Depuis quelques mois, de plus en plus de « robo advisors », fintechs spécialisées dans la gestion d’actifs financiers, ont obtenu leurs agréments de l’Autorité des Marchés Financiers. Quels sont les grands challenges que ces startups vont devoir relever et quel est le modèle qui devrait émerger ? Une analyse de Pierre Winkel, Directeur Marketing et Développement de la Banque Privée 1818.
Il faut avoir de la compassion. Il doit bien y avoir dans ce monde un citoyen anglais, pro-européen convaincu et passionné de football de surcroît. Le malheureux aura donc vu en quelques jours son pays larguer les amarres qui le rattachaient à l’Union européenne, et, à l’inverse, son équipe nationale revenir prématurément de l’Euro 2016, humiliée par des joueurs d’un autre Etat insulaire, véritable nain dans le monde du ballon rond. Alors pour peu que l’homme soit viscéralement attaché à l’intégrité du Royaume-Uni, exerce un métier dans la finance à Londres et détienne un joli portefeuille d’actions britanniques, et il devient alors difficile de hiérarchiser les drames vécus en l’espace d’une semaine… Une chose est sûre. Le monde de la gestion d’actifs ne lui sera pas d’un grand réconfort. Car le Brexit a agi comme un véritable tsunami sur les marchés d’actions mondiaux. Selon les calculs du Financial Times, ces derniers ont perdu 3.000 milliards de dollars lors des deux jours qui ont suivi le vote. Quant aux agences de notation Standard and Poor’s (S&P) et Fitch, elles ont d’ores et déjà dégradé la note du Royaume-Uni. Si notre Anglais travaille précisément dans une société de gestion, il doit également s’attendre à vivre une période difficile. Car l’Association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama) a été formelle sur le sujet. La sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne doit faire l’objet d’un examen approfondi. En pratique, les sociétés de gestion britanniques devenant des gérants de pays tiers, certaines d’entre elles qui n’ont pas de présence dans l’UE vont devoir, par exemple, s'établir dans une juridiction européenne pour continuer à mener à bien leurs activités dans la région. La machine est donc lancée et les annonces ne font que commencer. M&G, basé à Londres, va créer une activité de fonds à Dublin, ravi au passage de jouer les bons offices. Columbia Threadneedle Investments cherche également à établir une présence en gestion d’actifs en Europe continentale. Et les gérants de hedge funds britanniques vont restructurer leurs produits en Irlande et au Luxembourg. Dans le domaine réglementaire, on est clairement sur la même longueur d’ondes. L’heure est aux déménagements. Ce sera le cas du commissaire européen en charge des services financiers et de l’Union des marchés de capitaux, Lord Jonathan Hill, qui a annoncé cette semaine sa démission. Il rentrera donc prochainement de Bruxelles, tandis que les institutions jusqu’ici basées à Londres comme l’Autorité bancaire européenne devraient mettre le cap vers l’Europe continentale.Dans les combats, les Britanniques ont toujours été valeureux. Mais la guerre a changé de nature. Elle est devenue économique. Et ici, tous les coups sont permis. Y compris contre les joyaux de la finance outre-Manche. En Asie par exemple, les hedge funds misent tous contre les actions de HSBC Holdings PLC, rapporte un article du Wall Street Journal de cette semaine. La France opère de façon plus subtile mais sa stratégie est aussi claire qu’un Darjeeling. Il s’agit de séduire les investisseurs en rendant la place financière de Paris plus attractive, comme l’a expliqué François Hollande jeudi aux Echos - quant bien même la TTF ne semble pas être un sujet enterré. Même l’Autorité des marchés financiers entend participer au « coup de jeune » en ayant affiché il y a peu sa volonté de faciliter la commercialisation des fonds français. Penser que l’industrie financière se soit totalement focalisée sur le Brexit et ses conséquences au Royaume-Uni ces derniers jours serait une erreur. Mais l’importance des autres annonces est forcément moindre. Retenons en deux cependant: d’abord la performance du capital investissement français qui, selon l’Association française d’investissement pour la croissance, surperforme en 2015 les autres grandes classes d’actifs sur le long terme. Ensuite, dans un genre différent, un article du Financial Times fund management pointe les emplois de gérants menacés du fait des développements de la technologie. En cause, l’intelligence artificielle qui pourrait remplacer les stock pickers dans de nombreux fonds, selon le responsable du pôle services financiers britanniques chez DataArt. Au Royaume-Uni, l’Investment Association estime même qu’il y a 6.700 individus employés dans l’allocation d’actifs et la sélection de valeurs, et que si les robots remplaçaient seulement 15 % d’entre eux, il y aurait 1.000 personnes en moins à des postes de gestion de fonds. Au grand dam de notre Anglais sans doute, on réalise donc cette semaine que l’intelligence artificielle peut faire des dégâts dans les effectifs de l’asset management britannique. Alors qu’on a appris la semaine dernière que sans intelligence, on pouvait parvenir à un résultat comparable. Sinon pire.
