BLI – Banque de Luxembourg Investments (BLI), la société de gestion de fonds de Banque du Luxembourg, a annoncé, ce 18 avoir, avoir signé les Principes pour l’Investissement Responsable des Nations Unies (UN PRI). Cette initiative repose sur six principes d’investissement responsable, dont la prise en compte des questions environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise (ESG). Dans ce cadre, « BLI considérera encore davantage les critères extra-financiers dans le cadre de son approche de gestion », indique la société. « L’ajout de critères ESG à notre recherche est l’évolution logique de notre philosophie d’investissement, qui nous aide à appréhender plus globalement les sociétés de notre univers », a commenté Thierry Feltgen, responsable du projet ESG au sein de BLI, cité dans un communiqué.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a présenté ce 18 avril sa stratégie d’investissement face au défi climatique. Cette stratégie couvrant l’ensemble du portefeuille propose des cibles et des moyens concrets qui permettent à la Caisse de contribuer, comme investisseur, à la transition vers une économie mondiale sobre en carbone de manière constructive et d’en saisir les occasions d’investissement rentables. «Dans la foulée de l’Accord de Paris et de l’évolution accélérée des choix des consommateurs et des technologies, nous observons déjà une transformation rapide des marchés. Cette nouvelle réalité nous a amenés à revoir le profil rendement-risque de plusieurs secteurs d’activités et entreprises. Elle créera également de nouvelles occasions d’investissement intéressantes pour nos déposants», a déclaré Michael Sabia, président et chef de la direction, cité dans un communiqué."Notre stratégie s’appuie sur un engagement fondamental : à partir de maintenant, le facteur climatique sera pris en compte dans chacune de nos décisions d’investissement, et ce, pour l’ensemble de notre portefeuille. En bâtissant cette stratégie, nous avons effectué des analyses en profondeur des marchés et des meilleures pratiques parmi les investisseurs institutionnels. Nous avons aussi été guidés par notre conviction de toujours, selon laquelle nous devons penser et agir en bâtisseurs dans tout ce que nous faisons. C’est pourquoi nous nous sommes fixés à la fois comme cible à court terme d’augmenter nos investissements de plus de 8 milliards de dollars dans les actifs sobres en carbone, et à moyen terme de réduire notre empreinte carbone de 25 % par dollar investi. Ce sont des objectifs ambitieux, réalisables, mesurables et sur lesquels nous rendrons des comptes à chaque année lors de la publication de notre rapport annuel», a-t-il ajouté.Dans le détail, cette stratégie prévoit notamment la prise en compte du facteur climatique dans chacune des décisions d’investissement de la CaisseLe déploiement de la stratégie adoptée représente un défi important pour la Caisse qui devrait voir, au cours des huit prochaines années, la valeur de ses actifs s’accroître significativement. À titre d’illustration, si l’actif de la Caisse devait augmenter de 60 % d’ici 2025, les changements climatiques feraient partie du processus décisionnel pour plus de 170 milliards de dollars de nouveaux actifs. «Dorénavant, nous aborderons les changements climatiques de la même façon que pour le risque : il s’agira d’un élément fondamental intégré à notre processus décisionnel».La stratégie prévoit également une augmentation des investissements sobres en carbone de 8 milliards de dollars sur 3 ans. La Caisse est déjà un des plus grands investisseurs en énergie renouvelable au monde, et s’engage à en faire encore plus. L’intensification des efforts mondiaux dans la lutte aux changements climatiques entraînera de nombreuses occasions d’investissement rentables pour les déposants au cours des prochaines années. À court terme, soit d’ici 2020, la Caisse va donc augmenter de 50 % nos investissements sobres en carbone, ce qui se traduit par des investissements additionnels de l’ordre de 8 milliards de dollars. «Notre stratégie nous donnera l’occasion par le fait même de contribuer par nos investissements au développement de plusieurs secteurs à faible empreinte carbone».Egalement au programme, une réduction de notre empreinte carbone de 25 % par dollar investi d’ici 2025. À moyen terme, soit entre 2017 et 2025, la Caisse s’engage à réduire de 25 % l’intensité carbone de son portefeuille global. Elle devient ainsi le premier investisseur institutionnel en Amérique du Nord à se donner une cible carbone couvrant l’ensemble de ses catégories d’actif. «Nos objectifs contribueront aux cibles de l’Accord de Paris convenues lors de la COP21. C’est donc dire que la prise en compte de cette cible sera intégrée au processus d’investissement de la Caisse». Dans le contexte de cette stratégie, la Caisse annoncera donc la révision de nos investissements pour en évaluer le profil rendement-risque et ainsi réduire d’ici 2025 la présence des actifs ayant une plus forte intensité carbone dans son portefeuille, par exemple, les activités liées à l’exploitation du charbon.La Caisse présentera des informations et des données sur les émissions de GES de son portefeuille dans le cadre de la publication de son rapport annuel, débutant avec le rapport 2017. Ces données permettront de suivre notre progression vers nos cibles d’investissement face au défi climatique. Les méthodes de calcul employées pour mesurer l’empreinte carbone du portefeuille seront conformes aux meilleures pratiques internationales et validées par les vérificateurs de la Caisse dans le cadre de leur vérification annuelle des informations financières.
