Prudential plc announces its intention to demerge its UK & Europe business (‘M&G Prudential’) from Prudential plc, resulting in two separately-listed companies with different investment characteristics and opportunities. On completion of the demerger, shareholders will hold interests in both Prudential plc and M&G Prudential.As a standalone entity, M&G Prudential will be led by its current Chief Executive John Foley and will continue its transformation into a more capital-efficient and customer-focused business, targeting growing demand for comprehensive financial solutions. M&G Prudential remains on track to deliver its previously announced cost savings target.In line with this strategy to transition towards a more capital efficient, de-risked business model, M&G Prudential also announces the sale of £12.0 billion of its shareholder annuity portfolio to Rothesay Life. Under the terms of the agreement, M&G Prudential has reinsured £12.0 billion1 of liabilities to Rothesay Life, which is expected to be followed by a Part VII transfer of the portfolio by the end of 2019. The capital benefit of this transaction will be retained within the Group to support the demerger process.Prudential plc will combine the growth potential of its Asia, US and Africa businesses and will be led by its current Group Chief Executive Mike Wells. The Asia pan-regional life and asset management business is well-positioned to meet the savings and protection needs of a growing and increasingly wealthy population, through top three positions in nine out of twelve life markets, and through Eastspring’s established presence in ten Asian countries. Jackson is one of the largest providers of retirement solutions in the US, delivering income security to increasing numbers of baby boomer retirees. In Africa, Prudential has established operations in five countries since 2014, with a substantial opportunity to serve the rapidly expanding customer demand for long term financial solutions. These businesses represent a leading international insurance and asset management group focused on the markets that offer the most attractive growth opportunities globally. They will be better able to develop their existing market leadership positions, with the strategic benefits of collective scale, shared capabilities and complementary products and customers.Prudential plc’s dividend policy will remain unchanged through the separation period. Following the demerger, Prudential plc will remain headquartered in the UK and retain its premium listing on the London Stock Exchange, its primary listing in Hong Kong, and other listings in Singapore and New York. M&G Prudential will be headquartered in the UK and hold a premium listing on the London Stock Exchange.In preparation for the UK demerger process, and to align the ownership of the Group’s businesses with their operating structures, Prudential plc intends to transfer the legal ownership of its Hong Kong insurance subsidiaries from The Prudential Assurance Company Limited (M&G Prudential’s UK regulated insurance entity) to Prudential Corporation Asia Limited, which is expected to complete by the end of 2019.The Group will look to realise efficiencies to benefit the two businesses post demerger. In addition, prior to the demerger, the Group’s debt capital position will be re-balanced across Prudential plc and M&G Prudential. This may include the redemption or debt liability management of issued debt, and new debt issuance.Discussions have already commenced with regulators to ensure the Group will remain subject to effective on-going supervision in line with international standards set by the International Association of Insurance Supervisors (IAIS). Discussions have also commenced with our other key stakeholders, including rating agencies. The demerger is subject to shareholder and regulatory approval.The timing of the demerger will be subject to a number of factors, including the completion of the UK annuity sale, prevailing market conditions, the transfer of the Hong Kong business and seeking to minimise costs associated with the demerger. An update on the demerger, related steps and timing will be provided in due course.
« Ostrum », un nom qui « par sa consonance latine, rend hommage aux racines européennes de la société, et par sa signification, ‘de couleur violette’, affirme avec force son appartenance à Natixis et au Groupe BPCE ». Tel est le vœu de NAM (Natixis Asset Management), qui par souci d’« architecture de marque plus lisible » au sein de la galaxie NGAM (pardon, NIM depuis fin 2017), devient Ostrum AM. Patatras ! Alors que cette nouvelle identité dévoilée le 7 mars doit aider l’asset manager à « porter de nouvelles ambitions », l’UFC-Que Choisir est venue ce même jour ternir l’éclat de la manœuvre. En annonçant engager une action de groupe devant le TGI de Paris pour indemnisation des victimes dans l’affaire des « frais cachés » de fonds à formule.