Sous l’effet du vote britannique en faveur du Brexit, les fonds investis en actions ont connu leur pire semaine depuis les turbulences de l'été 2015. Selon l'étude hebdomadaire de BofA Merrill Lynch reposant sur les données d’EPFR, les sorties nettes sur les fonds actions ont atteint 9,5 milliards de dollars pour la seule journée du 27 juin, soit la plus forte baisse en une seule journée de la décennie. Les retraits s'élèvent à 20,7 milliards au total sur la semaine au 29 juin. Pour les fonds investis en actions européennes, les retraits atteignent 5,3 milliards de dollars, un record depuis octobre 2014.
A la suite d’un audit effectué par Novethic, la société de gestion RGreen Invest a obtenu le 28 juin le label « Transition Energétique et Ecologique pour le Climat » (TEEC) pour son deuxième fonds InfraGreen II, dédié aux investissements dans les infrastructures renouvelables.La stratégie d’InfraGreen II est d’investir en obligations privées non cotées finançant exclusivement des infrastructures d'énergies renouvelables en phase de construction, en fin de construction ou en opération au sein de l’Union européenne. Le portefeuille d’investissements se veut être par nature «vert» ayant une empreinte environnementale positive et contribuant à la transition énergétique. RGreen Invest a en outre intégré un volet ESG (environnemental, social, gouvernance) dans sa due diligence initiale auprès de ses partenaires permettant d’évaluer la bonne prise en compte des critères ESG dans la gestion de l’entreprise, et de proposer des axes d’amélioration le cas échéant. Par la suite, des audits annuels seront réalisés pour s’assurer du suivi des recommandations.Avec 160 millions d’euros d’actifs sous gestion, les fonds InfraGreen I et InfraGreen II ont permis, depuis janvier 2013, de financer plus de 300 MW de capacité électrique. Les investissements ont également contribué à éviter plus de 224 434 tonnes d’émissions de CO2, indique un communiqué.
La Banque Cantonale du Tessin (BancaStato) a annoncé la finalisation du rachat d’une participation minoritaire dans Soave Asset Management, basé à Lugano, et Londinium, sis à Dublin, appartenant au même groupe, rapporte L’Agefi suisse. L’institut indique que la transaction a été portée à terme suite à l’obtention du feu vert des autorités de surveillance ces derniers jours. La finalisation de la transaction s’inscrit dans la stratégie de BancaStato qui consiste à renforcer ses activités de gestion patrimoniale, répondant à un réel besoin de la place financière tessinoise.
