Le fonds de pension californien CalPERS a sélectionné Rosenberg Equities, la plate-forme quantitative d’Axa Investment Managers (Axa IM), pour être l’un des deux gestionnaires de ses portefeuilles suivant une approche ESG, a annoncé la société de gestion française. Dans le cadre de ce mandat, Rosenberg Equities va gérer un portefeuille d’actions internationales ESG d’un montant total de 1 milliard de dollars. Plus précisément, la société de gestion va travailler de concert avec CalPERS pour construire un « portefeuille modèle » d’actions en s’appuyant sur deux facteurs éprouvés : la faible volatilité et la qualité des résultats et de la rentabilité. Cette stratégie intègre, en parallèle, des indicateurs environnementaux, sociétaux et de gouvernance pour sélectionner les titres, précise Axa IM. « Ces critères ESG nous aident à nous orienter vers des entreprises qui utilisent au mieux leurs ressources – humaines, physiques et technogiques – de rester à l’écart de celles qui ne sont pas en phase avec les tendances à long terme », précise le gestionnaire d’actifs dans une note. Ce mandat sera géré activement, ajoute Axa IM. A ce titre, « nous nous engageons à trouver de nouvelles manières d’exploiter les inefficiences du marché, poursuit la société de gestion. Nous utilisons une technologie et une modélisation de pointe pour construire des facteurs avancés et propriétaires. Cette approche factorielle avancée est ancrée aux fondamentaux des entreprises et utilise des données propriétaires à valeur ajoutée et la technologie du ‘machine learning’ pour améliorer les performances des investissements. »
L’Union Mutualiste Retraite (UMR), conseillée par La Française Real Estate Partners, a fait l’acquisition d’un immeuble de bureaux à Bordeaux auprès du groupe Legendre. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé. Il s’agit d’un immeuble à construire dont la livraison est prévue en novembre 2018. L’ensemble sera bâti autour de deux patios intérieurs, pour une surface totale d’environ 8 200 m². Il offrira des plateaux de plus de 2 000 m² divisibles en 4 lots indépendants.L’immeuble est loué en intégralité à Legendre XP, filiale de Legendre Immobilier spécialisée dans l’exploitation, dans le cadre d’un BEFA (bail commercial en état futur d’achèvement) de 6 ans fermes.
HSBC Global Asset Management (HSBC GAM) a recruté Edith Lin, en qualité de directrice de l’activité institutionnelle au sein de sa division dédiée aux institutions financières en Asie, rapporte Asian Investors qui cite une porte-parole du groupe HSBC. L’intéressée, qui a pris ses fonctions le 3 juillet, se concentrera plus particulièrement sur le secteur des assurances en Asie-Pacifique. Basée à Hong Kong, elle est rattachée à Pedro Bastos, directeur général pour l’Asie-Pacifique chez HSBC GAM.Edith Lin arrive en provenance d’Axa Investment Managers (Axa IM) où elle était directrice et chargée des relations avec les clients, responsable à ce titre du développement de l’activité et des solutions d’investissement auprès des assureurs asiatiques, selon son profil Linkedin. Contacté par Asian Investor, Axa IM s’est refusé à tout commentaire.
