Le cabinet de gestion de patrimoine Cyrus Conseil devrait proposer prochainement à ses clients fortunés – disposant de plus d’un million d’euros - une offre dédiée au private equity. Au cours d’un déjeuner d’informations, Meyer Azogui, qui préside Cyrus Conseil, a indiqué que l’offre pourrait revêtir deux formes selon la richesse des clients en question. Les plus fortunés pourront investir soit via un fonds, soit en direct, dans une entreprise spécifique, tandis que les autres pourront uniquement investir dans cette classe d’actifs via un fonds. Pour cette classe d’actifs, le cabinet n’entend pas changer de stratégie et procéder via un club deal comme c’est déjà le cas dans la classe d’actifs immobilier et pour les produits structurés. A ce propos, Meyer Azogui a indiqué que sa maison profitait avantageusement des pics de volatilité pour proposer des produits de cette nature. «Cela étant, l’accent est mis sur la sécurité plus que sur le rendement», a insisté le responsable qui réserve ces produits à des clients ne disposant pas des surfaces financières les plus importantes. De fait, les produits en cours d'élaboration sont en mesure de garantir le capital, même si les marchés baissent jusqu’à 50 %. A noter que Cyrus Conseil réfléchirait également à une offre à base de crowdlending. Enfin, Invest AM, la société de gestion captive de Cyrus Conseil qui gère principalement des fonds de fonds, affiche un encours de 160 millions d’euros sur les 2,5 milliards d’euros gérés par le cabinet.
Le gestionnaire d’actifs américain Janus Capital a annoncé, ce 30 juin, une double promotion au sein de son équipe de gestion actions, avec effet au 1er juillet 2016. Ainsi, Cody Wheaton a a été promu co-gérant de portefeuille du fonds Janus Enterprise tout en restant impliqué dans la gestion de la stratégie « mid cap growth ». Brian Demain est le gérant de portefeuille principal du fonds et il a déjà travaillé avec Cody Wheaton sur la stratégie « mid cap growth » pendant plus de 10 ans. Cody Wheaton a intégré Janus Capital en septembre 2001, officiant en qualité de gérant de portefeuille assistant sur la stratégie Janus Mid Cap Growth Strategy depuis 2014. Il a également travaillé en qualité d’analyste actions, se concentrant principalement sur les petites et moyennes capitalisations dans les secteurs financiers et de la consommation. En parallèle, Scott Stutzman a été promu co-gérant de portefeuille des fonds Janus Venture et Janus Triton. Il interviendra également sur les stratégies « small company » et « small-mid cap growth ». L’intéressé a précédemment travaillé pendant plus neuf ans aux côtés de Jonathan Coleman, gérant de portefeuille principal pour les fonds Janus Venture et Janus Triton. Scott Stutzman a rejoint Janus Capital en 2007 en tant qu’analyste en charge des petites et moyennes valeurs des secteurs de l’industrie, de la santé et de la consommation. En 2014, il était devenu gérant de portefeuille assistant.
La société de capital-investissement Astorg a annoncé, ce jeudi 30 juin, avoir levé un montant total de 2,1 milliards d’euros pour son son sixième fonds, baptisé Astorg VI. Le fonds dépasse ainsi son seuil maximal (« hard cap ») fixé initialement à 2 milliards d’euros « afin de s’adapter à la demande », précise la société dans un communiqué. « Le fonds a été sursouscrit de manière significative et a réussi à boucler sa levée de fonds en l’espace de neuf mois à partir de son lancement en octobre 2016 », a ajouté Astorg. Ce sixième fonds atteint le double de la taille du véhicule Astorg V bouclé en 2011.Le fonds Astorg VI a bénéficié du soutien d’une large base d’investisseurs, incluant des fonds de pension (29%), des compagnies d’assurance (19%) et des sociétés de gestion d’actifs institutionnelles (18%) provenant d’Europe (21%), d’Amérique du Nord (30%) et d’Asie (8%).Le véhicule Astorg VI a d’ores et déjà investi 27% de ses engagements répartis dans 3 opérations dont HRA, une société pharmaceutique dédiée à la santé des femmes, et Parkeon, spécialiste français des horodateurs.
Janus Capital, la nouvelle maison de Bill Gross, fait un pari sur un autre ancien élève de Pimco, rapporte le Financial Times. La société de gestion a en effet acquis une participation minoritaire dans LongTail Alpha, le hedge fund que Vinees Bhansali a lancé cette année après son départ de Pimco en décembre. Les conditions de l’opération n’ont pas été dévoilées.