MIF 2 imposant une stricte séparation du financement de la recherche et de l’exécution, une société de gestion avait, comme d’autres, décidé de se passer de certains fournisseurs de recherche. Début janvier, sa direction générale reçoit l’appel de l’un des brokers déçus, surpris d’être évincé. Elle convoque ses gérants, en débat avec eux pour aboutir à la même conclusion sur la moindre utilité du prestataire. Celui-ci la rappelle une semaine plus tard pour se voir à nouveau confirmer les raisons de sa non-sélection. Résultat : les deux appels téléphoniques du broker seront… facturés au gestionnaire comme des « calls analystes » !
Libérer. Renforcer la gestion du risque de liquidité des fonds d’investissement. Le rapport publié par l’OICV le 1er février 2018 qui complète les standards édictés en 2013 sur le sujet, a fait l’objet d’une mise à jour réglementaire par l’AMF (Autorité des marchés financiers). L’Autorité qui avait déjà autorisé l’application de rachats (gates) en 2017, introduit ici de nouvelles modifications comme la possibilité pour les gérants d’appliquer des préavis de souscription et/ou de rachat, le remboursement « en nature » (in kind), autrement dit en actifs du portefeuille et la fermeture des souscriptions de façon partielle ou totale (soft ou hard close). Ces dispositifs entreront en vigueur d’ici à quelques semaines et s’appliqueront aux fonds de droits français.
Côté pile, voici David Solomon (à droite sur la photo), costume gris de rigueur, en grande conversation avec Dan Schulman, le PDG de PayPal. Côté face, le coprésident de Goldman Sachs joue les « DJ » sous le pseudonyme de D-Sol. Le voilà désormais appelé à mixer les platines dans la plus puissante banque américaine, le départ de l’autre coprésident, Harvey Schwartz, lui laissant désormais le champ libre pour succéder à Lloyd Blankfein à la direction générale. Avec lui, la firme de Wall Street bascule dans une nouvelle ère à un moment où elle rééquilibre ses revenus vers le financement et la gestion d’actifs (lire aussi page 6). Elle sacrera en effet un banquier d’affaires et non un pur trader, même si D-Sol a aussi traîné ses guêtres dans la salle des marchés.
Gagner sur les deux tableaux. La Banque de France est passée maître en la matière. L’an dernier, elle a acheté 151 milliards d’euros de titres souverains et accru son bilan de 200 milliards à 1.054 milliards. Plus le bilan est gros, plus les banques ramènent de liquidités à la facilité de dépôt de la BdF. Elle actionne donc deux fois le tiroir-caisse, une fois avec les coupons des OAT, une autre avec les dépôts au taux négatif de -0,40 %. Mais Bercy veille au retour d’une partie du grain en raflant 5 des 8,2 milliards de bénéfice de la banque au titre de l’impôt et des dividendes.
Sans rancune, les amis. Pierre Moscovici n’en démord pas : la sortie de la Commission européenne contre 7 pays accusés de pratiquer « l’optimisation fiscale agressive » (Belgique, Chypre, Hongrie, Irlande, Luxembourg, Malte et Pays-Bas) était justifiée. « Le but n’est pas de nommer et de faire honte (‘naming and shaming’) à des Etats individuels, mais de développer une base factuelle pour discuter de façon ouverte », a-t-il expliqué dans une lettre envoyée aux sept Etats, et obtenue par L’Agefi. Reste à voir si l’argumentation sera du goût du ministre des Finances luxembourgois, qui n’avait pas apprécié l’accusation de la Commission.
Les professionnels des services et activités d’investissement patinent pour adopter des règles complexes, pour l’essentiel liées à la communication de données.
La filiale de gestion d’actifs est prête à faire entrer dès cette année un allié dans son tour de table à hauteur de 10% à 20%, pour consolider le secteur.
Le groupe de gestion d’actifs français va investir 250 millions d’euros pour prendre une participation de l’ordre de 3% dans la filiale de Deutsche Bank.
Le régulateur américain des marchés financiers, la Securities and Exchange Commission (SEC), a envoyé des questionnaires à plusieurs gérants de fonds alternatifs misant sur les cryptomonnaies, rapportait hier l’agence Bloomberg. La SEC souhaite notamment en savoir plus sur la manière dont les gérants valorisent et sécurisent leurs investissements en crypto-actifs. D’après Au_tonomous Research, il existe environ 220 hedge funds centrés sur les cryptomonnaies, qui gèrent au total au moins 3,5 milliards de dollars.