Le gestionnaire d’actifs allemand DWS a annoncé, hier, la nomination en Europe de trois nouveaux responsables au sein de son équipe dédiée à la clientèle institutionnelle, faisant partie de la branche Coverage Global Group. Ainsi, Gareth Davies a été nommé directeur de la clientèle institutionnelle au Royaume-Uni. Dans le même temps, Alexia Giugni a été nommée directrice de la clientèle institutionnelle en Europe du Sud tandis que Shalin Bhagwan est nommé directeur du conseil auprès des fonds de pension au Royaume-Uni. «Tous trois intégreront également l'équipe de direction de la branche clientèle institutionnelle», ajoute DWS dans un communiqué.Gareth Davies était précédemment responsable de la relation client chez Hermes Investment Management, où il a développé les relations clients sur plusieurs canaux de distribution. Avant cela, il était directeur de l'équipe clientèle institutionnelle chez BlackRock où il était responsable de la clientèle des fonds de pension britanniques. Auparavant, il a occupé des postes de responsable chez Henderson, JP Morgan et Bacon & Woodrow, où il occupait le poste d’actuaire.Alexia Giugni, pour sa part, compte plus de 25 ans d’expérience en banque d’investissement, avec des postes de direction dans la distribution de produits obligataires chez JP Morgan, Citigroup et UBS. Au cours des 18 dernières années, elle s’est fortement concentrée sur les clients du secteur assurantiel. Lors de ses précédentes expériences, elle a travaillé avec des sociétés de gestion d’actifs pour créer et développer de nouveaux produits à destination des investisseurs du domaine assurantiel et pour identifier de nouvelles pistes d’investissement pour des produits existants.Enfin, Shalin Bhagwan était précédemment directeur de la gestion obligataire chez Ashburton Investments, où il était responsable des stratégies de gestion de passif. Auparavant, il était responsable des stratégies de gestion de passif au Royaume-Uni chez Axa Investment Managers et responsable de la structuration pour Legal & General Investment Management (LGIM). Il avait précédemment travaillé chez Mercer Investment Consulting et Hewitt Associates, où il a mis en place l’une des premières stratégies de gestion de passif pour les fonds de pension britanniques.
A l’occasion de la publication de ses résultats semestriels, l’Union Bancaire Privée (UBP) a fait état d’une collecte nette de 2,7 milliards de francs suisses. « Ces afflux nets de capitaux proviennent à la fois des clients privés et des clients institutionnels, notamment en Asie et en Europe », a précisé le groupe suisse dans un communiqué. Grâce à cette performance, ses avoirs sous gestion atteignent 128,4 milliards de francs suisses à fin juin 2018 contre 125,3 milliards à fin 2017.Au cours des six premiers mois de l’année, les revenus de l’activité ont progressé de 6% pour atteindre 540 millions de francs suisses, contre 509,6 millions un an plus tôt. « Dans un contexte de marchés plus volatils, la baisse des courtages occasionnée par le ralentissement de l’activité transactionnelle des clients a été largement compensée par la hausse des commissions de gestion », souligne l’UBP, sans donner plus de détails chiffrés. Le groupe helvétique précise, toutefois, que cette hausse des commissions de gestion est liée « à l’augmentation de la part des actifs gérés sous forme de fonds, de mandats discrétionnaires ou de conseil, qui représentent désormais plus de 60% des avoirs des gestion ».Dans le même temps, les charges d’exploitation ont augmenté de 5,3% pour s’établir à 341 millions de francs suisses à fin juin 2018 contre 323,7 millions un an plus tôt. Cette hausse s’explique principalement par des recrutements opérés au cours du premier semestre ainsi que par des investissements réalisés dans le digital. Malgré tout, son coefficient d’exploitation (« cost/income ratio ») ressort à 63,1%, signe « d’une bonne maîtrise des coûts et du maintien des charges », selon l’UBP.Dans ce contexte, son bénéfice net s’inscrit à 115,3 millions d’euros, en progression de 5,3% sur un an.
The real estate asset management firm Axa Investment Managers – Real Assets (Axa IM – Real Assets) on 19 July announced that it is acquiring an office property located in Via Sarca in Milan, Italy, for one of its clients. The sale price if EUR22m. The office property includes 14,000 square metres on 10 floors, and two basement floors, as well as an underground parking garage with 114 spaces. A complete renovation will be carried out in 2018-2019, to improve the quality and obtain LEED certification. Delivery is slated for first quarter 2020.
