L’Autorité des marchés financiers (AMF) vient de publier une instruction sur les conditions d’organisation devant être remplies par une société de gestion de portefeuille française qui gère des fonds d’investissement alternatifs (FIA) souhaitant octroyer des prêts (DOC-2016-02). Cette instruction décrit les exigences à respecter pour obtenir un agrément ou une extension d’agrément.
Les deux lanceurs d’alerte français à l’origine des révélations sur les généreuses pratiques fiscales du Luxembourg ont été condamnés à de la prison avec sursis par un tribunal luxembourgeois dans le procès «LuxLeaks», mercredi. Antoine Deltour et Raphaël Halet, tous deux anciens comptables du cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC), ont été condamnés respectivement à douze et neuf mois de prison avec sursis, ainsi qu'à des amendes. Le journaliste français Edouard Perrin a été acquitté de toutes les charges retenues contre lui.
François Hollande a souhaité mercredi que les places financières européennes se préparent pour assurer des opérations qui ne pourraient plus se faire au Royaume-Uni après sa sortie de l’Union européenne. Comme la veille au soir, le président français a cité les opérations de compensation en euro, qui peuvent actuellement se faire à Londres même si le Royaume-Uni n’est pas dans la zone euro, une situation qu’il a qualifiée d'«assez exorbitante».
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, entamera ce jeudi des discussions sur la formation d’un nouveau gouvernement, quatre jours après des législatives qui ont une nouvelle fois placé le Parti populaire (PP, centre droit) en tête des suffrages tout en le privant de majorité absolue. Pour atteindre la majorité et obtenir la confiance du Parlement, l'équipe de Mariano Rajoy devra gagner l’appui des socialistes, arrivés deuxièmes, ou des libéraux-centristes de Ciudadanos, arrivés quatrièmes, et de plusieurs petits partis régionaux.
Les stocks américains de pétrole brut se sont contractés plus fortement que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, a annoncé mercredi l’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut ont diminué de 4,1 millions de barils au cours de la semaine au 24 juin, soit un sixième repli hebdomadaire consécutif. Les analystes s’attendaient à une baisse de 2,4 millions de barils.
Le président russe Vladimir Poutine a signé mercredi le décret présidentiel prolongeant l’interdiction de l’importation de certains produits alimentaires européens, imposée en riposte aux sanctions occidentales liées au conflit en Ukraine. Cet embargo est désormais en vigueur jusqu'à la fin 2017. Instauré à l'été 2014, il avait déjà été prolongé d’un an en juin 2015.
Les investisseurs institutionnels se portent au chevet de l’économie sociale et solidaire (ESS). Ce mardi 28 juin, la Caisse des Dépôts a en effet officiellement lancé le fonds NovESS, un nouveau véhicule d’investissement dont la vocation est de soutenir les entreprises du secteur de l’économie sociale et solidaire. Un fonds appelé de ses vœux par le Président de la République François Hollande. « Le fonds NovESS est un outil de place visant à apporter des capitaux aux entreprises du secteur de l’économie sociale et solidaire, a indiqué Pierre-René Lemas, directeur général du Groupe Caisse des Dépôts, à l’occasion d’une présentation du fonds. L’idée est de couvrir les besoins en fonds propres et quasi fonds propres de ces entreprises de l’économie sociale et solidaire. »La Caisse des Dépôts peut compter sur le soutien et la participation de plusieurs investisseurs prives ou publics. De fait, BNP Paribas, BNP Paribas Cardif, CNP Assurances, Crédit Coopératif, l’Ircantec et, enfin, la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT) sont parties prenantes à ce nouveau fonds d’investissement. A l’occasion de son premier tour de table, le fonds NovESS a réussi une première levée de fonds de 50 millions d’euros en juin 2016. La Caisse des Dépôts a participé à ce tour de table à hauteur de 49% (soit environ 25 millions d’euros. BNP Paribas et BNP Paribas Cardif ont pris, ensemble, 20% du fonds, soit 10 millions d’euros. Les autres investisseurs ne sont pas en reste. CNP Assurances et l’Ircantec