Prudential a annoncé mercredi son intention de séparer du groupe son activité de gestion d’actifs et d’épargne au Royaume-Uni et en Europe, M&G Prudential. Cela se traduira par la coexistence future de deux sociétés cotées, « avec chacune ses perspectives d’investissement distinctes ».
A la veille de la convention annuelle de l'Anacofi, son président David Charlet a publié un édito pour présenter les résultats de l'association et rappeler les problématiques qui seront évoquées lors de ce rassemblement.
Doter l’Union européenne d’un budget climat, charger la Banque européenne d’investissement (BEI) de financer des projets pour la transition énergétique ou encore aider massivement les pays d’Afrique : telles sont les propositions du «Pacte finance-climat» européen, présenté jeudi à Paris à l’Unesco. Le projet est porté entre autres par le climatologue Jean Jouzel et l'économiste Pierre Larrouturou. «L’Europe a besoin de montrer qu’on peut lutter de manière radicale pour sauver le climat», au moment où les Etats-Unis se retirent de l’Accord de Paris sur le climat, a expliqué à l’AFP Pierre Larrouturou. «Il faut un nouveau projet à l’Union européenne, qui redonne du sens à l’aventure», a-t-il poursuivi. Ce plan prévoit de transformer la BEI en Banque de développement durable, «chargée de fournir aux Etats membres des financements à taux zéro qui seront intégralement utilisés pour la transition énergétique», selon la présentation. «Chaque Etat aurait un ‘droit de tirage’ annuel correspondant à 2 % de son PIB», est-il précisé. Ceci permettrait par exemple d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments de manière massive, alors que ce secteur est le plus consommateur d'énergie en France devant les transports, a expliqué l'économiste. Ce pacte, qui serait mis en oeuvre dès 2020, propose de «créer un vrai budget climat au niveau européen, doté de 100 milliards d’euros chaque année» et d’"augmenter très nettement l’aide aux pays d’Afrique et du pourtour méditerranéen (40 milliards d’euros de dons chaque année) ou encore d’"investir massivement dans la recherche». Les ressources nécessaires seraient trouvées via «une contribution climat de 5 %» sur les bénéfices des entreprises non réinvestis, la taxe sur les transactions financières et la taxe sur le CO2. Le collectif qui défend ce projet veut profiter des «consultations citoyennes» sur l’avenir de l’Europe voulues par Emmanuel Macron, qui seront lancées à la mi-avril en France, pour le faire connaître du grand public. Il espère pouvoir en faire de même dans les autres pays de l’Union européenne où se tiendront des consultations similaires entre avril et octobre. Parmi les signataires du pacte, figurent notamment l’ancien président de la Commission européenne Romano Prodi, des économistes (James Galbraith, Tim Jackson, Alain Granjean), ou encore le patron de la Confédération européenne des syndicats Rudy de Leeuw.
Dans une position publiée mercredi, l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) précisent la qualification juridique des activités de conseil dit de « haut de bilan » (cession/transmission/acquisition d’entreprise, croissance externe, ouverture du capital ou levée de fonds…), alors que ces prestations sont aussi bien fournies par des professionnels non régulés que par des acteurs régulés tels que les prestataires de services d’investissement (PSI) ou encore des professions réglementées du droit et du chiffre (avocats, notaires ou experts-comptables).
Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a averti mercredi que l’institution n'était pas encore prête à mettre un terme à son programme d’achats d’actifs, citant de nouvelles menaces liées aux barrières douanières imposées par les Etats-Unis et à l’appréciation de l’euro. «Il existe une condition très claire à l’arrêt de nos achats d’actifs : nous devons constater un ajustement durable de la trajectoire de l’inflation vers notre objectif, qui est un taux d’inflation inférieur à mais proche de 2% sur le moyen terme», a expliqué Mario Draghi lors d’une intervention à l’Université de Francfort.
Tikehau Capital a annoncé mercredi qu’il allait participer à l’introduction en bourse de DWS, la filiale de gestion d’actifs de Deutsche Bank. Le groupe d’investissement et de gestion d’actifs évoque un ordre de 250 millions d’euros valable dans la fourchette de 30 à 36 euros par action annoncée le 11 mars, ainsi que des discussions avec DWS concernant des domaines de coopération potentiels, notamment dans la distribution de produits de gestion alternative.