The Japanese football player Keisuke Honda has created a venture capital fund with the American actor Will Smith, to invest in startups that set out to address social issues, AFP reports. The Dreamers Fund, founded in April in Los Angeles, hopes to raise USD100m from investors, including the Japanese brokerage giant Nomura Holdings. “I want to improve the lives of people in the United States, Japan and worldwide with the Dreamers Fund,” says Honda, in a statement from the KSK company, which manages his business dealings. The football player, formerly for Milan AC, announced his retirement from international football at the start of July, following defeat for Japan at the World Cup. The new fund will unite investors with experience financing American startups, such as Uber and SpaceX. There has been no mention of how Honda and Smith were brought together.
Union Mutualiste Retraite (UMR), advised by La Française Real Estate Partners, has acquired an office property in Bordeaux from the Legendre group. The sale price has not been disclosed. The property is under construction, with delivery slated for November 2018. The complex will be built around two interior patios, with a total area of about 8,200 square metres. It will offer floors of over 2,000 square metres, which can be divided into four independent lots.The property is wholly leased to Legendre XP, an affiliate of Legendre Immobilier specialised in operations, under an off-plan lease in future state of completion (BEFA) for a firm six-year term.
The German regulator, Bafin, yesterday issued a warning concerning the firm known as Zurich Private Capital Group, which it calls an “unauthorised institution.” The regulator states that the firm has no banking license to carry out banking activities or to provide financial services in Germany. The group has offices in Frankfurt and Hong Kong and contact addresses in London, Dubai, Singapore, Mauritania, Mahe, Seychelles, and Mumbai, India.
The US asset management firm Vanguard on 19 July announced that it is today launching Vanguard DAX Ucits ETF, a new fund to allow investors access to 30 of the largest and most liquid companies in Germany. The fund offers fees of only 0.10%, the firm says in a statement. The new ETF is listed on the Frankfurt and London stock exchanges. The launch coincides with the 30thannniversary of the DAX index. It comes at a time when Vanguard has in June opened its first office in Germany, in Frankfurt, following the listing of its entire European OPCVM ETF range on Deutsche Börse in October 2017.Vanguard now offers 25 OPCVM ETFs to European investors. As of 30 June, the asset management firm had over USD175bn in assets under management over its full range of European ETF mutual funds, and USD5.1trn for its investors worldwide.
Generali has entered into a share purchase agreement with Life Company Consolidation Group (LCCG) to sell its entire shareholding in Generali Worldwide Insurance Company Limited and Generali Link. Generali Worldwide Insurance Company Limited has its headquarters in Guernsey and specialises in offering life-insurance-based wealth management and employee benefit solutions to a global audience, including multi-national organizations, international expatriates and local resident populations, in a range of territories where it is licensed.Generali Link is located in Ireland and was established as a shared service provider, particularly focused on Fund and Policy Administration. The organisation provides services to Generali Worldwide as well as Generali PanEurope dac which was recently acquired by LCCG and renamed Utmost PanEurope dac.The transactions are part of the Group’s strategy to optimise its geographical footprint, increase its operational efficiency and improve capital allocation.Frédéric de Courtois, Group CEO Global Business Lines & International stated: “This agreement affirms our ongoing efforts to optimize the Generali’s geographical presence across the globe within this year. With a total value of the deals over €1.5 billion, significantly above the initial target of €1 billion, Generali reaffirms its ability to successfully pursue the targets of its strategic plan.”Generali will be working very closely with the buyer over the coming months to ensure a smooth transition of ownership and a seamless continuity in day-to-day operations. Specifically in relation to its group employee benefits offering, Generali Worldwide will continue to remain active and will act as the partner of the Generali employee benefits network to serve its existing and future clients.Generali Group will retain the health portfolio of Generali Worldwide in the Caribbean, which will be managed by the global health division of Generali. This will allow Generali Group to maintain in due course its presence in the region with the aim to further reinforce it and to continue to pursue its strategy of sustainable growth and excellence in service.Generali will receive approximately €409 million in base consideration, plus additionally up to €10 million of contingent consideration to be paid at completion, for the sale of its stakes in Generali Worldwide and Generali Link that will be subject to certain customary adjustments following closing of the transaction in line with market practice.The contribution of Generali Worldwide to the Group’s operating result was approximately €35 million in 2017.