Marie Caradec a été nommée responsable de la communication de Swiss Life Asset Managers à compter du 30 mai 2016. Dans sa nouvelle fonction, Marie Caradec prend en charge la communication interne et externe de la société. Elle aura pour mission de définir et de déployer la stratégie de communication, en lien avec la stratégie marketing et commerciale, dans l’objectif de renforcer l’attractivité de la marque Swiss Life Asset Managers sur le marché français.Bénéficiant d’une expérience de 10 ans en conseil et direction de clientèle au sein d’agences de communication corporate, où elle a piloté des projets de refonte de marque, de site web pour des clients issus de différents secteurs d’activité (Banque-assurance, BTP, Développement durable, Santé…) Marie Caradec est une spécialiste de la communication globale. Elle a notamment occupé le poste de directrice de clientèle au sein de Logic Corporate/La Fabrique de Design.
Brandywine Global Investment Management, filiale à 100 % de Legg Mason, vient de recruter un gérant et deux analystes pour son équipe obligations mondiales. Ainsi, Anujeet Sarren rejoint la société de gestion en tant que gérant de portefeuilles. Avant cela, l’intéressé était «managing director» de l’obligataire monde et stratège global macro chez Wellington Management Company.Les deux analystes qui intègrent l’équipe sont Alberto Boquin et Dorothee Rainis. Le premier était précédemment en poste au sein de JP Morgan Asset Management où il était «vice president» des stratégies global macro, de l’obligataire et des devises. Dorothee Rainis travaillait avant pour ADA Investments.
Les bons résultats des stress tests menés par la Fed pourraient mener à 45 milliards de dollars de rachats de titres en 2017, rapporte L’Agefi qui cite une étude de CreditSights,. Emmenés par Citigroup, qui a augmenté son dividende de 220%, les grands établissements ont quasiment tous augmenté leur dividende. Leurs rachats d’actions pourraient quant à eux totaliser l’an prochain 45 milliards de dollars (40,7 milliards d’euros). Morgan Stanley va augmenter de 40% ses rachats d’actions, à 3,5 milliards de dollars. Selon les analystes de Bernstein, JPMorgan se pose en grand vainqueur en ayant annoncé un programme de rachat d’actions de 10,6 milliards de dollars entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017. Soit une augmentation de 65% sur un an, couplée à une hausse de 9% du dividende.
En 2015, les banques établies en Suisse ont enregistré des bénéfices cumulés de 15,83 milliards de francs suisses, en progression de 114,8% d’une année sur l’autre, selon des statistiques communiquées par la Banque nationale suisse (BNS). «La plupart des bénéfices enregistrés proviennent de produits extraordinaires», précise un communiqué de la banque centrale.La BNS a par ailleurs recensé 266 (-9) établissements en Suisse, dont 228 ont réalisé un bénéfice, à hauteur de 19,6 milliards de francs au total, et 38, subi une perte, pour 3,8 milliards au total. Les effectifs du secteur se sont quant à eux contractés de 1.401 postes (-1,1%) à 123.889 équivalents temps plein (ETP).
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The British asset management firm Schroders on 30 June announced that it is launching a new fund dedicated to gold, entitled Schroders ISF Global Gold. The management of the product is provided by James Luke and Mark Lacey, members of the team responsible for commodities. The new fund, which complies with UCITS standards, will make it possible to invest in gold as well as other precious metals such as silver and platinum. The fund is available for sale in Austria, Bulgaria, Denmark, Finland, France, Germany, Greece, Luxembourg, the Netherlands, Norway, Poland, Spain, Sweden, Switzerland and the United Kingdom.