Le recours aux sanctions contre un pays, sur une base bilatérale ou internationale, est entré dans le quotidien des investisseurs depuis des décennies. Leur efficacité d’abord médiocre est allée croissante au fil des années, surtout quand il s’agissait d’initiatives américaines. Washington n’a jamais fait mystère de sa volonté de faire de la domination mondiale de sa finance un vecteur privilégié de sa superpuissance. La suprématie du dollar dans les transactions commerciales, de l’ordre de 50 %, et plus encore dans les réserves de changes mondiales, supérieure à 60 %, demeure à ce jour incontestée. Elle interdit aux acteurs financiers internationaux, Etats, banques ou entreprises, d’espérer survivre durablement sans un accès assuré aux capitaux et financements en dollar. Qui enfreint les embargos, même indirectement, prend un risque mortel. La supranationalité du droit américain, forte de l’universalité de sa monnaie, ne laisse guère de chances aux fautifs d’échapper à la sanction. BNP Paribas ne le sait que trop.
Augures. C’est avec une régularité de métronome que la Banque d’Angleterre (BoE) (photo) va poursuivre la hausse de son taux de base. « La BoE va relever le bank rate de 25 points de base tous les six mois au cours de 2018 et de 2019 », assure l’équipe de recherche de Nomura. La première augmentation a eu lieu en novembre 2017, de 0,25 % à 0,50 %. Pour Nomura, les prochaines hausses sont programmées en mai et novembre de chaque année, sachant que la prochaine réunion du comité de politique monétaire aura lieu le 10 mai prochain. Par la suite, prévoit Nomura, la BoE entamera le processus de sortie du QE (programme d’achats de titres de 435 milliards de livres sterling) quand le taux de base atteindra 1,50 %, « dans environ deux ans ». Le processus se fera sur le mode passif, avec le non-réinvestissement des tombées de Gilts à échéance. Le mode actif, la vente du portefeuille sur le marché secondaire, viendra plus tard. Toujours selon Nomura, le resserrement monétaire par la réduction de la taille du bilan réduira la nécessité d’augmenter le taux de base à partir de 2020.
Les Womenomics font partie intégrante des Abenomics. Pour faire face à la chute programmée de la population active d’un tiers d’ici 2060, le gouvernement japonais a multiplié depuis 2013 les subventions aux entreprises favorables au travail des femmes. Ce sont effectivement les Japonaises qui vont faire la croissance des vingt prochaines années. Les débuts sont encourageants, mais la route est longue pour triompher des archaïsmes. Ainsi, dans les conseils d’administration, les administratrices occupent… 3,5 % des postes.
Érosion. Les achats de titres publics et d’obligations d’entreprise par la Banque de France dans le cadre du quantitative easing de l’Eurosystème – Banque centrale européenne (BCE) et banques centrales nationales –, a désormais un effet visible sur la typologie des détenteurs de titres. Pour les investisseurs non-résidents, la détention de titres français diminue régulièrement. « Le taux de détention non-résidente des titres émis » par les résidents français – c’est-à-dire la dette publique, la dette des entreprises, la dette bancaire et les actions cotées – est de 49 % à la fin décembre 2017. Il était de 51 % en 2016 et de 53 % en 2015. En un an, la détention de titres de dette publique à long terme s’est repliée de 3 points à 53 % : « Cette évolution est largement la contrepartie d’achats de titres par la Banque de France. » Les non-résidents détiennent par ailleurs 56 % des titres de dette des entreprises (contre 58 % un an auparavant) et 53 % des titres émis par le secteur bancaire, le seul à avoir collecté l’an dernier des achats nets non-résidents de 26 milliards d’euros. La préférence pour les marchés obligataires est nette : la France demeure le premier marché de la zone euro avec le tiers du total des émissions et représente même la moitié du marché corporate. Les actions cotées sont moins ciblées par les investisseurs étrangers qui ont dans leurs mains 37 % du stock (flux nets négatifs de – 12 milliards d’euros l’an dernier). L’encours total des titres est de 5.792 milliards d’euros dont 3.703 milliards de titres de dette, 602 milliards de titres corporates, 1.882 milliards de dette publique et 1.075 milliards de dette bancaire. Les actions totalisent 2.089 milliards.