@page { size: 8.27in 11.69in; margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent }TheSociété de la Tour Eiffel has announced the appointment of NicolasIngueneau as director of real estate for the group. He will beresponsible for investments, arbitrage, development and real estateand environmental management. Ingueneau (44, ICH, Master 2 in realestate law and construction-Assas, MRICS), has since 2009 directedinvestment and arbitrage for the Société de la Tour Eiffel at AwonAsset Management, which became TEAM Conseil in 2014. Since 2015,under Philippe Lemoine, he has continued to lead investments anddirected development operations for the group.
@page { size: 8.27in 11.69in; margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent }Theinternational real estate asset management firm Savills InvestmentManagement on Thursday, 19 July announced that it is acquiring alogistics platform in Beychac-et-Caillau in the region of Bordeaux,from Northwood Investors, represented by STAM Europe. The transactionwas carried out via the pan-European fund Savills IM EuropeanLogistics Fund 2 (ELF 2), at a price of EUR33m.“Theproperty, with a total area of 35,600 square metres, meets therequirements for a modern distribution centre. The platform, leasedfor the long term to an affiliate of the Carrefour group, is thelargest of six logistics locations for the tenant. The platform,located east of Bordeaux near the bypass, has an ideal geographicallocation at the core of a logistical junction, and offers greatfacility of use for all types of users,” the firm says in astatement.“Weare very pleased to have completed this transaction, within the timelimits of the vendor, and remaining in line with the strategy of ourfund. The operation also meets the sustained demand of this type ofclient for logistical assets of this type, with a value of EUR25m toover EUR100m. Several transactions in the logistics sector are alsoin the process of being completed, and we are continuing to examineopportunities for similar investments,” says Laurent Vouin, chiefinvestment officer fro France and Benelux at Savills IM.SavillsIM manages realty properties with a value of about EUR16.8bnworldwide (as of 31 March 2018), and has locations in Amsterdam,Frankfurt, Hamburg, Jersey, Copenhagen, London, Luxembourg, Madrid,Milan, Munich, Paris, Stockholm, Warsaw, Hong Kong, Shanghai,Singapore, Tokyo and Sydney.
Les tableaux ci-contre présentent les meilleures et plus mauvaises performances en euros des fonds sur les marchés des fonds actions américaines et européennes en juin 2018, mises en perspective par le calcul de la volatilité, du ratio de Sharpe sur trois ans d’historique, ainsi que du rendement depuis un an.
L’imminence du Brexit pousse Chenavari à se rapprocher de ses racines françaises. Le hedge fund basé à Londres ouvre une antenne à Paris après avoir agrandi son bureau au Luxembourg. «Le risque pour la City est sous-estimé, a confié son fondateur Loïc Féry au Figaro. La valeur des actifs britanniques va souffrir fortement. Cela crée une opportunité exceptionnelle pour Paris.»
Le trio participe à la consolidation du secteur en rachetant Finaveo qui va renforcer l’offre de Crystal Partenaires pour les conseillers en gestion de patrimoine.
Grâce à ses performances dans le private equity, le géant américain de la gestion d’actifs a publié hier un bénéfice net économique, son indicateur de performance de référence, en hausse de 56% à 1,1 milliard de dollars (948 millions d’euros) à fin juin, ou 90 cents par action, contre un consensus à 74 cents. Mais son bénéfice distribuable, utilisé pour verser des dividendes, a chuté de 10,4% à 700 millions de dollars en raison d’un recul du produit de ses cessions d’actifs. Par ailleurs, le montant des fonds levés mais non investis a atteint 88 milliards de dollars au deuxième trimestre 2018, contre 39 milliards cinq ans plus tôt.
L'AMF et l'ACPR viennent d'annoncer la nomination de Nathalie Beaudemoulin (photo), directrice du contrôle des pratiques commerciales à l’ACPR, au poste de coordinatrice du pôle commun dédié aux missions de veille et de contrôle des pratiques commerciales des deux autorités, jusqu'en juin 2020. Elle succède à Claire Castanet, directrice des relations avec les épargnants de l’AMF, et coordonnatrice depuis 2016.