Slightly over half of financial advisers across Europe (52%) offer socially responsible investment (SRI) funds, a new research commissioned by Candriam Investors Group covering 153 professionals in eight markets has shown. 61% say they perceive “added value in the application of ESG principles in stock-picking.”The study points to a lack of appetite for SRI or ESG funds on the part of final (retail) investors. When asked about the main reason they do not offer such funds, 58% of advisers cite insufficient demand. On the subject of performance, however, only 8% cite this. And financial advisers cannot now be relied on to encourage investors to turn to SRI, since only 18% offer products in this strategy even when clients are not expressly asking for it, illustrating a lack of proactivity on their part in this area. However, over 70% of financial advisers claim that allocations to funds of this type will increase in the next five or ten years.It is to be noted that this European picture masks large disparities by country. The retail markets which appear to be the most advanced in terms of SRI are the Northern European ones. The Netherlands and the United Kingdom have the highest percentage of advisers offering SRI funds, with 62% each. However, knowledge of ESG themes is best in the Netherlands and Scandinavia.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Candriam Global Investors has created a Sicav dedicated entirely to socially responsible investment (SRI), Naïm Abou-Jaoudé, CEO of the asset management firm of the New York Life Investment Management group, has announced at a press conference. Candriam SRI aims to include all SRI strategies from the firm. The SRI product range from Candriam includes 19 funds. Tomorrow, there will be around 15 sub-funds coexisting within the Sicav. Funds domiciled in various countries with an identical strategy will be merged, but new strategies will be added. Candriam is planning to launch an SRI emerging market debt fund by the end of the year, and an SRI high yield fund at the start of next year. The objective with the creation of this Sicav is to “provide better visibility for our SRI range, and to go further in terms of best practices,” explains Isabelle Cabie, head of socially responsible investment at Candriam. “For example, the Sicav does not practice securities lending, does not apply soft commissions and does not speculate on forex,” she says. In addition, “we are working on the independence of the board of the Sicav,” says Cabie. The enlargement of the SRI product range from Candriam will not stop there, as the asset management firm will be exporting its expertise in this area to the United States with the support of its parent company. The project will take the form of an equity product, “probably smart and a little passive,” designed in partnership with IndexIQ, another affiliate of NYLIM, says Abou Jaoudé. The product, advised by Candriam and managed by IndexIQ, will be sold on the Mainstay platform from NYLIM in the United States. Also in SRI, Candriam will launch a socially responsible investment institute, which will aim to raise awareness among professionals and the public about sustainable finance, and a “Candriam Academy,” an online content and training platform aimed at European financial advisers. Candriam Investors Group currently has EUR20bn in assets under management in respect of SRI criteria, about 21% of its assets under management as of the end of March.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Steve Bouteiller joined Mandarine Gestion in May 2016 as CEO of Mandarine Gestion Switzerland SA, his profile on Viadeo and the website of the asset management firm announce. Bouteiller had previously served as director of development at Alexandre Finance in Switzerland, where he was also founding partner. Bouteiller started his career at Invesco Asset Management in Paris. He then moved to Switzerland to oversee the European development of Tocqueville Finance Europe from Geneva. Bouteiller is a graduate of CCI Nantes and CNAM Paris (markets and financial products option).
After verging on divorce fro two years, Vontobel and Raiffeisen now appear to be old friends again. The Vontobel private bank has announced that it is acquiring Vescore, an affiliate of Raiffeisen specialised in asset management. In a joint statement released on 30 June, the two parties speak of an extension of their partnership begun in February. “Raiffeisen and Vontobel are redefining and strengthening their partnership in the area of asset management. Raiffeisen is concentrating on management and advising of clients in placement operations, and on developing these activities. As part of thie partnership, Vontobel will concentrate on development and management of products, and is acquiring Vescore SA, the current Raiffeisen affiliate,” a statement explains.The transaction is expected to be completed during the third quarter of the current year, pending the approval of the regulatory authorities. The sale price is “strictly confidential.” The acquisition has been financed wholly by Vontobel with owners’ equity, and will bring profits in 2018, after integration, making use of available synergies.Vescore, based in St-Gall, has offices in Basel, Munich. Lausanne, Riga, Vienna and Zurich. At the end of 2015, the Raiffeisen affiliate had about CHF15bn in assets under management. Vontobel hopes to build its presence ont eh Swiss market and in institutional operations on the German market. “With the acquisition of Vescore, we are continuing our growth strategy reflected on our target markets,” says Zeno Staub, CEO of the Zurich bank, cited in the statement.The cooperation between Vontobel and Raiffeisen dates from February 2016, and is expected to last “until 2020, or beyond.” The Zurich bank concentrates on asset mangement, while the cooperative based in St-Gall handles advising and management of placement operations.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Brandywine Global Investment Management, a wholly-owned subsidiary of Legg Mason, has recruited a manager and two analysts for its global bond team. Anujeet Sarren joins the asset management firm as poertfolio manager. Before that, Sarren had been managing director of global bonds and global macro strategies at Wellington Management Company. The two analysts who join the team are Alberto Boquin and Dorothee Rainis. Boquin had previously served at JP Morgan Asset Management, where he had been vice president of global macro, bond and currency strategies. Rainis had previously worked for ADA Investments.