C’est un score plus qu’honorable : 90 % des employés de la Banque centrale européenne se disent fiers et heureux de travailler pour l’institution de Francfort. Des progrès significatifs ont été réalisés depuis 2015 (année de la première étude interne), considèrent-ils. Les améliorations sont visibles dans des domaines comme la charge et le temps de travail ou la flexibilité. Ils sont convaincus que la direction les regarde avec équité quels que soient leur âge, leurs origines, leurs capacités et leur genre. Il ne reste plus qu’à apporter des améliorations à la courtoisie et au vivre ensemble : ils sont 14 % à avoir fait l’expérience personnelle de mots inappropriés et d’attitudes équivoques.
Le Groupe Crystal - Expert & Finance vient d'annoncer son choix de s’engager en tant que Corporate Sponsor du mastère spécialisé Manager en Gestion de Patrimoine Financier de la Skema Business School. Un programme qui prépare les étudiants à des carrières nationales et internationales de gestionnaires de patrimoine, conseillers en gestion de patrimoine et conseillers patrimoniaux, conseillers financiers et ingénieurs patrimoniaux.
Le groupe Perial vient d'annoncer la nomination de Christian Bertrand (photo) au poste de directeur général délégué de la filiale de property management du groupe : Periil Property Management. Il aura pour mission de poursuivre le développement des activités et déployer de nouvelles offres de service.
Acofi Gestion annonce son adhésion à la plateforme Medef Accélérateur d’Investissement (MAI), qui permet de mettre en relation les PME et les ETI avec des organismes financiers partenaires, susceptibles d'apporter des financements de longue durée adaptés à leurs besoins de croissance comme les fonds propres ou les prêts obligataires.
Morningstar lance une nouvelle activité commerciale visant à offrir aux institutions financières et aux conseils financiers la possibilité d’externaliser leur sélection de fonds ou leur allocation d’actifs en ayant accès à des modèles de portefeuilles à des séries de listes sélectives de fonds.
Dans le cadre de sa participation aux Coupoles Distrib Invest 2018, Dan Sayag, directeur général d’Amilton AM a détaillé la politique d'architecture ouverte de la société de gestion parisienne. Il est notamment revenu sur le taux d'ouverture de sa multigestion, son processus de suivi des fonds, le développement commercial des fonds Optimix et Alter Solution ou encore sa spécialisation dans la sélection de fonds de performance absolue.
Investec Asset Management renforce son équipe allemande avec le recrutement de Julian Wess en qualité de conseiller, notamment auprès de la clientèle institutionnelle, rapporte le site spécialisé Fondsprofessionell. Julian Wess travaillait précédemment chez Russell Investments à Francfort. Investec AM entend ainsi accélérer sa croissance sur le marché allemand et répondre à la demande de la clientèle pour des stratégies actions et multi-classes d’actifs.
Indosuez Wealth Management, la marque mondiale de gestion de fortune du groupe Crédit Agricole, a nommé Marco Szemere en qualité de gérant de fortune senior à Milan, en Italie, rapporte InvestmentEurope. L’intéressé arrive en provenance de BNL Gruppo BNP Paribas où il travaillait en qualité de coordinateur d’équipe depuis 2014. Avant cela, il a officié comme directeur exécutif chez UBS Italie pendant plus de sept ans.
Legg Mason a annoncé ce 16 avril le recrutement de Rodney Allain en qualité de responsable des ventes retail ainsi que du Business Development Channel (BDC). Rodney Allain est rattaché à Mark Lavan, co-responsable de vente intermédiée retail. Il sera basé à Stamford, dans le Connecticut.Rodney Allain travaillait précédemment chez Prudential Financil où il était dernièrement senior vice president et responsable des ventes au sein de la division des annuités.Les actifs sous gestion de Legg Mason s'élevaient à 754 milliards de dollars à fin mars 2018.