The bank Raiffeisen Suisse, with assets under management totalling CHF210bn, on 18 July announced that Patrik Gisel, its CEO, has decided to resign with effect from the end of 2018, and to leave the third-largest Swiss banking group. “He hopes in this way to put an end to public debate about him personally, and to protect the reputation of the bank,” Raiffeisen Suisse says in a statement. In the trial of his predecessor, Pierin Vincenz, Gisel was the subject of repeated criticism due to his role under Vincenz at the time.Vincenz was released in mid-June, after 15 weeks of preventive detention. He is suspected of personal gain as part of acquisitions made by the financial companies Aduno and Investnet, an affiliate of Raiffeisen which he was head of. A criminal procedure for disloyal management has been initiated against him, and is still in progress. “By stepping down, I hope to help to settle the public debate about my person and the bank, and to protect the reputation of Raiffeisen,” Gisel, who has had operational responsibility for Raiffeisen Suisse since October 2015, explains in a statement.The board of directors at Raiffeisen Suisse confirms that “neither the enforcement procedure by the financial market supervisory authority, closed in June 2018, nor the preliminary results of the independent investigation in progress about the «Vincenz era” implicate Gisel from a legal standpoint. The Swiss bank also says that “its integrity is not subject to any doubt.”To ensure a smooth transition, Gisel will continue to serve until the end of 2018. “The board of directors at Raiffeisen Suisse has immediately launched the succession process,” the banking group states.
Société Générale on Tuesday, 17 July announced the appointment of Claire Calmejane as director of innovation at the group. She will report to Frédéric Oudéa, CEO, from 3 September 2018. She will also be a member of the board of directors at the group.Calmejane will work to “continue to spread a culture of innovation and to identify new businesses and services for clients. She will be responsible for investments in internal and external startups, continuing oversight and partnership activities with the external ecosystem, to promote the emergence of disruptive innovation, and for benefiting from technologies and data management to allow Société Générale to offer its clients the banking services of tomorrow”, Société Générale says in a statement.Calmejane, an IT engineer and graduate of EPITA with a Master HEC degree, began her career in 2006 in the Technology Transformation department at Capgemini Consulting, where he assists companies, and particularly financial institutions, with their technological and digital transformations. She contributed to a study of the digital transformation at major groups led by MIT in 2011, and joined the London office of Capgemini to lead the digital centre for the financial services sector. She was recruited in 2012 by Lloyds Banking Group as head of digital delivery of online services, and then as director of innovation, and set up the innovation labs and Digital Academy at that firm. She had hitherto been director of risk transformation at Lloyds Banking Group.
La Société Générale a annoncé mardi 17 juillet la nomination de Claire Calmejane au poste de directrice de l’innovation du groupe, rattaché à Frédéric Oudéa, directeur général, à compter du 3 septembre 2018. Elle sera également membre du comité de direction du groupe.Claire Calmejane aura pour mission de «continuer de diffuser la culture d’innovation et d’identifier de nouveaux business et services pour les clients. Elle sera chargée des investissements dans les startups internes et externes, de poursuivre les actions de veille et les partenariats avec l'écosystème externe, de favoriser l'émergence d’innovations de rupture et de tirer parti des technologies et de la gestion des données pour permettre à Société Générale de proposer à ses clients les services bancaires de demain», précise la Société Générale dans un communiqué.Ingénieur informatique diplômée de l’EPITA et titulaire d’un Master HEC, Claire Calmejane débute sa carrière en 2006 dans le département Technology Transformation de Capgemini Consulting, où elle accompagne les entreprises et notamment les institutions financières dans leur transformation technologique et numérique. Contributrice d’une étude sur la transformation digitale des grands groupes menée par le MIT en 2011, elle rejoint le bureau de Londres de Capgemini pour piloter le centre digital du secteur Financial Services. Recrutée en 2012 par Lloyds Banking Group, en tant que responsable du Digital delivery au sein de la direction des services en ligne, puis directrice de l’Innovation, elle y a mis en place les Labs d’innovation et la Digital Academy. Elle était jusqu'à présent directrice de la transformation des risques au sein de Lloyds Banking Group.Claire Calmejane est une des figures de la diversité en tech en Europe. Elle a reçu plusieurs distinctions (Fintech 35 under 35 en 2018, Digital Leader en 2017) et donne régulièrement des conférences sur l'écosystème fintech et la transformation numérique au MIT, CFTE, Oxford et HEC. Elle est également membre du projet « Futur de l’IA et de l’automatisation dans les services financiers » du World Economic Forum et accompagne des associations caritatives dans leur stratégie digitale ainsi que la formation de champions digitaux pour faciliter l’accès au digital pour tous.