Après avoir frôlé le divorce il y a deux ans, Vontobel et Raiffeisen semblent désormais s’entendre comme de vieux complices. La banque privée Vontobel a ainsi annoncé le rachat de Vescore, filiale de Raiffeisen spécialisée dans la gestion d’actifs. Dans un communiqué conjoint publié le 30 juin, les deux parties évoquent un renforcement du partenariat entamé en février. «Raiffeisen et Vontobel redéfinissent et renforcent leur partenariat dans le domaine de l’asset management. Raiffeisen se concentre sur la gestion et le conseil clientèle dans les opérations de placement et développe ces activités. Dans le cadre du partenariat, Vontobel se concentre sur le développement et la gestion de produits et reprend Vescore SA, l’actuelle filiale de Raiffeisen», explique le communiqué.La transaction devrait être finalisée dans le courant du troisième trimestre de l’exercice en cours, sous réserve du feu vert des autorités de régulation. Son montant est tenu «strictement confidentiel». L’acquisition est entièrement financée par Vontobel avec des fonds propres et dégagera des bénéfices en 2018, après intégration, en utilisant les synergies disponibles.Basé à St-Gall, Vescore dispose de bureaux à Bâle, Munich, Lausanne, Riga, Vienne et Zurich. Fin 2015, la filiale de Raiffeisen comptait quelque 15 milliards de francs suisses d’actifs sous gestion. Vontobel espère ainsi renforcer sa présence sur le marché suisse et dans les opérations institutionnelles sur le marché allemand. «Avec l’acquisition de Vescore, nous poursuivons notre stratégie de croissance réfléchie sur nos marchés cibles», a assuré Zeno Staub, directeur général (CEO) de la banque zurichoise, cité dans le communiqué.La coopération entre Vontobel et Raiffeisen remonte à février 2016 et devrait durer «jusqu'à 2020, voire au-delà». La banque zurichoise se concentre dans la gestion d’actifs, alors que la coopérative saint-galloise se charge du conseil et de la gestion des opérations de placement. «Le partenariat couvre un secteur important de la stratégie de diversification que nous poursuivons», signale Patrik Gisel, patron de Raiffeisen. «Vescore complète de manière idéale notre portefeuille de produits d’asset management, qui est orienté sur une croissance à long terme», a déclaré Axel Schwarzer, responsable de Vontobel Asset Management.
Steve Bouteiller a rejoint Mandarine Gestion en mai 2016 en qualité de directeur général de Mandarine Gestion Switzerland SA, peut-on lire sur son profil Viadeo et le site internet de la société de gestion. L’intéressé officiait précédemment en qualité de directeur du développement d’Alexandre Finance en Suisse, société dont il était également associé fondateur. Steve Bouteiller a démarré sa carrière chez Invesco Asset Management à Paris. Il part en suite à Suisse afin de gérer le développement européen de Tocqueville Finance Europe à partir de Genève. Steve Bouteiller est diplômé de la CCI de Nantes et du CNAM à Paris, option « marchés et produits financiers.
L’agence de notation Scope renforce ses positions sur le marché européen avec l’acquisition de l’agence de notation spécialisée Feri EuroRating, basée à Bad Homburg en Allemagne. Cette acquisition, qui sera effective le 1er août prochain, s’inscrit dans la stratégie de développement de Scope qui souhaite se positionner comme «la solution alternative européenne aux agences de notation américaines», rappelle un communiqué.L’acquisition de Feri EuroRating apporte à Scope des compétences supplémentaires dans les secteur de la notation de crédit souveraine, de la recherche sur l’immobilier et de l’analyse des fonds. Suite à l’intégration de Feri EuroRating, Scope notera la qualité de crédit de 59 souverains ainsi que 150 marchés immobiliers dans une trentaine de pays. En outre, Scope deviendra un acteur de premier plan pour la notation et la sélection des fonds.
Commerz Real a fait l’acquisition d’un complexe hôtelier situé à Francfort en Allemagne. L’ensemble fait 6.600 m² de surface louable et se situe près de la Gare centrale. En construction, l’ensemble devrait être terminé en 2019 et comptera au total 190 chambres, un bar panoramique et 39 places de parking. Un contrat de location a d’ores et déjà été conclu avec le groupe Novum Hotel Group. Le prix d’achat n’a pas été communiqué.
La société de gestion La Française a obtenu un accord de commercialisation pour son fonds multi stratégie LFIS Vision UCITS - Premia pour le marché allemand. L’objectif d’investissement du fonds est de rechercher des rendements stables avec une corrélation faible aux marchés traditionnels et une volatilité annualisée cible comprise entre 5 % et 10 % dans des conditions normales de marché. Pour réaliser cet objectif d’investissement, le fonds mettra en œuvre une stratégie d’investissement cherchant à capter les primes de risque liées à plusieurs facteurs de risque/styles de gestion à travers différentes classes d’actifs.