Natixis Investment Managers (NIM) et MFEX ont annoncé être entrés en négociations exclusives pour la cession à MFEX de la totalité du capital d’Axeltis, une plateforme de distribution de fonds. Cette cession serait accompagnée de la signature d’un partenariat de long terme avec MFEX pour la distribution en architecture ouverte d’OPC au sein du Groupe BPCE, les réseaux des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires, ainsi que Natixis Wealth Management et Natixis Assurances.Les deux groupes expliquent dans un communiqué commun que «dans un secteur en forte concentration, cette transaction permettrait à MFEX de consolider son positionnement de spécialiste de la distribution internationale de fonds, en renforçant sa part de marché en Europe et en Asie et en complétant son offre actuelle avec des solutions innovantes et efficientes tant pour les distributeurs que pour les sociétés de gestion. Fort de ce nouvel accord à long terme avec le Groupe BPCE, Axeltis rejoindrait un groupe spécialisé sur les services à la distribution pour en devenir une composante importante de son plan de développement international». «Les marges sont trop faibles sur les produits d’Axeltis où il faut du volume, décrypte une source interne à Natixis qui a parlé au quotidien de L’Agefi (maison-mère de NewsManagers). Et les investissements seraient trop importants pour mettre à niveau la plate-forme, notamment sur le plan digital.» NIM assure ne pas avoir lancé de processus de vente formel, mais avoir profité du mouvement de consolidation du secteur. «Depuis l’an dernier, nous constatons une nouvelle concentration en Europe déclenchée par le rachat d’Allfunds. Sachant qu’il y a peu d’actifs disponibles, nous avons reçu plusieurs marques d’intérêt», indique Cyril Marie, directeur finance et stratégie de Natixis Investment Managers. Ce dernier explique poursuivre la gestion dynamique de son portefeuille d’activité pour focaliser son développement sur les métiers de gestion d’actifs. Ce projet est soumis à la consultation des instances représentatives du personnel des différentes sociétés concernéesFondé en Suède en 1999, MFEX est dédié aux professionnels de la distribution de fonds et des sociétés de gestion d’actifs. Il dispose d’une plateforme d’aide à la distribution d’OPCVM via plus de 820 conventions signées avec des sociétés de gestion. La société revendique 80 milliards d’euros sous administration et des clients dans 31 pays européens et asiatiques. Le siège de MFEX se situe à Stockholm (Suède) et la société possède des bureaux à Paris, Umea, Genève, Milan et Singapour. MFEX est présent en France depuis 2006. «Le rachat d’Axeltis va nous permettre de participer à la consolidation du marché européen, avec une offre complémentaire de la nôtre dans la collecte de rétrocessions et de due diligence sur les fonds. De notre côté, nous apportons à certains de nos clients à l'étranger, un service de trading et de négociation de parts de fonds», explique Olivier Hagenauer, responsable des ventes internationales de MFEX. «Nous sommes leaders dans les pays scandinaves et cherchons à nous développer en Europe, principalement en France, dans le Benelux et le Sud de l’Europe. Nous restons en revanche pour l’instant à l'écart du Royaume-Uni», poursuit le dirigeant. Axeltis tire environ 60% de ses quelque 10 millions d’euros de revenus annuels du groupe BPCE, la maison mère de Natixis. En France, le groupe suédois s’occupe déjà de la collecte de rétrocessions pour la Société Générale, mais aussi pour Edmond de Rothschild et Aviva. Le numéro un du marché français, Fund Channel, est lui contrôlé par le Crédit Agricole et BNP Paribas. La filiale de Natixis de son côté affiche environ 36 milliards d’euros d’encours intermédiés pour 32.000 fonds de 360 sociétés de gestion.