ont ainsi investi chacun 5 millions d’euros tandis que Crédit Coopératif et la MNT ont, chacun, apporté 2,5 millions d’euros. Le fonds NovESS n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. A terme, ce véhicule d’investissement vise un montant total de 100 millions d’euros.Le fonds NovESS s’est fixé un double objectif : accompagner les entreprises souhaitant changer d’échelle et financer l’innovation sociale. Pour y parvenir, le fonds interviendra à 90% en fonds propres et quasi-fonds propres, le solde (soit 10%) étant investi sous forme de dette. Dans le détail, le fonds NovESS ciblera des associations ou des entreprises sociales solides, ayant au moins six ans d’existence, engagées dans des projets de changement d’échelle avec des investissements compris entre 1 et 5 millions d’euros. Ce véhicule interviendra également pour « faire émerger des projets à forte valeur ajoutée, des futures pépites ou des projets en phase d’accélération (avec moins de 3 ans d’existence) », avec des investissements compris entre 100.000 et 500.000 euros. Le fonds sera toutefois sélectif, s’adressant principalement aux secteurs du social, du médico-social et de la transition énergétique.Autre particularité, « le fonds pourra co-investir aux côtés des plateformes de financement participatif », a annoncé Pierre-René Lemas. « Cette option présente l’avantage d’enrichir le ‘deal flow’ », a ajouté le directeur général du Groupe Caisse des Dépôts. Le lancement de ce fonds s’accompagne également de la création de MESIS, un outil de mesure et de suivi de l’impact social.La gestion de ce nouveau fonds a été confiée à Mandarine Gestion, en partenariat avec Le Comptoir de l’Innovation. Une décision prise à la suite d’un appel d’offres, ont indiqué les promoteurs du fonds NovESS, sans donner plus de détails sur les autres candidats. « Nous voulons apporter notre savoir-faire en matière de sélection de projets et d’équipes, a déclaré Marc Renaud, président de Mandarine Gestion. Nous allons essayer d’apporter cette capacité d’analyse. Marc Renaud a, par ailleurs, indiqué que le fonds NovESS vise un rendement compris entre 2 % et 3%. Pour l’heure, le fonds est toujours en attente de son agrément de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Les promoteurs du projet ont toutefois précisé être en phase finale d’obtention de ce précieux sésame.
Christian de Kerangal, actuel directeur général adjoint de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière (IEIF), en deviendra le directeur général le 1er juillet prochain. Il remplacera Guy Marty, qui a fondé l’IEIF en 1986 et l’a dirigé et développé au cours des 30 dernières années. Nommé Président d’honneur, il continuera néanmoins à collaborer ponctuellement avec l’IEIF. Il est par ailleurs vice-président pour l’immobilier du Pôle de compétitivité Finance Innovation. Le nouveau promu a exprimé le souhait d’élargir l’IEIF à de nouvelles classes d’actifs, en renforçant son ouverture à l’international, et en abordant de nouvelles thématiques pour accompagner ses membres dans leurs réflexions stratégiques. Christian de Kerangal, 48 ans, a été successivement directeur des Etudes de Bourdais, puis de CBRE de 1995 à 2004, directeur général d’IPD Europe du Sud de 2005 à 2010, puis directeur général délégué de Crédit Foncier Immobilier et président de Crédit Foncier Expertise de 2011 à 2014 avant de rejoindre l’IEIF. Il est par ailleurs administrateur de l’Observatoire Régional de l’Immobilier d’Entreprise en Ile-de-France (ORIE, qu’il a présidé en 2014), de l’association FIDJI (qu’il a présidé de 2011 à 2016) et de l’Institut Français de l’Expertise Immobilière (IFEI).
Céline Kalfa, qui était jusque-là « Head of Fund Advisory chez Vega Investment Managers (Vega IM), a récemment quitté la société de gestion, a appris le site spécialisé InvestmentEurope. Vega IM est une filiale à 60% de la Banque Privée 1818 et à 40% de Natixis Asset Management. Céline Kalfa y occupait le poste de responsable du département « Fund Advisory » depuis la création de la société en janvier 2013. Entre 2010 et 2013, elle avait officié à un poste similaire chez Natixis Multimanagers. Selon InvestmentEurope, Céline Kalfa n’a pas été remplacée.