The US asset management firm Janus Capital has announced a double promotion on its equity management team, with effect from 1 July 2016. Cody Wheaton has been promoted to co-portfolio manager of the Janus Enterprise fund, while remaining involved in the management of the mid-cap growth strategy. Brian Demain is the principal portfolio manger of the fund. He has worked with Wheaton on the mid-cap growth strategy for over 10 years. Wheaton joined Janus Capital in September 2001, and served as assistant portfolio manager for the Janus Mid Cap Growth Strategy since 2014. He has also served as an equity analyst, concentrating primarily on small and midcaps in the financial and consumer sectors.Meanwhile, Scott Stutzman has been promoted to co-portfolio manager of the Janus Venture and Janus Triton funds. He will also be involved with the small company and small-mid cap growth strategies. Stutzman has worked for over nine years alongside Jonathan Coleman, principal portfolio manager for the Janus Venture and Janus Triton funds. Stutzman joined Janus Capital in 2007 as an analyst responsible for small and mid-caps in the industry, healthcare and consumer sectors. In 2014, he became assistance portfolio manager.
Les immatriculations de voitures neuves ont augmenté au mois de juin en France de 0,76% à 227.362 unités en données brutes, selon les données dévoilées ce matin par la société de données Dataneo. Sur les six premiers mois de l’année, la hausse du marché automobile français est de 8,38%. Selon les chiffres du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), les immatriculations du groupe Renault ont progressé de 7% alors que celles de PSA reculaient de 5,1%. Parmi les groupes étrangers, Volkswagen recule de 10,9%, toujours affecté par le scandale des émissions polluantes, alors que BMW progresse de 12,9%.
La Banque centrale européenne (BCE) n’envisage pas aujourd’hui de racheter de la dette souveraine des pays de la zone euro au-delà de leur poids respectif dans son capital. Qui plus est, la barrière à franchir pour modifier cette clé de répartition est élevée, selon des sources citées par Reuters ce matin.
L’activité du secteur manufacturier dans la zone euro a progressé en juin à son rythme le plus rapide depuis le début de l’année, selon l’enquête réalisée auprès des directeurs d’achat par Markit. L’indice PMI définitif du secteur manufacturier est ressorti à 52,8 en juin, contre 51,5 en mai. L’estimation finale est supérieure à l’estimation dite « flash » qui était de 52,6. La France reste cependant le seul pays européen couvert par l’enquête à voir son activité manufacturière se contracter en juin avec un indice à 48,4 (contre 47,9). L’écart entre l’indice français et allemand (à 54,5) atteint 6,2 points. Un tel niveau de divergence n’avait pas été enregistré depuis près de 2 ans et demi. Markit précise que les données ayant été recueillies avant le référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne, elles ne reflètent pas l’impact du Brexit sur l’activité manufacturière.
Le rendement des titres souverains britanniques continuait de se détendre ce matin alors que la banque d’Angleterre (BoE) devrait assouplir sa politique monétaire cet été pour amortir le choc économique provoqué par le vote en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Le rendement des obligations à 10 ans se détendait en début d’après-midi de près de 6 points de base pour atteindre 0,804%. Il est même tombé 0,77% en tout début de matinée. Avant le résultat du référendum en faveur du Brexit, le taux des titres à 10 ans britanniques évoluait la plupart du temps au-dessus de 1,2%.
Le peso continuait de s’apprécier ce matin face au dollar (+2,81%) alors que la Banque centrale mexicaine a relevé hier ses taux plus fortement que prévu. En fin de matinée, la parité dollar/peso était à 18,30. La banque centrale, dirigée par Agustin Carstens, a relevé son principal taux de 50 points de base, à 4,25%, pour lutter contre l’inflation et l’affaiblissement de la devise. Celle-ci a notamment réagi au résultat du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne la semaine dernière. C’est la deuxième hausse de taux réalisée par la banque depuis le début de l’année. En février, la banque centrale avait déjà relevé son taux de 50 points de base, à 3,75%.
Rabobank a annoncé ce matin la cession de Athlon, sa filiale de location d’automobiles, à Daimler Financial Services pour 1,1 milliard d’euros. Daimler compte intégrer Athlon, qui gère une flotte de 250.000 véhicules dans 11 pays européens, dans sa propre division Daimler Fleet Management. Athlon appartenait à la filiale DLL de Rabobank, leader mondial du financement du leasing.
