Les dirigeants européens vont appeler à se préparer à «tous les résultats» possibles à l’issue des négociations sur l’accord de retrait du Royaume-Uni, y compris à une absence d’accord, selon un projet de conclusions du sommet européen à venir vu mercredi par l’AFP. Dans ce même texte, qui peut encore évoluer d’ici le vendredi 29 juin, date de la réunion entre les 27 dirigeants de l’UE (hors Royaume-Uni), le Conseil européen souligne son «inquiétude» sur l’absence de «progrès substantiels» dans le dossier de la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord. Le Conseil appelle ainsi les Etats membres et les différentes parties prenantes à «accélérer leur travail de préparation à tous les niveaux et pour tous les résultats».
Le prêt du FMI de 50 milliards de dollars en faveur de l’Argentine a été formellement approuvé mercredi, à l’issue d’une réunion du comité de direction du Fonds monétaire international, a annoncé l’institution dans un communiqué. Le FMI et l’Argentine avaient indiqué le 7 juin avoir trouvé un accord de principe sur ce prêt, en échange d’un engagement des autorités argentines à mettre en place des réformes. «La décision de la direction permet aux autorités d’obtenir une ligne de crédit immédiate de 15 milliards de dollars. La moitié de cette somme sera utilisée pour soutenir le budget» de l’Argentine, a précisé le FMI. Le reste du soutien financier sera disponible au cours de la durée de l’accord et soumis aux examens trimestriels de l'économie argentine.
Les cours du pétrole ont terminé dans le désordre mercredi sur le marché new-yorkais Nymex, marqué par une hausse du brut léger américain en réaction à la baisse inattendue des stocks dans le pays et un repli du Brent avant la réunion de l’Opep vendredi. L’Iran a laissé entendre qu’un compromis sur un léger relèvement de la production de pétrole pourrait être adopté à la réunion ministérielle de l’Opep, au moment où l’Arabie saoudite tente de convaincre ses partenaires de la nécessité d’une augmentation de l’offre. Le contrat août sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné 1,77%, à 66,22 dollars le baril. Le Brent a perdu en revanche 0,45% à 74,74 dollars. Les stocks américains de pétrole brut ont baissé bien plus fortement que prévu la semaine dernière, selon l’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA).
Les inquiétudes concernant la politique commerciale américaine dans les milieux d’affaires commencent à freiner les embauches et l’investissement compte tenu du degré élevé d’incertitude, a déclaré mercredi le président de la Réserve fédérale américaine. «L’inquiétude semble s’accroître, a déclaré Jerome Powell lors du forum de la Banque centrale européenne (BCE) à Sintra, au Portugal. Pour la première fois, nous entendons parler de repousser l’investissement, repousser l’embauche, repousser les prises de décisions. C’est nouveau». «Si vous demandez si cela est déjà intégré dans les prévisions, dans les perspectives, la réponse est non», a-t-il poursuivi, mais «en principe, les changements de politique commerciale pourraient nous amener à nous interroger sur les perspectives».
Le groupe de travail sur la blockchain lancé par France Stratégie l’année dernière publie ce matin son rapport. Il formule ses recommandations «qui s’appuient sur un constat : il est plus en plus impossible de favoriser le développement des blockchains sans se préoccuper de l’utilisation des cryptomonnaies. Les liens techniques et économiques sont trop nombreux», indique-t-il. Les recommandations sont au nombre de sept: promouvoir des travaux de recherche en misant sur l’interdisciplinarité ; inciter au développement de formations approfondies ; établir les réglementations de base pour favoriser l’innovation tout en préservant l’ordre public ; contribuer au financement des projets d’infrastructure logicielle ; soutenir des secteurs correspondant à des domaines excellence ou d’intérêt stratégique en France ; tester, expertiser, former et s’équiper au sein des pouvoirs publics ; et enfin répondre aux défis auxquels se heurte aujourd’hui l’internet de la valeur, «ce qui suppose une monnaie numérique suffisamment stable pour servir de contrepartie aux transactions», détaille le groupe.