Fidelity Investments a l’intention de réduire les prix de ses 27 fonds indiciels et ETF actions et obligations, rapporte le Wall Street Journal. Après les changements, les frais de ces fonds seront inférieurs ou égaux à ceux des pionniers du « low cost » Vanguard Group et Charles Schwab Corp. Les réductions concernent 216 milliards de dollars d’actifs, soit une petite portion des 2.100 milliards de dollars d’encours sous gestion de Fidelity à fin mai.
Le gestionnaire d’actifs américain Northern Trust Asset Management a annoncé, ce 28 juin, l’arrivée de Rob Joseph en qualité de responsable mondial des relations avec les consultants, chargé à ce titre des relations avec les consultants institutionnels aux Etats-Unis et de collaborer avec les partenaires de la société en Europe, au Moyen-Orient et en Asie-Pacifique. L’interéssé, qui compte plus de 26 ans d’expérience dans le secteur de la gestion d’actifs, fait ainsi son retour chez Northern Trust où il avait déjà travaillé à des postes de commerciaux ou de spécialiste produits. Plus récemment, Rob Joseph était « managing director » en charge des relations avec les consultants et les investisseurs chez Evanston Capital Management au cours des sept dernières années. Au cours de sa carrière, il a également occupé des postes à responsabilité chez Allegiant Asset Management et au sein du cabinet de conseil Ennis Knupp & Associates.
Acofi Gestion a enregistré une collecte de plus de 400 millions d’euros depuis le début de l’année, si bien que ses fonds levés s'élèvent à environ 2,2 milliards d’euros, a indiqué le 28 juin à Paris Thibault de Saint Priest, directeur général d’Acofi Gestion à l’occasion d’un point de presse. Les actifs déployés s’inscrivent à 1,6 milliard d’euros et pourraient totaliser quelque 2 milliards d’euros début 2017.Thibaut de Saint Priest a souligné que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne ne constituait pas une menace particulière pour les prêteurs alternatifs. «Le Brexit ne change absolument rien pour notre métier. La politique monétaire de la BCE est maintenue et tout ce qui permet d'échapper à la contrainte des rendements faibles est bon à prendre», a-t-il commenté. Dans ce contexte, les investisseurs institutionnels sont plus que jamais intéressés par des produits rémunérateurs et affichant une volatilité réduite comme les fonds fermés proposés par Acofi qui offrent en outre l’avantage d'éviter les problèmes de liquidité qui peuvent affecter les fonds ouverts.L’instruction publiée le 27 juin par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) sur les conditions d’organisation devant être remplies par une société de gestion de portefeuille française qui gère des fonds d’investissement alternatifs (FIA) souhaitant octroyer des prêts (DOC-2016-02) constitue une validation de ce que les spécialistes des fonds de prêts ont déjà mis en œuvre. La société de gestion doit par exemple employer des professionnels ayant acquis une expertise de prêteur dans un établissement de crédit. Des conditions assez draconiennes mais qui correspondent souvent aux exigences formulées par les investisseurs institutionnels. «Pour les sociétés de gestion impliquées, c’est tout sauf un problème», a indiqué Thibault de Saint Priest. Ces exigences permettent aussi de mettre la barre assez haut pour toutes les sociétés qui auraient des projets dans ce domaine.L’encadrement réglementaire sur l’octroi des prêts devrait être complété par la publication d’un décret, qui pourrait être publié dans les prochaines semaines, et qui devrait notamment préciser certains critères sur les caractéristiques des prêts octroyés. C’est ainsi que les prêts devraient avoir une durée minimale de deux ans au moment de l’octroi du prêt, et ils ne pourraient être octroyés qu'à des entreprises non financières.