BNP Paribas Asset Management a annoncé ce 17 avril le lancement de deux nouveaux Trackers ISR permettant aux investisseurs de s’exposer aux marchés actions japonais et européens, en tenant compte à la fois de critères financiers et extra-financiers, notamment liés à la responsabilité sociale et environnementale des entreprises ainsi qu’à leur gouvernance. Ces deux fonds ISR viennent renforcer la gamme d’ETF BNP Paribas Easy qui comprend déjà deux ETF ISR sur les Etats-Unis et les pays émergents, un ETF sur le bas carbone qui permet aux investisseurs de réduire l’empreinte carbone de leur portefeuille, ainsi qu’une gamme de 10 ETF excluant les armes controversées. Les deux ETF sont : BNP Paribas Easy MSCI Japan SRI UCITS ETF et BNP Paribas Easy MSCI Europe SRI UCITS ETF. Les frais courants annuels pour chacun sont de 0,30%. « Pionnier dans les ETF ISR depuis 2008, BNPP AM apporte avec ces deux fonds de nouvelles solutions d’investissement socialement responsable à destination des investisseurs institutionnels et particuliers. Nous constatons que ceux-ci sont de plus en plus sensibilisés par l’impact de leurs investissements et souhaitent investir dans des produits financiers correspondant à leurs engagements ou à leurs convictions », a déclaré Isabelle Bourcier, Responsable des gestions quantitative et indicielle de BNP Paribas Asset Management, citée dans un communiqué. Ces fonds offrent une exposition à la performance d’indices qui excluent de leur composition les sociétés liées à l’alcool, aux jeux, au tabac, aux armes, au nucléaire, au divertissement pour adultes ou à la modification génétique (OGM). La méthodologie de ces indices sélectionne en outre le quart des sociétés ayant les notations ESG les plus élevées dans chaque secteur et région de l’univers de référence, selon le principe de sélection « best in class ». La composition des indices est revue chaque trimestre en fonction des données fournies par l’équipe de recherche ESG de MSCI. La gamme BNP Paribas Easy comprend désormais 15 ETF «responsables», pour un encours sous gestion de 4,5 milliards d’euros à fin mars 2018.
Pour accompagner son développement dans la dette d’infrastructure, Zencap Asset Management renforce ses équipes d’investissement avec l’arrivée de Quentin de Longevialle en tant qu’analyste dette privée, avec une spécialisation sur le financement d’actifs d’infrastructure. Avant de rejoindre l’équipe d’investissement, Quentin de Longevialle, agé de 25 ans, travaillait depuis 2015 chez KPMG Corporate Finance à Paris en tant qu’Associate en financement structuré. Il est intervenu auprès de fonds d’investissement et d’industriels pour des missions de structuration et de modélisation financière sur des projets d’infrastructures en Europe et au Moyen-Orient. IL est diplômé de l’EM Lyon.L’équipe d’analyse et de gestion spécialisée en dette d’infrastructure est conduite par Guillaume Boucher, directeur d’investissement. Zencap Asset Management a récemment annoncé le lancement d’un troisième fonds de dette senior d’infrastructures.Par ailleurs, Zencap Asset Management s’apprête à lancer son troisième fonds de dette senior d’infrastructure après le succès des deux premiers fonds, Zencap Infra Debt lancé en 2014 et Zencap Infra Debt 2 lancé en 2016, a annoncé la société de gestion. Ces deux fonds ont recueilli conjointement plus de 500 millions d’euros d’engagements principalement de la part d’investisseurs institutionnels du secteur de l’assurance.Le nouveau fonds prolongera la stratégie d’investissement des deux premiers fonds visant à participer au financement senior de projets d’infrastructures européennes avec un objectif de premier closing à 200 millions d’euros. Ce véhicule bénéficiera également d’un accès à la plateforme Real Asset Debt de Natixis dédiée aux financements d’infrastructures, «offrant ainsi un accès privilégié au marché européen de la dette d’infrastructures», selon un communiqué. Par ailleurs, «Zencap Asset Management travaille à une labélisation du fonds afin de mettre en avant l’impact environnemental et sociétal des projets financés», indique la société de gestion.
Au cours du premier trimestre 2018, Goldman Sachs Investment Management (Goldman Sachs IM), le pôle de gestion d’actifs de Goldman Sachs, a enregistré une collecte nette de 8 milliards de dollars, a annoncé hier la banque américaine lors de la publication de ses résultats trimestriels. Dans le détail, Goldman Sachs IM a attiré 13 milliards de dollars de souscriptions nettes sur les produits de long terme tandis que les produits de liquidité ont subi 5 milliards de dollars de sorties nettes. Dans ce contexte, les actifs sous supervision atteignent 1.498 milliards de dollars au 31 décembre 2018, contre 1.494 milliards à fin décembre 2017 et 1.373 milliards à fin mars 2017.A l’issue des trois premiers mois de l’année 2018, le pôle Investment Management a dégagé 1,77 milliard de dollars de revenus nets, en hausse de 6% par rapport au quatrième trimestre 2017 et en progression de 18% par rapport au premier trimestre 2017.En prenant en compte l’ensemble de ses activités, le groupe Goldman Sachs a enregistré un produit net bancaire de 10,04 milliards de dollars au premier trimestre 2018, en hausse de 25% par rapport au premier trimestre 207. Son bénéfice net trimestriel s’établit à 2,74 milliards de dollars à fin mars 2018, en croissance de 25% par rapport à fin mars 2017.