Candriam Global Investors vient de créer une Sicav entièrement dédiée à l’investissement socialement responsable (ISR), a annoncé Naïm Abou-Jaoudé, CEO de la société de gestion du groupe New York Life Investment Management, à l’occasion d’une conférence de presse. Appelée Candriam SRI, elle a vocation à regrouper l’ensemble des stratégies ISR de la maison. Aujourd’hui, l’offre ISR de Candriam se compose de 19 fonds. Demain, au sein de la Sicav, une quinzaine de compartiments ISR coexisteront. Les fonds domiciliés dans des pays différents avec une stratégie identique seront fusionnés, mais de nouvelles stratégies seront ajoutées. Candriam a notamment l’intention de lancer un fonds dette émergente ISR d’ici à la fin de l’année et un fonds haut rendement ISR en début d’année prochaine. L’objectif de la création de cette Sicav est de « donner une meilleure visibilité à l’offre ISR, mais aussi d’aller plus loin en matière de bonnes pratiques », explique Isabelle Cabie, responsable des investissements socialement responsable de Candriam. « Par exemple, la Sicav ne pratique pas le prêt de titres, n’applique pas de commissions soft et ne fait pas de spéculation sur le forex », illustre-t-elle. De plus « nous travaillons sur l’indépendance du board de la Sicav », ajoute Isabelle Cabie. Pour l’heure, la Sicav ISR intègre quatre stratégies : EMU Europe, Euro Corporate, Amérique du Nord et Bond Euro. Viendront s’y ajouter, outre les deux nouveaux fonds, les stratégies ISR actions Asie Pacifique, actions monde, actions émergentes, monétaire, obligations monde et trois stratégies diversifiées. L’élargissement de l’offre ISR de Candriam ne s’arrête pas là, puisque la société de gestion va exporter aux Etats-Unis son savoir-faire en la matière grâce au soutien de sa maison mère. Ce projet va prendre la forme d’un produit actions, « probablement smart et un peu passif », conçu en partenariat avec IndexIQ, une autre filiale de NYLIM, indique Naïm Abou Jaoudé. Enfin, toujours dans l’ISR, Candriam va lancer un Institut pour l’investissement responsable, qui aura pour mission de sensibiliser les professionnels et le public à la finance durable, et une « Candriam Academy », une plate-forme de contenu et formation en ligne destinée aux conseillers financiers européens. Candriam Investors Group gère actuellement 20 milliards d’euros d’actifs respectant les critères ISR, soit environ 21 % de ses actifs sous gestion à fin mars.
Le gestionnaire d’actifs britannique Schroders a annoncé, ce 30 juin, le lancement d’un nouveau fonds dédié à l’or, baptisé Schroders ISF Global Gold. La gestion de ce produit est assurée par James Luke et Mark Lacey, membres de l’équipe en charge des matières premières. Ce nouveau fonds, conforme aux standards Ucits, permettra d’investir dans l’or mais aussi dans d’autres métaux précieux comme l’argent et le platine.Le fonds est disponible à la vente en Autriche, en Bulgarie, au Danemark, en Finlande, en France, en Allemagne, en Grèce, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Norvège, en Pologne, en Espagne, en Suède, en Suisse et au Royaume-Uni.
Les fonds italiens ayant plus d’un milliard d’euros d’encours ne sont qu’au nombre de 18, rapporte Funds People Italia. Parmi eux figurent 7 fonds obligataires, 10 fonds diversifiés et 1 fonds alternatif. Les fonds obligataires concernés sont pour la plupart spécialisés dans la zone euro. Le plus gros est Arca RR Diversified Bond d’Arca SGR avec 3,357 milliards d’euros. L’Italie compte environ 400 fonds disposant d’un encours de plus de 100 millions d’euros.
UniCredit a nommé Jean-Pierre Mustier, son ancien patron de la banque d’investissement, en tant qu’administrateur délégué. Il avait quitté la banque italienne il y a 18 mois pour rejoindre Tikehau en tant qu’associé. Basé à Londres, il était en charge du développement international de Tikehau Capital.Jean-Pierre Mustier avait occupé plusieurs fonctions au sein de Société Générale et était pressenti pour en prendre la tête avant que n’éclate le scandale Kerviel. Entre 2008 et 2009, il a dirigé la gestion d’actifs, la banque privée et les services financiers de la banque française.