La société Wendel a annoncé avoir signé un accord en vue d’acquérir 40% du capital de SGI Africa, aux côtés du groupe CFAO. SGI Africa est une société foncière panafricaine créée par CFAO pour accompagner son plan de développement dans la grande distribution. SGI Africa développe et opère des centres commerciaux, notamment sous sa marque PlaYce. La société, qui a inauguré fin 2015 le premier centre PlaYce en Côte d’Ivoire (PlaYce Marcory d’Abidjan), ambitionne de se développer dans 7 autres pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale : au Cameroun, en République du Congo, au Nigéria, au Ghana, au Gabon, au Sénégal et en République Démocratique du Congo. Au cours des 5 à 7 prochaines années, SGI Africa prévoit de construire puis opérer une vingtaine de centres commerciaux, comprenant chacun un hypermarché ou un supermarché Carrefour, ainsi qu’un portefeuille de marques franchisées par CFAO. Ces projets représentent un investissement total d’environ 500 millions d’euros qui sera financé par ses actionnaires et par recours à de la dette bancaire, indique un communiqué.L’actionnariat de SGI Africa sera constitué de Wendel (40% du capital), CFAO (40%) et FFC (partenariat entre CDC International Capital et Qatar Investment Authority, 20 %).Wendel, au travers d’Oranje-Nassau Développement, investira, progressivement, jusqu’à 120 millions d’euros dans SGI Africa au cours des prochaines années. Sous réserve de la levée de certaines conditions usuelles, le premier investissement de Wendel dans SGI Africa sera de l’ordre de 25 millions d’euros et sera finalisé dans les prochaines semaines.
Finanza & Futuro, le réseau de conseillers financiers du groupe Deutsche Bank, vient de recruter six conseillers privés (disposant chacun de portefeuilles clients de plus de 40 millions d’euros), rapporte Bluerating. Ces personnes rejoindront la Private Advisory Unit, la nouvelle division du réseau spécialisé dans la gestion de clients de profil privé. Les nouveaux entrants sont : Alberto Zanivan, Luca Saggini et Marco Fabbro dans le Nord de l’Italie, Paolo Moras à Brescia et Leonilde Bucciero à Padoue. Angela Granata arrive enfin à Rome.
Union Investment a annoncé le lancement en collaboration avec Investa Capital Management du fonds Urban Campus Nr. 1. Il s’agit d’un fonds AIF destiné aux investisseurs institutionnels et investi dans des bureaux de type «campus». Ces ensembles de bureaux se veulent innovants en intégrant notamment les nouvelles tendances de co-working et une organisation de l’espace plus moderne et agréable pour les salariés des entreprises. Le fonds s’intéressera particulièrement aux ensembles de bureaux qui louent leurs espaces aux PME et aux start-up, proches des centres universitaires et des agglomérations urbaines.
Le spécialiste du conseil en investissement immobilier AEW Europe nomme Geoffrey Pizzanelli en qualité de «Head of Logistics Asset Management» pour la France. A ce poste, l’intéressé sera en charge de la définition et de la mise en oeuvre de la stratégie de valorisation des actifs logistiques en gestion situés en France.Geoffrey Pizzanelli est basé à Paris et sera rattaché à Jean-Philippe Gaudin, Head of Asset Management France. Depuis son arrivée en 2011 au sein d’AEW Europe, Geoffrey Pizzanelli a acquis une solide expérience du secteur en qualité tout d’abord de Fund controller pour LOGISTIS puis d’Asset Manager logistique. Il est diplômé d’un MBA de la Saint John’s University de New York, d’un Master Accounting/Finance de l’ISEG Paris ainsi que du DSCG du CNAM.Toutes typologies confondues, AEW Europe gère 18,5 milliards d’euros d’actifs en Europe, dont 71% en France.
