabilités de « managing director » pour l’Inde. Il y a quelques semaines, la société de gestion avait déjà décidé de réunir son activité européenne avec ses activités en Europe centrale et orientale, au Moyen-Orient, en Afrique et en Inde. Cette initiative intervient après le départ de Jamie Hammond, ancien « managing director » pour l’Europe, qui a rejoint AllianceBernstein début janvier 2016.Vivek Kudva, qui a précédemment travaillé chez HSBC et chez National Bank of Oman, officiait déjà en qualité de « managing director » en charge de l’Inde, de l’Europe centrale et orientale, du Moyen-Orient et de l’Afrique. Il se voit désormais adjuger les activités européennes au sens large. L’intéressé avait rejoint Franklin Templeton en 2006 en qualité de « president » pour Franklin Templeton India.
Pour la plus grande satisfaction des adeptes de la gestion active, la forte reprise du mois de mai aura battu en brèche l’idée selon laquelle les indices caracolent en tête des classements en cas de remontée brutale des marchés d’actions. Car non seulement les références de marché ont été battues dans les différents mandats sur la plateforme amLeague, mais elles l’ont été par des gestionnaires adeptes de la gestion fondamentale dont les portefeuilles ont affiché des progressions élevées. En chiffres, dans le mandat Actions Zone euro, sur dix sept portefeuilles, huit ont battu l’indice Eurostoxx (+2,16 %). Dans le mandat Actions Europe, sur dix-sept concurrents, ils sont dix à avoir fait mieux que la référence, le Stoxx 600 (+2,50 %). Dotés de critères extra-financiers, ils sont même huit sur neuf. Enfin au sein du mandat Actions Global Equities, ils sont dix sur treize à avoir été plus performants que le Stoxx 1800 NR (+3,48 %). On notera également qu’à l’exception du mandat actions de la zone euro, la performance moyenne des gérants est supérieure à l’indice (voir tableau en pièce jointe). Enfin au sein du mandat Actions Global Low Carbon, 15 portefeuilles sur dix-huit ont fait mieux que l’indice MSCI World (+3,46 %).Les gérants se sont donc illustrés et ont affiché des performances élevées. Sur la zone euro, les portefeuilles de Seven European Equity Fund, CM-CIC AM et la Financière Responsable ont progressé respectivement de +3,81 %, +2,82 % et +2,75 % tandis qu’aux dernières places, Vivienne Investissement et Finaltis affichent des progressions modestes de +0,33 % et +0,67 % respectivement. Au sein du mandat européen, les performances sont sensiblement plus élevées avec pour VIA AM Europe, Invesco AM et Prévaal Actions Europe des gains respectifs de +6,60 %, +5,64 % et +4,45 %. En bas de tableau en revanche, les résultats sont toujours modestes : Vivienne Investissement affiche une performance de + 0,63 % devancé par Federal Finance Gestion (+0,79 %). Le mandat Europe ISR offre des caractéristiques sensiblement différentes : Roche-Brune en tête affiche une performance de +2,99 % devant Ecofi Investissements (+2,92 % ) et La Financière Responsable (+2,87 %). Et les gérants se tiennent dans un ensemble beaucoup plus étroit. A la dernière place, le portefeuille de Federal Finance Gestion a progressé de +2,25 %. Dans le cadre du mandat Actions Global Equities, trois petites sociétés de gestion se distinguent : VIA AM World, Amaïka et Etho Global Climate Leaderships Index affiches des hausses de +6,29 %, +4,87 % et +4,30 % respectivement. Aux dernières places, Degroof Petercam et Swiss Life AM affichent des gains de +2,02 % et +2,90 % respectivement. Enfin au sein du mandat Actions Global Low Carbon, le portefeuille de Pioneer a progressé de +5,50 % et devance SLI Global Equity Low Carbon (+5,05 %), tandis qu’aux dernières places, UBS et Impax affichent des performances respectives de+3,28 % et +3,36 %. En matière de statistiques, amLeague a relevé en mai un volume de transactions encore en repli, à l’exception du mandat Euro Equities dont le volume moyen par transaction augmente de près de 12% Tous mandats confondus, les transactions opérées en mai ont porté principalement sur les biens industriels, les Services publics, la santé et la chimie. Les principales valeurs à l’achat, ont été Sanofi, ISS AS, Iberdrola, Airbus, Novartis, et Pepsi. A la vente, les titres les plus traités ont été Bayer, Fresnillo, Aegon, Astrazeneca, Apple et EDG Resources. La plateforme signale également que sur le mandat d’allocation d’actifs, les gérants ont réalloué leurs portefeuilles sur des actifs sûrs tels que les commodities et les emprunts d’Etat et ce au détriment des marchés actions (notamment investis en actions émergentes) et des convertibles.
RBC Wealth Management, l’activité de gestion de fortune et de banque privée du groupe bancaire canadien Royal Bank of Canada, a nommé Peter Corry au poste de responsable de l’Asie, rapporte le site spécialisé Asian Investor. Il remplace ainsi Barend Janssens qui a quitté l’établissement bancaire. En outre, la banque a placé l’ensemble de son activité en Asie sous la responsabilité de Stuart Rutledge, responsable international de la gestion de fortune. Ces changements sont effectifs à compter du 10 juin.