Jupiter a annoncé la transformation du fonds Jupiter Asia Pacific, compartiment de la sicav Jupiter Global Fund, qui devient le fonds Jupiter Asia Pacific Income qui sera géré par Jason Pidcock, responsable de la stratégie Asian Income chez Jupiter. Dorénavant, le fonds proposera aux investisseurs un portefeuille principalement investi en grandes capitalisations asiatiques. Ce fonds a pour objectif d’offrir une croissance à long terme du capital et de générer des revenus, tout en étant une source de diversification sur la région Asie-Pacifique.Fonds de conviction, avec entre 40 et 50 lignes, le fonds Jupiter Asia Pacific Income privilégiera quelques uns des marchés développés de la région, notamment l’Australie, la Nouvelle-Zélande et Singapour, tout en cherchant à s’exposer sur de grandes entreprises bien gérées et bien capitalisées à Hong-Kong, à Taïwan, aux Philippines et sur d’autres marchés. En revanche, le Japon ne fait pas partie de l’univers d’investissement du fonds. Le fonds sera géré activement, sans contrainte sectorielle ou régionale, avec une rotation du portefeuille relativement faible et une partie monétaire réduite.Jason Pidcock, qui a rejoint la société en décembre 2015, investit en Asie depuis plus de 20 ans. Chez Jupiter, il gère le «unit trust» Asia Income, lancé en mars 2016. Dans son précédent poste, Jason Pidcock gérait un portefeuille Asian Income ayant un encours de 4,4 milliards de livres et des performances qui battaient l’indice de référence.
Horizon AM constitue la nouvelle structure de gestion entrepreneuriale du groupe Horizon. Agréée par l’AMF, Horizon AM vient soutenir la capacité de collecte de capitaux du groupe Horizon auprès d’investisseurs privés et institutionnels. Cette nouvelle entité du groupe Horizon constitue la première société de gestion française indépendante à proposer des solutions d’investissement dans l’immobilier résidentiel à la fois en France et en Allemagne. Dirigé par Mehdi Gaiji (Président), Arnaud Monnet (Directeur général) et Franck Le Maitre (Directeur général), la société de gestion Horizon AM s’appuie sur la multi-expertise du groupe Horizon lancé en 2010 et qui compte aujourd’hui 30 spécialistes en financement et opérations immobilières.« Horizon AM constitue une initiative entrepreneuriale originale sur le marché français de l’investissement immobilier. Elle s’adresse aux investisseurs privés et institutionnels qui souhaitent se positionner sur des segments de marchés immobiliers à fort potentiel tant en France qu’en Allemagne, telle que la micro-promotion ou la rénovation de monuments historiques», souligne Arnaud Monnet, directeur général de Horizon AM, cité dans un communiqué. La création d’Horizon Asset Management marque ainsi une étape décisive dans le développement de l’ensemble des activités immobilières du groupe Horizon : conception, promotion, réalisation et commercialisation de biens en France et en Allemagne. Grâce au lancement d’Horizon AM, le groupe Horizon, qui a déjà levé 17 millions d’euros auprès d’un cercle fermé d’investisseurs, souhaite renforcer ses capacités de collecte de capitaux. En France, le groupe Horizon est le partenaire exclusif de Dolphin Trust, spécialiste de la rénovation de bâtiments historiques en Allemagne, pour la distribution de fonds dédiés auprès d’investisseurs privés et institutionnels de la zone européenne francophone (France, Benelux, Suisse).Mehdi Gaiji a débuté sa carrière en gestion de patrimoine en cofondant en 2008 le cabinet indépendant Ingefi Conseil. En 2010, il participe à la fondation du groupe Horizon et prend en charge les opérations de micro-promotions. Pour sa part, Arnaud Monnet a débuté sa carrière comme broker dérivés chez BGC Partners en 2005. En 2008, il rejoint H & Associés comme broker actions, avant de fonder en 2009 la société de conseil en investissement CMC Investissement. En 2012, Arnaud Monnet rejoint le groupe Horizon pour prendre en charge la structuration de l’offre financière du groupe.Enfin Franck Le Maitre, 53 ans, a débuté sa carrière en 1996 comme agent général chez Axa. En 2008, il participe à la création du cabinet indépendant Ingefi Conseil. En 2010, Franck Le Maitre participe également à la création du groupe Horizon où il est responsable des opérations de réhabilitation immobilière.