L’an dernier, les sociétés du CAC 40 (en réalité 39, voir note 1) ont enregistré un total de 5,8 milliards d’euros de dépréciations de goodwill, en hausse de 123% par rapport à 2014 - à périmètre comparable, selon l'étude 2016 réalisée par Duff & Phelps sur les dépréciations de goodwill des sociétés du CAC 40. «Bien qu’en forte hausse, ce montant n’a toutefois rien d’excessif», analyse Carine Tourneur, Managing Director au sein du bureau parisien de Duff & Phelps et spécialiste en évaluation financière. «En effet, il ne représente qu’environ 2 % du montant global des survaleurs enregistrées au bilan de ces sociétés fin 2014, soit 293 milliards d’euros. A noter que ce ratio est assez stable d’un millésime à l’autre».Autre caractéristique mise en avant par l’étude de Duff & Phelps, la concentration des dépréciations d’écarts d’acquisition sur d’un nombre restreint de groupes. En effet, au cours de l’exercice 2015, 17 des 39 sociétés passées au crible ont déprécié leur goodwill – soit une proportion de 44 %, en recul par rapport 2014 (50 %) et 77 % du total des dépréciations concernent seulement 3 sociétés. «L’étude met également en exergue une forte concentration sectorielle», poursuit Carine Tourneur. Ainsi, 91 % des dépréciations de goodwill en 2015 concernent 5 secteurs d’activité, au premier rang desquels figurent Energie / Electricité et Banque / Assurance, déjà présents dans le ‘trio de tête’ de l’année 2014.Selon Yann Magnan, Managing Director responsable du bureau parisien et de l’activité Evaluation pour l’Europe de Duff & Phelps, «ces dépréciations sont la conséquence directe de la baisse des prix des produits énergétiques et des matières premières, ainsi que des exigences en matière de fonds propres réglementaires pour le secteur bancaire».Note 1 : Le périmètre de l’étude repose sur les sociétés composant l’indice CAC 40 au 31 décembre de chaque année. Entre 2014 et 2015, la composition de l’indice a été modifiée, avec la sortie de EDF et Gemalto et l’entrée de Klépierre et PSA, Lafarge étant remplacée par l’entité résultant de la fusion avec Holcim (LafargeHolcim). Afin d’analyser les tendances sur des données comparables, les agrégats 2014 et 2015 ont été établis sur la base des sociétés composant l’indice CAC 40 au 31 décembre 2015, en excluant toutefois LafargeHolcim car les données 2014 avant fusion n’étaient pas comparables et, de plus, les incidences de cette fusion en termes de comptabilisation du goodwill au 31 décembre 2015 étaient provisoires. Par conséquent, le périmètre de l’étude porte donc sur 39 des 40 sociétés composant l’indice à cette date.
CNP Assurances va lancer en septembre 2016 pour ses clients patrimoniaux un nouveau support en unités de compte de private equity. Il s’inscrira dans le cadre fiscal de l’assurance vie et garantit la liquidité du capital, sans conditions ni pénalités. Le capital valorisé sera en effet versé au client, en cas de rachat, ou à ses bénéficiaires, en cas de décès. La gestion du support en unités de compte qui prend la forme d’un fonds commun de placement à risque est confiée à Ardian, spécialiste du capital-investissement.Ce nouveau support de private equity sera proposé dans le cadre de la gamme de contrats d’assurance vie et capitalisation en gestion libre de CNP Patrimoine (CNP One et les produits labellisés). Caractéristiques : Forme juridique : Fonds Commun de Placement à Risque Durée : 10 ansPériode de souscription : 3 ans, dans la limite de l’enveloppe disponibleSeuil d’accès par souscripteur ≥ 15 000 € (par versement ou arbitrage)Plafond par souscripteur et par contrat = 10 % de la prime versée (contrainte règlementaire propre aux FCPR)Stratégie d’investissement : fonds de private equity issus des marchés primaire (société en création) et secondaire (investissements déjà réalisés)
Six fonds d’investissement gérant au total 715 millions d’euros ont pour la première fois bénéficié du label transition énergétique et écologique pour le climat, créé fin 2015, a annoncé le 28 juin le ministère de l’Environnement. Délivré par les cabinets Novethic et EY France, ce label est destiné à identifier les fonds d’investissement tournés vers l'économie verte. Il a été décerné à trois fonds de la société de gestion Mirova, et à des fonds des sociétés de gestion Sycomore, Demeter Partners et Acofi Gestion.D’autres fonds sont prochainement attendus pour un montant total des fonds labellisés qui pourrait atteindre deux milliards d’euros d’investissements en cible au profit de la croissance verte, note le ministère dans un communiqué. La création de ce label avait été annoncée en septembre 2015 par la ministre Ségolène Royal et formalisée par décret en décembre.
Les fonds communs de placement espagnols ont enregistré une collecte nette de 1,34 milliard d’euros au cours du mois de mai, selon des données définitives publiées par Inverco, l’association professionnelle espagnole de la gestion d’actifs. Grâce à cette performance, les souscriptions nettes s’élèvent à 1,57 milliard d’euros depuis le début d’année, effaçant ainsi totalement les décollectes nettes subies en janvier (644 millions d’euros de sorties nettes) et février (892 millions d’euros de rachats nets). A fin mai 2016, les actifs sous gestion du secteur s’établissent à 219,9 milliards d’euros, quasi stables par rapport à fin décembre 2015 (219,8 milliards d’euros).