Les incertitudes entourant la Grande-Bretagne quelques jours après le référendum du 23 juin par lequel une majorité de Britanniques a choisi de quitter l’UE pèseront sur ses perspectives de croissance et sur celles du reste de l’Europe et du monde en général, a déclaré jeudi un porte-parole du FMI. Les fluctuations des marchés, changes y compris, à la suite de ce scrutin «ont été amples mais par excessivement désordonnées», a estimé Gerry Rice lors d’un point de presse. Les banquiers centraux doivent se tenir prêts à injecter de la liquidité ou à freiner toute volatilité excessive si ces incertitudes menacent d’affecter encore plus la croissance mondiale, a-t-il ajouté. Gerry Rice a précisé que les retombées des incertitudes du Brexit seraient incorporées dans les prochaines perspectives économiques mondiales qui seront rendues publiques le 19 juillet.
L’activité manufacturière dans la région de Chicago s’est nettement redressée en juin, et bien plus que prévu, après la contraction du mois précédent, montre jeudi l’enquête mensuelle auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI de Chicago est remonté au-dessus de la barre des 50, qui sépare la croissance de la contraction de l’activité économique, en ressortant à 56,8 en juin contre 49,3 en mai et 50,7 attendu par les économistes interrogés par Reuters.
Jean-Louis Laurens, associé-gérant de Rothschild & Cie Gestion, quitte la société de gestion qu’il dirigeait depuis le 1er septembre 2009. Le groupe Rothschild & Co a confirmé à L’Agefi l’information révélée par Distrib Invest jeudi matin, mais n’a pas précisé les raisons de son départ et le nom de son remplaçant. Jean-Louis Laurens n’aurait notamment pas mené aussi loin que prévu l’internationalisation du gestionnaire d’actifs du groupe de David de Rothschild. Sous sa direction, les encours sont toutefois passés de quelque 17 milliards d’euros à 27,5 milliards fin 2015. Ancien président des filiales de Robeco en France, Jean-Louis Laurens était revenu à Paris en 2009 après avoir assuré pendant un an la responsabilité mondiale de la gestion d’actifs du groupe néerlandais.
Amundi et Crédit Agricole Assurances regroupent leurs forces pour atteindre 16 milliards d’euros d’encours en épargne retraite collective d’ici fin 2019. Les deux filiales du Crédit Agricole ont déclaré jeudi matin vouloir doubler leur part de marché sur ce type de produits (articles 83 et 39, Perco), qui atteint 8% aujourd’hui. A partir de septembre, les DRH du SBF 120 disposeront d’un interlocuteur unique pour les questions d'épargne salariale et de retraite collective. Il s’agira soit d’un commercial d’Amundi, soit d’un commercial de CA Assurances.
Députés et sénateurs sont parvenus jeudi à un accord sur le projet de loi «République numérique» qui vise à adapter la France au poids grandissant d’internet dans la vie quotidienne, les services publics et l'économie. Les citoyens bénéficieront notamment d’une transparence accrue des grandes plates-formes en ligne, comme Google, sur les contenus qu’elles classent et référencent, le droit à l’oubli pour les mineurs, la suppression des comptes d’un utilisateur lorsqu’il décède et de nouvelles capacités de sanctions de la Cnil (Commission nationale informatique et libertés).
Standard & Poor’s a maintenu la note souveraine AA+ des Etats-Unis, assortie d’une perspective stable, en jugeant que les risques positifs et négatifs affectant les finances publiques américaines devraient rester équilibrés au cours des deux ans à venir. «Nous fondons cela sur le fait que nous prévoyons que les forces économiques et politiques intrinsèques des Etats-Unis continueront de compenser leur niveau d’endettement élevé et leur faible cohésion politique», estime l’agence de notation dans un communiqué.
Standard & Poor’s a abaissé la note à long terme de l’Union européenne de AA+ à AA, tirant les conséquences de la victoire des partisans d’une sortie du Royaume-Uni de l’UE lors du référendum du 23 juin. La perspective de la nouvelle note est stable, précise l’agence dans un communiqué. «Nous pensons que dorénavant, les prévisions de revenus, la planification à long terme et les ajustements des principaux mécanismes d’amortissement financier de l’UE seront sujets à une incertitude accrue», indique S&P.