Le gestionnaire d’actifs norvégien Skagen a décidé de fermer définitivement son fonds Skagen Credit en raison de son incapacité à attirer les investisseurs, a appris Citywire Selector. La société de gestion a obtenu le feu vert de l’autorité de supervision financière norvégienne le 19 juin pour liquider ce fonds. Au moment de sa fermeture, le fonds Skagen Credit affichait modestement 12 millions d’euros d’actifs sous gestion. Domicilié en Norvège, il était géré par Ola Sjöstrand depuis son lancement en mai 2014.
Un consortium composé des groupes Apicil, OFI et Crystal a annoncé, ce 19 juillet, être entré en discussions exclusives en vue de la reprise de Finaveo & Associés, qui revendique la place de plateforme bancaire leader pour les comptes-titres, PEA et PEA-PME auprès des conseillers en gestion de patrimoine (CGP). Sous réserve de l’approbation par l’ACPR, « cette acquisition permettrait de donner naissance à un acteur de référence dans le domaine des plateformes dédiées aux CGP », indique le consortium dans un communiqué. Ensemble, Apicil, OFI et Crystal souhaitent poursuivre le développement de leur offre de services auprès des conseillers en gestion de patrimoine et accroître leur présence sur ce marché, ajoutent les trois partenaires.La plateforme Finaveo & Associés regroupe 1.000 clients CGP et totalise 1,5 milliard d’euros d’encours. « Ce projet de rachat devrait donner naissance à une nouvelle plateforme-métier de référence, à l’avant-garde de la digitalisation, et qui proposerait à une clientèle de CGP un middle office de très haut niveau, des outils réduisant au strict nécessaire leurs démarches administratives et une large offre multi-produits et services, en architecture ouverte, répondant à leurs besoins », précisent les trois partenaires.
L’activité d’investissement (Investment Management) de Morgan Stanley a bénéficié d’une collecte nette positive de 5 milliards de dollars au deuxième trimestre 2018 après une décollecte de 17,9 milliard au trimestre précédent, apprend-on à la lecture de ses résultats du deuxième trimestre. Les fonds de trésorerie (« liquidity ») n’ont en effet pas pesé négativement comme ils l’avaient fait entre janvier et mars (19,4 milliards de décollecte). Morgan Stanley IM a collecté essentiellement dans les fonds actions (3 milliards) et les fonds alternatifs (1,3 milliards).L’activité d’Investment Management a affiché des revenus nets de 691 millions de dollars entre avril et juin, grâce à des frais de gestion en hausse. L’an dernier, les revenus s’établissaient à 665 millions de dollars. Les actifs sous gestion de la division ont atteint 474 milliards de dollars à fin juin, contre 469 milliards trois mois plus tôt. L’activité de gestion de fortune (Wealth Management) a de son côté enregistré des revenus en hausse de 4% par rapport à la même période de 2017, à 4,3 milliards de dollars, pour une marge avant impôt de 26,8%. Au niveau du groupe, le bénéfice net attribuable aux actionnaires a grimpé à 2,27 milliards de dollars sur les trois mois à fin juin contre 1,59 milliard de dollars un an plus tôt. Le produit net bancaire a progressé de 11,6% à 10,61 milliards de dollars.