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Italian retail investors tend to prefer bonds, with a preference for the Italian and European markets, the first barometer of Italian portfolios carried out by the Portfolio Research and Consulting Group (PRCG) at Natixis Global Asset Management has found, after an analysis of 74 ‘moderate’ model portfolios supplied by Italian financial advisers and private bankers between 1 April 2015 and 31 March 2016. With a proportion of 41.7%, bonds remain the largest component in Italian portfolios. Due to low interest rate levels, the barometer finds a decline in exposure to government bonds, in favour of bond securities which offer higher returns, such as high yield, and other asset classes such as equities and alternative investments. With an average equity exposure of 21.8%, moderate Italian portfolios appear more prudent, particularly compared with similar portfolios in the United Kingdom, where the weight of equities comes to about 50%. Italians have a clear preference for the local market, with about half of the equity allocation invested in Europe, and the rest distributed between US and Japanese equities and emerging markets. Multi-asset class, lastly, represents 20.3% of portfolios, while alternative investments represent 13%.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Union Investment has announced the launch of the Urban Campus Nr. 1 fund, in collaboration with Investa Capital Management. The fund is an AIF product aimed at institutional investors, which invests in campus type offices. These office properties aim to be innovative by integrating new co-working trends and more modern and pleasant organisation of space for employees of the business. The fund will focus particularly on office properties which lease space to SMEs and startups, near universities and urban centres.
Union Bancaire Privée (UBP) has hired Christina Jarrin as senior portfolio manager for its convertible bond team, which is headed by Jean-Edourard Raymond in Paris, where the Swiss bank’s centre of expertise for that asset class is based.Her most recent position was with Edmond de Rothschild Asset Management (EDRAM) where she headed up its global convertible bond portfolios.Jarrin, who holds an MBA from HEC Paris, started her career in 1998 with Citigroup as a risk analyst, and then as a senior financial analyst. In 2005, she joined BNP Paribas Investment Partners (Fortis Investments) as a convertible bond product specialist, before moving on to become a global convertible bond fund manager. In her new role, Jarrin will focus specifically on global convertible bond portfolios.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Spanish common investment funds posted net inflows of EUR1.34bn in May, according to final statistics released by Inverco, the Spanish asset management professional association. Due to this performance, net subscriptions totalled EUR1.57bn since the beginning of the year, totalling wiping out net outflows in January (EUR644m in net outflows) and February (EUR892m in net redemptions). As of the end of May 2016, assets under management in the sector totalled EUR219.9bn, stable compared with the end of Decemebr 2015 (EUR219.8bn).
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Oddo Meriten AM on 29 March launched Oddo ProActif Europe PEA, an equity fund with flexible exposure, investing at least 75% in European equities, which is eligible for PEA. The fund benefits from the expertise of the management team, which also manages the Oddo ProActif Europe fund in parallel. The team is composed of Emmanuel Chapuis and Pascal Riégis, who have been managing the fund since 2004. Oddo ProActif Europe PEA allows French private client to access flexible management via their PEA, which is usually fully invested in European equities. The management objective is to outperform the benchmark index (50% capitalised EONIA + 50% EUROSTOXX 50 DR) over a minimum 3-year investment horizon, via a flexible allocation between equity markets and money market products. The fund is managed in a discretionary manner and aims to exploit the best market conditions by steering clear of benchmark indicators.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Six investment funds with a total of EUR715m in funds under management have received an energy transition label for the environment, created in late 2015, for the first time, the French minister of the environment announced on 28 June. The label, issued by the Novethic and EY France agencies, aims to identify funds which are oriented to the green economy. It has been awarded to three funds from the asset management firm Mirova, and to funds from the asset management firms Sycomore, Demeter Partners et ACOFI Gestion. Other funds are expected soon for a total volume in labelled funds which may reach EUR2bn in green investment as a target, the minister notes in a statement. The creation of the label was announced in September 2015 by minister Ségolène Royal, and was formalised by decree in December.