Le cabinet de gestion de patrimoine Cyrus Conseil devrait proposer prochainement à ses clients fortunés – disposant de plus d’un million d’euros - une offre dédiée au private equity. Au cours d’un déjeuner d’informations, Meyer Azogui, qui préside Cyrus Conseil, a indiqué que l’offre pourrait revêtir deux formes selon la richesse des clients en question. Les plus fortunés pourront investir soit via un fonds, soit en direct, dans une entreprise spécifique, tandis que les autres pourront uniquement investir dans cette classe d’actifs via un fonds. Pour cette classe d’actifs, le cabinet n’entend pas changer de stratégie et procéder via un club deal comme c’est déjà le cas dans la classe d’actifs immobilier et pour les produits structurés. A ce propos, Meyer Azogui a indiqué que sa maison profitait avantageusement des pics de volatilité pour proposer des produits de cette nature. «Cela étant, l’accent est mis sur la sécurité plus que sur le rendement», a insisté le responsable qui réserve ces produits à des clients ne disposant pas des surfaces financières les plus importantes. De fait, les produits en cours d'élaboration sont en mesure de garantir le capital, même si les marchés baissent jusqu’à 50 %. A noter que Cyrus Conseil réfléchirait également à une offre à base de crowdlending. Enfin, Invest AM, la société de gestion captive de Cyrus Conseil qui gère principalement des fonds de fonds, affiche un encours de 160 millions d’euros sur les 2,5 milliards d’euros gérés par le cabinet.
Le gestionnaire d’actifs américain Janus Capital a annoncé, ce 30 juin, une double promotion au sein de son équipe de gestion actions, avec effet au 1er juillet 2016. Ainsi, Cody Wheaton a a été promu co-gérant de portefeuille du fonds Janus Enterprise tout en restant impliqué dans la gestion de la stratégie « mid cap growth ». Brian Demain est le gérant de portefeuille principal du fonds et il a déjà travaillé avec Cody Wheaton sur la stratégie « mid cap growth » pendant plus de 10 ans. Cody Wheaton a intégré Janus Capital en septembre 2001, officiant en qualité de gérant de portefeuille assistant sur la stratégie Janus Mid Cap Growth Strategy depuis 2014. Il a également travaillé en qualité d’analyste actions, se concentrant principalement sur les petites et moyennes capitalisations dans les secteurs financiers et de la consommation. En parallèle, Scott Stutzman a été promu co-gérant de portefeuille des fonds Janus Venture et Janus Triton. Il interviendra également sur les stratégies « small company » et « small-mid cap growth ». L’intéressé a précédemment travaillé pendant plus neuf ans aux côtés de Jonathan Coleman, gérant de portefeuille principal pour les fonds Janus Venture et Janus Triton. Scott Stutzman a rejoint Janus Capital en 2007 en tant qu’analyste en charge des petites et moyennes valeurs des secteurs de l’industrie, de la santé et de la consommation. En 2014, il était devenu gérant de portefeuille assistant.
La société de capital-investissement Astorg a annoncé, ce jeudi 30 juin, avoir levé un montant total de 2,1 milliards d’euros pour son son sixième fonds, baptisé Astorg VI. Le fonds dépasse ainsi son seuil maximal (« hard cap ») fixé initialement à 2 milliards d’euros « afin de s’adapter à la demande », précise la société dans un communiqué. « Le fonds a été sursouscrit de manière significative et a réussi à boucler sa levée de fonds en l’espace de neuf mois à partir de son lancement en octobre 2016 », a ajouté Astorg. Ce sixième fonds atteint le double de la taille du véhicule Astorg V bouclé en 2011.Le fonds Astorg VI a bénéficié du soutien d’une large base d’investisseurs, incluant des fonds de pension (29%), des compagnies d’assurance (19%) et des sociétés de gestion d’actifs institutionnelles (18%) provenant d’Europe (21%), d’Amérique du Nord (30%) et d’Asie (8%).Le véhicule Astorg VI a d’ores et déjà investi 27% de ses engagements répartis dans 3 opérations dont HRA, une société pharmaceutique dédiée à la santé des femmes, et Parkeon, spécialiste français des horodateurs.
Janus Capital, la nouvelle maison de Bill Gross, fait un pari sur un autre ancien élève de Pimco, rapporte le Financial Times. La société de gestion a en effet acquis une participation minoritaire dans LongTail Alpha, le hedge fund que Vinees Bhansali a lancé cette année après son départ de Pimco en décembre. Les conditions de l’opération n’ont pas été dévoilées.