CPR Asset Management a dit au revoir au début de ce mois-ci à une grande figure du groupe : Philippe Weber, responsable des études et de la stratégie, entré dans la filiale d’Amundi en 1990, est parti à la retraite. Il était notamment apprécié pour sa connaissance des politiques des banques centrales. Avant CPR AM, il a successivement exercé la fonction d’économiste au sein du Ministère du Commerce extérieur (1985-1990) et du Ministère du Tourisme (1981-1985). Laetitia Baldeschi, qui exerçait avec lui, a été nommée unique responsable des Etudes et de la Stratégie de CPR AM. L'équipe, composée de 3 stratégistes au total a aussi accueilli Bastien Drut, en provenance d’Amundi. Celui-ci est l’auteur de plusieurs livres sur le thème de l'économie du football dont un tout récent intitulé : «Mercato, l'économie du football au XXIe siècle». Il a commencé sa carrière en 2008 chez Crédit Agricole Asset Management, devenu Amundi en 2010, au sein de l’équipe Stratégie, dans laquelle il était en charge des questions relatives au marché obligataire, au forex et à la politique monétaire. Il est diplômé de l’Ecole Centrale de Lyon (2008), de l’ENSAE (2008) et de Paris School of Economics (2008). Il est également titulaire d’un doctorat en économie de l’Université Libre de Bruxelles et de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense (2011).
Le groupe américain State Street a annoncé, ce 18 juillet, le lancement de State Street Verus, une application disponible uniquement sur mobile, qui effectue des connections entre les actualités et les placements des investisseurs par l’utilisation de l’apprentissage automatique, du traitement automatique du langage naturel, et de l’intelligence humaine dans un univers de « big data ». Verus est conçu pour aider les professionnels de l’investissement du « front office » à obtenir des informations pertinentes, à atténuer le risque, et à générer de l’alpha, précise State Street. « Près de 150.000 articles traitant de sujets commerciaux ou financiers sont publiés chaque semaine, observe Stephen Marshall, directeur de State Street Verus, cité dans un communiqué. Dans ce contexte, les professionnels de l’investissement et du risque ont du mal à systématiquement séparer le bon grain de l’ivraie et ils ne sont jamais vraiment sûrs de ne pas avoir laissé passé un élément important pouvant affecter leur portefeuille. Notre nouvelle solution met en lumière non seulement les liens directs, mais aussi les connections indirectes moins évidentes entre ces actualités et les portefeuilles des clients. »De fait, Verus rassemble la couverture médiatique en langue anglaise provenant de milliers d’organes de presse parmi les plus importants du monde, et associe des algorithmes d’apprentissage automatique avec des données de portefeuilles provenant de truView, la plateforme d’analyse du risque de State Street, afin d’organiser les flux d’information des utilisateurs. L’application mobile intègre également les informations pertinentes d’une équipe éditoriale dédiée, comprenant d’anciens rédacteurs et journalistes de publications financières qui apportent constamment leur expertise dans la modification des algorithmes, afin d’identifier les connections appropriées et d’améliorer continuellement les algorithmes sous-jacents. « Une fois que les liens directs sont identifiés, Verus analyse les données sur les relations avec les tiers afin d’en extraire des liens indirects pertinents au sein du portefeuille’, explique State Street. Ces connections sont ensuite classées en fonction d’un « score V » en défini par trois facteurs principaux : - le contenu de l’article : Les algorithmes de Verus détectent si les mots utilisés dans un article ont une forte probabilité d’avoir été précédemment inclus dans des articles très importants.- le risque : Verus examine, tant au niveau du portefeuille que des titres pertinents, les données d’analyse calculées par la plateforme truView, et comment celles-ci ont évolué dans le temps.