DSW, the German partner of Proxinvest, has decided to demand a special audit of Volkswagen be decision of the courts. Despite heated debates at the Volkswagen general shareholders’ meeting, the outcome of the vote was no surprise. The largest shareholders in the company, Porsche / Piëch, the region of Lower Saxony and Qatar, which control about 90% of viting rights in the firm, voted against the resolutions by DSW to appoint an independent special auditor.“Due to the shareholder structure and clear position of the largest shareholders before the meeting, it was clear that our resolution would not receive the necessary majority. However, we are convinced that an independent verification to investigate the diesel scandal is necessary. We will therefore demand this special audit by decision of the court,” the chairman of DSW, Ulrich Hocker, announced. “We want transparency for all shareholders, including those who are not represented on the supervisory board or who have no direct contact with the management.” Investors in publicly-traded capital who participate in the general shareholders’ meeting showed signs of agreeing with DSW, as more than 50% of minority shareholder votes were in favour of the special audit resolutions proposed by DSW.These special audits are necessary to verify important details related to ‘Dieselgate, including knowing whether the management and supervisory board at Volkswagen AG violated their legal obligations, thus damaging the firm, an dto check whether the risk management and corporate compliance systems at the firm have been reviewed and corrected adequately since the outbreak of the scandal.
The Swedish fund investigation committee has presented its proposals to the government to strengthen the competitiveness of Swedish funds, Fondbolagens Förening, the Swedish fund association, has announced. The commission is firstly proposing that asset management firms be authorized to offer investment savings accounts (ISK). It also suggests that asset management firms be allowed to offer Sicav funds, which would facilitate the registration of funds in Sweden and would make Swedish funds more competitive abroad. Asset management firms should also have share classes which can be adapted to the way in which they are sold to clients in Sweden and other markets.Concerning sustainability, the commission suggests that information about the carbon print of funds be disclosed.Lastly, fund management firms need to provide information about the activities of the fund, management on the basis of an index or in any other manner which renders it possible to evaluate the cost of the fund. This may be displayed using indicators such as tracking error or active share.
Le fonds pétrolier norvégien de 835 milliards de dollars a exclu le britannique Cairn Energy et l’américain Kosmos Energy de son portefeuille en raison de leurs investissements continus dans l’exploration pétrolière au large de la côte du Sahara occidental, rapporte le Financial Times. Le fonds souverain était l’un des principaux investisseurs de Cairn avec une participation de 2,85 % à la fin de l’année dernière. Il détenait 0,8 % de Kosmos. Il a décidé d’interdire ces sociétés de son portefeuille, ayant découvert de « sérieuses violations des normes éthiques fondamentales » en raison de leur exploration pétrolière et gazière au large du territoire disputé du Sahara occidental pour le compte des autorités marocaines. Le territoire fait l’objet d’un conflit entre le Maroc et le Front Polisario, qui demande l’indépendance de la région.
Le Brexit a déjà ses effets sur la perception de la fusion de London Stock Exchange et de Deutsche Börse. La BaFin, l’autorité des marchés financiers en Allemagne, a déclaré mardi que Londres ne pourrait abriter le siège social de l’entité. «Il est difficile d’imaginer que la plus grande plate-formede la zone euro soit dirigée d’un endroit extérieur à l’UE», a insisté le président de la BaFin Felix Hufeld. Par ailleurs, le siège social fait également débat au sein des actionnaires. Une association de petits porteurs allemands a réagi au projet de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Dans un communiqué publié via son cabinet d’avocat Nieding + Barth, Klaus Nieding, vice-président de l’association DSW demande à l’opérateur boursier allemand d’annuler son projet de fusion de 30 milliards de dollars (27 milliards d’euros) avec son concurrent britannique ou de changer d’emplacement pour le siège social, initialement prévu à Londres.Selon Reuters, Deutsche Börse s’est abstenu de tout commentaire. Un porte-parole du LSE a indiqué que les actionnaires se prononceraient sur le sujet le 4 juillet et que les conditions en étaient inchangées. Ceux de Deutsche Börse auront jusqu’au 12 juillet pour donner leur avis.