Marie Caradec a été nommée responsable de la communication de Swiss Life Asset Managers à compter du 30 mai 2016. Dans sa nouvelle fonction, Marie Caradec prend en charge la communication interne et externe de la société. Elle aura pour mission de définir et de déployer la stratégie de communication, en lien avec la stratégie marketing et commerciale, dans l’objectif de renforcer l’attractivité de la marque Swiss Life Asset Managers sur le marché français.Bénéficiant d’une expérience de 10 ans en conseil et direction de clientèle au sein d’agences de communication corporate, où elle a piloté des projets de refonte de marque, de site web pour des clients issus de différents secteurs d’activité (Banque-assurance, BTP, Développement durable, Santé…) Marie Caradec est une spécialiste de la communication globale. Elle a notamment occupé le poste de directrice de clientèle au sein de Logic Corporate/La Fabrique de Design.
Brandywine Global Investment Management, filiale à 100 % de Legg Mason, vient de recruter un gérant et deux analystes pour son équipe obligations mondiales. Ainsi, Anujeet Sarren rejoint la société de gestion en tant que gérant de portefeuilles. Avant cela, l’intéressé était «managing director» de l’obligataire monde et stratège global macro chez Wellington Management Company.Les deux analystes qui intègrent l’équipe sont Alberto Boquin et Dorothee Rainis. Le premier était précédemment en poste au sein de JP Morgan Asset Management où il était «vice president» des stratégies global macro, de l’obligataire et des devises. Dorothee Rainis travaillait avant pour ADA Investments.
Les bons résultats des stress tests menés par la Fed pourraient mener à 45 milliards de dollars de rachats de titres en 2017, rapporte L’Agefi qui cite une étude de CreditSights,. Emmenés par Citigroup, qui a augmenté son dividende de 220%, les grands établissements ont quasiment tous augmenté leur dividende. Leurs rachats d’actions pourraient quant à eux totaliser l’an prochain 45 milliards de dollars (40,7 milliards d’euros). Morgan Stanley va augmenter de 40% ses rachats d’actions, à 3,5 milliards de dollars. Selon les analystes de Bernstein, JPMorgan se pose en grand vainqueur en ayant annoncé un programme de rachat d’actions de 10,6 milliards de dollars entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017. Soit une augmentation de 65% sur un an, couplée à une hausse de 9% du dividende.
En 2015, les banques établies en Suisse ont enregistré des bénéfices cumulés de 15,83 milliards de francs suisses, en progression de 114,8% d’une année sur l’autre, selon des statistiques communiquées par la Banque nationale suisse (BNS). «La plupart des bénéfices enregistrés proviennent de produits extraordinaires», précise un communiqué de la banque centrale.La BNS a par ailleurs recensé 266 (-9) établissements en Suisse, dont 228 ont réalisé un bénéfice, à hauteur de 19,6 milliards de francs au total, et 38, subi une perte, pour 3,8 milliards au total. Les effectifs du secteur se sont quant à eux contractés de 1.401 postes (-1,1%) à 123.889 équivalents temps plein (ETP).
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The British asset management firm Schroders on 30 June announced that it is launching a new fund dedicated to gold, entitled Schroders ISF Global Gold. The management of the product is provided by James Luke and Mark Lacey, members of the team responsible for commodities. The new fund, which complies with UCITS standards, will make it possible to invest in gold as well as other precious metals such as silver and platinum. The fund is available for sale in Austria, Bulgaria, Denmark, Finland, France, Germany, Greece, Luxembourg, the Netherlands, Norway, Poland, Spain, Sweden, Switzerland and the United Kingdom.