Le président du conseil d’administration de Société Générale, Lorenzo Bini Smaghi, espère que l’Europe établira à la fin du mois un calendrier et clarifiera les conditions de la conclusion de l’union bancaire européenne afin de permettre aux banques de planifier l’avenir. L’union bancaire doit prendre une direction claire, à savoir celle d’un «système plus intégré», a déclaré Lorenzo Bini Smaghi, qui s’exprimait à l’occasion d’une conférence organisée par la Banque de France et la Société Générale. Selon lui, il y a «trop de banques en Europe» et «il faut de l’ampleur pour être compétitif et servir les clients». Un seul ensemble de règles créerait les conditions à la création de grandes banques paneuropéennes, que Lorenzo Bini Smaghi appelle de ses voeux. «Nous n’aurons pas d’union des marchés de capitaux sans vraies banques paneuropéennes, et pas de banques paneuropéennes sans règles harmonieuses» et sans mécanisme européen d’assurance des dépôts, a-t-il expliqué.
L’accord sur la mise en place d’un budget de la zone euro annoncé mardi par Emmanuel Macron et Angela Merkel a suscité le scepticisme de plusieurs membres du camp conservateur, en Allemagne. «L’Union européenne aura un budget fictif pour la zone euro», a commenté Hans Michelbach, numéro deux du groupe parlementaire de l’Union chrétienne sociale (CSU), l’alliée bavaroise de l’Union chrétienne démocrate (CDU) de Merkel. Son collègue Eckhardt Rehberg, chargé du budget, a estimé quant à lui que l’accord de Meseberg était encore flou. «Nous devrons examiner attentivement les justifications des nouveaux fonds et lignes de crédit en euros», a-t-il poursuivi, ajoutant que les conservateurs étaient hostiles à la création d’une assurance-chômage européenne et à l’instauration de nouvelles taxes européennes.
Création d'un mandat 100 % ISR, intégration d'un questionnaire ESG pour chaque analyse financière, politique de communication très poussée sur l'ISR et l'impact investing... Dans le cadre de la participation de Degroof Petercam au prix de la finance positive de l'édition 2018 des Coupoles Distrib Invest, Ives Hup, directeur commercial et membre du comité sur la réflexion ISR de Degroof Petercam, détaille les rouages mis en place pour assurer la cohérence de l'offre de produits ISR de la banque.
Le gestionnaire d'actifs genevois Forum Finance enregistre l'arrivée d'un nouvel associé en la personne de Jean-François Andrade, rapporte le quotidien L'Agefi suisse.
Altaprofits vient d'annoncer la signature d'un partenariat avec Lazard Frères Gestion pour la gestion pilotée "carte blanche" de son plan épargne populaire (PEP).
Le groupe Primonial vient d'annoncer la formalisation de son engagement en faveur de la diversité culturelle, ethnique et sociale en signant la Charte de la diversité en entreprise.
Mercredi 20 juin, Roni Michaly (photo), président directeur général de La Financière Galilée a annoncé la commercialisation de sa gamme de fonds, composée de deux fonds de fonds multistratégies et un fonds actions innovations, auprès des investisseurs professionnels : sociétés de gestion, banques privées, family offices, CGP et institutionnels.
Le gouvernement britannique a remporté mercredi de justesse un vote crucial à la chambre des Communes concernant son projet de loi sur le Brexit, après un compromis de dernière minute sur le rôle du parlement dans le processus de sortie de l’Union européenne. Les députés ont rejeté par 319 voix un amendement au projet de loi d’un député conservateur rebelle europhile, qui prévoyait un droit de veto pour le Parlement sur le résultat des négociations, tandis que 303 ont voté pour.
Le déficit courant des Etats-Unis s’est creusé au premier trimestre en raison d’une hausse des biens importés, a déclaré mercredi le département du Commerce. Le déficit des comptes courants, qui mesure les flux de biens, services et investissements à l’intérieur et à l’extérieur du pays, s’est accru de 8 milliards de dollars à 124,1 milliards de dollars, soit 2,5% de la production économique nationale, selon le ministère. Les analystes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne un déficit de 129 milliards.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } The index provider Limeyard on 19 June announced that it is launching an index dedicated to crypto-currencies, the Crypto Asset Index, as part of a partnership with the fintech Decentriq, a specialist in blockchain technologies. The new index covers the crypto-currency market, while satisfying the regulatory requirements formulated by supervisory authorities such as the Securities & Exchange Commission (SEC) in the United States, a statement says, although the SEC has vetoed ETF projects. The index will be used as a benchmark for the Technologies Note (DE000A19VT92), which will be listed on the Frankfurt stock exchange.