- les liens de réseau : En utilisant les données sur les relations avec les tiers, Verus détermine la mesure dans laquelle les positions pertinentes au sein du portefeuille ont des relations communes, qu’elles soient faibles ou fortes, avec leurs chaînes d’approvisionnement respectives – un indicateur important de risque systémique.« Les services que nous fournissons couvrent plus de 10% des titres négociables dans le monde et nous apportent une mine de renseignement, indique pour sa part Lou Maiuri, directeur monde de State Street Global Exchange. Verus offre ainsi à nos clients une nouvelle manière d’identifier et d’analyser les risques et les opportunités. »
Andera Partners, ex-EdRIP, a annoncé, hier, le premier « closing » de son fonds midcaps Winch Capital 4 à plus de 360 millions d’euros. Le fonds dépasse ainsi sa cible initiale de 350 millions d’euros, a précisé la société qui signe ainsi sa toute première levée de fonds depuis sa prise d’indépendance du groupe Edmond de Rothschild il y a 3 mois. Ce fonds dépasse aussi largement la taille de son prédécesseur Winch Capital 3 (300 millions d’euros). Le « closing » final devrait être annoncé au cours du deuxième semestre. Cette opération « confirme le positionnement d’Andera Partners en tant qu’acteur majeur du financement des PME/ETIF en France et en Europe », avance la société de gestion. Les souscripteurs présents dans les précédents fonds, tels que le FEI, Bpifrance, Sogecap, BNP Paribas Cardif, UMR ou encore MACSF ont investi des montants significativement supérieurs au fonds précédent et de nouveaux investisseurs font leur entrée dans le fonds à l’occasion de cette levée, a précisé la société.Le fonds Winch Capital 4 cible des PME/ETI midcaps, principalement en France et Italie, de 30 à 300 millions d’euros. Le fonds prend des positions minoritaires ou majoritaires et investit entre 12 et 40 millions d’euros, avec la capacité de structurer des tours de table pouvant aller jusqu’à 80 millions d’euros. Winch Capital 4 finalisera dans les prochaines semaines son premier investissement, en s’associant au management du groupe Skill & You, spécialiste français de la formation à distance, comme dévoilé en début de semaine par L’Agefi (lire NewsManagers du 17 juillet 2018).
La société d’investissement Weinberg Capital Partners (WCP) a levé 295 millions d’euros pour sa troisième génération de fonds, soit près du double du véhicule précédent, rapporte le quotidien Les Echos. « Avec cette taille de fonds, nous investirons dans des entreprises valorisées entre 50 et 200 millions d’euros, indique au quotidien financier Philippe Klocanas, cofondateur de WCP avec Serge Weinberg.
A la fin du deuxième trimestre 2018, les actifs sous gestion de Northern Trust se sont inscrits à 1.149 milliards de dollars, en repli de 1% par rapport à fin mars 2018 mais en hausse de 12% par rapport à fin juin 2017, a annoncé hier le groupe américain lors de la publication de ses résultats. Dans le détail, les encours du pôle « Corporate & Institutional Services » ressortent à 862,1 milliards de dollars à fin juin 2018, en baisse de 2% par rapport à fin mars 2018 et en hausse de 13% sur un an. Pour leur part, les encours du pôle « Wealth Management » s’établissent à 286,8 milliards à fin juin 2018, stables par rapport à fin mars 2018 et en croissance de 8% sur un an. Northern Trust ne détaille par les éléments constitutifs de l’évolution de ses actifs sous gestion et encore moins le niveau de sa collecte nette.En prenant en compte les actifs sous conservation et sous administration, les encours totaux de Northern Trust s’élèvent à 10.712 milliards de dollars à fin juin 2018, en baisse de 1% par rapport à fin mars 2018 mais en hausse de 15% sur un an.Au cours du deuxième trimestre, Northern Trust a dégagé un chiffre d’affaires de 1,52 milliard de dollars, en hausse de 2% par rapport à fin mars 2018 et de 14% par rapport à fin juin 2017. Son résultat net ressort à 390,4 millions de dollars à fin juin 2018, en hausse de 2% par rapport à fin mars 2018 et en progression de 46% sur un an.