Slightly over half of financial advisers across Europe (52%) offer socially responsible investment (SRI) funds, a new research commissioned by Candriam Investors Group covering 153 professionals in eight markets has shown. 61% say they perceive “added value in the application of ESG principles in stock-picking.”The study points to a lack of appetite for SRI or ESG funds on the part of final (retail) investors. When asked about the main reason they do not offer such funds, 58% of advisers cite insufficient demand. On the subject of performance, however, only 8% cite this. And financial advisers cannot now be relied on to encourage investors to turn to SRI, since only 18% offer products in this strategy even when clients are not expressly asking for it, illustrating a lack of proactivity on their part in this area. However, over 70% of financial advisers claim that allocations to funds of this type will increase in the next five or ten years.It is to be noted that this European picture masks large disparities by country. The retail markets which appear to be the most advanced in terms of SRI are the Northern European ones. The Netherlands and the United Kingdom have the highest percentage of advisers offering SRI funds, with 62% each. However, knowledge of ESG themes is best in the Netherlands and Scandinavia.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Candriam Global Investors has created a Sicav dedicated entirely to socially responsible investment (SRI), Naïm Abou-Jaoudé, CEO of the asset management firm of the New York Life Investment Management group, has announced at a press conference. Candriam SRI aims to include all SRI strategies from the firm. The SRI product range from Candriam includes 19 funds. Tomorrow, there will be around 15 sub-funds coexisting within the Sicav. Funds domiciled in various countries with an identical strategy will be merged, but new strategies will be added. Candriam is planning to launch an SRI emerging market debt fund by the end of the year, and an SRI high yield fund at the start of next year. The objective with the creation of this Sicav is to “provide better visibility for our SRI range, and to go further in terms of best practices,” explains Isabelle Cabie, head of socially responsible investment at Candriam. “For example, the Sicav does not practice securities lending, does not apply soft commissions and does not speculate on forex,” she says. In addition, “we are working on the independence of the board of the Sicav,” says Cabie. The enlargement of the SRI product range from Candriam will not stop there, as the asset management firm will be exporting its expertise in this area to the United States with the support of its parent company. The project will take the form of an equity product, “probably smart and a little passive,” designed in partnership with IndexIQ, another affiliate of NYLIM, says Abou Jaoudé. The product, advised by Candriam and managed by IndexIQ, will be sold on the Mainstay platform from NYLIM in the United States. Also in SRI, Candriam will launch a socially responsible investment institute, which will aim to raise awareness among professionals and the public about sustainable finance, and a “Candriam Academy,” an online content and training platform aimed at European financial advisers. Candriam Investors Group currently has EUR20bn in assets under management in respect of SRI criteria, about 21% of its assets under management as of the end of March.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Steve Bouteiller joined Mandarine Gestion in May 2016 as CEO of Mandarine Gestion Switzerland SA, his profile on Viadeo and the website of the asset management firm announce. Bouteiller had previously served as director of development at Alexandre Finance in Switzerland, where he was also founding partner. Bouteiller started his career at Invesco Asset Management in Paris. He then moved to Switzerland to oversee the European development of Tocqueville Finance Europe from Geneva. Bouteiller is a graduate of CCI Nantes and CNAM Paris (markets and financial products option).
After verging on divorce fro two years, Vontobel and Raiffeisen now appear to be old friends again. The Vontobel private bank has announced that it is acquiring Vescore, an affiliate of Raiffeisen specialised in asset management. In a joint statement released on 30 June, the two parties speak of an extension of their partnership begun in February. “Raiffeisen and Vontobel are redefining and strengthening their partnership in the area of asset management. Raiffeisen is concentrating on management and advising of clients in placement operations, and on developing these activities. As part of thie partnership, Vontobel will concentrate on development and management of products, and is acquiring Vescore SA, the current Raiffeisen affiliate,” a statement explains.The transaction is expected to be completed during the third quarter of the current year, pending the approval of the regulatory authorities. The sale price is “strictly confidential.” The acquisition has been financed wholly by Vontobel with owners’ equity, and will bring profits in 2018, after integration, making use of available synergies.Vescore, based in St-Gall, has offices in Basel, Munich. Lausanne, Riga, Vienna and Zurich. At the end of 2015, the Raiffeisen affiliate had about CHF15bn in assets under management. Vontobel hopes to build its presence ont eh Swiss market and in institutional operations on the German market. “With the acquisition of Vescore, we are continuing our growth strategy reflected on our target markets,” says Zeno Staub, CEO of the Zurich bank, cited in the statement.The cooperation between Vontobel and Raiffeisen dates from February 2016, and is expected to last “until 2020, or beyond.” The Zurich bank concentrates on asset mangement, while the cooperative based in St-Gall handles advising and management of placement operations.