Le gestionnaire d’actifs immobilier AEW Capital Management (AEW), la filiale internationale du groupe AEW, a récemment annoncé le « closing » final du fonds AEW Value Investors Asia III, son troisième fonds dédié à l’Asie-Pacifique, avec un total de 1,12 milliard de dollars d’engagements. Ce véhicule dépasse ainsi sa cible initiale de 750 millions de dollars, précise la société dans un communiqué. La société a attiré des capitaux provenant de fonds de pension privés et publics et de compagnies d’assurance implantées aux Etats-Unis et en Europe. « 100% des investisseurs institutionnels présents dans le précédent fonds, AEW Value Investors Asia II, ont engagé des capitaux dans ce troisième fonds », a indiqué AEW. Le précédent fonds avait levé 640,2 millions de dollars.Le fonds AEW Value Investors Asia III continuera de se concentrer sur l’acquisition d’actifs dans les principales grandes villes clés d’Asie-Pacifique, à savoir Hong Kong, Singapour, Séoul, Shanghai et Sydney, mais également Pékin et Melbourne.
Lindsey Wright, jusque-là co-responsable de l’Asie-Pacifique et responsable de la distribution chez BNY Mellon Investment Management (BNY Mellon IM), a quitté la société de gestion américaine pour poursuivre d’autres opportunités de carrière, rapporte le site Asian Investor. La région sera désormais supervisée par Matt Oomen, qui a été promu responsable mondial de la distribution en octobre 2017, aux côtés de Doni Shamsuddin, co-responsable de l’Asie Pacifique, et Shogo Yamaguchi, président pour le Japon. La licence réglementaire de Lindsay Wright a officiellement cessé le 13 juin 2018, soit 2 ans après son arrivée chez BNY Mellon IM. Elle avait en effet rejoint BNY Mellon IM en mai 2016 en provenance d’Invesco.
Les expérimentations de transactions de fonds faites séparément via la Blokchain par BNP Paribas Asset Management et Natixis Asset Management ces derniers mois sur la plateforme FundsDLT ont permis d'échanger un fonds en 1h30 au lieu de trois jours entre le passage d’ordre et la livraison effective des parts, a appris NewsManagers. Une rapidité qui promet de totalement bouleverser le secteur. Matthieu Duncan, directeur général de Natixis Asset Management, avait indiqué à l’occasion d’une conférence de l’Esma (Autorité européenne des marchés financiers, AEMF), organisée à Paris l’an dernier que «l’innovation qui nous intéresse le plus, c’est la blockchain. C’est la technologie la plus disruptive pour la gestion d’actifs». Selon nos informations, FundsDLT est en attente pour cet été de l’autorisation du régulateur luxembourgeois pour lancer sa technologie. Le lancement effectif sur des transactions de fonds plus larges pourrait avoir lieu dès le début de l’année prochaine.
Diego Franzin, qui était devenu seul responsable de la plateforme mondiale Actions d’Amundi depuis le départ de Romain Boscher pour Fidelity International, va quitter le groupe, affirme Bloomberg sur la base de deux sources proches. Cela fait plusieurs personnes issues du groupe italien Pioneer, racheté par Amundi, qui quittent le groupe après Mauro Ratto (actions marchés émergents) en mai et le CEO Giordano Lombardo l’an dernier. Diego Franzin avait intégré le groupe Pioneer en 1998. Il était basé à Dublin. Bloomberg indique qu’aucune des parties concernées n’a commenté l’information.
Goldman Sachs Asset Management propose une stratégie dédiée aux petites capitalisations américaines, le Goldman Sachs US Smaller Cap Equity Portfolio, à destination des investisseurs européens recherchant une exposition à des petites capitalisations américaines sous-évaluées de grande qualité. La stratégie, un nouveau compartiment au sein de la sicav luxembourgeoise Goldman Sachs Funds, sera gérée par l'équipe spécialisée dans les petites capitalisations américaines de Goldman Sachs AM.A fin mars 2018, les actifs sous gestion de Goldman Sachs AM s'élevaient à 1.290 milliards de dollars.
BNP Paribas Asset Management (BNPP AM) a annoncé, hier, la nomination de Fabien Madar en tant que co-responsable des ventes Europe au sein du « Global Client Group », son dispositif mondial de ventes. Dans le cadre de ses fonctions, Fabien Madar couvrira l’Europe du Sud et sera rattaché à Sandro Pierri, responsable mondial du « Client Group ». Basée à Paris, la nouvelle recrue prendra officiellement son poste en juillet 2018. Fabien Madar avait déjà travaillé sous la responsabilité de Sandro Pierri lorsqu’ils étaient tous les deux chez Pioneer Investments. Depuis 2008, Fabien Madar occupait les fonctions de directeur général de Pioneer Investments France avant sa fusion avec Amundi où il était responsable des ventes institutionnelles Europe. Il était également responsable du développement des activités de distribution de Pioneer au Benelux, en Suisse et dans les pays nordiques. Fabien Madar a débuté sa carrière en 1990 en tant qu’analyste à La Compagnie Financière Edmond de Rothschild, et rejoint CDC Gestion comme gérant de portefeuilles en 1991. En 1994, il intègre la Banque Bruxelles Lambert France (aujourd’hui NN IP) en tant que gérant de portefeuilles puis responsable du département taux. En 2000, il est nommé directeur général.
Schroders a annoncé, ce 19 juin, la nomination de Benoit Leandri au poste de responsable commercial distribution. Basé à Paris, il rejoint une équipe de 6 commerciaux en charge du déploiement de l’offre Schroders auprès d’une clientèle française et monégasque. Il aura pour principales missions de développer l’offre de solutions d’investissement auprès des banques, sociétés de gestion et family offices. Il rejoint l’équipe de Paris après avoir été « product manager » du pôle actions internationales quantitatives de Schroders à Londres, qu’il avait rejoint en 2015. Avant de rejoindre Schroders début 2015, Benoit Leandri a travaillé deux ans chez Lyxor Asset Management dans l’équipe « client relationship management ».
Aviva Investors France a annoncé, ce 19 juin, le closing du fonds Aviva Investors Euro Commercial Real Estate Debt II, son nouveau fonds commun de titrisation (FCT) dédié à la dette immobilière. De fait, « le fonds a clôturé une première levée de fonds auprès de quatre investisseurs, dont Aviva France, pour un montant de 220 millions d’euros », indique la société de gestion dans un communiqué. Aviva Investors France n’entend toutefois pas s’arrêter en si bon chemin. « Dans un contexte de marché propice à l’essor des actifs réels, nous avons pour objectif d’atteindre un montant final de 300 à 400 millions d’euros pour Aviva Investors European Commercial Real Estate Debt II », avance ainsi Romain Linot, responsable de la dette immobilière euro chez Aviva Investors France.En tant que conseil en investissement sur ce fonds, Aviva Investors Frane sélectionne les créances immobilières hypothécaires de premier rang adossées à des immeubles localisés en zone euro, en vue de maximiser le couple risque-rendement pour les investisseurs.Le pôle dette privée d’Aviva Investors France rassemble les équipes de dette privée corporate, dette immobilière et dette infrastructure. Supervisé par Antoine Maspétiol, également responsable de l’activité dette privée corporate à l’échelle du groupe Aviva Investors, ce pôle a accueilli cinq nouveaux membres depuis 2017 et compte désormais 12 collaborateurs à Paris.Par ailleurs, Aviva Investors France développe une expertise dans l’univers de la dette immobilière, de la dette infrastructure et de la dette privée corporate libellée en euro. La plateforme qui regroupe ces trois expertises comptabilise aujourd’hui plus de 2,6 milliards d’euros d’engagements. Au niveau du groupe, les encours dédiés au financement de projets immobiliers, d’infrastructure et de prêts directs aux entreprises s'élèvent à environ 25 milliards d’euros à fin 2017. «Ce closing sur la dette immobilière témoigne de nos ambitions à plus long terme : nous comptons doubler nos actifs sous gestion en dette privée dans la zone euro d’ici 2020", indique Denis Lehman, directeur des gestions chez Aviva Investors France.
Le gestionnaire d’actifs américain Muzinich & Co a annoncé, hier, la nomination de Fabrizio Pagani au poste de responsable mondial de la stratégie économique et des marchés de capitaux. Basé à Paris et à Londres, l’intéressé interviendra dans le développement de nouvelles stratégies et de nouveaux programmes d’investissement afin d’étendre les expertises de la société de gestion à l’échelle mondiale. Avant de rejoindre Muzinich, Fabrizio Pagani a occupé plusieurs fonctions dans le secteur public. Il était dernièrement Chef de cabinet du Ministre italien des Finances, en charge des politiques macroéconomiques, fiscales, financières et bancaires. Auparavant, il a officié comme Sherpa (représentant du chef d’Etat) au sein du G20 et Conseiller économique senior du Premier Ministre italien. Fabrizio Pagani a également travaillé à l’OCDE à Paris, en tant que Chef de cabinet du Sherpa et Conseiller spécial du Secrétaire Général en charge de la coordination des contributions de l’OCDE au G20 et au G8, pendant et après la crise financière. Par ailleurs, il a, en particulier, contribué à la construction de l’Union des Marchés de Capitaux de l’Union Européenne et à l’amélioration de l’accès au financement des PME italiennes.
Tikehau Capital vient de recruter Pierre Marrion, ancien responsable de la distribution pour Schelcher Prince Gestion, en qualité de «commercial senior distribution», peut-on lire sur le profil Linkedin de l’intéressé. Il a officiellement rejoint les équipes de la société de région parisienne depuis avril dernier.Pierre Marion a débuté sa carrière professionnelle chez PIM Gestion en 2007 en tant que responsable de la clientèle de distribution externe. En 2010, il rejoint Allianz Global Investors où il s’occupe pendant trois ans des relations investisseurs et de la distribution externe. En 2013, il est recruté par Generali Investements en tant que responsable distribution externe et clientèle institutionnelle. Depuis 2016 il était responsable de la distribution pour Schelcher Prince Gestion.
Le fonds souverain d’Abu Dhabi Adia (Abu Dhabi Investment Authority) prend une participation de 21,4% dans le britannique Pension Insurance Corporation, un groupe d’assurance de 25 milliards de livres spécialisé dans l’acquisition de fonds de pension d’entreprises, rapporte le site Financial News. Adia a racheté la participation du groupe américain de capital investissement JC Flowers, qui était l’un des premiers investisseurs dans PIC lorsque la société a été lancée en 2006.Le fonds souverain est désormais le deuxième actionnaire dans PIC après le fonds d’investissement suisse Reiner qui détient une participation de 43,5%. Les actifs gérés par Adia sont estimés à environ 828 milliards de dollars par le Sovereign Wealth Fund Institute.
BNP Paribas Securities Services se veut un acteur mondial mais multi-local. Et pour compléter son dispositif international, le groupe a acquis dernièrement les activités de middle et back office de Janus Henderson aux Etats-Unis. Cela lui permet de devenir le fournisseur de services pour les fonds communs de placement de droit américain de Janus Henderson représentant environ 130 milliards de dollars d’actifs. « L’idée est de rendre la plate-forme éligible pour traiter d’autres sociétés de gestion », a expliqué Patrick Colle, directeur général de BP2S, lors d’une réunion avec la presse (voir aussi son interview dans NewsManagers le 29 janvier dernier). BP2S compte ensuite cibler les sociétés de gestion américaines « mid tier », qui sont les moins bien servies par les grands acteurs locaux et qui s’intéressent de plus en plus à déployer leurs activités en Europe et en Asie - sachant qu’aux Etats-Unis, ce segment recouvre facilement des sociétés de taille importante. Deuxièmement, le groupe veut soutenir ses clients européens et asiatiques dans leur développement aux Etats-Unis. Cela représente un vivier non négligeable, puisque, selon Patrick Colle, un grand nombre de sociétés « veulent aller aux Etats-Unis, souvent par acquisitions ». Pour lui, on devrait assister à plusieurs acquisitions de sociétés de gestion de l’Europe vers les Etats-Unis. En attendant, la plate-forme doit être adaptée pour avoir la capacité à traiter d’autres sociétés de gestion. « Il faudra entre 18 mois et 2 ans à partir du closing », lequel a eu lieu en avril dernier, précise Patrick Colle. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un plan de développement à 10 ans aux Etats-Unis qui n’est pas encore public. BP2S est aussi présent en Asie et bien entendu en Europe avec une forte base en France, son marché domestique. Le groupe affiche 9.401 milliards d’euros d’actifs en conservation et 2.218 milliards d’actifs administrés à la fin du premier trimestre 2018. L’un des autres moteurs de la croissance de BP2S est la digitalisation de l’offre. Le groupe a annoncé qu’il allait prochainement déployer une solution digitale, associant machine learning et intelligence artificielle, pour l’activité de contrôle dépositaire. Elle a été développée en partenariat avec Fortia Financial Solutions, une « regtech » dans laquelle BNP Paribas a pris 15 % du capital. Le groupe est actuellement en phase finale de tests dans ses trois sites pilote (France, Allemagne et Luxembourg) et déploiera ensuite cette solution dans les autres pays. BP2S travaille aussi sur d’autres sujets, comme par exemple sur une solution pour lire les documents et extraire les données référentielles, ou encore une autre pour contrôler la qualité des NAV…. La digitalisation transforme la manière de travailler des équipes de BP2S, en supprimant des tâches, mais en en créant de nouvelles, estime le dirigeant. « Au lieu d’être un centre de processing, nous devenons un centre d’innovation », a résumé Franck Dubois, responsable France de BP2S.